Si vous décidez de vous faire une bibliotèque de BD, vous ne pouvez pas passer à coté. A ce niveau, ce n'est pas une BD culte, c'est carrément culturel ! comme Tintin ou Astérix. Si vous ne les achetez pas pour vous, achetez-les pour vos enfants !
Arrivée dans la librairie, je remarque ce petit livre bleu. Je le feuillette, il m'intrigue !
Drôle de petit livre, on ne s'attend pas du tout à ça, une histoire de morts-vivants voulant être comédiens, exploités par les metteurs en scène, entrainant tout une législation spécifique les concernant... jusqu'aux impôts (quoique ça, il le font déjà, d'aller chercher leurs sous dans les cimetières !) qui les poursuivent...
Un humour comme je les aime, au 3ème degré, servi par une illustation très très simple mais d'une efficacité redoutable !
Une bonne surprise donc, par le scénariste de "Les Miettes" (illustré par Frédérik Peeters) à découvrir de toute urgence !
Voilà effectivement une série qu'on ne lache plus après l'avoir commencée. Le scénario est dense, riche en rebondissements, et amalgame très bien le fantastique et l'histoire avec un grand H. On peut se rendre compte du gros travail de recherche de Dufaux et Jamar. Pour en venir au travail de ce dernier, j'insisterai sur la formidable richesse de son travail graphique. Le propos de Dufaux est en effet, parfaitement souligné par la méticulosité du trait et la richesse des détails des décors. On entre d'autant plus facilement dans cette histoire foisonnante, que le dessin est précis, riche et maîtrisé.
Bref, en découvrant cette série par le biais de la superbe intégrale sortie il y a peu, je n'ai vraiment pas été décu.
Il y a quelque chose des feuilletons des années 70 dans le découpage narratif des albums. Une scène d'introduction pose le décor, introduit le suspense, et ensuite le titre apparaît... Cela donne à cette série un côté rétro indéniable. En tous les cas, moi ca me replonge dans l'atmosphère des séries de mon adolescence "Cosmos 1999" pour ne citer que ma préférée. Le dessin ensuite... que dire ? C'est du Hermann pur jus. Et son trait est tellement particulier, qu'il constitue pratiquement un style à lui tout seul. On aime ou on n'aime pas, après c'est juste une question de goût. Personnellement, c'est la manière dont il dessinne les femmes qui me bloque. Les héroïnes d'Hermann sont globalement taillées à la serpe. Mais ça, c'est juste du pinaillage, parce que la maîtrise graphique de Hermann est incontestable. Les scénarios en eux mêmes sont toujours bien construits. J'aurais aimé quant à moi, que les histoires s'étalent sur plusieurs tomes. Parce que le format un tome / une histoire, ne laisse pratiquement jamais le temps au propos de s'élaborer, de se développer. On a toujours l'impression d'une accélaration fulgurante dans les 15 dernières pages dont le but est de boucler l'histoire. Ca me gêne un peu... mais ça, c'est davantage un problème de format, de stratégie éditoriale. Les albums indépendants peuvent en effet se lire indépendamment les uns des autres.
Bon je dirais bonne BD. Manipuler le temps n'est pas chose facile mais Stan et Vince s'en sortent plutôt bien. Les dessins sont dans le style comics et bien faits. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 11 albums, mon seul regret serait le dernier album, qui pour moi a été fini rapidement, sans trop tenir compte des émotions des personnages. En bref la fin aurait pu être plus grandiose, mais bon...
J'ai découvert Mike Blueberry en piochant l'unique album de cette série que possédait mon père dans sa bibliothèque de BD.
Depuis je ne peux plus m'en passer !
Tous les éléments nécessaires à une bonne BD sont réunis :
- un scénario captivant et haletant (les meilleurs histoires/cycles sont selon moi "le cheval de fer", "la mine de l'allemand perdu", "le trésor des confederés")
- des dessins magnifiques (cf. la couverture de "l'homme à l'étoile d'argent")
- des personnages attachants (Mc Clure alias sac à gnole, Red Nek)
Indispensable !
"Le Capitaine Ecarlate" est le premier album de Guibert et B. auquel je m'attaque.
Je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par cette BD. Un dessin somptueux, une intrigue à tiroirs très intelligente (en gros, on ne prend pas le lecteur pour un con), un rythme trépidant. Tout cela est tellement rare dans la BD actuelle que l'on ne peut s'empêcher de demander une suite, qui ne viendra jamais. Seul bémol : je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, ce Capitaine Ecarlate si évanescent, qui semble toujours rester à la périphérie de l'action... Mais peut-être cela rajoute-t'il au charme de l'histoire...
Prix Goscinny 2004.
