Bon, j'ai voulu lire cette bande dessinée qui, aujourd'hui, fait tant polémique, pour me rendre compte de l'étendue des dégâts et savoir un peu plus si ce dont on accuse l'auteur est justifié ou non...
Le fait est que je ne crois pas être client de BD érotiques. Je ne lis clairement pas une BD pour ressentir quoi que ce soit dans le slibard, et quand bien même ce serait le cas, Les Melons de la colère vise apparemment un autre but. Le problème, c'est que je ne sais absolument pas quel but vise l'auteur de ce machin... Qui va trouver un quelconque intérêt au fait de voir une grande sœur branler son petit frère ? Est-on vraiment censé trouver cela drôle ?
En ce qui me concerne, c'est bien le problème principal : non seulement je n'ai trouvé ça drôle, mais je n'ai même pas compris ce en quoi ça devrait nous faire rire. C'est d'une platitude aberrante, même pas rehaussée par un dessin sans génie et sans beauté.
Je ne ferai pas le procès à l'auteur de faire l'apologie du viol collectif car ce n'est clairement pas son but, et on voit bien, quand on lit la scène concernée, qu'il ne cherche nullement à en donner une image positive, bien au contraire. Pour la question de l'inceste, humour ou pas humour, je ne sais pas si l'auteur en fait l'apologie ou non, j'ignore s'il laisse libre cours à ses fantasmes ou quoi, mais si c'est le cas, cela relève probablement plus de la psychiatrie que de la justice. S'il ne cherche ni à en faire l'apologie, ni à libérer des fantasmes mal placés, alors je comprends encore moins pourquoi il "s'amuse" (si tant est que cela amuse quelqu'un) à mettre cela en scène.
Tout ce que cette bande dessinée met en avant à mes yeux, c'est juste la piètre étendue de ce que certains appellent "provocation", mais qui ne rime pour moi qu'avec "bêtise" et "nullité". A mon avis, Les Melons de la colère est bête, Les Melons de la colère est nul, Les Melons de la colère est peut-être dégueulasse, obscène, odieux, tout ce que vous voulez qui ne l'encense pas. Mais pour être provocatrice, une œuvre doit encore avoir quelque chose à dire.
Et c'est là que le bât blesse réellement : Les Melons de la colère est envers et contre tout désespérément, complètement, salement vide. Et si l'auteur de cette pénible guignolerie avait profité d'un minimum d'éducation, il aurait su que, quand on a rien à dire, on se tait. Tout simplement.
Aie ! Je risque d’être encore plus sévère que les aviseurs précédents. Ma lecture a été presque laborieuse, heureusement que c’est un one shot, j’aurais craqué sinon.
On suit un personnage solitaire errant, dont on ne sait rien, sinon qu’à la fois il fuit et recherche la compagnie de ses semblables et surtout qu’il semble avoir une haute opinion de lui-même ! Il se sent investi d’une mission (laquelle?), ne supporte pas de côtoyer un serviteur qu’il trouve moche, et une fois la belle séduite, il fuit avant de risquer de devoir torcher des mômes.
Qu’on essaie de glorifier un héros antipathique soit, mais que ce soit bien raconté au moins.
Le récitatif qui décrit chaque vignette est redondant. Et je trouve le style employé particulièrement ampoulé et grandiloquent.
Le dessin est certainement le meilleur de cette bd, quoique…
J’ai aimé les décors et les animaux. En revanche la représentation des humains est nettement moins bonne, surtout dans les visages. Certaines vignettes montrent des problèmes (page 4 en particulier, cet œil de face sur un profil rend le visage bizarre). Je préfère cet auteur dans un style moins réaliste (je pense à Les Aventures de Rififi).
Je ne sais si cette histoire est un condensé de légendes germaniques, mais pour moi, je n’en vois pas l’intérêt, autant puiser directement aux sources.
Ah, dernier détail, à l’époque, on ne mesurait pas les distances en centimètres. Même si c’est dans la voix off, c’est incongru.
J'ai beaucoup de mal avec la plupart des séries qui mettent en jeu des officiers japonais souvent sympas pendant la guerre sino-japonaise ou la WWII.
