Les Chevaliers d'Héliopolis

Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)

De l'alchimie, de la Révolution, du délire: du Jodorowsky !


Esotérisme Jodorowsky

Il est le détenteur d’un savoir. L’héritier d’un pouvoir. Fin du XVIIIe siècle. Dans un monastère au Nord de l’Espagne se dissimule le temple sacré des Chevaliers d’Héliopolis : une assemblée d’alchimistes immortels et coupés du monde. Alors que le disciple Dix-sept s’apprête à compléter sa formation et à intégrer l’ordre, son maitre Fulcanelli dévoile aux autres chevaliers le terrible secret de ses origines. Dix-Sept est en réalité le fils caché de Louis XVI et de Marie-Antoinette : le roi de France Louis XVII ! Héritier de cette destinée, le jeune homme va-t-il réclamer le trône qui lui est dû ou rester dans l’ombre, fidèle aux préceptes millénaires de l’Alchimie ? Le destin de Louis XVII qui mourut à 10 ans dans les geôles de la prison du Temple est, au même titre que L’Homme au masque de fer, l’un des plus grands mythes de l’Histoire de France. Un destin romanesque que le génial Jodorowsky réécrit avec brio dans une grandiose fable initiatique et ésotérique. Le trait virtuose de Jérémy (Barracuda) donne aux Chevaliers d’Héliopolis la force d’une fresque épique mêlant les secrets de l’alchimie aux arcanes de l’Histoire. (Site éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Mai 2017
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Les Chevaliers d'Héliopolis © Glénat 2017
Les notes
Note: 2.86/5
(2.86/5 pour 7 avis)
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16/05/2017 | Noirdésir
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Par Georges
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Bon, moi je lis pour me distraire. Je viens seulement de découvrir ces auteurs (désolé). Là, il y a la qualité du dessin, et le fait de torturer la réalité ne me gêne pas du tout, au contraire, c'est intéressant. On voit qu'il y a de la recherche servie par une imagination débordante ... moi j'aime !

01/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je me suis laissé tenter par cette série parce que c'est dessiné par Jérémy dont j'adore le dessin depuis Barracuda, mais quand je vois le nom de Jodorowski sur une couv, je suis toujous méfiant, et j'ai eu raison car on est encore dans une aberration totale. On reconnait en effet les délires et les fantasmes de Jodo tellement il les ressert dans chacune des Bd qu'il scénarise, cette histoire est un mélange d'Histoire, d'uchronie, de fantastique, avec toujours du sang, un peu de fesse et des détails dégueu, c'est sa marque de fabrique. Ce qui est le plus étonnant, et à la limite du dérangeant, c'est sa vision très flatteuse de Louis XVI, aussi bien physique que morale, dont il fait un véritable obsédé sexuel, un affamé du sexe, ensuite sa vision de Napoléon Bonaparte qu'il imagine en fou illuminé. Pour Louis XVI, on sait qu'il était timoré, qu'il osait à peine toucher Marie-Antoinette et qu'il avait une malformation au niveau braguette, on s'est demandé comment il avait pu lui faire des enfants... pour Napoléon, il avait on le sait un égo surdimensionné, mais de là à le dépeindre comme il le montre ici, y'a une marge. C'est pas tout, Jodo imagine le destin d'un Louis XVII hermaphrodite, qui aurait été subtilisé à la prison du Temple ; or si la théorie de la prison a été soutenue par certains historiens, comme quoi le jeune garçon qui devait avoir 10 ou 11 ans aurait survécu puis aurait été caché quelque part avant de réapparaitre adulte vers les années 1830, le reste n'est que pure fantaisie, sans compter son gorille parlant, ça décrédibilise le propos, et comme je le disais, Jodo replonge dans ses aberrations coutumières. Le seul truc qu'il montre d'à peu près exact, c'est l'assassinat de Marat par Charlotte Corday. Cette série aurait donc pu avoir un potentiel très intéressant, mais c'est gâché par les délires fantasmatiques d'un auteur zarb, je me suis forcé à lire 3 tomes car le seul intérêt à mes yeux, c'est la perfection lumineuse du dessin virtuose de Jérémy, qui offre des pages superbes et une colorisation en différents tons ; le tome 1 s'ouvre avec une superbe première page qui met tout de suite dans l'ambiance, c'est la raison de mes 3 étoiles, sinon j'aurais sans doute noté 1. J'arriverai jamais à comprendre comment Jodo arrive à s'adjoindre des dessinateurs de talent pour illustrer ses délires, que ce soit Théo sur Le Pape Terrible, Manara sur Borgia ou maintenant Jérémy ici... ce mec doit les embobiner, je sais pas, c'est incroyable. Enfin, voila encore un bon sujet en partie bousillé par une folle vision, et je ne crois pas que je lirai la suite.

03/10/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Décidément j'ai de la difficulté à accrocher aux séries de Jodorowsky qui ont un cadre historique. Je préfère lorsque ses délires sont dans un cadre de science-fiction comme L'Incal. Je ne suis pas trop fan lorsqu'on 'joue' avec les personnages historiques et qu'on fait n'importe quoi avec eux ou alors il faut que cela soit historique et malheureusement Jodo est plutôt sérieux dans son délire. On retrouve son mysticisme que je trouve personnellement sans intérêt. Il n'y a rien dans ce premier tome qui m'a intéressé. En plus, contrairement à d'autres, je n'ai pas aimé le dessin que je trouve assez moche et froid et cela a aidé à faire en sorte que je me suis rapidement ennuyé en lisant cet album.

