Bon, moi je lis pour me distraire.
Je viens seulement de découvrir ces auteurs (désolé).
Là, il y a la qualité du dessin, et le fait de torturer la réalité ne me gêne pas du tout, au contraire, c'est intéressant.
On voit qu'il y a de la recherche servie par une imagination débordante ... moi j'aime !
Cette bd, qui fait partie de la trilogie du gant de l'infini (Le Gant de l'Infini, , La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est le final de la saga épique de Jim Starlin.
Mon avis reste global sur l'ensemble de la saga (qui, selon moi, ne saurait être lue séparément ou dans le désordre) car il s'agit d'un tout.
Mais pour développer par rapport aux particularités de ce cycle, le côté un peu pernicieux de l'antagoniste rend les choses intéressantes par sa façon de semer le doute et la discorde entre les super héros. Et ça fonctionne ici bien mieux que dans Civil War.
Plus encore que par ses apparitions précédentes, Thanos devient un des personnages légendaires de l'univers Marvel.
Une belle apothéose pour cette saga mythique de l'univers Marvel, donc.
Cette bd, qui fait partie de la trilogie du gant de l'infini (Le Gant de l'Infini, , La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est une très bonne suite à la saga entamée dans le cycle précédent.
J'ai toujours apprécié le personnage d'Adam Warlock (enfin les apparitions que j'en ai lu) et le scénario m'a tenu en haleine du début à la fin.
Evidemment, il faut avoir lu l'opus précédent de la trilogie pour mieux apprécier le scénario et la dimension épique de l'ensemble.
Bref, à lire absolument pour tout fan de comics (mais après Le Gant de l'Infini).
Autant Civil War était un ratage complet, autant la trilogie du gant de l'infini (cette bd et les 2 suites: La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est, pour moi, un des monuments des comics Marvel.
Alors non, tout n'est pas parfait et le récit s'essoufle parfois un peu.
Mais c'est vraiment un incontournable des comics de super héros et une lecture indispensable à tout fan de l'univers Marvel.
Le souffle épique apporté par Jim Starlin à cette saga est indéniable et face à des puissances cosmiques les dépassant totalement, on ne peut que comprendre le désespoir de nos héros préférés.
Je précise également que l'histoire est bien différente de celle des films autour de Thanos (et bien meilleure ! je regrette beaucoup que Marvel ne se soit pas plus inspiré de cette saga pour les films)
Bref, c'est totalement incontournable pour tout fan de comics !
Un vrai sujet que le sort des harkis et de la difficulté pour eux de transmettre le sens de leur vie à leurs enfants.
Cet album, tout en délicatesse, suit la curiosité d'une étudiante pour le vieil homme qui l'héberge. Ce vieil arabe taiseux se trouve être un harki. Autrefois marié à une française qui l'a dissuadé de raconter sa tragédie, il a conservé cette peur d'être rejeté des deux cotés de la Méditerranée. Il est interdit de séjour dans son pays d'origine et seul et enfermé dans son silence comme dans son pays d'adoption. Son fils même ignore son destin. Il est devenu transparent, à la limite de la mort.
Je suis impressionnée par la finesse du dessin comme du propos. Le dessin, à base de crayon de couleur aquarellé, scanné puis retravaillé avec un logiciel, est d'une douceur et d'une légèreté reposante. Comme pour accueillir la cruauté des évènements avec le plus de retenue possible, pour ne pas tarir le flots des révélations.Mais cette élégance décrit peut-être mal cette période tragique où la bienséance n'a pas été de rigueur, c'est le moins qu'on puisse dire. Je pense que c'était la seule manière possible pour être accepté justement de ces vieux harkis coincés entre le marteau et l'enclume depuis des années. Et je comprends très bien ce choix. C'est une marche nécessaire. La violence est atténuée pour la rendre supportable, pour nous permettre de suivre l'histoire jusqu'au bout.
Pour ceux qui souhaite une prise en compte plus réaliste du problème, Je vous conseille de lire "L'art français de la guerre" de Alexis Jenni (Goncourt 2011) qui décortique de manière plus précise le mécanisme tragique et politique des guerres françaises du XXème siècle, en suivant le parcours d'un militaire.
