Cet avis porte sur le tome 3:
Retour fracassant de notre Magnum de la Riviera. Les dialogues sont toujours aussi bien ciselés. Nous quittons ici le cadre français et c’est au Belize (pays imaginaire d’Amérique du Sud) que se déroule la majeure partie de l’enquête. Les personnages secondaires hauts en couleurs (Ah !! le rasta et ses cousins ! ou encore Madgid) apportent une touche d’humour qui tranche avec le cynisme de Tony Corso. C’est rapide, ça flingue à tout va, mais qu’est ce que c’est bien. En outre, Berlion distille dans cet opus quelques éléments sur le passé, assez mystérieux de Tony Corso. Avec ce troisième volume, Berlion nous offre une aventure encore meilleure que les deux autres. J’en conseille la lecture, d’ailleurs très rafraîchissante A lire sur une chaise longue, sous le soleil qui daigne enfin se montrer.
Je l'ai découvert récemment aux urgences pédiatriques alors que ma fille de 2 ans a été enfermée à double tour dans un lit à barreaux derrières une porte avec juste une petite fenêtre pour la regarder alors qu'elle venait d'ingurgiter de l'alcool à 60° et qu'elle en eut fait profiter tout le service jusqu'a suffisamment tard dans la nuit pour que cela s'inscrive dans les archives du bêtisier de l'hôpital.
Cette découverte en fut effectivement une :) J'ai eu le plaisir de découvrir ce duo de choc, ces investigateurs de première classe dont le sérieux est à l'image de leurs chefs.
A travers leurs aventures on voyage de mission impossible à James Bond en passant par l'inspecteur gadget avec une dose de malchance et un pouvoir destructeur très lagaffesque sans avoir recours à divers talents de musicien, physicien ou de chimiste. Ce duo est une calamité, l'un ne rattrape pas l'autre mais les 2 rattrapent à grands pas les 5 étoiles du culte pour l'exception que la série représente dans le monde de la BD et pour l'humour présent à toutes les pages.
“Passage afghan” est une mine d’information sur la situation en Afghanistan, sur l’histoire de ce pays, sur les guerres pétrolières de l’administration Bush, et propose une vision vraiment cynique et sans partage de la situation actuelle. Ted Rall est clairement anti-Bush, mais contrairement à d’autres auteurs, on n’a pas l’impression que c’est pour être dans le vent, ou pour vendre ses BDs. Non, son analyse est documentée, réfléchie, et j’ai appris une quantité de chose incroyable en lisant ce recueil.
Au niveau du format, la partie BD est assez courte comparée à la partie textuelle, qui constitue finalement le plus gros du bouquin. A vous de voir si ce genre d’œuvre vous tente donc (un peu de BD et beaucoup de pages de texte pur, et un temps de lecture assez long).
Un documentaire immanquable, du niveau des meilleurs œuvres de Joe Sacco, et selon moi bien meilleur que Le Photographe, auquel je reprochais justement de se contenter de montrer la situation en Afghanistan sans vraiment l’expliquer.
Rabaté nous a concocté avec ‘les petits ruisseaux’ un véritable hymne à la vie. Cet album est à la fois touchant, dramatique et drôle.
Il nous raconte que la passion peut-être vécue à tout âge à la manière d’un adolescent avec ses doutes, ses folies.
Un album plein de vie, une belle réussite.
Je m'étais promis de ne plus entamer une nouvelle série produite par les éditions Soleil car, excepté pour quelques-unes unes d'entre elles, le manque d'originalité qu'il se dégageait de leur production m'avait un peu saoulé.
Quand, pour la première fois, j'ai vu la couverture du tome 1 de Servitude, je dois dire que j'ai été intrigué, celle -ci ne reprenant pas les critères habituels fidèles à cet éditeur. Malgré cela et jouant sur la prudence, j'ai préféré attendre de lire quelques avis avant de me lancer. Ceux-ci se révélant positif, je me suis précipité chez mon libraire.
Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Tout d'abord, au niveau du scénario, évitant les clichés habituels que l'on retrouve dans l'héroïc-fantasy, il est écrit avec beaucoup d'intelligence. Le ton est fluide et au fil des pages, on apprend à apprécier les différents personnages qui agrémentent le récit.
Les bases du scénario sont établies dès les premières pages, ce qui nous permet de s'introduire dans l'histoire avec beaucoup de facilité.
Ce qui m'a surtout surpris, c'est que l'aspect fantastique est, ici, mis en retrait. Oui, excepté un dragon à la page 54, aucun être imaginaire n’apparaît dans ce récit. Pourtant, la sauce prend très bien et pour notre plus grande joie.
