Je continue mon exploration de l’univers de Batman avec la lecture de Prey (j’ai eu la chance de trouver les 5 comic-books originaux sur eBay pour une bouchée de pain).
Et une fois de plus j’ai passé un très bon moment. L’histoire contient tous les ingrédients propres aux histoires de Batman, mais cette fois pas de super méchants, l’homme chauve-souris se retrouve opposé aux forces de l’ordre de Gotham City. Position très inconfortable, mais pas autant que celle de Gordon, qui se retrouve malgré lui opposé à son ami justicier. Les caractères de Batman et Gordon sont vraiment bien développés.
Bon, l’histoire fait un peu plus vieillotte que des séries comme Batman - Année 1 ou Batman - Un long Halloween (commencez plutôt par ces dernières si vous voulez découvrir l’univers de Batman), mais si vous êtes fan, essayez de mettre la main sur cette rareté, vous ne serez pas déçu.
Note approximative : 3.5/5
C'est avec plaisir que j'ai relu, adulte, cette série dont j'avais bien apprécié certains albums étant enfant. C'est du pur Greg et j'aime ça.
Le dessin est strictement identique au style de la série Achille Talon. C'est rond, coloré, sympathique même si parfois un tout petit peu fouillis. J'aime bien ce type de dessin qui n'a pas vieilli avec les années.
Côté scénario, ce sont des petites histoires d'aventure sans prétention, des histoires qui plaisent aux enfants. Parfois ce sont simplement les péripéties de la bande de copains inventifs que sont les As, d'autres fois ce sont de vraies enquêtes aventureuses qui touchent presque au fantastique sauf que le fantastique finit toujours par trouver une explication plus ou moins logique, si on accepte un côté un peu fantasque et naïf évidemment.
Ce qui peut rebuter dans cette série est la même chose qui rebute un bon nombre de lecteurs d'Achille Talon : le texte est omniprésent et les bulles de dialogues sont longues et assez alambiquées. Cette lecture imposée brise assez le rythme de l'aventure et peut déplaire à ceux qui ne sont pas sensibles à l'excellente verve littéraire de Greg.
Mais ce que personne ne peut retirer à cette série, c'est son humour véritablement présent. C'est bourré de drôlerie, les gags sont souvent hilarants, les situations cocasses et touchantes comme Greg en a le secret. Je ne me souvenais pas d'un tel humour quand je lisais cela étant jeune, sans doute cet humour s'adresse-t-il plus à un public adulte permettant ainsi une double lecture très agréable.
Une série bien sympathique et drôle même si l'aspect fouillis de ses scénarios, des scènes d'action, du dessin et du texte peuvent ne pas plaire à tout le monde.
Une fois de plus, je suis conquis par le travail de Stassen. Il sait de manière trés pertinente et fine, nous parler d'une Afrique qui visiblement le fascine et qu'il semble beaucoup aimer. Dans cette histoire, et comme c'était déjà le cas avec Le bar du vieux français ou Déogratias, il ne faut pas chercher l'action, le suspense, les révélations de dernière minute. Ce dont il s'agit, c'est davantage d'une réflexion douce amère sur la condition, les contradictions, l'espérance et la cruauté d'un continent sur lequel tout a été dit, écrit, même si souvent tous ces discours ont participé à propager pas mal de clichés.
Dans cette bd, Stassen nous propose de suivre la trajectoire de quelques enfants, sur fond de guerre et d'actions humanitaires. Il en profite pour parler de mal être, de la difficulté pour l'Afrique d'assumer son destin post colonial et aussi d'intolérance.
S'attardant avec tendresse sur chacun des gamins qu'il nous décrit, il ne fait pas pour autant dans la miévrerie. Il montre en effet, que l'enfance et le temps de l'innocence et de la cruauté. Et même, si on peut trouver à juste titre que "les enfants" est une oeuvre moins puissante que Déogratias, on ne peut que louer la démarche de l'auteur qui fait une nouvelle fois, la preuve de sa maîtrise narrative.
Quant au graphisme, on aime ou on aime pas le style de Stassen. Personnellement, je le trouve en parfaite adéquation avec son propos. Il est à la fois, dépouillé et précis. Simple mais pas simpliste. Coloré mais aux accents tristes et désespérés.
Brunschwig et Hirn signent ici un premier album de toute beauté, tant par la forme que sur le fond. On prend l’album en main, format idéal, couverture mate, douce, on se l’approprie immédiatement. Une couverture forte, originale, intrigante, qui sort du lot de la (sur-) production (formatée) actuelle ou toutes les couvertures finissent par se ressembler.
