Ecoute, Jolie Márcia

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 10 avis)

Angoulême 2022 - Fauve d’or Prix du meilleur album Écoute, jolie Márcia est un nouveau roman graphique trépidant, aux couleurs flamboyantes, par l’un des auteurs les plus importants de la scène brésilienne contemporaine. Marcello Quintanilha réalise un nouveau tour de force avec ce récit très construit où les relations entre chacun des protagonistes se dévoilent au fur et à mesure dans un suspense mené de main de maître.


Angoulême 2022 : les gagnants ! Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs brésiliens Brésil Cà et Là

Márcia est infirmière dans un hôpital à proximité de Rio et vit dans une favela avec son petit ami Aluisio et sa fille, Jaqueline, qu’elle a eue très jeune avec un autre homme. Jaqueline, jeune adulte frivole et grande gueule, mène la vie dure à sa mère et à Aluisio et fréquente assidûment les membres de l’un des gangs du quartier, ce qui est la source de violentes altercations entre la mère et la fille. Le petit ami de Jaqueline en vient même à menacer Márcia à l’occasion d’un séjour à l’hôpital… La situation dégénère encore plus le jour où Jaqueline se fait arrêter par la police pour complicité de vols et recel de marchandises volées. Márcia et Aluisio, affolés, se rendent compte que Jaqueline est impliquée dans des affaires avec des criminels de haut vol et un groupe de policiers ripoux. Márcia demande alors à Aluisio de surveiller Jaqueline, mais celui-ci risque gros... Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Septembre 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ecoute, Jolie Márcia © Cà et Là 2021
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 10 avis)
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02/10/2021 | grogro
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L'avatar du posteur bamiléké

Quelle bonne surprise ! Je me retrouve entièrement dans l'avis de Canarde après la lecture du fauve d'or 2022. Prix bien mérité à mes yeux tellement j'ai été happé par ce roman de Marcello Quintanilha. Comme de nombreux lecteurs, la couverture psychédélique façon puzzle et collage ne m'engageait pas trop. Au bout de cinq pages, j'ai totalement changé de point de vue tellement les personnalités de Màrcia, Jacqueline et Aluìsio m'ont saisi par leur justesse de ton et d'attitude. Probablement que mon passé associatif a influencé ma lecture mais j'ai tout de suite été immergé dans l'ambiance à travers cette violente dispute mère/fille dans un dialogue qui résonne de vécu. Marcello nous entraîne dans un Brésil loin des cartes postales de la plage de Copacabana avec ses parties de foot entre apollons où se promènent des bimbos taille 36 en mini bikinis. Màrcia et Jacqueline sont loin des barbies standardisées que l'on trouve dans la plupart des séries et pourtant elles sont tellement plus représentatives d'une partie de la population mondiale qui plonge dans le surpoids. Ce qui n'empêche pas des aspirations à la féminité comme l'auteur le souligne en de nombreux endroits. J'ai bien aimé les deux parties où le récit passe du social au policier d'une façon si logique que cela semble le quotidien des favelas. Les scènes de vie de l'infirmière Màrcia faite de dévouement, solidarité, fatigue et dangers m'ont beaucoup marqué. J'y ai retrouvé le quotidien de beaucoup d'aides-soignantes que je connais. La scène du viol manqué est d'une intensité dramatique époustouflante avec des cadrages et un rythme incroyable. Car la violence est omniprésente dans cet univers brésilien. Toutefois Marcello ne tombe ni dans le piège du voyeurisme morbide ni dans les sanglots des journalistes occidentaux qui font un tour et puis s'en vont. Malgré la dureté des situations son récit reste résolument optimiste avec une conclusion, certes conventionnelle, mais très émotionnelle et bien amenée. Le graphisme est vraiment déroutant quand on ouvre la série mais très vite je me suis laissé séduire par cette mise en couleur psy qui donne une personnalité si singulière à l'oeuvre de Marcello. Il ne faut pas oublier que nous sommes au Brésil, pays de lumière, de couleurs naturelles et de couleurs de peaux, pays de brassages et de démesures. Marcello propose des personnages lilas qui me sont devenus une évidence au bout de quelques cases. Pour finir, un mot sur le texte et la traduction. Bien sûr le langage est familier mais les dialogues ne sont jamais vulgaires sans correspondre à une situation de vraisemblance totale. Le langage de Jacqueline porte à lui seul une grande partie de l'ambiance de la série. C'est juste et souvent drôle. Tout au long de la série les dialogues sont incisifs et donnent un excellent rythme à la narration. Une excellente lecture qui m'a souvent fait vibrer.

