Un peu de "youp-la-boum !!" avec une vraie intrigue ne fait pas de mal, au contraire ça se lit bien et même très bien. Le dessin passe bien même si ce n'est pas une oeuvre graphique, il accompagne bien l'action et l'univers cyberpunk. Les aventures sont dynamiques et dans l'ensemble bien ficelées, avec un côté un peu cowboy c'est-à-dire souvent en mouvement. Les scènes d'action sont très bien faites. Bref on a pas le temps de s'ennuyer et c'est bien sympa !!
Hulet n'est pas un dessinateur classique, on aime ou on déteste. Chacune de ces planches à un côté morbide qui colle parfaitement au scénario. Celui-ci est réellement étrange, à la frontière entre le fantastique et le gore. L'ambiance est pesante de la 1ère à la dernière planche. Pas un moment de répit avec cette série ou le mot morbide prend toute sa signification.
Il vaut certainement mieux que vous regardiez un peu celle-ci avant de l'acheter si vous en avez l'occasion.
Comme la majorité des BDs de Breccia et Oesterheld, celle-ci fut publiée dans un journal avant d'être réeditée des années plus tard.
Alberto Breccia était un maitre du noir et blanc, qui situe la majorité (totalité ?) de ces BD dans son pays natal, l'Argentine durant la dictature à laquelle il était totalement opposé.
Mais la particularité de Breccia, notamment dans l'Eternaute est l'influence de Edgar A. Poe et H.P. Lovecraft qui est présente au fil des pages.
L'histoire commence paisiblement, avec des amis réunis autour d'une table jouant au carte. Soudain, plus de lumière et de la neige. Dehors tout le monde est mort, plus aucun signe de vie, le silence.
La BD se transforme alors en un huis-clos étouffant, puis soudain des soldats apparaissent, vêtu de combinaisons et arpentant les rues.
Cette BD est totalement surréaliste, les planches toutes en noirs et blancs reprennent des expressions des visages reflétant la terreur qui semblent incroyables. La luminosité rend les scènes irréelles.
Breccia était un artiste qui a combattu à sa manière et au travers de BD (Che, Mort Cinder, Perramus) la dictature argentine ; il est heureux de le voir réedité de temps à autre.
A noter que l'Eternaute à été écrit en 1969.
Petite découverte au détour d'un festival. Je ne l'avais jamais vu avant, et j'ai immédiatement craqué sur le dessin.
Il a quoi le dessin ? oh presque rien, mais juste ce qu'il faut pour qu'on sente que ce petit livre a une sensibilité rare. Et puis, je reste encore assez impressionné par la juste utilisation des plans, par la mise en page. Duprat est un metteur en scène comme il y en a trop peu dans la bd.
Du début à la fin de la lecture, on passe tour à tour de la joie à la mélancolie, de l'espoir à la rage. On attend toujours que certains personnages se rendent compte de leurs défauts et changent, mais non, tout le monde ne change pas, ce serait trop beau.
J'aime beaucoup les livres où les protagonistes sont des enfants qui regardent le monde des adultes, c'est souvent touchant de naïveté et de réalisme à la fois.
Ici, on a peut être un peu trop poussé le manchéisme, mais cela ne choque pas, tout se déroule sans accrocs notables... dans la narration du moins.
Alors je suis content d'avoir lu ce livre qui réussit parfaitement à faire parler un visage où une scène, sans dialogue. C'est très fort.
J'ai lu récemment la très belle intégrale. Sur une histoire comme cella là, c'est quand même bien de pouvoir se lire tous les tomes d'un coup. Tout d'abord on est vraiment séduit par le dessin très beau, de même que les couleurs.
Ensuite le scénario est bien foutu, on nous emmène dans ce monde parallèle peuplé de furets, ces adorables bestioles tiennent vraiment une place importante dans le récit. L'un d'eux est ensuite tiraillé par un amour impossible. Bien sûr tout ceci est un conte, les plus petits seront peut-être plus attirés par certains aspects de l'histoire. On a un arbre qui parle, et toujours une sorte de combat pour sauver le monde. La fin est, je ne dirais pas banale, mais préssentie.
Etonnant. Un monde dans lequel tout le monde est immortel, et doit se faire découper, passé un certain âge. Seuls 2 gamins peuvent donner la mort. C'est vraiment bien pensé, on se demande où le scénariste va chercher tout ça (à moins que cela ressemble à je ne sais quel bouquin que je n'ai pas lu).
En plus les dessins sont bien faits. Une future grande série, il faudra faire attention aux prochains tomes.
J'ai lu cette courte histoire en 2 tomes sur les bons conseils de précédents avis. Je ne suis pas du tout déçu. J'avais feuilleté "Rapaces" et les dessins ne m'avaient pas attiré plus que ça (faudra que je rejette un oeil), mais là il faut avouer que c'est beau, et même très beau.
Du côté de l'histoire, c'est vraiment du western classique avec ses méchants cow-boys, les voyages en diligence, son saloon et ses p****... Sean Co... euh, notre héros vient dans l'Ouest sauvage chercher le pourquoi de la mort de sa femme et de sa fille. Et là je ne vous le cache pas, il finit par trouver. Incroyable, non ?
