Les derniers avis (39407 avis)

Couverture de la série L'Elève Ducobu
L'Elève Ducobu

Bienvenue aux cancres, aux mycophobes, aux arithmophobes, aux pharmaciens, aux gardes-champêtres et à tous les amateurs de l'élève Ducobu , de sa voisine Léonie et de leur inénarrable instit Latouche. Oups j'ai dépassé mes onze ans depuis assez longtemps, toute la famille est bac+5(au moins) et nous apprécions le travail de Godi et Zidrou. Ma nouvelle génération est partie sur les mêmes bases, ce qui prouve qu'un humour simple et des dessins simples peuvent rencontrer le succès avec des gens simples. Je lis ici et là que le sujet est archi rebattu, je ne suis pas un Geek mais je trouve que d'autres sujets sont bien plus exploités. Ringard? Passéiste? Quand je vois Latouche en Hussard de la République , je pense à Pagnol ou je revois Eric Von Stroheim dans Les Disparus de St Agil ou monsieur Lopez du sublime "Être et Avoir" de Nicolas Philibert. Pour moi, cette série a le mérite de nous rappeler avec humour l'importance fondamentale de la place de l'école primaire dans la construction des valeurs de la République. C'est un creuset où l'on trouve des Léonie futures ingénieures et des Ducobu futurs comédiens, créatifs ou simples invisibles. Invisibles mais tellement essentiels par leurs humanités à notre société de compétition. Pour conclure, j'accompagnerais bien quelques aviseurs acerbes qui feraient bien d'aller voir monsieur Latouche .

03/10/2021 (modifier)
Couverture de la série Chevalier Ardent
Chevalier Ardent

J'ai découvert chevalier ardent Dans la corne de brume dans un périodique tintin Mon album préféré La harpe sacrée Dommage qu'il n'y ait pas eu d'album après la mort de François craenhal C'est ma série preferee

03/10/2021 (modifier)
Par kanibal
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Ombres de la Sierra Madre
Les Ombres de la Sierra Madre

C'est le genre de BD de prime abord où l’on n’attend pas grand-chose et en fin de lecture tous nos a priori se sont envolés, c'est le cas des Ombres de la Sierra Madre. Tout d’abord je dois dire que le trait de Daniel Brecht n'est pas des plus expressifs mais l'histoire qui nous est contée fait vite oublier le coté simpliste du dessin, c'était déjà le cas avec L'Or de Morrison sauf qu'ici on parle du dernier soubresaut des apaches Chiricahuas en 1920. C'est bien documenté d'autant qu'à la fin du tome 1 il y a un dossier de 8 pages avec les photos d’époque de certains protagonistes, ce qui donne encore plus de crédit à cette trilogie. Je n'ai pas décroché du récit jusqu'à la conclusion finale, et cette fin je ne l'ai pas vu venir, elle m'a laissé bouche bée.

03/10/2021 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
Couverture de la série Ma vie posthume
Ma vie posthume

Je retrouve Hubert et Zanzim après leur magnifique Peau d'Homme. Une belle surprise dans un univers très différent. Emma : vieille, veuve et morte. Un mélange des genres : polar, fantastique et conte. Mais un mélange réussi. Hubert nous pond un scénario atypique, c'est corrosif et déroutant. Sur fond d'enquête policière mêlée de magouilles politiciennes, la narration ponctuée de flash-back sur la jeunesse de notre héroïne désarçonne sans pour autant nous perdre. Des thèmes tels que vieillir seul(e), l'amour, la mort, la trahison et le pardon sont traités sous un angle novateur, avec un délicieux humour noir. Vraiment rafraîchissant. Graphiquement le trait fin semi réaliste et les couleurs ternes donnent une âme au récit. Un agréable moment de passé que je vous invite à découvrir.

02/10/2021 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Obscurcia
Obscurcia

Je viens de passer un vrai bon moment à lire cette série. 3 albums de qualité, on ne s’ennuie pas. Vraiment pas pour les plus jeunes, à ne pas à mettre dans les mains de moins de 10 ans. L'univers y est sanglant, sans doute un des points qui m'a plu. J'ai adoré cette "quête" qui finit de façon inattendue. Je vous laisse le lire... Le moindre indice sur cette fin vous couperait le plaisir.