On l’ouvre et la magie opère, on entre dans l’histoire, charmé par les atmosphères colorées si harmonieuses, on découvre les ambiances de cités, mais pas en spectateur, on s’immerge dans ces lieux qu’on fuirait plutôt dans la réalité.
On découvre à travers un trait épuré des personnages attachants, inquiétants, au fil des pages des jalons se mettent en place, le jeu subtil des flash-back qui caractérisent la marque de fabrique de M. Brunschwig est poussé dans les extrêmes enrichissant une fois de plus un mode narratif cinématographique rarement utilisé à ce niveau. Et quand on referme cet ouvrage précieux, on voudrait que le tome deux soit déjà sous presse pour que nos interrogations ne nous taraudent pas jusqu'à sa parution...
Enfin Marniquet nous revient avec un superbe livre. J'avais adoré les aventures de Scott & Hasting, et cette aventure de Mac Gregor ravira les amateurs de Sherlock Holmes. Beaucoup de références dans cet ouvrage, tout d'abord littéraire avec l'ombre du Héros de Conan Doyle et la présence du Docteur Watson, puis bédéphile avec les allusions à From Hell et à l'autre série de Marniquet, enfin quelques apparitions style Guest Star (Avez vous remarqué le flegmatique John Steed dans une case? ). Les détracteurs de Marniquet mettront une nouvelle fois en avant les visages inexpressifs voire figés (bien que je trouve qu'il a progressé depuis), un dessin "ligne claire ", mais cela fait le charme de l'histoire et je reste un inconditionnel de cet auteur. En outre le livre est de bonne qualité avec un papier soigné et de très belles couleurs. Un livre à recommander. Superbe.
Mon voisin le Père Noël est un conte de noël assez sombre, loin de la guimauve habituelle des histoires de Noël. Un récit qui nous enchante pour mieux nous désenchanter par un final assez surprenant. Malgré quelques petites longueurs, j’ai trouvé cette histoire rondement bien menée. Et le trait de Béatrice Tillier n’est bien sûr pas étranger au charme de cet album...
Mais c'est génial, Agrippine ! Je l'ai découvert dans le Nouvel Obs et suis devenue une vraie fan, moi qui pourtant ne suis pas BD du tout !
Les dessins sont drôles, les répliques savoureuses et l'image de la famille est assez réaliste.
Une petite préférence pour madame Zonzon dans "Agrippine et l'ancêtre", mais tout est à lire quand même, et à savourer même parce qu'il n'y en a pas tant que ça.
Très original et très oublié, cet album est pourtant riche, et ne manquera pas d'interpeller l'imagination. Comme si les personnages sortaient du réel pour appréhender un autre, souterrain, celui de l'inspiration profonde. Un brin de philosophie, mais ça fait pas de mal, et c'est bien amené. Lire cet album pour ce qu'il vise donc...
N'imaginez surtout pas que cette BD se limite à n'être qu'une caricature des comics de super héros.
Le second degré est utilisé tout le long des aventures musclées et haletantes de la Chatte, mais c'est fait de façon décomplexée et imaginative, l'auteur ne se contente pas de se moquer bêtement du matériau qui lui permet de développer son histoire.
Les dessins de Kerac sont vraiment extraordinaires, les femmes sont absolument sublimes, et comme leurs costumes ne sont pas très solides, on a souvent l'occasion de les admirer dans leur plus simple appareil, tandis qu'elles enchaînent les poses lascives.
Attention ça ne veut pas pour autant dire que cela tombe dans une vulgarité facile genre catch dans la boue. C'est juste réussi et émoustillant, qui n'a jamais rêvé de voir Catwoman déchirer ses fringues?
Même si ce n'est pas un chef d'oeuvre d'intelligence, c'est une BD assez fun, qui ne se prend pas au sérieux et qui sait faire sourire, que demande le peuple?
En fin de lecture on est en droit de se dire que c'est con, mais n'oublions pas qu'il est parfois bon d'être con...
Je viens de m'enchaîner les 3 tomes et j'ai été plutôt bluffé.
Les dessins sont supers, les animaux sont une réussite, ils ont des expressions qui les rendent presque humains. Coté scénar, c'est du tout bon aussi. C'est bien ficelé, surtout les 2 premiers. Il y a énormément d'action, on ne s'ennuie pas une page, il se passe toujours quelque chose.