Le dessin de Bourgier est de toute beauté, son trait est fin et subtil, ce qui lui donne beaucoup d'élégance.
Originalité, aussi, au niveau des couleurs. Celles-ci sont faites dans des tons pâles, très proche du sépia.
Servitude est une série qui promet, elle a toutes les qualités pour être parmi les meilleurs du genre.
C'est à conseiller et surtout à lire !
Une oeuvre intéressante qui décrit la vie quotidienne dans un pays que l'on connaît mal : l'Iran par le regard de la dessinatrice Marjane Satrapi.
Finalement, cette oeuvre a un aspect très sociologique car l'Iran qui est montré n'est pas celui auquel on pouvait s'attendre. Le rapport des femmes avec le régime est très instructif.
Marjane Satrapi évoque son enfance, son adolescence et le début de sa vie d'adulte. L'histoire de l'Iran se superpose à cette vie : le régime du Shah et ses répressions, la révolution islamique (1979), la guerre Iran-Irak (1980-1988 ), la première guerre du Golfe (1991).
Marjane vit aussi un moment en Autriche, où elle se laisse aller et fait connaissance avec la vie de bohème.
Un très grand modèle d'autobiographie en BD.
Des personnages beaucoup plus intéressant que dans la série mère. Notamment un très bon superméchant, bien adapté à la sociologie du moyen-âge.
Une action générale crédible et une bonne représentation de l'effort physique à cette époque. Sauf dans la partie cathare qui tourne un peu au n'importe quoi.
La partie romaine reste un peu caricaturale, mais constitue tout de même un bon contrepoint à l'intrigue principale.
Je viens de lire La mémoire dans les poches et c'est véritablement prenant. Le dessin d'Etienne Le Roux est superbe.
Et encore, je parle pas de la qualité éditoriale de cette bd (dessin, couverture). Très beau livre de 88 pages !
Luc Brunschwig joue, comme souvent dans ses scénarii, entre passé et présent d'un même personnage, en l'occurrence Sidoine, (et puis, après le bouquin de Rabaté, les "vieux " sont à l'honneur), figure emblématique de sa cité. (réminiscence de Le sourire du clown sans doute)
En sortant du carcan des 48CC, en mettant en avant des personnages communs, pas très beaux, aux caractères ambigus (voir le père et la mère de Laurent), Brunschwig et Le Roux signent là une oeuvre originale et émouvante.
Beaucoup de questions sans réponse dans ce premier volume notamment sur la petite enfance de Sidoine, pendant la guerre, enfance apparemment traumatisante qui sans doute guide ses actions dans cette première partie.
Ah ! J'oubliais :
En achetant cet album, je me suis demandé "quel drôle de titre !" Et au fur et à mesure de la lecture, lorsque l'on voit ce petit bonhomme sortir de sa poche tant de papiers, on se dit "ah bien sûr !"
A la base, je ne suis pas un adepte des séries historiques (surtout celles qui sont parues chez Glénat que je trouve un peu ringardes). De plus, je n'ai jamais beaucoup accroché aux scénarios de Dufaux.
Mais, paradoxalement, cette série m'a fortement enthousiasmé. Le réalisme historique est impressionnant. L'histoire est prenante. Les complots de cour, le pouvoir des femmes, la description des combats de gladiateurs, tout est très bien décrit.
Dufaux a aussi choisi de ne pas montrer Néron, sous un aspect trop négatif, comme il a souvent été dépeint dans les productions d'Hollywood.
Après un premier cycle qui décrivait les agissements d'Agrippine, mère de Néron, vient de commencer le cycle de l'épouse Poppée. Et le résultat est toujours excellent, je trouve que les dessins de Delaby sont encore meilleurs que ceux qu'il faisait dans les premiers albums. La course de char est une vraie merveille.
En voilà une bonne surprise! Une BD que personnellement je n'attendais pas, mais le titre, le thème et le graphisme m'ont convaincu.
Avec humour, les auteurs nous plongent dans une trame policière assez originale, se déroulant dans un décor non moins original (un bordel parisien des années 30). Le dessin, joli et en adéquation avec le ton de l'histoire, s'inscrit parfaitement dans la lignée des "Poisson Pilote".
Le tout nous donne un moment de lecture très agréable. A découvrir sans plus tarder!