Je n'ai lu que le premier tome mais je pense m'arrêter là car je ne comprends pas du tout le scénario de Marazano. À mes yeux le conte fantastique (assez succinct) du tome 1 ne sert que d'introduction au côté historique de l'histoire.
Marazano nous présente un débarquement japonais dans une ville paisible sans aucune destruction où la population chinoise fait benoîtement son marché de poissons. Suit une petite fille et un grand-père capables d'argumenter paisiblement (en japonais ?) avec une patrouille assez cool.
Le must étant le bel officier "idéaliste" qui protège contre ses propres soldats le gentil pêcheur ! Pour moi on ne peut pas faire plus guimauve ! La réalité historique fut tout autre. Shangaï fut durement bombardée pendant 10 jours avant le débarquement, les combats dans la ville y furent très violents au début (Il y avait déjà une garnison japonaise dans leur concession).
Tout conte est porteur d'une morale et ici je ne comprends pas ce que l'auteur essaye de nous faire passer comme message.
Le graphisme est très bon même si je retrouve des attitudes manga dans les personnages, ce que je ne goûte guère. Le dragon est sympa mais donne l'impression d'un animal de compagnie cajolé par la petite Yin.
Une très belle mise en couleur n'arrivera pas à me faire continuer cette série.
Alors, avec Baldazzini, j'en prends j'en laisse, et même j'en laisse plus que je n'en prends, ses Bd ne m'attirent absolument pas, c'est dommage qu'il verse dans une telle perversion car son dessin est de qualité.
On m'a mis cet album dans les mains, j'étais réticent et je l'ai plus regardé que lu parce que ce que j'y vois visuellement, ne m'excite absolument pas, ce n'est pas ce que j'aime dans la BD érotique. Baldazzini a toujours son obsession des transexuels, j'ai déja dit tout ce que j'en pensais sur son immonde Casa HowHard, et ici, c'est sans doute encore pire, on est dans du porno de bas étage, je préférais carrément les pocket Elvifrance, là au moins il y avait de quoi s'émoustiller, aussi je n'arrive pas à comprendre le succès de cet auteur avec de telles Bd, mais je suppose qu'il y a un public pour ce genre de bande, en tout cas je n'en fais pas partie et n'en ferai jamais partie.
Encore une série dédiée exclusivement aux ados (plutôt filles).
Dans un univers très américanisé on retrouve le classique mille fois vu de la nouvelle qui bouleverse la vie bien réglée du lycée.
Cela part dans une histoire de changement de personnalité à la demande de l'héroïne avec une bande de copines/ains superficielle au possible.
J'y ai retrouvé tous les clichés usés jusqu'à la corde comme la peinture des profs sympas/ antipathiques.
Le graphisme très enfantin à mon goût ne rattrape pas le scénario. Des extérieurs style maisons de constructions en plastique pour enfants, des ados tous sur le même modèle de poupées à la mode.
Une série vraiment pas faite pour moi. Je me suis ennuyé dès les premières pages.
Les récits courts de Moebius dans Métal Hurlant, je n'y ai que rarement adhéré, je ne suis pas friand de ses récits oniriques et de SF où il balance des personnages dans des univers bizarres ou des lieux de nulle part, où il n'y a rien à comprendre et qui ne présentent pas un intérêt narratif ou qualitatif pour moi.
Or ici, ce recueil est à peu près comme les autres, avec peut-être des récits moins zarb que d'habitude, mais aux propos quand même abscons parfois, et surtout n'ayant pas d'attractivité ; ça ne me détend pas, ça ne m'amuse pas, ça me laisse complètement indifférent. De toute façon, j'ai toujours préféré la facette Giraud à celle de Moebius. D'autre part, ces récits parus dans Métal Hurlant entre 1977 et 1980 ne sont pas vraiment des récits de jeunesse, vu qu'avant cette période, il avait déja fait Arzach et "Major Fatal", où il avait déja imposé son style graphique et scénaristique, il n'est donc pas excusable sur le plan d'une Bd immature, c'est tout simplement pas intéressant.
Certains de ces récits comme la Citadelle aveugle, sont déja parus dans d'autres recueils, c'est donc un album à vocation commerciale qui ne présente rien de bien nouveau et rien de surprenant ou d'agréable pour me faire aimer Moebius, dont le dessin est typique de son auteur, c'est à dire trop simplifié, trop épuré, bah c'est pas que c'est vilain, au contraire, mais décidément, pour moi, Moebius est bien meilleur quand il fait du Giraud sur Blueberry.