01/01/2018 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Ce qui fait la force de cette bande dessinée c'est le dessin de Jeremy, que j'avais découvert avec la série Barracuda. Il est aussi à l'aise dans les palais royaux que dans le monde de la piraterie. Quant au scénario de Jodorowsky, il est d'une insolence sans pareil. En imaginant cette uchronie, il ose vraiment tout: Un Louis XVI (méconnaissable au demeurant) abusant de la gente féminine, très loin de l'image que l'on en a habituellement, et un prisonnier du temple (Louis XVII) assez étrange. Le côté ésotérique cher à Jodo est très appuyée dans ce premier volume avec les allusions à Nostradamus, à Imothep, Un premier volume qui suscite une certaine curiosité, même si je reste assez réservé sur le parti pris de Jodorowsky sur cette période de l'histoire de France. Prévu en 4 volumes, je suis assez impatient de connaître la tournure que prendra cette histoire.

26/10/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Les chevaliers d'Héliopolis commencent avec une scène d'introduction plutôt réussie car emprunte de mystère et un parfum d'ésotérisme et une pointe d'alchimie. Par la suite, cela deviendra un peu incroyable avec un fils de Louis XVI hermaphrodite qui échappe de peu à la mort en captivité dans la prison du temple. On sait malheureusement la réalité historique de la fin tragique de Louis XVII mais c'est toujours intéressant de voir une autre variation sur le mode du complot politique. J'ai bien aimé le trait de ce dessinateur qui fait les choses dans la nuance. Jodorowski assure toujours au scénario tout en essayant de rester convaincant malgré la direction prise dans le fantastique et dans l'extravagance qui le caractérise assez souvent. Finalement, ce duo d'auteur arrivent à temporiser pour une bd qui s'avère efficace.

18/08/2017 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Mouais pas mal mais vraiment de justesse. Ben oui j'ai encore fait un achat un brin compulsif. Ce qui me gêne dans l'affaire c'est le grand n'importe quoi du scénario. Vus me direz avec Jodo j'aurais du m'en douter, mais là c'est le pompon comme disait l'autre. Louis XVII est un hermaphrodite!!!!! Non content de cela voilà t'y pas qu'il se retrouve au sein d'une mystérieuse académie où il devient une sorte "d'Assassin's creed" du pauvre étant obligé de combattre une sorte de singe, si, si, dont il vient à bout en se mettant nu face à lui et en lui lâchant cette phrase dont on dirait du Van Damme dans le texte: "De toutes les armes, la beauté est la plus dangereuse". Quant à la connerie s'il elle pouvait tuer... mais là je m'égare. Là tu stoppes ta lecture, tu vas te faire un café, tu respires un grand coup et on s'y remet. Je vous passe les pérégrinations du gars qui se retrouve en fin d'album à devoir se battre en duel avec trois fines lames et je veux pas spoiler mais allez voir chez votre libraire préféré, c'est là aussi grandiose!! Bon pourquoi pas mal alors ? Ben à cause du dessin de Jérémy qui lui n'est vraiment pas mal, pas grandiose mais le mec à du se poiler grave quand Jodo lui a dit "donc le singe est techniquement battu car il voit un hermaphrodite à poil". La suite sans moi.

13/08/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Jodorowsky fait feu de tout bois, et nous sort une nouvelle série – et on y retrouve certaines de ses obsessions, en particulier du mystique plus ou moins obscur et tordu. C’est un auteur très créatif, avec une imagination très fertile, mais qui est aussi souvent décevant. Avec cette nouvelle série, on est clairement dans le n’importe quoi qui traverse certaines créations de Jodo. Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire. Prévue visiblement en quatre tomes, cette série se poursuivra sans moi ! Outre l’intrigue, à laquelle je n’ai pas du tout accroché, j’ai été gêné par la représentation de certains personnages historiques. En particulier Louis XVI, qui ne ressemble absolument pas du tout à l’original. Physiquement d’abord. Mais aussi et surtout il est ici plus mature et sûr de lui que dans la réalité, Jodo en a carrément fait une sorte d’obsédé sexuel, alors qu’il était plutôt introverti et peu dégourdi dans ce domaine. Quant à l’assassinat de Marat par Charlotte Corday, on est là dans une revisite très spéciale de l’histoire. Le passage avec Louis XVIII est lui aussi grand guignolesque. Au milieu de cette trame historique, en plus du mystique et de l’ésotérisme chers à Jodo (Fulcanelli et autres recherches alchimiques sont convoqués), le fantastique est mal lié au reste (passage où les fantômes du couple royal interviennent par exemple), et dès le départ, l’apparition de ce gorille humanoïde m’a paru inadaptée au ton qu’aurait dû adopter l’histoire. Quant au personnage principal, enfant bâtard et hermaphrodite ! de Louis XVI, il est lui aussi hautement improbable (comme pas mal de parties du scénario d’ailleurs, mais ce serait trop long de les lister). Reste le dessin. Jodo a presque toujours su s’entourer de très bons dessinateurs, et c’est le cas ici. Le trait de Jérémy est très bon, léché – même s’il y manque peut-être de la folie ou de la personnalité (ceci contrebalançant l’apport de Jodo…). C’est essentiellement ce dessin qui m’empêche de ne mettre qu’une seule étoile. La couverture elle, n'est pas franchement originale, et amène un air de déjà vu... Bref, la suite se fera sans moi !

16/05/2017 (modifier)