C'est vraiment une bonne série, à lire voire à acheter.
Pour ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de voir une planche de Toppi, précipitez-vous sur ce chef-d'oeuvre !
Attention, je pèse mes mots. Cette BD est sublime, et quand vous la refermez vous regrettez que ce soit déjà fini.
Toppi revisite ici les 1001 nuits avec quelques-uns des plus beaux contes que fournit cette oeuvre afin de nous donner le maximum de plaisir. Mais cette BD ne serait rien sans le talent graphique de Toppi.
Le plus dur est de ne pas être réticent à l'approche de cette BD, car de prime abord les dessins semblent si déroutants que j'ai eu du mal à me plonger dans celle-ci. Je dirais même que ce sont les autres oeuvres de Toppi (Le Collectionneur (4 tomes), Ile Pacifique (1 tome), Myetzko (1 tome), Warramunga (1 tome)) qui m'ont finalement fait me plonger dans celle-ci.
Le choc à été énorme ! Chaque planche est une merveille où l'auteur donne libre cours à son talent. Pas de limite dûe à des cases, mais des planches, des doubles planches même, où l'auteur expose et explose litéralement toutes ces idées. Pas de limite graphique, si ce n'est le bord de la page.
Ne passez pas à côté de cette oeuvre qui est sans aucun doute la meilleure de cet artiste et qui franchement est selon moi une oeuvre majeure de la BD. Et pour mon plus grand bonheur, Toppi travail actuellement sur d'autres contes !
Attention violent !
Bien sur, je ne démantirai pas les avis précédents en disant que j'ai eu l'impression de revoir "Apocalypse Now".
Cependant, la touche graphique de Zezelj, son côté supra-violent et sans concession m'ont fait me plonger avec un grand plaisir dans cette BD. Il est bien évident que Zezejl n'est pas un grand scénariste et qu'il se contente de cracher son venin dans la majorité de ces BDs avec moins de talents narratif que Bilal ou avec moins de maestria que Miller dans "Sin City", mais il n'en reste pas moins un auteur à découvrir.
Une bd que tout le monde devrait avoir dans sa bibli !! Un dessin très agréable avec de magnifiques couleurs (qui ont peut-être un peu vieilli, et encore...). Un scénario qui n'est pas manichéen, et des personnages attachants. En trois tomes on a vraiment le sentiment de vivre une épopée. A lire absolument.
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Carmen Mc Callum
Un peu de "youp-la-boum !!" avec une vraie intrigue ne fait pas de mal, au contraire ça se lit bien et même très bien. Le dessin passe bien même si ce n'est pas une oeuvre graphique, il accompagne bien l'action et l'univers cyberpunk. Les aventures sont dynamiques et dans l'ensemble bien ficelées, avec un côté un peu cowboy c'est-à-dire souvent en mouvement. Les scènes d'action sont très bien faites. Bref on a pas le temps de s'ennuyer et c'est bien sympa !!
L'Etat morbide
Hulet n'est pas un dessinateur classique, on aime ou on déteste. Chacune de ces planches à un côté morbide qui colle parfaitement au scénario. Celui-ci est réellement étrange, à la frontière entre le fantastique et le gore. L'ambiance est pesante de la 1ère à la dernière planche. Pas un moment de répit avec cette série ou le mot morbide prend toute sa signification. Il vaut certainement mieux que vous regardiez un peu celle-ci avant de l'acheter si vous en avez l'occasion.
L'Eternaute 1969
Comme la majorité des BDs de Breccia et Oesterheld, celle-ci fut publiée dans un journal avant d'être réeditée des années plus tard. Alberto Breccia était un maitre du noir et blanc, qui situe la majorité (totalité ?) de ces BD dans son pays natal, l'Argentine durant la dictature à laquelle il était totalement opposé. Mais la particularité de Breccia, notamment dans l'Eternaute est l'influence de Edgar A. Poe et H.P. Lovecraft qui est présente au fil des pages. L'histoire commence paisiblement, avec des amis réunis autour d'une table jouant au carte. Soudain, plus de lumière et de la neige. Dehors tout le monde est mort, plus aucun signe de vie, le silence. La BD se transforme alors en un huis-clos étouffant, puis soudain des soldats apparaissent, vêtu de combinaisons et arpentant les rues. Cette BD est totalement surréaliste, les planches toutes en noirs et blancs reprennent des expressions des visages reflétant la terreur qui semblent incroyables. La luminosité rend les scènes irréelles. Breccia était un artiste qui a combattu à sa manière et au travers de BD (Che, Mort Cinder, Perramus) la dictature argentine ; il est heureux de le voir réedité de temps à autre. A noter que l'Eternaute à été écrit en 1969.