02/01/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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2.5 Un autre album que je n'aurais sans doute jamais lu s'il n'avait pas reçu un prix à Angoulême. La raison est simple: je n'aime pas le dessin que je trouve moche. Rien que regarder la couverture ne me donne pas du tout envie de lire l'album. J'ai tout de même fini par le lire par curiosité. Il m'a fallu du temps pour rentrer dans le récit non seulement à cause du dessin, mais aussi parce qu'au premier abord les personnages ne sont pas très attachants. Et puis petit à petit, j'ai fini par m'attacher un peu à cette mère qui fait tout son possible pour sauver sa fille de ses démons et son homme qui fait tout pour aider malgré tout. En revanche, la fille est vraiment détestable avec son comportement autodestructeur et ingrat. J'ai pas réussi à trouver le récit passionnant, il y a tout de même de bons moments et j'ai bien aimé la description de l'univers socio-politique où évoluent les personnages.

27/06/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Une lecture qui me laisse une drôle d'impression. D'abord l'histoire, j'ai eu du mal à m'y intéresser pendant le premier tiers, la narration singulière a été un frein et je ne savais pas où voulait en venir Marcello Quitanilha. Heureusement les deux tiers suivants sont bien meilleurs. Un récit original ayant pour cadre les favelas de Rio et ses gangs. Un récit centré sur l'humain et les relations compliquées entre une mère, Márcia, et sa fille, Jacqueline, et au milieu le pauvre Aluiso, le compagnon de Márcia. Je ne me suis jamais attaché aux personnages, sûrement cette narration singulière qui a bloquée mon empathie. Pourtant, l'amour de Márcia pour sauver sa fille a de quoi émouvoir, pas moi en tout cas. Je vais radoter mais la forme choisie par Quitanilha pour raconter ce roman graphique ne m'a jamais emmener dans les pas de Márcia. J'ai regardé ça de loin. Un autre problème, le dessin, je ne le trouve pas beau, je lui reconnais de l'expressivité mais je n'ai pas digéré la colorisation, trop tape à l'œil à mon goût. De plus, je n'ai pas aimé la posture des personnages, je trouve qu'ils surjouent dans les scènes de conflits. Pas mon style graphique. Bref, une chronique sociale qui sera vite oubliée. Trois étoiles de justesse.

27/02/2023 (modifier)
Par doumé
Note: 3/5
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Cette bd est une chronique sociale se situant au Brésil à Rio plus exactement, l'auteur brésilien nous fait découvrir le quotidien d'une famille vivant au cœur d'une favela. La description de la vie des protagonistes transpire la réalité d'une société différente de la notre. Une famille modeste composée d'une infirmière et d'un maçon qui malgré leurs revenus vivent dans une favela voient la fille de Marcia aspirée vers la délinquance et les bandes organisées qui font régner l'ordre de leur quartier. Une chronique sociale qui sonne juste, l'auteur met en scène des personnages avec des caractères forts pour la mère et la fille et décrit leurs confrontations permanentes. Quintanilha décrit la violence et la corruption dans son pays sans filtre ni tabou et nous fait vivre l'angoisse permanente d'une mère pour sa fille qui est attirée par le gang de sa favela. Je n'ai pas aimé le dessin, les visages sont souvent sans expression et les couleurs pastels ne vont pas avec l'endroit ni avec le scénario, le point fort de cette bd sont les dialogues souvent percutants et même parfois drôles. Un témoignage touchant du quotidien des favelas.

11/09/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Sans son prix à Angoulême, je n'aurais probablement pas été amené à lire cette BD car son graphisme et sa colorisation sont assez rebutants. Je m'y suis fait et je reconnais son originalité, mais ce n'est quand même pas ma tasse de thé. Pourtant il s'agit là du même auteur que Tungstène dont j'avais trouvé la couverture très belle. Pour l'histoire, nous sommes plongés dans les favelas de Rio, avec certes la chappe de plomb désespérante des gangs violents et des milices armées comme dans les récits d'action à la Rio ou Cuervos, mais aussi une vision plus nouvelle pour moi du quotidien de familles pas forcément à la rue car ayant de vrais métiers et un vrai logement mais devant conjuguer leurs vies avec le danger et le crime. Dans le cas de Márcia, aide-soignante obèse mais bien dans sa peau et vivant avec un compagnon maçon brave et discret, la vie quotidienne est marquée par le comportement de sa fille de 22 ans qui vit encore chez elle mais se comporte de manière totalement irrespectueuse depuis qu'elle fréquente en permanence les membres d'un gang local. Ce comportement parait tellement inacceptable que le lecteur se demande aussitôt comment Márcia peut laisser passer ça un seul instant et ne pas la foutre à la porte de chez elle ; mais ce serait oublier de se mettre dans la peau d'une mère dont l'amour pour sa fille va la torturer pour essayer de trouver une solution à la situation déséspérée et finalement très dangereuse de sa fille. L'intrigue est foncièrement originale et aussi instructive sur un aspect de la vie au Brésil et plus particulièrement à Rio. Honnêtement, je ne sais pas si la situation est aussi pourrie là-bas mais ça ne donne vraiment pas envie. En même temps, ça fait plaisir de voir le comportement très humain des protagonistes et d'y voir une porte d'espoir, aussi amère à avaler soit la pilule dans le cas de Márcia. Je n'ai pas été passionné par cette BD mais je l'ai trouvée intéressante, plutôt bien rythmée et prenante, avec un déroulement et une conclusion relativement satisfaisants. Pas un inoubliable donc mais plutôt une bonne BD.