02/10/2021 (modifier)
Par grogro
Note: 4/5
Couverture de la série Ecoute, Jolie Márcia
Ecoute, Jolie Márcia

Marcello Quintanilha est un raconteur d'histoires. On sent qu'il marque ses personnages, qu'il les portraitise avec un soin maniaque, qu'il prend plaisir à dessiner chacune de leurs faiblesses, à souligner leur maladresse... Notre brésilien emplit ses pages d'amour de l'humain, parce qu'il faut aimer les gens pour créer des personnages tels que Marcia ! Jugez plutôt : Marcia, infirmière en surpoids, avec ses genoux valgum et son physique globalement disgracieux, vit dans la favela avec son homme et sa fille Jacqueline, opulente jeune femme elle aussi (les chiens ne font pas des chats) au caractère trempé et au langage fleuri. Marcia, c'est l'héroïne ! Déjà là, on se sent plus proche de Victor Hugo que de Bastien Vives. Et puis il y a ces petites trouvailles de rien du tout qui parviennent à coudre ce récit à la manière d'un scénario de cinoche, comme lorsque, dans un mouvement de fondu, on passe déjà au dialogue de la scène suivante tout en s'attardant sur les images de la scène précédente. Quintanilha parvient à transcender son récit, pourtant ancré (pour ne pas dire plombé) dans le réel, pour en faire un truc dynamique qu'on ne lâche plus avant d'avoir terminé, et tout ça sans pathos aucun ! Du coup, en tant que lecteur, on sourit, on s'agace, on chope des petites colères... Comme avec des potes quoi ! Ajoutons que le passage à la couleur est 'achement réussi, que son coup de crayon est sidérant, ainsi que sa manière de "prendre ses vues" tel un photographe. Admirez la couverture : tout est dit ! En tendant l'oreille, on entend l'électricité qui crépite dans les lignes et le ciel qui palpite aux sons de la favela... Au final, Quintanilha raconte des histoires du quotidien, mais il le fait avec un tel souci du détail qu'on referme chacun de ses livres avec l'impression d'avoir soi-même vécu l'histoire. Belle histoire, beaux portraits, comme toujours chez Quintanilha qui, une fois de plus, donne raison au proverbe de son pays : "Bien coiffée, il n'y a pas une femme laide"...

02/10/2021 (modifier)
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Je voudrais rendre un hommage appuyé à monsieur Raoul Cauvin qui nous a quitté au mois d'aout dernier. Ce n'est pas un hommage de circonstance puisque je possède tous les albums des Tuniques Bleues , tous les Cédric, et tous les Agent 212. C'est dire si monsieur Cauvin est un "ami" de la famille qui a accompagné mes lectures et les lectures de mes enfants pendant des années. J'associe dans mes louanges les dessinateurs Lambil et feu Salvérius. Cinquante années de créativité, de recherches, de trouvailles sur un thème pas si facile, les horreurs de la guerre à la portée d'un enfant de douze ans. Une partie de mon post sera aussi basée sur l'excellente interview de Beka et Munuera dans l'album 65 " L'Envoyé Spécial" que je trouve très bon. , Peut être pas assez intello au goût de certains, trop répétitif au goût d'autres je ne partage pas du tout ces avis. Tout d'abord, je reprends les propos de Beka qui souligne la modernité du concept de " Buddy Movie" avec deux compères que tout oppose, ou presque, sauf l'uniforme. C'est ce lien hiérarchique qui rend la relation crédible dans le temps. Quelle trouvaille de les faire sous-offs , c'est à dire entre le marteau du commandement et l'enclume de la troupe à mener à l'abattoir sans presque aucun degré de liberté, ni le prestige d'un beau lieutenant qui vagabondera à son gré assez loin du théâtre des opérations. Ici nous y sommes jusqu'au coup, dans la boue, la chaleur, le froid et la folie. Des effectifs qui fondent à chaque "Chargeeeeeez,", des enfants qui jouent du tambour en première ligne, des Blacks qui enterrent les morts et lavent les latrines, des pauvres gars, bleus ou gris , qui attendent patiemment que la colline explose sous eux. 650 000 morts en quatre ans, Abolitionnistes Républicains contre Esclavagistes Démocrates du Sud, et oui, comme quoi l'Histoire.... " Merci aux auteurs de BD de nous cultiver autant durant notre enfance" dit Beka. J'approuve à cent pour cent (mais pas que durant l'enfance!!!). Que de recherches, que d'éclairages sur des événements inconnus du public Franco-belge. Bien sûr que sur plus de soixante albums quelques uns peuvent sembler répétitifs. Mais dans l'ensemble quel renouvellement. Autour de Blutch et Chesterfield que de personnages marquants. Le général Alexander en bon grand père qui n'hésite pas à envoyer ses troupes à la mort du moment que les renforts peuvent continuer la danse. Stark le demi fou qui aime la guerre( il y en a). Cancrelat le vicieux qu'on devine pas futé mais à fond dans son trip gris mais qui agirait de même en bleu. Black Face, Drummer Boy sans oublier Arabesque et tous les chevaux morts pour la patrie ( laquelle?) Mon post est déjà bien long, mais je devais bien ça pour les heures de bonnes lectures, de discussions en famille procurées par monsieur Cauvin. De l'Art Populaire oui mais du grand.

