Les derniers avis (39395 avis)

Par sloane
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Azimut
Azimut

Talent, talent, talent Ce n'est pas sans une petite pointe de tristesse qu'à l'occasion de cette fin de cycle et après cinq tomes que nous disons adieu à la magnifique Manie Ganza et toute sa troupe d'olibrius. Ici ou là nous nous sommes plaints de ces séries à rallonge qui en court de route perdaient quelque chose, un petit supplément d'âme ou une baisse de régime dans le scénario ou un dessin qui s'affadissait. Ici il n'en est rien, c'est même presque l'inverse qui se produit. Est-il possible pour des auteurs de hausser le niveau au fur et à mesure de l'avancement d'une histoire ? Généralement c'est parfois l'inverse qui se produit, les choses ronronnent, les personnages tournent en rond et l'on a fait le tour des possibles. Le dessin qui à l'origine provoquait l'admiration ou du moins l'attrait de la nouveauté ne semble plus aussi bon qu'il pouvait y paraître. Jean Baptiste Andreae est un très grand dessinateur, que l'on se souvienne de ses planches dans Terre mécanique, La Confrérie du crabe ou l'exceptionnel MangeCoeur. Que dire pour célébrer un talent et le donner à connaitre au plus grand nombre ? Ce dessinateur possède un trait d'une précision et d'une qualité sans nul autre pareil, ses planches sont une invitation au voyage, truffées de détails elles n'en restent pas moins d'une grande fluidité et s'y l'on semble s'y perdre, il suffit de prendre un peu de recul pour en apprécier toute la beauté et les qualités. Pour qu'un tel talent puisse s'épanouir en toute liberté il faut bien sûr un scénario à la mesure. Et c'est encore W. Lupano qui s'y colle, je dis encore car cela n'aura échappé à personne, l'homme est du genre prolixe. Mais n'en déplaise aux esprits chagrins, dans des genres forts différents il nous livre des prestations bien plus qu'honorables. Qu'est-ce qu'Azimut ? Une réflexion sur les repères qui volent en éclats car le Nord a disparu, le temps et l'immortalité sont donc au centre du propos. Sans doute dans cette série faut-il voir des inspirations multiples, sûrement du Jules Verne mais aussi du Lewis Carroll, version "De l'autre côté du miroir", d'ailleurs Manie Ganza n'est-elle pas une sorte d'Alice faite femme ? Puis pour moi qui suis Nantais tout le travail de messieurs François Delarozière et Pierre Oréfice sur les Machines de l'île et la compagnie Royal de Luxe. Même le Chaplin des Temps modernes est convié. Alors oui l'univers d'Azimut est foisonnant, trop diront certains, mais avouez quel bonheur que ces planches que l'on peut lire et relire avec à chaque fois la possibilité de découvrir un nouveau détail ou une expression d'un personnage. Un univers hallucinant peuplé de personnages qui semblent issus de rêves ou de cauchemars, ah le baron dans sa citadelle flottante. Monde fantasmagorique donc influencé par l'univers steampunk avec des créatures hallucinantes mises en images de façon magistrale dont on aimerait qu'elles existent, jugez en plutôt. La Lurette Horocantèle ou la Dodécazygote. Chaque tome est un véritable régal pour les yeux, c'est un feu d'artifice perpétuel. Au scénario c'est une évidence de dire que Wilfrid Lupano s'en est donné à cœur joie, à chaque planche c'est un festival d'extravagances, d'onirisme, mais aussi un peu de sérieux avec le lapin blanc (encore Alice) qui provoque un dérèglement climatique et pousse sur les routes des cohortes de "réfugelés". Magnifique donc et je gage qu'à l'instar de Pelisse, Manie Ganza restera dans les mémoires des bédéphiles. Grandiose série à tous points de vue, dire si j'attends un deuxième cycle est peu de le dire, je fais entièrement confiance au talent des deux auteurs. Bien évidemment je passe ma note à "Culte" et coup de cœur.

22/02/2014 (MAJ le 22/01/2020) (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Médée (Le Callet / Peña)
Médée (Le Callet / Peña)

Je n'avais pas été emballé à ce point par Le Chat du kimono à tel point que je crois bien n'avoir pas posté d'avis sur cet album, un rapide feuilletage m'avait un peu refroidi. Après la lecture de cette Médée je crois bien que je vais y retourner voir. En fait c'est vraiment bien, un peu comme tout le monde j'avais entendu causer de la dame, la raccrochant vaguement à Jason et ses argonautes. Ici nous sommes face à une sorte de biographie d'une, d'abord adolescente puis jeune femme, qui dans une époque où la masculinité est de mise fait des choix profondément modernes. Je ne ferai pas de la psychanalyse à deux balles mais l'on peut se poser des questions ou plutôt avoir des réponses quand on voit le père de la jeune fille, dans le genre castrateur y a pas mieux. Bon ceci n'explique sans doute pas cela mais cela pose un contexte que les auteures montrent bien par petites touches dans cette BD intelligente et non seulement divertissante mais grâce à laquelle on apprend pas mal de choses. Alors oui de la Grèce antique de cette manière là j'en redemande, je ne cite personne mais d'autres BD fleurissent par les temps qui courent sur le thème de l'antiquité grecque qui sont bien plus didactiques, et le terme est gentil. Donc oui si l'on aime cette période et les magnifiques personnages qu'elle nous offre, et le beau dessin, si, si je vais finir par vraiment l'apprécier, il faut lire Médée et faire tourner.

