Cet album N&B petit format a titillé ma curiosité en sachant que le beau-frère de ma tendre moitié est l’auteur d’un des récits publié dans ce collectif.
Le titre est plutôt bien trouvé puisqu’on se trouve en face d’un vrai "fourbi", tant le genre que le graphisme diffèrent d’un récit à l’autre (humour, humour noir, polar, récit plus intimiste). La qualité de ces histoires m’a (agréablement) surpris. En effet, je suis étonné de la profondeur de certains récits ou encore de la réflexion que d’autres suscitent. En fait, j’aurais bien vu plusieurs de ces mini-récits édités dans la collection Patte de mouche de l’Association.
Sans pouvoir l’affirmer, je pense que peu de ces auteurs ont encore réellement percé. Dommage car ce recueil est truffé de bonnes idées et de graphismes souvent accrocheurs. Un beau potentiel malheureusement inexploité ...
Bref, très plaisant à lire ! :)
Will Eisner a deux obsessions. New York, et en particulier ses quartiers populaires, et sa condition de juif. Les deux sont souvent inextricablement liés dans son oeuvre.. De fait, on retrouve un peu dans ce recueil ce qui a fait l'essence (et la saveur !) de son album Le Building. c'est à dire un humour décalé, couplé avec un pessimisme assez déroutant parfois. La première des quatrenouvelles done son nom au recueil, et se trouve peut-être la plus intéressante du lot. Pour le reste, il s'agit plutôt d'une étude de moeurs des juifs new-yorkais. Cette vision de l'intérieur est pleine de tendresse, mais nous amène à réfléchir sur leur condition.
C'est donc un regard de sociologue qu'il faut avoir, sans s'arrêter au style très caricature de presse d'Eisner.
Oulala, par où commencer ?
Sans doute par dire que c’est une série qui m’a énormément plue. Le monde mécanique imaginé par Lebeault est riche, cohérent, solide, original, subtil, bien construit et intéressant. On sent derrière "Horologiom" le travail conséquent fourni par l’auteur. J’apprécie particulièrement son inventivité pour créer des moyens de transports aussi farfelus que géniaux. D’aspect figé, le graphisme se révèle pourtant d’une grande précision. De plus, il est soigné et minutieux.
Petit bémol : comme JBT900, je trouve que trop peu d’éléments explicatifs sur la genèse d’Horologiom sont distillés avant d’asseoir la fin dans le 5e tome. Ceci n’enlève en rien les qualités intrinsèques de cette série qui est à découvrir absolument si ce n’est déjà fait ! D’ailleurs, le final, bien loin d’être ridicule, conclu la série de fort belle manière.
Quelle superbe découverte ! Un de mes coup de coeur 2004 à n'en pas douter. Lisez "Pest" vous serez conquis parole de Guillaume.M :)
Le dessin tout d'abord a un très bon style. C'est original c'est sûr. Je note tout de même une influence graphique de La Nef des fous et de Horologiom. Je veux également souligner, comme tous les autres, que les pages 30 et 31 sont vraiment superbes. Le tout est servi par des couleurs à dominance grise et beige qui accentuent encore le style du dessin : c'est beau...
Les personnages sont bien pensés avec un gentil propulsé malgré lui au centre des intérêts de Spleen City, un grand méchant, un méchant tiraillé par des remord,...
Le scénario est très bon. Une bonne intrigue avec du rythme voilà ce qu'il me fallait. A noter que vu la manière dont se termine l'album, je serai au premier rang pour la sortie du second.
Je mets 4/5 pour le moment mais si le second tome est aussi bon, je mettrais le 5/5 sans hésiter.
Captain Biceps ne fait pas dans la dentelle. Ses auteurs non plus.
Pourtant comment ne pas rire aux éclats devant ces gags tous très percutant et parodiant allègrement un genre qui pèche souvent par son absence d'humour ou de second degré, les comics de super-héros. On pourrait citer en référence la série TV "The Tick" de Bary Sonnenfeld (celui des Men In Black) qui maniait aussi l'humour complètement absurde dans un monde super-héroïque. Captain Biceps a en plus de taper directement sur les icônes du genre (les FF, Spidey, Batman et consor, mais aussi un Michael Jakson à l'honomatopée "spéciale" ou encore Terminator). A noter qu'un autre auteur, Cyril Munaro, s'attaque lui aussi au genre, dans des petits strips très drôles (faut quand même une certaine culture des super-héroïqueries de Marvel et DC) qu'on peut retrouver dans les éditions française des périodiques US.
Pour en revenir au Captain Biceps, bien sûr, les blagues sont un peu lourdingues (mon fils de 4 ans adore), mais des petits strip verticaux en fin de planche font à chaque fois preuve d'un humour bien plus subtil et ravageur.
