Ca y est ! Le tome 3 est sorti… le 1er cycle est terminé… je peux enfin aviser !
La Métaphore du Papillon est une série qui m’a procuré un plaisir fou à sa lecture.
Tout d’abord grâce l’originalité de l’histoire : le fondateur de la cyndinique, la science de la gestion du risque et du hasard, parvient à élaborer des algorithmes de calculs de statistiques permettant de prévoir les événements futurs.
Ce scientifique machiavélique, pour prouver la véracité de son travail au consortium qui lui fournit les super-calculateurs, va monter une machination diabolique : fondée sur le concept de la métaphore du papillon qui dit qu’un battement d’ailes de papillon à Tokyo peut provoquer un ouragan sur l’Atlantique (petites causes, grands effets), il attrape dans ses filets Chriss Michalska, un gars tout à fait ordinaire, et va donner de petits coups de pouce au hasard pour en faire l’élément central de sa machination… je m’arrête là, car j’ai peur d’en avoir déjà trop dit… je vous le dis, c'est du costaud.
Les personnages ne sont pas en reste et sont assez bien développés au cours de ces 3 tomes. Le scientifique est machiavélique à souhait, prêt à tout, sans scrupule. Le héros malgré lui, Chriss, subit tout au long de l’histoire la destinée qu’on lui fabrique. Fabiola, jeune fille au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut, accompagne Chriss et lui sert souvent de bouée de sauvetage.
Le dessin, le découpage et la mise en couleur, au début hésitants, s’améliorent de planche en planche. Ne jugez pas le travail du dessinateur et du coloriste à partir de la planche de la galerie, à mon avis, elle n’est pas du tout représentative… N’hésitez pas à aller feuilleter un tome chez votre libraire.
Ca donne envie, hein ? (dites oui, s’il vous plait, merci :o). Bref vous avez compris mon enthousiasme pour cette série.
Pour finir, je vous conseille d’aller lire l’interview du scénariste, Christophe Pernoud (grand merci à Alix et à Pol), dans lequel on apprend que le 2nd cycle ne verra le jour que si le 1er cycle marche. Alors qu’attendez-vous pour devenir papillon ! Acheter cette série et vous obtiendrez un second cycle prometteur :o)
Ben, je suis dans l'informatique, et j'avoue ne pas accrocher la plupart des séries liées à ce domaine, ni même les films au cinéma (excepté Wargames, 1983). Pourtant cette série ne manque pas d'un certain attrait. Le tome 1 acheté, faut avouer que ce n'est pas spécialement le top du top, mais à mesure que l'on entre dans la série, on s'y accroche.
Il n'y a peut-être pas le même engagement techno-pedagogique que l'on peut trouver dans une série comme Largo Winch quand on tente de vous faire comprendre les joyeux mécanismes de la finance et les dessins ne sont pas aussi précis, mais c'est beaucoup plus imaginatif. La série fait plus dans la science-fiction que le fantastique, sans vous endormir dans un scénario tordu.
Et puis il y a tant de gens qui parlent à des personnes invisibles dans la rue de nos jours que cette série devrait être appréciée.
J'ai lu One Piece sur les conseils d'un pote, One Piece est sa bd préférée tout univers confondu (manga, comics, franco-belge)... En fait, il m'a mis les 32 tomes (à l'époque) dans mon sac et m'a limite menacé pour que je les lise. :D
Faut dire que 32 tomes, ça rebute un peu, surtout quand on sait que l'histoire est loin loin d'être finie, il paraîtrait même qu’Oda est prêt à sortir 70 tomes... et à 8 € le tome, ça fait un peu mal quand même, non ?
Finalement, j'ai pas vu passer les 32 tomes, j'ai enchaîné les tomes à vitesse grand V, à la fin, j'en redemandais ! Les aventures de Luffy sont funs, drôles, déjantées, complètement loufoques et finalement très très prenantes !
Le thème de la piraterie n'est pas courant quand même, mais la, dans l'univers présenté, c'est carrément bon ! Luffy et son équipage formé au fur et à mesure de l'histoire sont tous attachants, que ça soit Zorro, Chopper, Pipo, etc... Leurs adversaires sont tout autant charismatiques... Ca donne des aventures bien délire, prenantes, et toujours très drôles !
Le dessin, sans être magnifique, reste agréable, mais surtout retranscrit bien le dynamisme voulu, et finalement, c'est tout ce qui compte !
Bref, One Piece, je conseille car ce manga est vraiment bourré de qualités ! Si vous commencez la série, vous serez obligé de la lire jusqu'au bout ! ;)
J'ai, comme beaucoup d'autres, dévoré Le Sursis en y prenant énormément de plaisir. Le talent de Gibrat, aussi bien en tant que dessinateur/coloriste que scénariste m'avait vraiment impressionné. Je suis donc entré dans Le Vol du Corbeau avec une grande impatience.
J'ai été très soulagé d'y retrouver ce qui faisait la force du diptyque précédent. Un graphisme réaliste et très élégant, servi par une mise en couleur de très grande qualité et une histoire intelligente, toute en nuances, évitant de sombrer dans le manichéisme.
J'admets cependant que le scénario est peut être un peu en dessous du Sursis. Il est vrai que le quasi-huis clos de ce dernier offrait un postulat de départ peut être plus original et plus riche, et l'auteur m'a paru un peu moins à l'aise dans l'histoire plus mouvante du Corbeau. En revanche, la confrontation des univers des deux principaux protagonistes (l'une proche de la mouvance communiste, l'autre beaucoup plus cynique et parfois réactionnaire) donne lieu à des dialogues très savoureux et apporte beaucoup de densité à la relation amoureuse qui s'esquisse puis s'affirme entre eux.
La fin plus ouverte, qui laisse la part belle à l'interprétation du lecteur, est également une heureuse surprise, et en tout cas, une jolie note d'espoir, surtout en opposition à la chute brutale et tragique du Sursis.
Gibrat confirme ici l'étendue de son art et sa maîtrise de son sujet. Serait-il capable de faire aussi bien en transposant ses intrigues dans un contexte historique différent ?
C'est tout simplement : très bon !...
Cori fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 6ème année, du 19 Septembre 1951.
Cori ?... C'est un jeune adolescent, seul rescapé d'un abordage en pleine mer. Il est recueilli par le capitaine d'un vaisseau hollandais -Harm Janszoon- qui le prend sous sa protection. Nous sommes au tout début du 17ème siècle et différentes guerres font rage entre certaines nations européennes. Les grandes puissances d'alors (Espagne, Angleterre, