Une bd sympathique même si elle ne transcende pas. Le dessin est vivant, agréable et assez en accord avec le ton général de ces années sombres américaines. Les histoires sont dans l'ensemble assez marrantes, l'humour souvent noir. Les personnages sont entre le looser et le bel enfoiré, les filles toujours canons. Donc voilà une bd qui à mon goût manquait sur le site, mais je suis partagé entre 3 et 4. Soyons généreux pour sa première critique, donc j'ai mis 4.
Cette bd me rappelle "Julien Boisvert" (je l'ai lue avant mais je ne sais pas laquelle fut publiée en premier) : on accompagne un jeune homme jusqu'à l'âge adulte, à sa maturité. Mais il y a ici plus d'aventures, dans des contrées envoûtantes comme l'Australie fin de siècle des aborigènes, les pirates des mers d'Asie... Rien à dire niveau scénario, à part qu'il est très très bon. Le dessin est également agréable, et donne parfois de très belles planches. Une bonne bd à lire et à relire, sur laquelle on peut rêver et trop injustement méconnue.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, je l'ai trouvé très touchante, et aussi très bien racontée, avec une touche d'humour géniale.
Quant aux dessins, ils sont superbes, tout en dégradé de gris, le style est propre,
Et en prime, ces deux auteurs sont très sympas, et Bretons ! Alors là... :)
Tout comme Sacré Jésus, Tronchet fait preuve ici d'un graphisme assez minimaliste (pourquoi perdre du temps à dessiner des vêtements!) et va droit à l'essentiel: la vie de couple et ses questions existentielles sur l'amour, la routine et autres choses plus ou moins triviales.
On a ici du Tronchet à son meilleur, drôlissime à souhait, assez incisif même si l'ensemble est probablement moins cynique que ses oeuvres majeures. Il montre, comme souvent, une tendresse évidente pour ses personnages et pond, en un gag par page, des chroniques douces-amères toujours réussies. A noter un "superbe" papier cadeau à la Tronchet offert avec le tome 2.
A la question, cette BD ne convaincra-t-elle que les convertis, je réponds non. Et j'en suis la preuve vivante. Evidemment, je n'ai jamais été membre du MEDEF, mais ce livre m'a dévoilé tout un tas de chose que j'ignorais, et que j'estime maintenant, pourtant, indispensables...
Ensuite, pour répondre à "à part ça, l'auteur martèle avec conviction qu'il faut se réveiller, résister face à la situation actuelle... mais lui, là-dedans, il fait quoi ? Juste une BD ?"
Heu... es-tu sûr de l'avoir bien lue cette BD ? Déjà, il fait cette BD, ce qui en soit est déjà quelque chose de primordial, et ensuite les épisodes au Mexique ou en Bosnie qui y sont narrés, tu crois que c'est de la pure fiction ? Non, évidement non. Ce sont des démonstrations d'actions aussi éphémères que concrètes, de convictions portées à bout de bras.
Maintenant, rapidement, ma critique de l'oeuvre :
"Il y a, au Mexique, un village dont le nom a été oublié par les cartes de voyage. Les paysans qui l'habitent disent qu'il s'appelle Garduno, en temps de paix... et Zapata, en temps de guerre."
Voilà les informations dont l'on dispose sur la C4. Et avec ça, on est loin de se douter jusqu'où ce modeste album d'apparence va nous amener. Nous y suivons le cheminement de l'auteur, qui prend conscience de l'état de son monde, des ravages du capitalisme néo-libéral, et des actions à la fois éphémères et concrètes qu'il décide de mener. Rapport à notre société de consommation, rapport à soi, à notre propre impuissance rongée de culpabilité et de frustration, rapport à l'autre et à son indifférence, pour finir sur ce qui pourrait s'apparenter à une lueur d'espoir, tout cela nous est donné dans Garduno, et avec beaucoup de simplicité, et paradoxalement, de force.
J'ai vraiment accroché sur la finesse des traits, un dessin précis et hachuré, qui nous fait visualiser des images illustratives plus que pertinentes, des anaphores.