J'ai eu l'impression que les auteurs nous proposaient une version du cauchemar américain stylé éros-thanatos entre sexe et sang. Des histoires courtes sans dialogue genre cinéma muet avec des plans qui se succèdent sans beaucoup de continuité et de souplesse.
Je trouve qu'il y a une trop grande distance entre textes et images . Le tout se veut dérangeant mais je trouve cela plutôt assez intello ennuyeux.
Je n'ai pas pu finir l'ouvrage tellement je suis resté à la porte.
Une note qui peut paraître assez dure mais qui représente mon plaisir de lecture.
Je ne savais vraiment pas où j’allais mettre les pieds, j’ai emprunté les 2 premiers tomes au pifomètre, mal m’en a pris. J’ai pas compris grand-chose de ma lecture pour le dire gentiment, complètement largué le Tom !! Je déconseille fortement au néophyte comme moi.
Ma connerie est de n’avoir pas fait attention à une quelconque collection ou chronologie. Batman - Death metal est la conclusion d’une grande saga de Scott Snyder dans l’univers, pour l’apprécier à minima il aurait fallu lire dans l’ordre les séries suivantes : Batman Metal, puis en parallèle No justice/New justice avec Le Batman qui rit, ensuite enchaîner sur Justice League - Doom War et Le Batman qui rit - Les Infectés, ces 2 arcs se réunissant dans Justice League - Doom War Épilogue (vous suivez toujours ?!). Voilà donc le pré requis (que je n’ai pas évidemment) pour savourer la version Death Metal … no comment.
Je ne vous raconte pas le joyeux bordel d’être lancé dans cet univers avec 3 lignes de résumé, j’ai passé mon temps à essayer de raccrocher les wagons. Peine perdue, d’autant que comme dit plus haut je ne suis pas un expert de DC, ça m’a saoulé de voir X versions de certains héros, je connais Flash, Superman, Batman … mais pas leurs cinquante avatars des mondes parallèles, en plus d’autres héros mineurs inconnus. Ici c’est la grande réunion de famille. Et une fois que tu as un saisi un peu qui et qui, on la joue DBZ avec des changements de pouvoir, des composites de persos, untel a aspiré machin, bidule a muté … je kiffe pas trop. Voilà pour le fiel.
Niveau histoire, vous l’aurez compris, je suis bien incapable de vous la faire claire, en gros le Multivers Noir a envahi le nôtre, on découvre plein de version alternative de Batman ou de héros (et méchant) perverti, au programme : combat, alliance, combat, victoire, défaite, deus ex machina etc …
Niveau dessin et couleur, c’est du comics modernes un peu lambda avec de nombreux illustrateurs, pas fou mais pas nul. Les couvertures sont sympas.
Il va sans dire que je ne continue pas l’aventure et que je n’ai aucune envie de démarrer la saga dans l’ordre, trop gavé.
Cependant pour les « pro » de DC, c’est sans doute à essayer, ça m’a énervé car je n’avais pas les bases mais au final c’est comme un gros cross-over type Marvel (que je maîtrise un peu plus et donc me rebute moins).
Alors là, j'ai rarement été aussi déçu à la lecture d'une BD.
Je n'ai pas compris d'où venait le "science fiction" mentionné sur cette fiche... il n'y en a tout simplement pas.
Des histoires pas intéressantes et pas assez développées, on est loin ici de BD comme Le Collectionneur ou Sharaz-De.
A lire avant d'acheter !
2/5 parce qu'un point de plus pour le dessin toujours aussi bon mais -1 pour la déception donc 1/5 au final.
Ce n'est certainement pas cette bd qui me réconciliera avec la bd érotique/pornographique.
C'est totalement stupide, incohérent et ne présente absolument aucun intérêt.
L'action est découpée de façon étrange qui rend l'ensemble très pénible à lire, les personnages sont stéréotypés, bref on n'échappe à aucun écueil dans cette bd.
A éviter.