22/01/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Des milliards de miroirs
Des milliards de miroirs

Une des questions les plus existentielles de notre temps consiste à savoir si une autre forme de vie intelligente existe quelque part dans l’univers. Bref, sommes-nous seuls ou pas ? « Des milliards de miroirs » est une œuvre qui va répondre à cette problématique mais qui va pousser le débat plus loin. Si une forme de civilisation existe, faut-il nécessairement les contacter ? Un célèbre astrophysicien Stephen Hawking a clairement prévenu sur le fait que les colonisateurs ne seraient pas forcément amicaux. Il faudra alors se préparer à nous défendre contre leur volonté expansionniste. Une autre question est de savoir si la planète se meurt, pourquoi ne pas mettre tout en œuvre pour la sauver plutôt que de regarder dans les étoiles sur la recherche d’une planète viable situé à 40000 années lumières ? La vitesse actuelle ne nous permettra pas d’atteindre cette destination avant plusieurs siècles. Si nous sommes seuls, cela signifie que nous avons une planète unique dans l’univers et donc qu’il faut la préserver coûte que coûte. Cela signifie également que nous ne retrouverons pas d’autre écosystème lorsque le nôtre ne sera plus habitable. J’ai rarement vu une BD aussi intelligente par rapport aux thèmes déployés. On est clairement dans le cadre des exo-planètes qui nous laissent entrevoir la possibilité d’une vie dans des zones habitables. On verra également les effets de la pollution sur la planète où les conditions d’existence sont beaucoup plus difficiles et où les animaux disparaissent peu à peu. Et enfin, il y a les sectes qui prolifèrent dont certains mettent en exergue des entités extraterrestres qui nous apporteraient toutes les solutions à nos problèmes sur fond de fin de monde et autre apocalypse climatique (ces fameux oiseaux de mauvais augure). Aujourd'hui, nous avons découvert plus de 4135 exo planètes, certaines évoluant dans la zone d'habitabilité de leur étoile. Cela renforce l'idée selon laquelle la vie serait très répandue dans l'Univers, de sorte qu'il n'est pas idiot de penser qu'une forme de vie intelligente a pu se développer autour d'une autre étoile et donner naissance à une entité intelligente. Il existe donc dans l’univers des planètes similaires à la Terre. La voie empruntée par cette BD sans vouloir la dévoiler sera tout simplement assez surprenante. C’est une œuvre qui impressionne avec une grande sobriété malgré un graphisme assez simpliste. On retiendra qu’il ne faut jamais renoncer. On ne sait jamais. A noter que cette BD est dans la sélection officielle des meilleurs albums pour le Festival d'Angoulême 2020. C'est mon favori.

22/01/2020 (modifier)
Couverture de la série Les Indes fourbes
Les Indes fourbes

Voilà un album qui était attendu par beaucoup, eu égard au nom – voire au renom des auteurs, et au relatif battage entretenu autour de lui sur certains sites spécialisés depuis pas mal de temps. Tout ceci créant une attente qui ne doit pas déplaire à l’éditeur, mais qui engendre souvent une relative déception lorsque « l’objet » est enfin entre les mains du lecteur. En tout cas, force est de constater que Delcourt a mis les petits plats dans les grands, avec un très grand format, une chouette présentation (titre en relief), avec un marque page. Et un prix conséquent aussi. Mais en plus de la qualité de l’enveloppe, le cœur est quand même imposant, avec près de 160 pages. Comme à son habitude, Alain Ayroles joue d’un texte ciselé pour construire son histoire, texte relativement abondant, déclamé, en « direct » ou en flash-back », par le personnage principal, Pablos, truculent loser, qui cumule la quasi-totalité des défauts (il est voleur, lâche, velléitaire, malchanceux, arriviste, calculateur, amoral, menteur, etc.). Sa principale, voire sa seule qualité serait sa ténacité, son obstination, qui le maintient en vie et le fait rebondir (dans tous les sens du terme d’ailleurs) au gré des événements : un fétu de paille emporté par une histoire (voire l’Histoire) beaucoup trop grande pour lui, un grain de sable que l’on suit avec pitié et/ou amusement, jusqu’aux rebondissements finaux. Car les échecs de Pablos, sa résilience, ses mimiques plus ou moins pathétiques, sont souvent drôles. Et le dessin de Guarnido se révèle particulièrement en phase avec la trame d’Ayroles. Dessin quelque peu surprenant pour ceux qui ne connaissent que ses – excellents – personnages animaliers de Blacksad. Mais c'est un dessin que j’ai trouvé réussi, que ce soit pour les personnages, mais aussi pour les décors (historiques ou « naturels »), avec de très belles planches à l’occasion. Malgré l’importante pagination et le texte relativement abondant, j’ai lu assez vite cet album. Car Ayroles sait mener sa barque. Je regrette juste quelques longueurs, dans le deuxième chapitre et au tout début du troisième. Mais ne boudons pas notre plaisir, c’est un album qui, s’il n’atteint pas forcément les sommets que m’avaient laissé entrevoir le battage qui l’avait précédé et certains commentaires, reste très plaisant à lire. On peut d’ailleurs ne le lire que comme le compte rendu du casse du siècle, avec un Pablos ressemblant un peu par certains côtés à un Keyser Söze du Siècle d’Or…