Et certaines planches valent leur pesant de non-sens hypertrophié (les super-héros méconnus comme "nounoursman" ou "super-mal-gaulé", les super-pouvoirs inutiles, ...).
Mais surtout l'album mets plusieurs fois en scène un nouveau type de super-héros (mon chouchou) :
Pacific Man, l'ami des yaourts. Ce nouveau personnage justfie à lui seul l'existence de cette BD.
Que dire de ce manga ? Que les dessins sont superbes, ce dont on se doute quand on a lu Monster ? Que l'histoire est fascinante, devant sa richesse, son ouverture, sa fantaisie ? Que les cabanes de gamins me rapellent plein de souvenirs quand moi aussi je pensais sauver le monde ? Que toutes les références rock sont plus que plaisantes ?
Surtout je crois que l'on peut dire que ce manga arrive à cumuler la magie et l'irréel tout en restant crédible. Ce manga a une véritable force : nous porter ailleurs, nous travailler, nous amener à rêver... Je suis fasciné par tous les moments de ce manga, qui a le gros avantage de ne comporter aucune longueur (gros défaut des mangas en général).
Je trouve que Urasaw s'en sort très bien avec la complexité de son histoire : les personnages se croisent sur trois époques différentes, mes mensonges d'ami vont très loin... Malgré tous ces facteurs, qui pourraient nous noyer le tout reste clair et prenant...
Un must dans les mangas, c'est sûr... Vous attendrez longtemps la sortie des nouveaux tomes...
Derrière une couverture qui non seulement passe complètement inaperçue mais en plus n'est pas des plus jolies, se cache un petit bijou (c'est en gras pour qu'on le voit).
Le dessin de Virginie Augustin (issue de la célèbre école des Gobelins -- où on dirait que Delcourt a installé un bureau de recrutement -- et du monde de l'animation et dont c'est le premier album) est en effet absolument magnifique, dans la lignée des Morgana, Le jour des magiciens et autres Sky Doll. C'est rond, c'est joli à un point tel que c'est superbe, et comme si ça ne suffisait pas, les couleurs sont à se taper le cul par terre. Euh, enfin elles sont magnifiques, quoi. ^__^
La crainte pour ce genre d'album est évidemment le scénario. Parce qu'une histoire toute pourrie très joliment illustrée restera une histoire toute pourrie.
Eh bien "Alim le tanneur", ce n'est pas tout pourri ! Au contraire, Lupano est parti sur l'idée d'opposer la religion en tant que croyance avec la religion en tant qu'instrument de pouvoir, ce qui confère une substance plutôt agréable à l'histoire. En outre, le fait d'avoir placé le récit (assez fantasy dans l'esprit) dans un décor oriental lui donne une saveur vraiment sympathique, qui change un peu des stéréotypes du genre.
Alors ce tome 1 est un véritable régal pour les yeux et l'histoire est à la fois légère (mais pas dénuée de substance !), un peu ironique, et prenante. Une excellente surprise.
Bonus : Interview de Wilfrid LUPANO & Virginie AUGUSTIN par Delcourt.
Après le très décevant Diablotus du même auteur paru dans la même collection, voici un Patte de mouche dont le récit repose sur le même principe à ceci près qu’il m’a nettement plus intéressé et amusé. Ce petit bonhomme qui ne sais s’imposer dans la société est drôlement bien imaginé. J’adore l’expression de ce personnage "patatisé" qui se passe de tout commentaire !
Tout comme Don Lope, j’ai trouvé le final avec la mort excellent !
Décidément, Trondheim a le don de conclure la plupart de ses albums avec un certain savoir-faire.
"non, non, non," est-il à découvrir ? oui, oui, oui ! :)
Récit complètement déjanté, Imbroglio fait mouche dans la collection !
Cet album est constitué par une cascade de rebondissements abracadabrants concoctés par l’ami Trondheim et couchés sur le papier à la façon "Lapinot" par l'auteur himself.
C’est à la fois tordu, amusant et surprenant.
A noter un final bien trouvé pour conclure cette histoire qui aurait pu encore durer.
D’une lecture très agréable, ce Patte de mouche est à ne pas manquer !
Un très bon Patte de mouche que voici (comme souvent d’ailleurs) ! ;)
Le trait de Le Gall, de type "ligne-claire-ancienne-école", convient parfaitement pour mettre en images ce petit huit clos "multi-facial" de Mister Trondheim.
Encore un récit "moulé" pour un Patte de mouche (un de plus).
A découvrir !
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Fourbi
Cet album N&B petit format a titillé ma curiosité en sachant que le beau-frère de ma tendre moitié est l’auteur d’un des récits publié dans ce collectif. Le titre est plutôt bien trouvé puisqu’on se trouve en face d’un vrai "fourbi", tant le genre que le graphisme diffèrent d’un récit à l’autre (humour, humour noir, polar, récit plus intimiste). La qualité de ces histoires m’a (agréablement) surpris. En effet, je suis étonné de la profondeur de certains récits ou encore de la réflexion que d’autres suscitent. En fait, j’aurais bien vu plusieurs de ces mini-récits édités dans la collection Patte de mouche de l’Association. Sans pouvoir l’affirmer, je pense que peu de ces auteurs ont encore réellement percé. Dommage car ce recueil est truffé de bonnes idées et de graphismes souvent accrocheurs. Un beau potentiel malheureusement inexploité ... Bref, très plaisant à lire ! :)
Un Pacte avec Dieu (Un bail avec Dieu / Le Contrat)
Will Eisner a deux obsessions. New York, et en particulier ses quartiers populaires, et sa condition de juif. Les deux sont souvent inextricablement liés dans son oeuvre.. De fait, on retrouve un peu dans ce recueil ce qui a fait l'essence (et la saveur !) de son album Le Building. c'est à dire un humour décalé, couplé avec un pessimisme assez déroutant parfois. La première des quatrenouvelles done son nom au recueil, et se trouve peut-être la plus intéressante du lot. Pour le reste, il s'agit plutôt d'une étude de moeurs des juifs new-yorkais. Cette vision de l'intérieur est pleine de tendresse, mais nous amène à réfléchir sur leur condition. C'est donc un regard de sociologue qu'il faut avoir, sans s'arrêter au style très caricature de presse d'Eisner.
Horologiom
Oulala, par où commencer ? Sans doute par dire que c’est une série qui m’a énormément plue. Le monde mécanique imaginé par Lebeault est riche, cohérent, solide, original, subtil, bien construit et intéressant. On sent derrière "Horologiom" le travail conséquent fourni par l’auteur. J’apprécie particulièrement son inventivité pour créer des moyens de transports aussi farfelus que géniaux. D’aspect figé, le graphisme se révèle pourtant d’une grande précision. De plus, il est soigné et minutieux. Petit bémol : comme JBT900, je trouve que trop peu d’éléments explicatifs sur la genèse d’Horologiom sont distillés avant d’asseoir la fin dans le 5e tome. Ceci n’enlève en rien les qualités intrinsèques de cette série qui est à découvrir absolument si ce n’est déjà fait ! D’ailleurs, le final, bien loin d’être ridicule, conclu la série de fort belle manière.
Pest
Quelle superbe découverte ! Un de mes coup de coeur 2004 à n'en pas douter. Lisez "Pest" vous serez conquis parole de Guillaume.M :) Le dessin tout d'abord a un très bon style. C'est original c'est sûr. Je note tout de même une influence graphique de La Nef des fous et de Horologiom. Je veux également souligner, comme tous les autres, que les pages 30 et 31 sont vraiment superbes. Le tout est servi par des couleurs à dominance grise et beige qui accentuent encore le style du dessin : c'est beau... Les personnages sont bien pensés avec un gentil propulsé malgré lui au centre des intérêts de Spleen City, un grand méchant, un méchant tiraillé par des remord,... Le scénario est très bon. Une bonne intrigue avec du rythme voilà ce qu'il me fallait. A noter que vu la manière dont se termine l'album, je serai au premier rang pour la sortie du second. Je mets 4/5 pour le moment mais si le second tome est aussi bon, je mettrais le 5/5 sans hésiter.
Captain Biceps
Captain Biceps ne fait pas dans la dentelle. Ses auteurs non plus. Pourtant comment ne pas rire aux éclats devant ces gags tous très percutant et parodiant allègrement un genre qui pèche souvent par son absence d'humour ou de second degré, les comics de super-héros. On pourrait citer en référence la série TV "The Tick" de Bary Sonnenfeld (celui des Men In Black) qui maniait aussi l'humour complètement absurde dans un monde super-héroïque. Captain Biceps a en plus de taper directement sur les icônes du genre (les FF, Spidey, Batman et consor, mais aussi un Michael Jakson à l'honomatopée "spéciale" ou encore Terminator). A noter qu'un autre auteur, Cyril Munaro, s'attaque lui aussi au genre, dans des petits strips très drôles (faut quand même une certaine culture des super-héroïqueries de Marvel et DC) qu'on peut retrouver dans les éditions française des périodiques US. Pour en revenir au Captain Biceps, bien sûr, les blagues sont un peu lourdingues (mon fils de 4 ans adore), mais des petits strip verticaux en fin de planche font à chaque fois preuve d'un humour bien plus subtil et ravageur. Et certaines planches valent leur pesant de non-sens hypertrophié (les super-héros méconnus comme "nounoursman" ou "super-mal-gaulé", les super-pouvoirs inutiles, ...). Mais surtout l'album mets plusieurs fois en scène un nouveau type de super-héros (mon chouchou) : Pacific Man, l'ami des yaourts. Ce nouveau personnage justfie à lui seul l'existence de cette BD.