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Les Melons de la colère
Bon, j'ai voulu lire cette bande dessinée qui, aujourd'hui, fait tant polémique, pour me rendre compte de l'étendue des dégâts et savoir un peu plus si ce dont on accuse l'auteur est justifié ou non... Le fait est que je ne crois pas être client de BD érotiques. Je ne lis clairement pas une BD pour ressentir quoi que ce soit dans le slibard, et quand bien même ce serait le cas, Les Melons de la colère vise apparemment un autre but. Le problème, c'est que je ne sais absolument pas quel but vise l'auteur de ce machin... Qui va trouver un quelconque intérêt au fait de voir une grande sœur branler son petit frère ? Est-on vraiment censé trouver cela drôle ? En ce qui me concerne, c'est bien le problème principal : non seulement je n'ai trouvé ça drôle, mais je n'ai même pas compris ce en quoi ça devrait nous faire rire. C'est d'une platitude aberrante, même pas rehaussée par un dessin sans génie et sans beauté. Je ne ferai pas le procès à l'auteur de faire l'apologie du viol collectif car ce n'est clairement pas son but, et on voit bien, quand on lit la scène concernée, qu'il ne cherche nullement à en donner une image positive, bien au contraire. Pour la question de l'inceste, humour ou pas humour, je ne sais pas si l'auteur en fait l'apologie ou non, j'ignore s'il laisse libre cours à ses fantasmes ou quoi, mais si c'est le cas, cela relève probablement plus de la psychiatrie que de la justice. S'il ne cherche ni à en faire l'apologie, ni à libérer des fantasmes mal placés, alors je comprends encore moins pourquoi il "s'amuse" (si tant est que cela amuse quelqu'un) à mettre cela en scène. Tout ce que cette bande dessinée met en avant à mes yeux, c'est juste la piètre étendue de ce que certains appellent "provocation", mais qui ne rime pour moi qu'avec "bêtise" et "nullité". A mon avis, Les Melons de la colère est bête, Les Melons de la colère est nul, Les Melons de la colère est peut-être dégueulasse, obscène, odieux, tout ce que vous voulez qui ne l'encense pas. Mais pour être provocatrice, une œuvre doit encore avoir quelque chose à dire. Et c'est là que le bât blesse réellement : Les Melons de la colère est envers et contre tout désespérément, complètement, salement vide. Et si l'auteur de cette pénible guignolerie avait profité d'un minimum d'éducation, il aurait su que, quand on a rien à dire, on se tait. Tout simplement.
L'Hymne à la forêt
Aie ! Je risque d’être encore plus sévère que les aviseurs précédents. Ma lecture a été presque laborieuse, heureusement que c’est un one shot, j’aurais craqué sinon. On suit un personnage solitaire errant, dont on ne sait rien, sinon qu’à la fois il fuit et recherche la compagnie de ses semblables et surtout qu’il semble avoir une haute opinion de lui-même ! Il se sent investi d’une mission (laquelle?), ne supporte pas de côtoyer un serviteur qu’il trouve moche, et une fois la belle séduite, il fuit avant de risquer de devoir torcher des mômes. Qu’on essaie de glorifier un héros antipathique soit, mais que ce soit bien raconté au moins. Le récitatif qui décrit chaque vignette est redondant. Et je trouve le style employé particulièrement ampoulé et grandiloquent. Le dessin est certainement le meilleur de cette bd, quoique… J’ai aimé les décors et les animaux. En revanche la représentation des humains est nettement moins bonne, surtout dans les visages. Certaines vignettes montrent des problèmes (page 4 en particulier, cet œil de face sur un profil rend le visage bizarre). Je préfère cet auteur dans un style moins réaliste (je pense à Les Aventures de Rififi). Je ne sais si cette histoire est un condensé de légendes germaniques, mais pour moi, je n’en vois pas l’intérêt, autant puiser directement aux sources. Ah, dernier détail, à l’époque, on ne mesurait pas les distances en centimètres. Même si c’est dans la voix off, c’est incongru.