Voilà une bien belle récompense pour une bien sympathique BD. Mon avis rejoint ceux des gens en-dessous, en particulier celui de Steril. Le dessin de Sattouf sur cet album est très surprenant, différent de ce qu'il avait fait auparavant. Il semble hésitant, pas terminé, et cela colle en somme parfaitement au propos, contant les aventures amoureuseument erratiques d'un jeune homme comme les autres, informaticien qui plus est. Comment ne pas s'attendrir pour Jérémie, tellement proche de nous, qui cherche à trouver sa place dans la société, à se rendre là où son coeur le porte...
Vraiment un coup de coeur, cet album, une découverte et une réussite incontestable.
Effectivement, c'est dans doute l'album de Cosey le moins abordable (il me reste "Zélie nord-sud" à découvrir). Je comprends aisément que la plupart des lecteurs soient décontenancés tant la narration est étrange. En mêlant histoires fantasmées et histoires réelles, en alternant diapositives en gaufrier et paysages en cinémascope, Cosey bouleverse la narration et le découpage habituel du monde de la bande dessinée. Rien que pour ça, ce livre vaut le détour.
Sur le fond, je suis également séduit. L'auteur aborde avec pudeur et force l'ensemble des thèmes qui ont construit son oeuvre : la paternité ("Orchidéa", "Le voyage en Italie"), l'absence ("A la recherche de Peter Pan"...) et la (re)découverte de l'autre. Nombres de ses oeuvres précédentes ont un lien avec l'Asie du sud-est mais il plonge pour la première fois ses personnages au coeur de cette partie du globe; ses dessins sont magnifiques, Cosey arrive à retranscrire parfaitement les méandres du Mékong ou l'atmosphère de Luang Prabang, chose que je n'ai jamais ressentie ailleurs.
Oh là là !
Oh là là !
J'ai découvert ça chez une amie qui a beaucoup de goût. Elle me parlait depuis longtemps d'une BD à l'atmosphère envoûtante, aux dessins exquis, au scénario ensorceleur...
Djinn est un véritable bijou, ciselé par l'orfèvre jean Dufaux (décidément un excellent scénariste), serti dans un écrin sublime réalisé par Ana Miralles, une dessinatrice fantastique. Son style confine à un réalisme un peu "facile", proche de Léo, ou Pavlovic, pour s'échapper (dans les moments où la moiteur ne peut s'empêcher de s'accumuler sur votre nuque) vers un trait sensuel, troublant pour les deux sexes...
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Blueberry
Si vous décidez de vous faire une bibliotèque de BD, vous ne pouvez pas passer à coté. A ce niveau, ce n'est pas une BD culte, c'est carrément culturel ! comme Tintin ou Astérix. Si vous ne les achetez pas pour vous, achetez-les pour vos enfants !
Retour écrémé
Arrivée dans la librairie, je remarque ce petit livre bleu. Je le feuillette, il m'intrigue ! Drôle de petit livre, on ne s'attend pas du tout à ça, une histoire de morts-vivants voulant être comédiens, exploités par les metteurs en scène, entrainant tout une législation spécifique les concernant... jusqu'aux impôts (quoique ça, il le font déjà, d'aller chercher leurs sous dans les cimetières !) qui les poursuivent... Un humour comme je les aime, au 3ème degré, servi par une illustation très très simple mais d'une efficacité redoutable ! Une bonne surprise donc, par le scénariste de "Les Miettes" (illustré par Frédérik Peeters) à découvrir de toute urgence !
Voleurs d'Empires
Voilà effectivement une série qu'on ne lache plus après l'avoir commencée. Le scénario est dense, riche en rebondissements, et amalgame très bien le fantastique et l'histoire avec un grand H. On peut se rendre compte du gros travail de recherche de Dufaux et Jamar. Pour en venir au travail de ce dernier, j'insisterai sur la formidable richesse de son travail graphique. Le propos de Dufaux est en effet, parfaitement souligné par la méticulosité du trait et la richesse des détails des décors. On entre d'autant plus facilement dans cette histoire foisonnante, que le dessin est précis, riche et maîtrisé. Bref, en découvrant cette série par le biais de la superbe intégrale sortie il y a peu, je n'ai vraiment pas été décu.
Jeremiah
Il y a quelque chose des feuilletons des années 70 dans le découpage narratif des albums. Une scène d'introduction pose le décor, introduit le suspense, et ensuite le titre apparaît... Cela donne à cette série un côté rétro indéniable. En tous les cas, moi ca me replonge dans l'atmosphère des séries de mon adolescence "Cosmos 1999" pour ne citer que ma préférée. Le dessin ensuite... que dire ? C'est du Hermann pur jus. Et son trait est tellement particulier, qu'il constitue pratiquement un style à lui tout seul. On aime ou on n'aime pas, après c'est juste une question de goût. Personnellement, c'est la manière dont il dessinne les femmes qui me bloque. Les héroïnes d'Hermann sont globalement taillées à la serpe. Mais ça, c'est juste du pinaillage, parce que la maîtrise graphique de Hermann est incontestable. Les scénarios en eux mêmes sont toujours bien construits. J'aurais aimé quant à moi, que les histoires s'étalent sur plusieurs tomes. Parce que le format un tome / une histoire, ne laisse pratiquement jamais le temps au propos de s'élaborer, de se développer. On a toujours l'impression d'une accélaration fulgurante dans les 15 dernières pages dont le but est de boucler l'histoire. Ca me gêne un peu... mais ça, c'est davantage un problème de format, de stratégie éditoriale. Les albums indépendants peuvent en effet se lire indépendamment les uns des autres.