25/06/2022 (modifier)
Par Nakkal
Note: 4/5

Le style tout en couleur reflète assez bien la personnalité des personnages et l'exubérance de ce milieu. Mais il s'efface assez rapidement au profit de l'histoire. J'ai trouvé l'héroïne touchante et sa fille particulièrement irritante, en passant par un beau-père d'une infinie patience... C'est un roman enrichissant culturellement. Émotions et dépaysements garantis.

05/05/2022 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
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Marcello Quintanilha a beau être brésilien, si vous attendez de lui qu’il vous propose une sorte de dépliant touristique enchanteur sur son pays, vous risquez d’être déçu, car en effet, ce n’est pas le genre de la maison. Quintanilha serait plutôt du côté obscur, mais avec pour objectif d’y débusquer l’origine du mal et de le mettre en lumière. A l’inverse de son président, Bolsonaro, qui lui, est bien du côté obscur, mais à la façon d’un gamin retors prétendant que tout va bien tandis qu’il vient de foutre le feu à la maison du voisin. Alors c’est vrai, situer son récit dans les favelas n’a rien de vraiment glamour, ce serait même plutôt rébarbatif. De plus, la situation de cette mère courage, Márcia, ne prête guère à rire. Sa fille Jacqueline (!) n’en fait qu’à sa tête et se la joue diva tout en étant maquillée comme un camion volé. Dotée de formes généreuses comme sa mère, Jacqueline aggrave son obésité en se gavant de Doritos et de Coca à longueur de journée, ce qui ne l’empêche pas de faire ressortir ses attributs par des tenues provocantes, au diable les bourrelets ! De plus, la jeune femme est arrogante et odieuse, presque jusqu’à la caricature, avec Márcia et Aluísio, le compagnon de cette dernière, préférant le clinquant illusoire que lui propose le gang du quartier. Márcia, qui travaille comme infirmière à l’hôpital, ne va pas ménager sa peine pour tenter de sortir sa peste de fille de cette spirale infernale, mais la lutte semble perdue d’avance… C’est donc une chronique sociale que nous propose Marcello Quintanilha, dans laquelle il expose à la face du monde comment on vit dans une favela, et pourquoi il est presque impossible d’en sortir, même quand on en a la volonté inébranlable comme Márcia. L’auteur a posé sur cette misère sociale des couleurs bariolées, et criardes qui plus est, car dans « Ecoute Jolie Márcia », on n’est pas dans la nuance. Ça gueule tout le temps, ça brasse dans tous les sens, ça hurle, ça pète les plombs, ça rie et ça crie fort, et parfois ça castagne sévère. On n’est pas dans un décor de rêve, pas davantage dans un manoir victorien feutré qui pourrait rassurer le bourgeois. D’ailleurs ça pique un peu les yeux, et même le dessin est mal fagoté… La seule concession de l’auteur aux clichés sur son pays, ça sera donc cette fameuse couleur, qui est là pour mettre un peu de baume sur la misère, car au Brésil, « grisaille » semble être décidément un mot inconnu du dictionnaire. Dans tout ce tumulte invraisemblable à la violence prégnante, l'émotion et la poésie ont quelque peu de mal à émerger, si l’on exclut la scène poignante des retrouvailles entre Márcia et Aluísio. Comme pour édulcorer l’âpreté de ce récit éprouvant, la conclusion prendra une tonalité plus légère, qui pour un peu paraîtrait presque incongrue. Malgré la forte personnalité des deux protagonistes principaux, Márcia et Jacqueline, on peine pourtant à s’y attacher véritablement, peut-être à cause de leur caractère un rien rudimentaire, pour ne pas dire cliché (la mère courage et la lolita « badass »). Le mérite de l’auteur réside davantage dans le tableau édifiant d’un milieu social que personne n’a envie de regarder et qui renvoie une image peu glorieuse de la société brésilienne à travers ses trop célèbres favelas. Dissimuler la misère sous les masques chamarrés de ses carnavals ou derrière son Christ rédempteur dominant la baie de Rio semble être resté jusqu’à présent l’option la plus économique et la plus probante touristiquement parlant.