J'ai un peu moins aimé le 3eme, je trouve que l'histoire un peu plus compliquée que les deux premiers, un peu trop à mon goût. Mais Blacksad est clairement une très bonne série, un bon 4/5 bien mérité.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
La Proie d'Hugo Strange (Batman - Proie)
Je continue mon exploration de l’univers de Batman avec la lecture de Prey (j’ai eu la chance de trouver les 5 comic-books originaux sur eBay pour une bouchée de pain). Et une fois de plus j’ai passé un très bon moment. L’histoire contient tous les ingrédients propres aux histoires de Batman, mais cette fois pas de super méchants, l’homme chauve-souris se retrouve opposé aux forces de l’ordre de Gotham City. Position très inconfortable, mais pas autant que celle de Gordon, qui se retrouve malgré lui opposé à son ami justicier. Les caractères de Batman et Gordon sont vraiment bien développés. Bon, l’histoire fait un peu plus vieillotte que des séries comme Batman - Année 1 ou Batman - Un long Halloween (commencez plutôt par ces dernières si vous voulez découvrir l’univers de Batman), mais si vous êtes fan, essayez de mettre la main sur cette rareté, vous ne serez pas déçu.
Les As
Note approximative : 3.5/5 C'est avec plaisir que j'ai relu, adulte, cette série dont j'avais bien apprécié certains albums étant enfant. C'est du pur Greg et j'aime ça. Le dessin est strictement identique au style de la série Achille Talon. C'est rond, coloré, sympathique même si parfois un tout petit peu fouillis. J'aime bien ce type de dessin qui n'a pas vieilli avec les années. Côté scénario, ce sont des petites histoires d'aventure sans prétention, des histoires qui plaisent aux enfants. Parfois ce sont simplement les péripéties de la bande de copains inventifs que sont les As, d'autres fois ce sont de vraies enquêtes aventureuses qui touchent presque au fantastique sauf que le fantastique finit toujours par trouver une explication plus ou moins logique, si on accepte un côté un peu fantasque et naïf évidemment. Ce qui peut rebuter dans cette série est la même chose qui rebute un bon nombre de lecteurs d'Achille Talon : le texte est omniprésent et les bulles de dialogues sont longues et assez alambiquées. Cette lecture imposée brise assez le rythme de l'aventure et peut déplaire à ceux qui ne sont pas sensibles à l'excellente verve littéraire de Greg. Mais ce que personne ne peut retirer à cette série, c'est son humour véritablement présent. C'est bourré de drôlerie, les gags sont souvent hilarants, les situations cocasses et touchantes comme Greg en a le secret. Je ne me souvenais pas d'un tel humour quand je lisais cela étant jeune, sans doute cet humour s'adresse-t-il plus à un public adulte permettant ainsi une double lecture très agréable. Une série bien sympathique et drôle même si l'aspect fouillis de ses scénarios, des scènes d'action, du dessin et du texte peuvent ne pas plaire à tout le monde.
Les enfants
Une fois de plus, je suis conquis par le travail de Stassen. Il sait de manière trés pertinente et fine, nous parler d'une Afrique qui visiblement le fascine et qu'il semble beaucoup aimer. Dans cette histoire, et comme c'était déjà le cas avec Le bar du vieux français ou Déogratias, il ne faut pas chercher l'action, le suspense, les révélations de dernière minute. Ce dont il s'agit, c'est davantage d'une réflexion douce amère sur la condition, les contradictions, l'espérance et la cruauté d'un continent sur lequel tout a été dit, écrit, même si souvent tous ces discours ont participé à propager pas mal de clichés. Dans cette bd, Stassen nous propose de suivre la trajectoire de quelques enfants, sur fond de guerre et d'actions humanitaires. Il en profite pour parler de mal être, de la difficulté pour l'Afrique d'assumer son destin post colonial et aussi d'intolérance. S'attardant avec tendresse sur chacun des gamins qu'il nous décrit, il ne fait pas pour autant dans la miévrerie. Il montre en effet, que l'enfance et le temps de l'innocence et de la cruauté. Et même, si on peut trouver à juste titre que "les enfants" est une oeuvre moins puissante que Déogratias, on ne peut que louer la démarche de l'auteur qui fait une nouvelle fois, la preuve de sa maîtrise narrative. Quant au graphisme, on aime ou on aime pas le style de Stassen. Personnellement, je le trouve en parfaite adéquation avec son propos. Il est à la fois, dépouillé et précis. Simple mais pas simpliste. Coloré mais aux accents tristes et désespérés.