22/01/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série La Langue du diable
La Langue du diable

C’est basé sur un épisode réel à savoir l’émergence d’une île volcanique au large de la Sicile au XVIIIème siècle et qui a disparu sous les flots quelques mois après. Le droit maritime veut que celui qui foule le premier l’île en soit le propriétaire. Un pauvre pêcheur sicilien va se disputer l’île avec les Anglais et les Français qui arrivent avec leur navire de guerre. Il est vrai que ce genre de réaction de la part de ces États est assez pathétique. On voit que la possession d’un bout de caillou provoque une guerre sans merci. Pour moi, il me paraissait évident que l’île devait être la possession du prince de Sicile car on la voit de la plage. Bon, l’Angleterre n’a pas hésité à prendre possession de Gibraltar au détriment de l’Espagne pour des raisons hautement stratégiques. J’ai bien aimé car au-delà de cette histoire d’île, il y a une histoire plus personnelle entre notre héros et son frère ou encore la fille du notable promise à un mariage avec un riche bourgeois. Il y aura de la folie chez ce personnage qui va peu à peu sombrer, l’alcoolisme aidant. Le trait sera assez vif, presque hachuré et qui confère une certaine identité visuelle à cette œuvre peu singulière. Au final, c’est un épisode historique plutôt intéressant même si cela peut paraître assez dérisoire.

22/01/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Tout va bien (Delcourt)
Tout va bien (Delcourt)

Je vais être très gentil dans la notation de cette œuvre. Pour autant, qu'est-ce que l'héroïne Ellie m'a un peu tapé sur le système. J'avoue aisément que je ne serais sans doute pas resté très longtemps avec ce genre de femme. Je tire mon chapeau au petit ami très compréhensif qui devrait sans doute avoir un prix Nobel ou une récompense bien méritée. Maintenant, la dépression chronique est une maladie qui peut être assez handicapante dans les relations sociales. Il faut avoir un peu de compassion. J'ai mis plusieurs jours pour venir à bout de ce long pavé car il m'a fallu reprendre de l'énergie car cela vide les dernières réserves après une longue journée de travail. Le lecteur n'aura pas forcément envie. Cependant, c'est un témoignage assez touchant car c'est sincère. C'est d'ailleurs ce qui m'a plu malgré tout. Le graphisme au ton bleuté passe très bien également. Et dire que c'est la première œuvre de son auteur en tant qu'artiste complet. Là encore, je dis que c'est vraiment bien. J'ai été captivé et ce n'était pas gagné d'avance.

21/01/2020 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Walter Appleduck
Walter Appleduck

J’apprécie toujours autant les réalisations de ce duo de Fabrice. Le dessin, servi à la façon Jacovitti, convient parfaitement pour illustrer ce récit où l’instruction et le savoir-vivre ne semblent pas avoir encore percolé au far-west. Mais cela, c’était avant que Walter Appleduck n’arrive pour civiliser cette contrée lointaine … Dans les faits, et on peut s’en douter (sinon ça aurait été moins drôle), cette quête se révélera bien vite quelque peu vaine. L’histoire est donc jalonnée de comiques de situations et de quiproquos. C’est un humour un peu absurde qui jongle avec les mots (et les maux pour certains protagonistes). Bref, ça peut saouler mais moi j’en redemande. A lire !