C’est le troisième album que je lis d’Emmanuel Lepage en quelques semaines. Après Ar-Men, l'Enfer des enfers et La Lune est blanche me voilà prêt à attaquer « un printemps à Tchernobyl ».
Rien de bien drôle dans la célébration du 35ième anniversaire de cette catastrophe nucléaire majeure. En effet le 26 avril 1986 à Tchernobyl, un réacteur devient incontrôlable conduisant à son explosion et à la libération d’importante quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère provoquant une très large contamination de l’environnement ainsi que de nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou contaminations.
Vingt-deux ans plus tard, jour pour jour, ce n’est pas sans appréhension qu’Emmanuel Lepage se rend sur place pour témoigner des conséquences sanitaires, écologiques, économiques et politiques.
Son témoignage est émouvant et déchirant. Vous ne pourrez qu’être bouleversés par la situation des « survivants » qui habitent malgré le spectre de la radioactivité à proximité immédiate de la zone interdite. Les décors ressemblent à un film d’horreur post apocalyptique d’une série B. C’est pourtant la réalité. Une ville abandonnée car trop contaminée. Glaçant.
Beaucoup de sensibilité graphique dans son approche pour décrire ces paysages figés dans une zone irradiée et pour brosser ses nombreuses rencontres avec les locaux.
Je crois que je deviens accro aux publications d’Emmanuel Lepage. C’est juste époustouflant encore une fois. Plus de 160 pages magnifiques. Quel talent. Un énormissime bravo pour ce témoignage poignant.
Le duo - Christophe Bec au scénario et Stéfano Raffaele au dessin - fonctionne plutôt bien. Ils n’en sont pas à leur première collaboration. Il suffit de regarder leurs œuvres … Pandemonium , Under, Sarah, Deepwater prison, Olympus mons … Que des succès ! Et je vais vous l’avouer, je suis plutôt un fan invétéré de cette paire d’artistes hors-pairs.
Dans cette série nous plongeons allégrement dans le thriller narcos bien glauque. Les pages sont gluantes et sordides. Hummm mais que c’est bon. Deux policiers sont sur les traces d’une nouvelle drogue qui fait des ravages à Détroit. Aussi fou que cela puisse paraitre, ça consiste à bouffer des araignées vivantes. Ce ne sont pas des araignées normales évidemment. Les effets hallucinogènes sont incroyables. On voit ses rêves les plus fous se réaliser devant ses yeux comme si on y était. Les effets secondaires sont cependant pires que ceux de la méthamphétamine.
Beaucoup de questions après ce premier album. Quelle est l’origine et la provenance de cette drogue ? Quel est le lien avec le dieu Anansi vénéré au fin fond de l’Ethiopie ? Les interrogations se bousculent, et j’attends avec impatience le prochain récit pour résoudre ces différentes énigmes.
Du suspens, une atmosphère sombre sous le trait de Stéfano, 2 3 planches pleine page juste wahou et un rythme soutenu comme dans une série télé. Un seul mot … efficacité sans fioriture. Les bases sont là pour une belle qui s’annonce alléchante.
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Tome 2 :
Le tempo du tome 2 s’accélère versus le tome 1. L’atmosphère est plus exécrable. Quelques décors post apocalyptiques de Détroit de toute beauté. La drogue Spider fait des ravages. Cette drogue est très addictive dès la première prise ! Les effets secondaires sont monstrueux !
La jeune Charlie s’infiltre – un peu contre sa volonté – dans ce réseau mafieux qui commercialise cette drogue. Elle va descendre dans le terrier du lapin, visiter le pays des merveilles pour remonter à ses supérieurs toutes les informations qu’elle pourra glaner.
Cela fait un peu thriller de bas étage mais je suis bon public. Visuellement c’est magnifique. Je vais donc rester sur ma note 4 étoiles même si la fin grand guignolesque est proche du n’importe quoi.
Au final une série qui ne fait pas dans la demi-mesure mais bon, les adeptes du genre mi thriller mi fantastique se régaleront.
J'ai hésité entre 3 et 4 pour cette bd qui s'inspire d'une légende anglo-saxonne mais la balance a finalement penché vers le 4 grâce notamment au graphisme de Moreau.