A lire pour ceux qui désirent ressentir l'effet que ça produit de "sortir la tête de la matrice", même un peu. Après c'est à vous de voir, cette sensation de lucidité blasée ne dure que le temps de la lecture, ou vous pouvez la prolonger.
Préface de Ignacio Ramonet, les initiés connaissent, et, à ma plus grande joie, Zapata, en temps de guerre, est à paraître courant 2003.
Merci, monsieur Squarzoni, de nous avoir permis de lire une telle oeuvre. Vous avez toute ma gratitude.
Un petit mot sur Zapata, suite tout aussi indispensable que Garduno :
C'est bien plus qu'un bouquin, l'auteur va encore plus loin que dans Gadurno. Je ne vais pas m'épuiser inutilement en superlatif :
FONDAMENTAL.
Mais ça y est, tout est redevenu absurde.
Merci de m'avoir rappeller à l'oeuvre M Squarzoni.
Sincèrement, s'il ne devait en rester qu'un, machin à amener sur l'île déserte tout ça, ce serait Garduno et Zapata.
Pas nécéssaire d'en parler plus.
Lecture indispensable.
Que du tout bon.
Au dessin, un Béhé au meilleur de sa forme... la talent à l'etat pur.
Pour l'histoire, un Mosdi tout aussi en forme... et une histoire, au dire de Béhé (que j'ai eu la chance de rencontrer au Paris BD 2003), qui s'annonce pleine de rebondissements et d'intrigue delirante (!!)...
N'hesitez plus, pour moi, une BD qui fera date :)
Voilà le petit chouchou...
Oui, il sait qu'on parle de lui là, regarde-le faire le beau :)
Je me souviens avec nostalgie quand j'ai pris ce premier volume à la fnac, et que j'ai commencé à feuilleter, intrigué... Premières pages, je souris, bon signe ça, puis je ris, encore mieux, mais ça n'a pas duré... Quelques pages plus loin, l'auteur me fout un énorme pression sur la goule. C'est possible ça ?
Hop, j'embarque. Lecture... la claque.
Quelques mois plus tard, bain brûlant, Parasite 2 en main, mon nez décide de me vider de mon sang, pour l'ambiance. Méga-claque.
S'il y a une chose qu'on ne peut enlever à l'auteur, c'est bien la qualité de ses dessins. Par un travail de recherche sur la déformation du réel très pertinent, il arrive à nous rendre croyable et crédible l'incroyable. Le graphisme recèle d'une qualité graphique indéniable...
Ensuite, que l'on n'aime pas le style de l'auteur, qui est particulier, dans les traits, les visages, c'est possible. J'ai moi-même mis un peu de temps à l'apprécier pleinement, mais ce qu'il fait est tellement précis qu'il me laisse béat d'admiration.
Sinon dans son premier mot d'introduction, l'auteur dit avoir l'habitude de faire des récits qui donne à réflechir, et qu'il veut ici simplement distraire le lecteur, faire en sorte qu'il ne s'ennuit pas.
Fausse modestie ou il ne peut pas s'empêcher de faire des trucs intelligents ?
L'ensemble de la série est d'une qualité constante, mais la lecture de ce premier volume, si surprenant, et surtout des volumes 2 et 3, qui vont si loin dans la tension dramatique et les émotions, ont été un sommet dans mes différents instants de lecture.
La clée de cette réussite est le vraisemblable, la crédibilité que l'auteur influe à l'incroyable. En ne prenant que des personnes ordinaires, ainsi un type tout à fait commun comme personnage principal, en ne mettant en scène aucun grands héros, juste des gens qui ont peur face à ce qu'ils ne comprennent pas, qui n'avoue pas l'extraordinaire qu'ils viennent de vivre, car cela leur semble eux-même irréel, l'impact que prend le fantastique, bien intégré dans ce réel, n'en est que plus fort.
Et par là, sur l'ensemble de la série, à la construction rigoureuse et cohérente, il nous envoie une réflexion que nous recevons de plein fouet autour de la notion d'humanité, en la confrontant notamment à l'inhumanité. Ceci définit, il va aller jouer entre les deux, pour avoir une vision plus pertinente et plus juste.