20th Century Boys
Que dire de ce manga ? Que les dessins sont superbes, ce dont on se doute quand on a lu Monster ? Que l'histoire est fascinante, devant sa richesse, son ouverture, sa fantaisie ? Que les cabanes de gamins me rapellent plein de souvenirs quand moi aussi je pensais sauver le monde ? Que toutes les références rock sont plus que plaisantes ? Surtout je crois que l'on peut dire que ce manga arrive à cumuler la magie et l'irréel tout en restant crédible. Ce manga a une véritable force : nous porter ailleurs, nous travailler, nous amener à rêver... Je suis fasciné par tous les moments de ce manga, qui a le gros avantage de ne comporter aucune longueur (gros défaut des mangas en général). Je trouve que Urasaw s'en sort très bien avec la complexité de son histoire : les personnages se croisent sur trois époques différentes, mes mensonges d'ami vont très loin... Malgré tous ces facteurs, qui pourraient nous noyer le tout reste clair et prenant... Un must dans les mangas, c'est sûr... Vous attendrez longtemps la sortie des nouveaux tomes...
Alim le tanneur
Derrière une couverture qui non seulement passe complètement inaperçue mais en plus n'est pas des plus jolies, se cache un petit bijou (c'est en gras pour qu'on le voit). Le dessin de Virginie Augustin (issue de la célèbre école des Gobelins -- où on dirait que Delcourt a installé un bureau de recrutement -- et du monde de l'animation et dont c'est le premier album) est en effet absolument magnifique, dans la lignée des Morgana, Le jour des magiciens et autres Sky Doll. C'est rond, c'est joli à un point tel que c'est superbe, et comme si ça ne suffisait pas, les couleurs sont à se taper le cul par terre. Euh, enfin elles sont magnifiques, quoi. ^__^ La crainte pour ce genre d'album est évidemment le scénario. Parce qu'une histoire toute pourrie très joliment illustrée restera une histoire toute pourrie. Eh bien "Alim le tanneur", ce n'est pas tout pourri ! Au contraire, Lupano est parti sur l'idée d'opposer la religion en tant que croyance avec la religion en tant qu'instrument de pouvoir, ce qui confère une substance plutôt agréable à l'histoire. En outre, le fait d'avoir placé le récit (assez fantasy dans l'esprit) dans un décor oriental lui donne une saveur vraiment sympathique, qui change un peu des stéréotypes du genre. Alors ce tome 1 est un véritable régal pour les yeux et l'histoire est à la fois légère (mais pas dénuée de substance !), un peu ironique, et prenante. Une excellente surprise. Bonus : Interview de Wilfrid LUPANO & Virginie AUGUSTIN par Delcourt.
Non, Non, Non
Après le très décevant Diablotus du même auteur paru dans la même collection, voici un Patte de mouche dont le récit repose sur le même principe à ceci près qu’il m’a nettement plus intéressé et amusé. Ce petit bonhomme qui ne sais s’imposer dans la société est drôlement bien imaginé. J’adore l’expression de ce personnage "patatisé" qui se passe de tout commentaire ! Tout comme Don Lope, j’ai trouvé le final avec la mort excellent ! Décidément, Trondheim a le don de conclure la plupart de ses albums avec un certain savoir-faire. "non, non, non," est-il à découvrir ? oui, oui, oui ! :)
Imbroglio
Récit complètement déjanté, Imbroglio fait mouche dans la collection ! Cet album est constitué par une cascade de rebondissements abracadabrants concoctés par l’ami Trondheim et couchés sur le papier à la façon "Lapinot" par l'auteur himself. C’est à la fois tordu, amusant et surprenant. A noter un final bien trouvé pour conclure cette histoire qui aurait pu encore durer. D’une lecture très agréable, ce Patte de mouche est à ne pas manquer !
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Un très bon Patte de mouche que voici (comme souvent d’ailleurs) ! ;) Le trait de Le Gall, de type "ligne-claire-ancienne-école", convient parfaitement pour mettre en images ce petit huit clos "multi-facial" de Mister Trondheim. Encore un récit "moulé" pour un Patte de mouche (un de plus). A découvrir !