Yin et le dragon
J'ai beaucoup de mal avec la plupart des séries qui mettent en jeu des officiers japonais souvent sympas pendant la guerre sino-japonaise ou la WWII. Je n'ai lu que le premier tome mais je pense m'arrêter là car je ne comprends pas du tout le scénario de Marazano. À mes yeux le conte fantastique (assez succinct) du tome 1 ne sert que d'introduction au côté historique de l'histoire. Marazano nous présente un débarquement japonais dans une ville paisible sans aucune destruction où la population chinoise fait benoîtement son marché de poissons. Suit une petite fille et un grand-père capables d'argumenter paisiblement (en japonais ?) avec une patrouille assez cool. Le must étant le bel officier "idéaliste" qui protège contre ses propres soldats le gentil pêcheur ! Pour moi on ne peut pas faire plus guimauve ! La réalité historique fut tout autre. Shangaï fut durement bombardée pendant 10 jours avant le débarquement, les combats dans la ville y furent très violents au début (Il y avait déjà une garnison japonaise dans leur concession). Tout conte est porteur d'une morale et ici je ne comprends pas ce que l'auteur essaye de nous faire passer comme message. Le graphisme est très bon même si je retrouve des attitudes manga dans les personnages, ce que je ne goûte guère. Le dragon est sympa mais donne l'impression d'un animal de compagnie cajolé par la petite Yin. Une très belle mise en couleur n'arrivera pas à me faire continuer cette série.
Beba
Alors, avec Baldazzini, j'en prends j'en laisse, et même j'en laisse plus que je n'en prends, ses Bd ne m'attirent absolument pas, c'est dommage qu'il verse dans une telle perversion car son dessin est de qualité. On m'a mis cet album dans les mains, j'étais réticent et je l'ai plus regardé que lu parce que ce que j'y vois visuellement, ne m'excite absolument pas, ce n'est pas ce que j'aime dans la BD érotique. Baldazzini a toujours son obsession des transexuels, j'ai déja dit tout ce que j'en pensais sur son immonde Casa HowHard, et ici, c'est sans doute encore pire, on est dans du porno de bas étage, je préférais carrément les pocket Elvifrance, là au moins il y avait de quoi s'émoustiller, aussi je n'arrive pas à comprendre le succès de cet auteur avec de telles Bd, mais je suppose qu'il y a un public pour ce genre de bande, en tout cas je n'en fais pas partie et n'en ferai jamais partie.
Elles (Le Lombard)
Encore une série dédiée exclusivement aux ados (plutôt filles). Dans un univers très américanisé on retrouve le classique mille fois vu de la nouvelle qui bouleverse la vie bien réglée du lycée. Cela part dans une histoire de changement de personnalité à la demande de l'héroïne avec une bande de copines/ains superficielle au possible. J'y ai retrouvé tous les clichés usés jusqu'à la corde comme la peinture des profs sympas/ antipathiques. Le graphisme très enfantin à mon goût ne rattrape pas le scénario. Des extérieurs style maisons de constructions en plastique pour enfants, des ados tous sur le même modèle de poupées à la mode. Une série vraiment pas faite pour moi. Je me suis ennuyé dès les premières pages.
La Citadelle Aveugle
Les récits courts de Moebius dans Métal Hurlant, je n'y ai que rarement adhéré, je ne suis pas friand de ses récits oniriques et de SF où il balance des personnages dans des univers bizarres ou des lieux de nulle part, où il n'y a rien à comprendre et qui ne présentent pas un intérêt narratif ou qualitatif pour moi. Or ici, ce recueil est à peu près comme les autres, avec peut-être des récits moins zarb que d'habitude, mais aux propos quand même abscons parfois, et surtout n'ayant pas d'attractivité ; ça ne me détend pas, ça ne m'amuse pas, ça me laisse complètement indifférent. De toute façon, j'ai toujours préféré la facette Giraud à celle de Moebius. D'autre part, ces récits parus dans Métal Hurlant entre 1977 et 1980 ne sont pas vraiment des récits de jeunesse, vu qu'avant cette période, il avait déja fait Arzach et "Major Fatal", où il avait déja imposé son style graphique et scénaristique, il n'est donc pas excusable sur le plan d'une Bd immature, c'est tout simplement pas intéressant. Certains de ces récits comme la Citadelle aveugle, sont déja parus dans d'autres recueils, c'est donc un album à vocation commerciale qui ne présente rien de bien nouveau et rien de surprenant ou d'agréable pour me faire aimer Moebius, dont le dessin est typique de son auteur, c'est à dire trop simplifié, trop épuré, bah c'est pas que c'est vilain, au contraire, mais décidément, pour moi, Moebius est bien meilleur quand il fait du Giraud sur Blueberry.