Je suis vraiment vraiment fan :)
Excellent western ! L'histoire est assez sombre et la narration est très bonne. Quand aux personnages, ils sont plutôt attachants ...
Niveau dessin, ce n'est pas le meilleur Marini mais c'est tout de même très beau dans l'ensemble, les personnages et décors sont très jolis, et les couleurs chaudes donnent une excellente ambiance Western !
Bref, à voir !
J'ai tout de suite accroché à cette bd. Le découpage en peu de planches est bien travaillé, très aéré et très précis. Du coup, ce petit format a des cases plus grandes qu'un grand format ! la lecture est donc plus rapide, plus dynamique, et le dessin reste très lisible.
Heureusement, parce que justement, j'aime bien ce dessin. C'est pas du grand art, ok, mais il convient bien au récit et les dégradés de gris sont tellement étendus qu'on a vraiment l'impression de lire une BD couleur.
L'histoire elle aussi m'a bien plu. Le mélange des cultures peut paraître un peu trivial au premier abord, mais finalement ça se fond bien au récit, tout avance sans accrocs.
Oui, ça se lit vite, mais le fond de l'intrigue est loin d'être vide, j'ai été littérallement happé par ce récit.
Un très bon premier tome et franchement, même si cet album était attirant, après le « Continent premier » je ne m’attendais pas à un si bon premier tome pour cette nouvelle série de JC Derrien. Mais là je dois l’avouer c’est très bien fait, et grâce à cet album on passe un très bon moment !
C’est très bien foutu, l’intrigue se met bien en place, ce premier tome pose de bonnes bases, présente bien les personnages, cela est très bien fait, pas ennuyant du tout, très intéressant. Ca se lit avec un réel plaisir, ça détend, c’est très agréable.
Pour le dessin c’est bien fait, adapté à la BD, à son sujet, à son ambiance, c’est très agréable à suivre, grâce aussi aux très bonnes couleurs de Cesano.
Un bon premier album, en attente (impatiente) de la suite.
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Torpedo
Une bd sympathique même si elle ne transcende pas. Le dessin est vivant, agréable et assez en accord avec le ton général de ces années sombres américaines. Les histoires sont dans l'ensemble assez marrantes, l'humour souvent noir. Les personnages sont entre le looser et le bel enfoiré, les filles toujours canons. Donc voilà une bd qui à mon goût manquait sur le site, mais je suis partagé entre 3 et 4. Soyons généreux pour sa première critique, donc j'ai mis 4.
L'homme de Java
Cette bd me rappelle "Julien Boisvert" (je l'ai lue avant mais je ne sais pas laquelle fut publiée en premier) : on accompagne un jeune homme jusqu'à l'âge adulte, à sa maturité. Mais il y a ici plus d'aventures, dans des contrées envoûtantes comme l'Australie fin de siècle des aborigènes, les pirates des mers d'Asie... Rien à dire niveau scénario, à part qu'il est très très bon. Le dessin est également agréable, et donne parfois de très belles planches. Une bonne bd à lire et à relire, sur laquelle on peut rêver et trop injustement méconnue.
Toussaint 66
J'ai beaucoup aimé cette histoire, je l'ai trouvé très touchante, et aussi très bien racontée, avec une touche d'humour géniale. Quant aux dessins, ils sont superbes, tout en dégradé de gris, le style est propre, Et en prime, ces deux auteurs sont très sympas, et Bretons ! Alors là... :)
Les Aventures de Toi et Moi
Tout comme Sacré Jésus, Tronchet fait preuve ici d'un graphisme assez minimaliste (pourquoi perdre du temps à dessiner des vêtements!) et va droit à l'essentiel: la vie de couple et ses questions existentielles sur l'amour, la routine et autres choses plus ou moins triviales. On a ici du Tronchet à son meilleur, drôlissime à souhait, assez incisif même si l'ensemble est probablement moins cynique que ses oeuvres majeures. Il montre, comme souvent, une tendresse évidente pour ses personnages et pond, en un gag par page, des chroniques douces-amères toujours réussies. A noter un "superbe" papier cadeau à la Tronchet offert avec le tome 2.