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Tony Corso
Cet avis porte sur le tome 3: Retour fracassant de notre Magnum de la Riviera. Les dialogues sont toujours aussi bien ciselés. Nous quittons ici le cadre français et c’est au Belize (pays imaginaire d’Amérique du Sud) que se déroule la majeure partie de l’enquête. Les personnages secondaires hauts en couleurs (Ah !! le rasta et ses cousins ! ou encore Madgid) apportent une touche d’humour qui tranche avec le cynisme de Tony Corso. C’est rapide, ça flingue à tout va, mais qu’est ce que c’est bien. En outre, Berlion distille dans cet opus quelques éléments sur le passé, assez mystérieux de Tony Corso. Avec ce troisième volume, Berlion nous offre une aventure encore meilleure que les deux autres. J’en conseille la lecture, d’ailleurs très rafraîchissante A lire sur une chaise longue, sous le soleil qui daigne enfin se montrer.
Mortadel et Filemon
Je l'ai découvert récemment aux urgences pédiatriques alors que ma fille de 2 ans a été enfermée à double tour dans un lit à barreaux derrières une porte avec juste une petite fenêtre pour la regarder alors qu'elle venait d'ingurgiter de l'alcool à 60° et qu'elle en eut fait profiter tout le service jusqu'a suffisamment tard dans la nuit pour que cela s'inscrive dans les archives du bêtisier de l'hôpital. Cette découverte en fut effectivement une :) J'ai eu le plaisir de découvrir ce duo de choc, ces investigateurs de première classe dont le sérieux est à l'image de leurs chefs. A travers leurs aventures on voyage de mission impossible à James Bond en passant par l'inspecteur gadget avec une dose de malchance et un pouvoir destructeur très lagaffesque sans avoir recours à divers talents de musicien, physicien ou de chimiste. Ce duo est une calamité, l'un ne rattrape pas l'autre mais les 2 rattrapent à grands pas les 5 étoiles du culte pour l'exception que la série représente dans le monde de la BD et pour l'humour présent à toutes les pages.
Passage Afghan
“Passage afghan” est une mine d’information sur la situation en Afghanistan, sur l’histoire de ce pays, sur les guerres pétrolières de l’administration Bush, et propose une vision vraiment cynique et sans partage de la situation actuelle. Ted Rall est clairement anti-Bush, mais contrairement à d’autres auteurs, on n’a pas l’impression que c’est pour être dans le vent, ou pour vendre ses BDs. Non, son analyse est documentée, réfléchie, et j’ai appris une quantité de chose incroyable en lisant ce recueil. Au niveau du format, la partie BD est assez courte comparée à la partie textuelle, qui constitue finalement le plus gros du bouquin. A vous de voir si ce genre d’œuvre vous tente donc (un peu de BD et beaucoup de pages de texte pur, et un temps de lecture assez long). Un documentaire immanquable, du niveau des meilleurs œuvres de Joe Sacco, et selon moi bien meilleur que Le Photographe, auquel je reprochais justement de se contenter de montrer la situation en Afghanistan sans vraiment l’expliquer.
Les Petits Ruisseaux
Rabaté nous a concocté avec ‘les petits ruisseaux’ un véritable hymne à la vie. Cet album est à la fois touchant, dramatique et drôle. Il nous raconte que la passion peut-être vécue à tout âge à la manière d’un adolescent avec ses doutes, ses folies. Un album plein de vie, une belle réussite.
Servitude
Je m'étais promis de ne plus entamer une nouvelle série produite par les éditions Soleil car, excepté pour quelques-unes unes d'entre elles, le manque d'originalité qu'il se dégageait de leur production m'avait un peu saoulé. Quand, pour la première fois, j'ai vu la couverture du tome 1 de Servitude, je dois dire que j'ai été intrigué, celle -ci ne reprenant pas les critères habituels fidèles à cet éditeur. Malgré cela et jouant sur la prudence, j'ai préféré attendre de lire quelques avis avant de me lancer. Ceux-ci se révélant positif, je me suis précipité chez mon libraire. Le résultat est à la hauteur de mes espérances. Tout d'abord, au niveau du scénario, évitant les clichés habituels que l'on retrouve dans l'héroïc-fantasy, il est écrit avec beaucoup d'intelligence. Le ton est fluide et au fil des pages, on apprend à apprécier les différents personnages qui agrémentent le récit. Les bases du scénario sont établies dès les premières pages, ce qui nous permet de s'introduire dans l'histoire avec beaucoup de facilité. Ce qui m'a surtout surpris, c'est que l'aspect fantastique est, ici, mis en retrait. Oui, excepté un dragon à la page 54, aucun être imaginaire n’apparaît dans ce récit. Pourtant, la sauce prend très bien et pour notre plus grande joie. Le dessin de Bourgier est de toute beauté, son trait est fin et subtil, ce qui lui donne beaucoup d'élégance. Originalité, aussi, au niveau des couleurs. Celles-ci sont faites dans des tons pâles, très proche du sépia. Servitude est une série qui promet, elle a toutes les qualités pour être parmi les meilleurs du genre. C'est à conseiller et surtout à lire !