Si le dessin est très bon, le scénario est quand même assez farfelu et on peine à croire que des humains puissent être aussi stupides et j'aurais apprécié un peu plus de nuance à ce niveau là. La présence du médecin transforme même presque ces hommes en animaux et je pense que cela aurait pû être traité autrement. Cela étant dit, le traitement des habitants de Hartlepool par Lupano amène à la réflexion sur la pensée de groupe et les phénomènes de comformisme qui peuvent amener à des comportements stupides voire dangereux (l'assaut du Capitole aux USA n'en est qu'une des nombreuses illustrations récentes).
Le récit est très plaisant donc, avec ses personnages hauts en couleur et le dessin est excellent !
Et comme dirait un bibliothécaire très connu... "Oook".
Ooooh cette bd n'est pas passée loin du 5/5.
Mon seul regret: qu'elle ne soit pas plus longue...
En effet, cette histoire de vampire est originale (on n'a pas l'habitude d'histoires de vampires se déroulant en Inde et c'est fait ici de façon très intelligente) et très agréable à lire. Le déroulement du scénario est fluide et on est tenu en haleine du début à la fin.
Le dessin n'y est pas pour rien car il est vraiment très bon et renforce le récit.
Bref, c'est très très bien et je recommende vivement la lecture. 4.5/5
Voilà une excellente bande que je découvre dans une version colorisée du meilleur effet. Première bonne surprise pour moi c'est que si nous sommes dans le registre du comics, il s'en écarte par la qualité du dessin et plus particulièrement de la colorisation. L'histoire nous propose une enquête à la limite du fantastique avec un tueur insaisissable par deux policiers un peu déglingués. Le scénario est très fluide, pas de considérations philosophiques à la petite semaine dont nous abreuvent parfois les autres comics sur les états d'âme des héros. Ici place à l'action et c'est du tout bon.
La qualité du dessin est au rendez-vous et la galerie ici présente ne rend pas compte de la version que j'ai lue. Les amateurs de polars devraient y trouver leur compte. Une série que je garde dans mes rayonnages et que je prête autour de moi.
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Les Chevaliers d'Héliopolis
Bon, moi je lis pour me distraire. Je viens seulement de découvrir ces auteurs (désolé). Là, il y a la qualité du dessin, et le fait de torturer la réalité ne me gêne pas du tout, au contraire, c'est intéressant. On voit qu'il y a de la recherche servie par une imagination débordante ... moi j'aime !
Thanos - La Croisade de l'Infini
Cette bd, qui fait partie de la trilogie du gant de l'infini (Le Gant de l'Infini, , La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est le final de la saga épique de Jim Starlin. Mon avis reste global sur l'ensemble de la saga (qui, selon moi, ne saurait être lue séparément ou dans le désordre) car il s'agit d'un tout. Mais pour développer par rapport aux particularités de ce cycle, le côté un peu pernicieux de l'antagoniste rend les choses intéressantes par sa façon de semer le doute et la discorde entre les super héros. Et ça fonctionne ici bien mieux que dans Civil War. Plus encore que par ses apparitions précédentes, Thanos devient un des personnages légendaires de l'univers Marvel. Une belle apothéose pour cette saga mythique de l'univers Marvel, donc.
Thanos - La Guerre de l'Infini
Cette bd, qui fait partie de la trilogie du gant de l'infini (Le Gant de l'Infini, , La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est une très bonne suite à la saga entamée dans le cycle précédent. J'ai toujours apprécié le personnage d'Adam Warlock (enfin les apparitions que j'en ai lu) et le scénario m'a tenu en haleine du début à la fin. Evidemment, il faut avoir lu l'opus précédent de la trilogie pour mieux apprécier le scénario et la dimension épique de l'ensemble. Bref, à lire absolument pour tout fan de comics (mais après Le Gant de l'Infini).
Le Gant de l'Infini - Le Défi de Thanos
Autant Civil War était un ratage complet, autant la trilogie du gant de l'infini (cette bd et les 2 suites: La Guerre de l'Infini et La Croisade de l'Infini ) est, pour moi, un des monuments des comics Marvel. Alors non, tout n'est pas parfait et le récit s'essoufle parfois un peu. Mais c'est vraiment un incontournable des comics de super héros et une lecture indispensable à tout fan de l'univers Marvel. Le souffle épique apporté par Jim Starlin à cette saga est indéniable et face à des puissances cosmiques les dépassant totalement, on ne peut que comprendre le désespoir de nos héros préférés. Je précise également que l'histoire est bien différente de celle des films autour de Thanos (et bien meilleure ! je regrette beaucoup que Marvel ne se soit pas plus inspiré de cette saga pour les films) Bref, c'est totalement incontournable pour tout fan de comics !