Garduno, en temps de paix
A la question, cette BD ne convaincra-t-elle que les convertis, je réponds non. Et j'en suis la preuve vivante. Evidemment, je n'ai jamais été membre du MEDEF, mais ce livre m'a dévoilé tout un tas de chose que j'ignorais, et que j'estime maintenant, pourtant, indispensables... Ensuite, pour répondre à "à part ça, l'auteur martèle avec conviction qu'il faut se réveiller, résister face à la situation actuelle... mais lui, là-dedans, il fait quoi ? Juste une BD ?" Heu... es-tu sûr de l'avoir bien lue cette BD ? Déjà, il fait cette BD, ce qui en soit est déjà quelque chose de primordial, et ensuite les épisodes au Mexique ou en Bosnie qui y sont narrés, tu crois que c'est de la pure fiction ? Non, évidement non. Ce sont des démonstrations d'actions aussi éphémères que concrètes, de convictions portées à bout de bras. Maintenant, rapidement, ma critique de l'oeuvre : "Il y a, au Mexique, un village dont le nom a été oublié par les cartes de voyage. Les paysans qui l'habitent disent qu'il s'appelle Garduno, en temps de paix... et Zapata, en temps de guerre." Voilà les informations dont l'on dispose sur la C4. Et avec ça, on est loin de se douter jusqu'où ce modeste album d'apparence va nous amener. Nous y suivons le cheminement de l'auteur, qui prend conscience de l'état de son monde, des ravages du capitalisme néo-libéral, et des actions à la fois éphémères et concrètes qu'il décide de mener. Rapport à notre société de consommation, rapport à soi, à notre propre impuissance rongée de culpabilité et de frustration, rapport à l'autre et à son indifférence, pour finir sur ce qui pourrait s'apparenter à une lueur d'espoir, tout cela nous est donné dans Garduno, et avec beaucoup de simplicité, et paradoxalement, de force. J'ai vraiment accroché sur la finesse des traits, un dessin précis et hachuré, qui nous fait visualiser des images illustratives plus que pertinentes, des anaphores. A lire pour ceux qui désirent ressentir l'effet que ça produit de "sortir la tête de la matrice", même un peu. Après c'est à vous de voir, cette sensation de lucidité blasée ne dure que le temps de la lecture, ou vous pouvez la prolonger. Préface de Ignacio Ramonet, les initiés connaissent, et, à ma plus grande joie, Zapata, en temps de guerre, est à paraître courant 2003. Merci, monsieur Squarzoni, de nous avoir permis de lire une telle oeuvre. Vous avez toute ma gratitude. Un petit mot sur Zapata, suite tout aussi indispensable que Garduno : C'est bien plus qu'un bouquin, l'auteur va encore plus loin que dans Gadurno. Je ne vais pas m'épuiser inutilement en superlatif : FONDAMENTAL. Mais ça y est, tout est redevenu absurde. Merci de m'avoir rappeller à l'oeuvre M Squarzoni. Sincèrement, s'il ne devait en rester qu'un, machin à amener sur l'île déserte tout ça, ce serait Garduno et Zapata. Pas nécéssaire d'en parler plus. Lecture indispensable.