02/10/2021 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série L'Appel de Cthulhu
L'Appel de Cthulhu

C'est la deuxième adaptation de Lovecraft par Gou Tanabe que je lis. Très beau travail avec cette couverture comme du cuir, fort agréable au toucher. Pour tout dire je n'ai jamais lu Lovecraft (oui bouh), restant assez songeur face à l'espèce de culte que certains lui vouent. Ces mangas me permettent d'appréhender son univers. Un jeune homme hérite de vieux et mystérieux papiers de son grand-oncle récemment trépassé puis est assailli de rêves étranges et incroyablement réalistes. Il mène alors l'enquête pour déchiffrer ces artefacts et trouver l'origine de tout cela. J'ai trouvé la narration haletante, assez peu horrifique finalement mais on ne lâche pas avant la fin et côté dessin c'est un régal. On a même droit à quelques doubles planches à couper le souffle par le niveau de détail.

01/10/2021 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Les Cahiers d'Esther
Les Cahiers d'Esther

Gros succès de librairie pour cette série, il faut dire que ça peut s'offrir aux enfants du même âge qu'Esther. Ca change un peu des Astérix et Tintin. Même si tous n'auront pas la même vie en milieu urbain, ils peuvent se reconnaître. Cela me rappelle La Vie secrète des jeunes du même auteur qui a vraiment le chic pour croquer une anecdote en une planche. Le principe ici est un peu différent puisqu'il suit la jeune Esther et chaque année est représentée dans un album. On voit les relations avec le reste de sa famille à savoir son grand frère fan de rap, ses parents de classe moyenne si on peut dire. Puis elle arrive à rentrer dans une super école un peu élitiste et là elle voit clairement la différence de niveau de vie avec ses camarades. Très ancré dans l'époque, ça deviendra un classique dans le genre chronique de la jeunesse du début du siècle. Je m'étais enquillé quasiment les 5 tomes d'affilée en début d'année. Plus qu'à faire le 6ème consacré à ses 15 ans qui vient de sortir en juin.

01/10/2021 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Redbone
Redbone

Voilà un album qui me fait de l’œil dans les rayons de ma médiathèque depuis plus d'un an et que j'ai enfin trouvé le temps de lire. Je découvre par ailleurs qu'il n'est pas rentré sur notre merveilleux site ! Mais que fait la police ! Mais que fait le Alix ! En tout cas, ça m'aura troué le Luc cette histoire ! Fervent amateur de rock en ayant commencé à m'éduquer l'oreille avec ces sons bien sentis des années 70', je suis passé complètement à côté des Redbone ! Cet album aura donc été l'occasion de palier à ce manque et de découvrir leur histoire assez incroyable par la même occasion, ou comment grâce (entre autre) à ce groupe, l'identité indienne a pu trouver un porte voix et réaffirmer son identité. Car nos gugus vont en croiser du beau monde sur leur parcours ! A commencer par Jimmy Hendrix qui va les conseiller et leur mettre d'une certaine façon le pied à l'étrier (un comble pour des indiens ^^ ). C'est ce qui va les motiver à sortir de leur carcan de faux latinos dans lequel ils avaient accepté d'être enfermés pour pouvoir vivre de leur passion. Avec ce déclic, ils vont complètement assumer leur origines, les revendiquer et en faire un fer de lance pour que tous les natifs puissent faire valoir leur culture et revendiquer leurs droits. Leur musique va devenir un vecteur essentiel dans cette lutte en cette période très revendicatrice que furent ces années 70'. C'est ainsi que va petit à petit s'écrire la légende des Redbone qui vont enchainer les tournées nationales et internationales. Si je ne suis pas spécialement fan du trait de Thibault Balahy, très épuré tant dans son coup de crayon que dans sa mise en page, il est pour autant très efficace et impose une narration très fluide. On est rapidement pris par le récit qui nous est proposé. Une très belle découverte pour ma part !

01/10/2021 (modifier)