Mon cousin dans la mort
Petite découverte au détour d'un festival. Je ne l'avais jamais vu avant, et j'ai immédiatement craqué sur le dessin. Il a quoi le dessin ? oh presque rien, mais juste ce qu'il faut pour qu'on sente que ce petit livre a une sensibilité rare. Et puis, je reste encore assez impressionné par la juste utilisation des plans, par la mise en page. Duprat est un metteur en scène comme il y en a trop peu dans la bd. Du début à la fin de la lecture, on passe tour à tour de la joie à la mélancolie, de l'espoir à la rage. On attend toujours que certains personnages se rendent compte de leurs défauts et changent, mais non, tout le monde ne change pas, ce serait trop beau. J'aime beaucoup les livres où les protagonistes sont des enfants qui regardent le monde des adultes, c'est souvent touchant de naïveté et de réalisme à la fois. Ici, on a peut être un peu trop poussé le manchéisme, mais cela ne choque pas, tout se déroule sans accrocs notables... dans la narration du moins. Alors je suis content d'avoir lu ce livre qui réussit parfaitement à faire parler un visage où une scène, sans dialogue. C'est très fort.
Les Lumières de l'Amalou
J'ai lu récemment la très belle intégrale. Sur une histoire comme cella là, c'est quand même bien de pouvoir se lire tous les tomes d'un coup. Tout d'abord on est vraiment séduit par le dessin très beau, de même que les couleurs. Ensuite le scénario est bien foutu, on nous emmène dans ce monde parallèle peuplé de furets, ces adorables bestioles tiennent vraiment une place importante dans le récit. L'un d'eux est ensuite tiraillé par un amour impossible. Bien sûr tout ceci est un conte, les plus petits seront peut-être plus attirés par certains aspects de l'histoire. On a un arbre qui parle, et toujours une sorte de combat pour sauver le monde. La fin est, je ne dirais pas banale, mais préssentie.
Zorn & Dirna
Etonnant. Un monde dans lequel tout le monde est immortel, et doit se faire découper, passé un certain âge. Seuls 2 gamins peuvent donner la mort. C'est vraiment bien pensé, on se demande où le scénariste va chercher tout ça (à moins que cela ressemble à je ne sais quel bouquin que je n'ai pas lu). En plus les dessins sont bien faits. Une future grande série, il faudra faire attention aux prochains tomes.
l'Etoile du Désert
J'ai lu cette courte histoire en 2 tomes sur les bons conseils de précédents avis. Je ne suis pas du tout déçu. J'avais feuilleté "Rapaces" et les dessins ne m'avaient pas attiré plus que ça (faudra que je rejette un oeil), mais là il faut avouer que c'est beau, et même très beau. Du côté de l'histoire, c'est vraiment du western classique avec ses méchants cow-boys, les voyages en diligence, son saloon et ses p****... Sean Co... euh, notre héros vient dans l'Ouest sauvage chercher le pourquoi de la mort de sa femme et de sa fille. Et là je ne vous le cache pas, il finit par trouver. Incroyable, non ? C'est vraiment une bonne série, à lire voire à acheter.
Sharaz-De
Pour ceux qui n'ont jamais eu le bonheur de voir une planche de Toppi, précipitez-vous sur ce chef-d'oeuvre ! Attention, je pèse mes mots. Cette BD est sublime, et quand vous la refermez vous regrettez que ce soit déjà fini. Toppi revisite ici les 1001 nuits avec quelques-uns des plus beaux contes que fournit cette oeuvre afin de nous donner le maximum de plaisir. Mais cette BD ne serait rien sans le talent graphique de Toppi. Le plus dur est de ne pas être réticent à l'approche de cette BD, car de prime abord les dessins semblent si déroutants que j'ai eu du mal à me plonger dans celle-ci. Je dirais même que ce sont les autres oeuvres de Toppi (Le Collectionneur (4 tomes), Ile Pacifique (1 tome), Myetzko (1 tome), Warramunga (1 tome)) qui m'ont finalement fait me plonger dans celle-ci. Le choc à été énorme ! Chaque planche est une merveille où l'auteur donne libre cours à son talent. Pas de limite dûe à des cases, mais des planches, des doubles planches même, où l'auteur expose et explose litéralement toutes ces idées. Pas de limite graphique, si ce n'est le bord de la page. Ne passez pas à côté de cette oeuvre qui est sans aucun doute la meilleure de cet artiste et qui franchement est selon moi une oeuvre majeure de la BD. Et pour mon plus grand bonheur, Toppi travail actuellement sur d'autres contes !
Congo Bill
Attention violent ! Bien sur, je ne démantirai pas les avis précédents en disant que j'ai eu l'impression de revoir "Apocalypse Now". Cependant, la touche graphique de Zezelj, son côté supra-violent et sans concession m'ont fait me plonger avec un grand plaisir dans cette BD. Il est bien évident que Zezejl n'est pas un grand scénariste et qu'il se contente de cracher son venin dans la majorité de ces BDs avec moins de talents narratif que Bilal ou avec moins de maestria que Miller dans "Sin City", mais il n'en reste pas moins un auteur à découvrir.
Légendes des Contrées Oubliées
Une bd que tout le monde devrait avoir dans sa bibli !! Un dessin très agréable avec de magnifiques couleurs (qui ont peut-être un peu vieilli, et encore...). Un scénario qui n'est pas manichéen, et des personnages attachants. En trois tomes on a vraiment le sentiment de vivre une épopée. A lire absolument.