21/01/2020 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Club des Huns
Le Club des Huns

Attila est Hun … mais seul, difficile d’envahir la Gaule. Et gaulé comme il est, mieux vaut bien choisir ses compagnons d’Hun-fortune et, si possible, pas (que) des Huns-béciles. La rareté des recrues l’oblige à composer avec une équipe de bras cassés (mais entièrement dévouée à sa cause). Et heureusement, dirais-je, car sans eux, cette bd aurait été bien moins jubilatoire ! J’ai littéralement adoré ces strips d’un Attila vieillissant mais toujours aussi hargneux, un peu à l’image d’un Joe Dalton. J’ai découvert cette bande hirsute d’Hun-battables dans le Spirou Mag et elle me faisait déjà bien marrer. L’humour idiot centré autour de running gags (sans être répétitifs pour autant) et associé au trait nerveux de Dab’s m’a vraiment accroché. « Plus c’est con, plus c’est bon » serais-je tenté d’ajouter. A noter que l’album se termine par un insoutenable cliffhanger … Attila arrivera-t-il à se décrocher de cette mauvaise posture ? Bref, voici des strips humoristiques qui, je l’espère, vous feront infléchir vos zygomatiques dans le bon sens.

21/01/2020 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5
Couverture de la série La Ribambelle
La Ribambelle

Célèbre et célébré pour son hilarante série Boule et Bill, le génial Roba gagnerait pourtant à être connu pour cette autre série non moins réussie qu'est "La Ribambelle". On y suit une bande de gamins (presque) sans parents, à qui il arrive des aventures variées et mouvementées. Le talent de Roba n'est plus à démontrer, et il fait preuve ici d'une excellence dans l'écriture, qui a de quoi impressionner. En s'appuyant sur ce groupe de 6 enfants au caractère bien défini, Roba réinvente le récit de bande. Certes, comme le "Club des Peur-de-rien" et autres Les 4 As, on retrouve bien évidemment quelques attendus, mais pourtant, Roba préfère jouer sur les nationalités plutôt que sur les habitudes. Ici, pas de gros qui ne pense qu'à manger, d'intellectuel physiquement incapable et de jeune fille délurée. On a plutôt un Noir qui fait du jazz, deux Japonais adeptes d'arts martiaux, un garçon et une fille francophone (quand même) et un Ecossais. Sans jamais basculer dans les clichés racistes, préférant s'en amuser, l'auteur réussit donc à bien exploiter les différentes caractéristiques de chaque nationalité, et surtout à utiliser régulièrement dans le récit chacun des six personnages, là où d'autres auteurs en auraient laissé de côté. Mais Roba n'est pas n'importe qui et il sait mieux que personne manipuler un nombre important de personnages comme il le montre ici. Multipliant les lignes de dialogues craquantes et les situations loufoques, Roba nous offre ainsi des tomes toujours bien troussés, où l'aventure nous entraîne sans problèmes, et où l'on se prend facilement au jeu. Même si certaines baisses de rythme peuvent survenir, l'ambiance légère, bon enfant, et si intemporelle, des années 60 (en tous cas, des années 60 en BD) séduit forcément. Bien sûr, le dessin n'est pas en reste et Roba nous offre sans doute ici une de ses oeuvres les plus abouties sur le plan graphique, l'incontournable Yvan Delporte (qui a le droit à sa caricature dans le 1er tome) ayant également mis la main à la patte. Au scénario, Roba se fera rejoindre après le début de la série par Tillieux : que peut-on rêver de mieux ? Bref, à lire, à relire, à découvrir et à faire découvrir autour de soi.

20/01/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Les Enfants de l'été
Les Enfants de l'été

L'histoire d'une lycéenne bretonne qui, pour gagner un peu de sous en été, décide de devenir animatrice de centre de loisirs pour enfants de maternelle. L'album nous propose de suivre le mois durant lequel elle va découvrir ce métier et son rapport aux jeunes enfants. Dit comme ça, ça a l'air banal et pas très passionnant. Et pourtant c'est tout bien raconté, bien dessiné et agréablement mis en scène avec un certain humour. Je découvre Milena, qui présente ici sa propre expérience, et j'aime bien son trait façon strip comics qui est doté d'une vraie personnalité et d'une aisance manifeste. Je le trouve très efficace et parfait pour raconter ainsi des souvenirs personnels avec un côté à la fois documentaire et humoristique. Il y a aussi une petite touche d'émotion avec cette animatrice qui doute de ses capacités et de pouvoir s'attacher aux enfants, et un zeste d'intrigue avec une mésentente avec une autre animatrice. On observe aussi les manières d'agir bien différentes des divers animateurs ainsi que leurs comportements et méthodes éducatives : c'est plutôt intéressant. Globalement, comme la plupart des amies de l'héroïne, je me dis que j'aurais bien du mal à exercer le métier d'animateur en centre de loisirs, surtout avec des tous petits, mais j'ai beaucoup aimé la façon dont Milena m'a fait découvrir avec beaucoup de tendresse et d'affection ce mois auprès des enfants et l'expérience qu'elle en a retirée.

20/01/2020 (modifier)