Lisa et Mohamed
Un vrai sujet que le sort des harkis et de la difficulté pour eux de transmettre le sens de leur vie à leurs enfants. Cet album, tout en délicatesse, suit la curiosité d'une étudiante pour le vieil homme qui l'héberge. Ce vieil arabe taiseux se trouve être un harki. Autrefois marié à une française qui l'a dissuadé de raconter sa tragédie, il a conservé cette peur d'être rejeté des deux cotés de la Méditerranée. Il est interdit de séjour dans son pays d'origine et seul et enfermé dans son silence comme dans son pays d'adoption. Son fils même ignore son destin. Il est devenu transparent, à la limite de la mort. Je suis impressionnée par la finesse du dessin comme du propos. Le dessin, à base de crayon de couleur aquarellé, scanné puis retravaillé avec un logiciel, est d'une douceur et d'une légèreté reposante. Comme pour accueillir la cruauté des évènements avec le plus de retenue possible, pour ne pas tarir le flots des révélations.Mais cette élégance décrit peut-être mal cette période tragique où la bienséance n'a pas été de rigueur, c'est le moins qu'on puisse dire. Je pense que c'était la seule manière possible pour être accepté justement de ces vieux harkis coincés entre le marteau et l'enclume depuis des années. Et je comprends très bien ce choix. C'est une marche nécessaire. La violence est atténuée pour la rendre supportable, pour nous permettre de suivre l'histoire jusqu'au bout. Pour ceux qui souhaite une prise en compte plus réaliste du problème, Je vous conseille de lire "L'art français de la guerre" de Alexis Jenni (Goncourt 2011) qui décortique de manière plus précise le mécanisme tragique et politique des guerres françaises du XXème siècle, en suivant le parcours d'un militaire.
Un printemps à Tchernobyl
C’est le troisième album que je lis d’Emmanuel Lepage en quelques semaines. Après Ar-Men, l'Enfer des enfers et La Lune est blanche me voilà prêt à attaquer « un printemps à Tchernobyl ». Rien de bien drôle dans la célébration du 35ième anniversaire de cette catastrophe nucléaire majeure. En effet le 26 avril 1986 à Tchernobyl, un réacteur devient incontrôlable conduisant à son explosion et à la libération d’importante quantités d’éléments radioactifs dans l’atmosphère provoquant une très large contamination de l’environnement ainsi que de nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou contaminations. Vingt-deux ans plus tard, jour pour jour, ce n’est pas sans appréhension qu’Emmanuel Lepage se rend sur place pour témoigner des conséquences sanitaires, écologiques, économiques et politiques. Son témoignage est émouvant et déchirant. Vous ne pourrez qu’être bouleversés par la situation des « survivants » qui habitent malgré le spectre de la radioactivité à proximité immédiate de la zone interdite. Les décors ressemblent à un film d’horreur post apocalyptique d’une série B. C’est pourtant la réalité. Une ville abandonnée car trop contaminée. Glaçant. Beaucoup de sensibilité graphique dans son approche pour décrire ces paysages figés dans une zone irradiée et pour brosser ses nombreuses rencontres avec les locaux. Je crois que je deviens accro aux publications d’Emmanuel Lepage. C’est juste époustouflant encore une fois. Plus de 160 pages magnifiques. Quel talent. Un énormissime bravo pour ce témoignage poignant.