Vortex
Bon je dirais bonne BD. Manipuler le temps n'est pas chose facile mais Stan et Vince s'en sortent plutôt bien. Les dessins sont dans le style comics et bien faits. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 11 albums, mon seul regret serait le dernier album, qui pour moi a été fini rapidement, sans trop tenir compte des émotions des personnages. En bref la fin aurait pu être plus grandiose, mais bon...
Blueberry
J'ai découvert Mike Blueberry en piochant l'unique album de cette série que possédait mon père dans sa bibliothèque de BD. Depuis je ne peux plus m'en passer ! Tous les éléments nécessaires à une bonne BD sont réunis : - un scénario captivant et haletant (les meilleurs histoires/cycles sont selon moi "le cheval de fer", "la mine de l'allemand perdu", "le trésor des confederés") - des dessins magnifiques (cf. la couverture de "l'homme à l'étoile d'argent") - des personnages attachants (Mc Clure alias sac à gnole, Red Nek) Indispensable !
Le Capitaine Ecarlate
"Le Capitaine Ecarlate" est le premier album de Guibert et B. auquel je m'attaque. Je dois dire que j'ai été très agréablement surpris par cette BD. Un dessin somptueux, une intrigue à tiroirs très intelligente (en gros, on ne prend pas le lecteur pour un con), un rythme trépidant. Tout cela est tellement rare dans la BD actuelle que l'on ne peut s'empêcher de demander une suite, qui ne viendra jamais. Seul bémol : je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, ce Capitaine Ecarlate si évanescent, qui semble toujours rester à la périphérie de l'action... Mais peut-être cela rajoute-t'il au charme de l'histoire...
Les pauvres aventures de Jérémie
Prix Goscinny 2004. Voilà une bien belle récompense pour une bien sympathique BD. Mon avis rejoint ceux des gens en-dessous, en particulier celui de Steril. Le dessin de Sattouf sur cet album est très surprenant, différent de ce qu'il avait fait auparavant. Il semble hésitant, pas terminé, et cela colle en somme parfaitement au propos, contant les aventures amoureuseument erratiques d'un jeune homme comme les autres, informaticien qui plus est. Comment ne pas s'attendrir pour Jérémie, tellement proche de nous, qui cherche à trouver sa place dans la société, à se rendre là où son coeur le porte... Vraiment un coup de coeur, cet album, une découverte et une réussite incontestable.
Zeke raconte des histoires
Effectivement, c'est dans doute l'album de Cosey le moins abordable (il me reste "Zélie nord-sud" à découvrir). Je comprends aisément que la plupart des lecteurs soient décontenancés tant la narration est étrange. En mêlant histoires fantasmées et histoires réelles, en alternant diapositives en gaufrier et paysages en cinémascope, Cosey bouleverse la narration et le découpage habituel du monde de la bande dessinée. Rien que pour ça, ce livre vaut le détour. Sur le fond, je suis également séduit. L'auteur aborde avec pudeur et force l'ensemble des thèmes qui ont construit son oeuvre : la paternité ("Orchidéa", "Le voyage en Italie"), l'absence ("A la recherche de Peter Pan"...) et la (re)découverte de l'autre. Nombres de ses oeuvres précédentes ont un lien avec l'Asie du sud-est mais il plonge pour la première fois ses personnages au coeur de cette partie du globe; ses dessins sont magnifiques, Cosey arrive à retranscrire parfaitement les méandres du Mékong ou l'atmosphère de Luang Prabang, chose que je n'ai jamais ressentie ailleurs.
Djinn
Oh là là ! Oh là là ! J'ai découvert ça chez une amie qui a beaucoup de goût. Elle me parlait depuis longtemps d'une BD à l'atmosphère envoûtante, aux dessins exquis, au scénario ensorceleur... Djinn est un véritable bijou, ciselé par l'orfèvre jean Dufaux (décidément un excellent scénariste), serti dans un écrin sublime réalisé par Ana Miralles, une dessinatrice fantastique. Son style confine à un réalisme un peu "facile", proche de Léo, ou Pavlovic, pour s'échapper (dans les moments où la moiteur ne peut s'empêcher de s'accumuler sur votre nuque) vers un trait sensuel, troublant pour les deux sexes...