07/01/2022 (modifier)
Par Canarde
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Canarde

Morceau de bravoure réaliste et brésilien. La couleur très psychédélique m'a à la fois intriguée et inquiétée dans un premier temps, mais c'est presque la seule touche de fantaisie qui permettra de nous faire rencontrer le monde merdique des favellas et des hôpitaux de Rio aujourd'hui. On pourrait faire un pitch un peu différent de celui de l'éditeur : comment une prostituée des favellas, Jacqueline, réussit à se sortir d'une mouise mortifère, malgré elle, grâce au courage et à la pugnacité de sa mère, Marcia, infirmière à l'hôpital. Mais ça ne se fera pas sans dégâts collatéraux très importants, le tragique reste la base, et rien ne dit que la fin ouvrira sur une vie agréable... Cela commence comme une comédie dramatique, avec l'adolescente infernale qui fait tourner sa mère en bourrique et ignore un beau-père un peu falot. Mais très vite l'action nous happe, on a le souffle court devant tous les risques que prennent les personnages, et l'on s'attache à tout ce petit monde, gras, pauvre et blin-bling à la fois. Les 125 pages à la grille arrondies (et au couleurs agressives pour nous autres européens) passent très vite, et finissent dans une douceur kitch... J'oubliais la très bonne traduction des dialogues en cascades, où on a presque envie de fermer le livre pour que le débit se tarisse enfin, par moment. Pour ceux qui aiment regarder la réalité en face, avec ses violences, ses stupidités, ses intérêts, mais aussi ses devoirs, ses tendresses et ses courages. Pour ceux qui préfèrent l'héroïque fantaisie, passez votre chemin.

22/12/2021 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
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Premier album de M. Quintanilha que je lis. C'est pas souvent que je lis de la bande dessinée brésilienne. Celle-ci est assez gratinée avec ce personnage de Marcia qui galère avec son petit boulot à l'hôpital. Elle a une fille déjà jeune adulte purement insupportable qui lui fait les pires crasses. Malgré tout l'amour maternel reste là même lorsqu'il faut faire des heures de bus pour rendre visite à sa fille une fois rendue en prison alors que celle-ci l'ignore et ne veut pas la recevoir. C'est la galère, on est dans les favelas. Malgré tout le dessin lumineux apporte une certaine joie de vivre à cette histoire qui ne sombre pas dans le misérabilisme.

10/12/2021 (modifier)
Par grogro
Note: 4/5
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Marcello Quintanilha est un raconteur d'histoires. On sent qu'il marque ses personnages, qu'il les portraitise avec un soin maniaque, qu'il prend plaisir à dessiner chacune de leurs faiblesses, à souligner leur maladresse... Notre brésilien emplit ses pages d'amour de l'humain, parce qu'il faut aimer les gens pour créer des personnages tels que Marcia ! Jugez plutôt : Marcia, infirmière en surpoids, avec ses genoux valgum et son physique globalement disgracieux, vit dans la favela avec son homme et sa fille Jacqueline, opulente jeune femme elle aussi (les chiens ne font pas des chats) au caractère trempé et au langage fleuri. Marcia, c'est l'héroïne ! Déjà là, on se sent plus proche de Victor Hugo que de Bastien Vives. Et puis il y a ces petites trouvailles de rien du tout qui parviennent à coudre ce récit à la manière d'un scénario de cinoche, comme lorsque, dans un mouvement de fondu, on passe déjà au dialogue de la scène suivante tout en s'attardant sur les images de la scène précédente. Quintanilha parvient à transcender son récit, pourtant ancré (pour ne pas dire plombé) dans le réel, pour en faire un truc dynamique qu'on ne lâche plus avant d'avoir terminé, et tout ça sans pathos aucun ! Du coup, en tant que lecteur, on sourit, on s'agace, on chope des petites colères... Comme avec des potes quoi ! Ajoutons que le passage à la couleur est 'achement réussi, que son coup de crayon est sidérant, ainsi que sa manière de "prendre ses vues" tel un photographe. Admirez la couverture : tout est dit ! En tendant l'oreille, on entend l'électricité qui crépite dans les lignes et le ciel qui palpite aux sons de la favela... Au final, Quintanilha raconte des histoires du quotidien, mais il le fait avec un tel souci du détail qu'on referme chacun de ses livres avec l'impression d'avoir soi-même vécu l'histoire. Belle histoire, beaux portraits, comme toujours chez Quintanilha qui, une fois de plus, donne raison au proverbe de son pays : "Bien coiffée, il n'y a pas une femme laide"...

02/10/2021 (modifier)