Clichés d'amour
J'ai eu l'impression que les auteurs nous proposaient une version du cauchemar américain stylé éros-thanatos entre sexe et sang. Des histoires courtes sans dialogue genre cinéma muet avec des plans qui se succèdent sans beaucoup de continuité et de souplesse. Je trouve qu'il y a une trop grande distance entre textes et images . Le tout se veut dérangeant mais je trouve cela plutôt assez intello ennuyeux. Je n'ai pas pu finir l'ouvrage tellement je suis resté à la porte.
Batman - Death Metal
Une note qui peut paraître assez dure mais qui représente mon plaisir de lecture. Je ne savais vraiment pas où j’allais mettre les pieds, j’ai emprunté les 2 premiers tomes au pifomètre, mal m’en a pris. J’ai pas compris grand-chose de ma lecture pour le dire gentiment, complètement largué le Tom !! Je déconseille fortement au néophyte comme moi. Ma connerie est de n’avoir pas fait attention à une quelconque collection ou chronologie. Batman - Death metal est la conclusion d’une grande saga de Scott Snyder dans l’univers, pour l’apprécier à minima il aurait fallu lire dans l’ordre les séries suivantes : Batman Metal, puis en parallèle No justice/New justice avec Le Batman qui rit, ensuite enchaîner sur Justice League - Doom War et Le Batman qui rit - Les Infectés, ces 2 arcs se réunissant dans Justice League - Doom War Épilogue (vous suivez toujours ?!). Voilà donc le pré requis (que je n’ai pas évidemment) pour savourer la version Death Metal … no comment. Je ne vous raconte pas le joyeux bordel d’être lancé dans cet univers avec 3 lignes de résumé, j’ai passé mon temps à essayer de raccrocher les wagons. Peine perdue, d’autant que comme dit plus haut je ne suis pas un expert de DC, ça m’a saoulé de voir X versions de certains héros, je connais Flash, Superman, Batman … mais pas leurs cinquante avatars des mondes parallèles, en plus d’autres héros mineurs inconnus. Ici c’est la grande réunion de famille. Et une fois que tu as un saisi un peu qui et qui, on la joue DBZ avec des changements de pouvoir, des composites de persos, untel a aspiré machin, bidule a muté … je kiffe pas trop. Voilà pour le fiel. Niveau histoire, vous l’aurez compris, je suis bien incapable de vous la faire claire, en gros le Multivers Noir a envahi le nôtre, on découvre plein de version alternative de Batman ou de héros (et méchant) perverti, au programme : combat, alliance, combat, victoire, défaite, deus ex machina etc … Niveau dessin et couleur, c’est du comics modernes un peu lambda avec de nombreux illustrateurs, pas fou mais pas nul. Les couvertures sont sympas. Il va sans dire que je ne continue pas l’aventure et que je n’ai aucune envie de démarrer la saga dans l’ordre, trop gavé. Cependant pour les « pro » de DC, c’est sans doute à essayer, ça m’a énervé car je n’avais pas les bases mais au final c’est comme un gros cross-over type Marvel (que je maîtrise un peu plus et donc me rebute moins).
Futur antérieur
Alors là, j'ai rarement été aussi déçu à la lecture d'une BD. Je n'ai pas compris d'où venait le "science fiction" mentionné sur cette fiche... il n'y en a tout simplement pas. Des histoires pas intéressantes et pas assez développées, on est loin ici de BD comme Le Collectionneur ou Sharaz-De. A lire avant d'acheter ! 2/5 parce qu'un point de plus pour le dessin toujours aussi bon mais -1 pour la déception donc 1/5 au final.
Chloé - Trop plein d'écume
Ce n'est certainement pas cette bd qui me réconciliera avec la bd érotique/pornographique. C'est totalement stupide, incohérent et ne présente absolument aucun intérêt. L'action est découpée de façon étrange qui rend l'ensemble très pénible à lire, les personnages sont stéréotypés, bref on n'échappe à aucun écueil dans cette bd. A éviter.