Persepolis
Une oeuvre intéressante qui décrit la vie quotidienne dans un pays que l'on connaît mal : l'Iran par le regard de la dessinatrice Marjane Satrapi. Finalement, cette oeuvre a un aspect très sociologique car l'Iran qui est montré n'est pas celui auquel on pouvait s'attendre. Le rapport des femmes avec le régime est très instructif. Marjane Satrapi évoque son enfance, son adolescence et le début de sa vie d'adulte. L'histoire de l'Iran se superpose à cette vie : le régime du Shah et ses répressions, la révolution islamique (1979), la guerre Iran-Irak (1980-1988 ), la première guerre du Golfe (1991). Marjane vit aussi un moment en Autriche, où elle se laisse aller et fait connaissance avec la vie de bohème. Un très grand modèle d'autobiographie en BD.
I.N.R.I
Des personnages beaucoup plus intéressant que dans la série mère. Notamment un très bon superméchant, bien adapté à la sociologie du moyen-âge. Une action générale crédible et une bonne représentation de l'effort physique à cette époque. Sauf dans la partie cathare qui tourne un peu au n'importe quoi. La partie romaine reste un peu caricaturale, mais constitue tout de même un bon contrepoint à l'intrigue principale.
La Mémoire dans les poches
Je viens de lire La mémoire dans les poches et c'est véritablement prenant. Le dessin d'Etienne Le Roux est superbe. Et encore, je parle pas de la qualité éditoriale de cette bd (dessin, couverture). Très beau livre de 88 pages ! Luc Brunschwig joue, comme souvent dans ses scénarii, entre passé et présent d'un même personnage, en l'occurrence Sidoine, (et puis, après le bouquin de Rabaté, les "vieux " sont à l'honneur), figure emblématique de sa cité. (réminiscence de Le sourire du clown sans doute) En sortant du carcan des 48CC, en mettant en avant des personnages communs, pas très beaux, aux caractères ambigus (voir le père et la mère de Laurent), Brunschwig et Le Roux signent là une oeuvre originale et émouvante. Beaucoup de questions sans réponse dans ce premier volume notamment sur la petite enfance de Sidoine, pendant la guerre, enfance apparemment traumatisante qui sans doute guide ses actions dans cette première partie. Ah ! J'oubliais : En achetant cet album, je me suis demandé "quel drôle de titre !" Et au fur et à mesure de la lecture, lorsque l'on voit ce petit bonhomme sortir de sa poche tant de papiers, on se dit "ah bien sûr !"
Murena
A la base, je ne suis pas un adepte des séries historiques (surtout celles qui sont parues chez Glénat que je trouve un peu ringardes). De plus, je n'ai jamais beaucoup accroché aux scénarios de Dufaux. Mais, paradoxalement, cette série m'a fortement enthousiasmé. Le réalisme historique est impressionnant. L'histoire est prenante. Les complots de cour, le pouvoir des femmes, la description des combats de gladiateurs, tout est très bien décrit. Dufaux a aussi choisi de ne pas montrer Néron, sous un aspect trop négatif, comme il a souvent été dépeint dans les productions d'Hollywood. Après un premier cycle qui décrivait les agissements d'Agrippine, mère de Néron, vient de commencer le cycle de l'épouse Poppée. Et le résultat est toujours excellent, je trouve que les dessins de Delaby sont encore meilleurs que ceux qu'il faisait dans les premiers albums. La course de char est une vraie merveille.
Miss Pas Touche
En voilà une bonne surprise! Une BD que personnellement je n'attendais pas, mais le titre, le thème et le graphisme m'ont convaincu. Avec humour, les auteurs nous plongent dans une trame policière assez originale, se déroulant dans un décor non moins original (un bordel parisien des années 30). Le dessin, joli et en adéquation avec le ton de l'histoire, s'inscrit parfaitement dans la lignée des "Poisson Pilote". Le tout nous donne un moment de lecture très agréable. A découvrir sans plus tarder!