Le sourire du clown
Brunschwig et Hirn signent ici un premier album de toute beauté, tant par la forme que sur le fond. On prend l’album en main, format idéal, couverture mate, douce, on se l’approprie immédiatement. Une couverture forte, originale, intrigante, qui sort du lot de la (sur-) production (formatée) actuelle ou toutes les couvertures finissent par se ressembler. On l’ouvre et la magie opère, on entre dans l’histoire, charmé par les atmosphères colorées si harmonieuses, on découvre les ambiances de cités, mais pas en spectateur, on s’immerge dans ces lieux qu’on fuirait plutôt dans la réalité. On découvre à travers un trait épuré des personnages attachants, inquiétants, au fil des pages des jalons se mettent en place, le jeu subtil des flash-back qui caractérisent la marque de fabrique de M. Brunschwig est poussé dans les extrêmes enrichissant une fois de plus un mode narratif cinématographique rarement utilisé à ce niveau. Et quand on referme cet ouvrage précieux, on voudrait que le tome deux soit déjà sous presse pour que nos interrogations ne nous taraudent pas jusqu'à sa parution...
Les Aventures de Sean Mac Gregor
Enfin Marniquet nous revient avec un superbe livre. J'avais adoré les aventures de Scott & Hasting, et cette aventure de Mac Gregor ravira les amateurs de Sherlock Holmes. Beaucoup de références dans cet ouvrage, tout d'abord littéraire avec l'ombre du Héros de Conan Doyle et la présence du Docteur Watson, puis bédéphile avec les allusions à From Hell et à l'autre série de Marniquet, enfin quelques apparitions style Guest Star (Avez vous remarqué le flegmatique John Steed dans une case? ). Les détracteurs de Marniquet mettront une nouvelle fois en avant les visages inexpressifs voire figés (bien que je trouve qu'il a progressé depuis), un dessin "ligne claire ", mais cela fait le charme de l'histoire et je reste un inconditionnel de cet auteur. En outre le livre est de bonne qualité avec un papier soigné et de très belles couleurs. Un livre à recommander. Superbe.
Mon voisin le Père Noël
Mon voisin le Père Noël est un conte de noël assez sombre, loin de la guimauve habituelle des histoires de Noël. Un récit qui nous enchante pour mieux nous désenchanter par un final assez surprenant. Malgré quelques petites longueurs, j’ai trouvé cette histoire rondement bien menée. Et le trait de Béatrice Tillier n’est bien sûr pas étranger au charme de cet album...
Agrippine
Mais c'est génial, Agrippine ! Je l'ai découvert dans le Nouvel Obs et suis devenue une vraie fan, moi qui pourtant ne suis pas BD du tout ! Les dessins sont drôles, les répliques savoureuses et l'image de la famille est assez réaliste. Une petite préférence pour madame Zonzon dans "Agrippine et l'ancêtre", mais tout est à lire quand même, et à savourer même parce qu'il n'y en a pas tant que ça.
Une luciole dans la ville
Très original et très oublié, cet album est pourtant riche, et ne manquera pas d'interpeller l'imagination. Comme si les personnages sortaient du réel pour appréhender un autre, souterrain, celui de l'inspiration profonde. Un brin de philosophie, mais ça fait pas de mal, et c'est bien amené. Lire cet album pour ce qu'il vise donc...
La Chatte (Kerac)
N'imaginez surtout pas que cette BD se limite à n'être qu'une caricature des comics de super héros. Le second degré est utilisé tout le long des aventures musclées et haletantes de la Chatte, mais c'est fait de façon décomplexée et imaginative, l'auteur ne se contente pas de se moquer bêtement du matériau qui lui permet de développer son histoire. Les dessins de Kerac sont vraiment extraordinaires, les femmes sont absolument sublimes, et comme leurs costumes ne sont pas très solides, on a souvent l'occasion de les admirer dans leur plus simple appareil, tandis qu'elles enchaînent les poses lascives. Attention ça ne veut pas pour autant dire que cela tombe dans une vulgarité facile genre catch dans la boue. C'est juste réussi et émoustillant, qui n'a jamais rêvé de voir Catwoman déchirer ses fringues? Même si ce n'est pas un chef d'oeuvre d'intelligence, c'est une BD assez fun, qui ne se prend pas au sérieux et qui sait faire sourire, que demande le peuple? En fin de lecture on est en droit de se dire que c'est con, mais n'oublions pas qu'il est parfois bon d'être con...
Blacksad
Je viens de m'enchaîner les 3 tomes et j'ai été plutôt bluffé. Les dessins sont supers, les animaux sont une réussite, ils ont des expressions qui les rendent presque humains. Coté scénar, c'est du tout bon aussi. C'est bien ficelé, surtout les 2 premiers. Il y a énormément d'action, on ne s'ennuie pas une page, il se passe toujours quelque chose. J'ai un peu moins aimé le 3eme, je trouve que l'histoire un peu plus compliquée que les deux premiers, un peu trop à mon goût. Mais Blacksad est clairement une très bonne série, un bon 4/5 bien mérité.