Spider
Le duo - Christophe Bec au scénario et Stéfano Raffaele au dessin - fonctionne plutôt bien. Ils n’en sont pas à leur première collaboration. Il suffit de regarder leurs œuvres … Pandemonium , Under, Sarah, Deepwater prison, Olympus mons … Que des succès ! Et je vais vous l’avouer, je suis plutôt un fan invétéré de cette paire d’artistes hors-pairs. Dans cette série nous plongeons allégrement dans le thriller narcos bien glauque. Les pages sont gluantes et sordides. Hummm mais que c’est bon. Deux policiers sont sur les traces d’une nouvelle drogue qui fait des ravages à Détroit. Aussi fou que cela puisse paraitre, ça consiste à bouffer des araignées vivantes. Ce ne sont pas des araignées normales évidemment. Les effets hallucinogènes sont incroyables. On voit ses rêves les plus fous se réaliser devant ses yeux comme si on y était. Les effets secondaires sont cependant pires que ceux de la méthamphétamine. Beaucoup de questions après ce premier album. Quelle est l’origine et la provenance de cette drogue ? Quel est le lien avec le dieu Anansi vénéré au fin fond de l’Ethiopie ? Les interrogations se bousculent, et j’attends avec impatience le prochain récit pour résoudre ces différentes énigmes. Du suspens, une atmosphère sombre sous le trait de Stéfano, 2 3 planches pleine page juste wahou et un rythme soutenu comme dans une série télé. Un seul mot … efficacité sans fioriture. Les bases sont là pour une belle qui s’annonce alléchante. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Tome 2 : Le tempo du tome 2 s’accélère versus le tome 1. L’atmosphère est plus exécrable. Quelques décors post apocalyptiques de Détroit de toute beauté. La drogue Spider fait des ravages. Cette drogue est très addictive dès la première prise ! Les effets secondaires sont monstrueux ! La jeune Charlie s’infiltre – un peu contre sa volonté – dans ce réseau mafieux qui commercialise cette drogue. Elle va descendre dans le terrier du lapin, visiter le pays des merveilles pour remonter à ses supérieurs toutes les informations qu’elle pourra glaner. Cela fait un peu thriller de bas étage mais je suis bon public. Visuellement c’est magnifique. Je vais donc rester sur ma note 4 étoiles même si la fin grand guignolesque est proche du n’importe quoi. Au final une série qui ne fait pas dans la demi-mesure mais bon, les adeptes du genre mi thriller mi fantastique se régaleront.
Le Singe de Hartlepool
J'ai hésité entre 3 et 4 pour cette bd qui s'inspire d'une légende anglo-saxonne mais la balance a finalement penché vers le 4 grâce notamment au graphisme de Moreau. Si le dessin est très bon, le scénario est quand même assez farfelu et on peine à croire que des humains puissent être aussi stupides et j'aurais apprécié un peu plus de nuance à ce niveau là. La présence du médecin transforme même presque ces hommes en animaux et je pense que cela aurait pû être traité autrement. Cela étant dit, le traitement des habitants de Hartlepool par Lupano amène à la réflexion sur la pensée de groupe et les phénomènes de comformisme qui peuvent amener à des comportements stupides voire dangereux (l'assaut du Capitole aux USA n'en est qu'une des nombreuses illustrations récentes). Le récit est très plaisant donc, avec ses personnages hauts en couleur et le dessin est excellent ! Et comme dirait un bibliothécaire très connu... "Oook".
These Savage Shores
Ooooh cette bd n'est pas passée loin du 5/5. Mon seul regret: qu'elle ne soit pas plus longue... En effet, cette histoire de vampire est originale (on n'a pas l'habitude d'histoires de vampires se déroulant en Inde et c'est fait ici de façon très intelligente) et très agréable à lire. Le déroulement du scénario est fluide et on est tenu en haleine du début à la fin. Le dessin n'y est pas pour rien car il est vraiment très bon et renforce le récit. Bref, c'est très très bien et je recommende vivement la lecture. 4.5/5
Les Enquêtes de Sam & Twitch
Voilà une excellente bande que je découvre dans une version colorisée du meilleur effet. Première bonne surprise pour moi c'est que si nous sommes dans le registre du comics, il s'en écarte par la qualité du dessin et plus particulièrement de la colorisation. L'histoire nous propose une enquête à la limite du fantastique avec un tueur insaisissable par deux policiers un peu déglingués. Le scénario est très fluide, pas de considérations philosophiques à la petite semaine dont nous abreuvent parfois les autres comics sur les états d'âme des héros. Ici place à l'action et c'est du tout bon. La qualité du dessin est au rendez-vous et la galerie ici présente ne rend pas compte de la version que j'ai lue. Les amateurs de polars devraient y trouver leur compte. Une série que je garde dans mes rayonnages et que je prête autour de moi.