Chimères
Que du tout bon. Au dessin, un Béhé au meilleur de sa forme... la talent à l'etat pur. Pour l'histoire, un Mosdi tout aussi en forme... et une histoire, au dire de Béhé (que j'ai eu la chance de rencontrer au Paris BD 2003), qui s'annonce pleine de rebondissements et d'intrigue delirante (!!)... N'hesitez plus, pour moi, une BD qui fera date :)
Parasite
Voilà le petit chouchou... Oui, il sait qu'on parle de lui là, regarde-le faire le beau :) Je me souviens avec nostalgie quand j'ai pris ce premier volume à la fnac, et que j'ai commencé à feuilleter, intrigué... Premières pages, je souris, bon signe ça, puis je ris, encore mieux, mais ça n'a pas duré... Quelques pages plus loin, l'auteur me fout un énorme pression sur la goule. C'est possible ça ? Hop, j'embarque. Lecture... la claque. Quelques mois plus tard, bain brûlant, Parasite 2 en main, mon nez décide de me vider de mon sang, pour l'ambiance. Méga-claque. S'il y a une chose qu'on ne peut enlever à l'auteur, c'est bien la qualité de ses dessins. Par un travail de recherche sur la déformation du réel très pertinent, il arrive à nous rendre croyable et crédible l'incroyable. Le graphisme recèle d'une qualité graphique indéniable... Ensuite, que l'on n'aime pas le style de l'auteur, qui est particulier, dans les traits, les visages, c'est possible. J'ai moi-même mis un peu de temps à l'apprécier pleinement, mais ce qu'il fait est tellement précis qu'il me laisse béat d'admiration. Sinon dans son premier mot d'introduction, l'auteur dit avoir l'habitude de faire des récits qui donne à réflechir, et qu'il veut ici simplement distraire le lecteur, faire en sorte qu'il ne s'ennuit pas. Fausse modestie ou il ne peut pas s'empêcher de faire des trucs intelligents ? L'ensemble de la série est d'une qualité constante, mais la lecture de ce premier volume, si surprenant, et surtout des volumes 2 et 3, qui vont si loin dans la tension dramatique et les émotions, ont été un sommet dans mes différents instants de lecture. La clée de cette réussite est le vraisemblable, la crédibilité que l'auteur influe à l'incroyable. En ne prenant que des personnes ordinaires, ainsi un type tout à fait commun comme personnage principal, en ne mettant en scène aucun grands héros, juste des gens qui ont peur face à ce qu'ils ne comprennent pas, qui n'avoue pas l'extraordinaire qu'ils viennent de vivre, car cela leur semble eux-même irréel, l'impact que prend le fantastique, bien intégré dans ce réel, n'en est que plus fort. Et par là, sur l'ensemble de la série, à la construction rigoureuse et cohérente, il nous envoie une réflexion que nous recevons de plein fouet autour de la notion d'humanité, en la confrontant notamment à l'inhumanité. Ceci définit, il va aller jouer entre les deux, pour avoir une vision plus pertinente et plus juste. Je suis vraiment vraiment fan :)
l'Etoile du Désert
Excellent western ! L'histoire est assez sombre et la narration est très bonne. Quand aux personnages, ils sont plutôt attachants ... Niveau dessin, ce n'est pas le meilleur Marini mais c'est tout de même très beau dans l'ensemble, les personnages et décors sont très jolis, et les couleurs chaudes donnent une excellente ambiance Western ! Bref, à voir !
Pas de Chance
J'ai tout de suite accroché à cette bd. Le découpage en peu de planches est bien travaillé, très aéré et très précis. Du coup, ce petit format a des cases plus grandes qu'un grand format ! la lecture est donc plus rapide, plus dynamique, et le dessin reste très lisible. Heureusement, parce que justement, j'aime bien ce dessin. C'est pas du grand art, ok, mais il convient bien au récit et les dégradés de gris sont tellement étendus qu'on a vraiment l'impression de lire une BD couleur. L'histoire elle aussi m'a bien plu. Le mélange des cultures peut paraître un peu trivial au premier abord, mais finalement ça se fond bien au récit, tout avance sans accrocs. Oui, ça se lit vite, mais le fond de l'intrigue est loin d'être vide, j'ai été littérallement happé par ce récit.
Incantations
Un très bon premier tome et franchement, même si cet album était attirant, après le « Continent premier » je ne m’attendais pas à un si bon premier tome pour cette nouvelle série de JC Derrien. Mais là je dois l’avouer c’est très bien fait, et grâce à cet album on passe un très bon moment ! C’est très bien foutu, l’intrigue se met bien en place, ce premier tome pose de bonnes bases, présente bien les personnages, cela est très bien fait, pas ennuyant du tout, très intéressant. Ca se lit avec un réel plaisir, ça détend, c’est très agréable. Pour le dessin c’est bien fait, adapté à la BD, à son sujet, à son ambiance, c’est très agréable à suivre, grâce aussi aux très bonnes couleurs de Cesano. Un bon premier album, en attente (impatiente) de la suite.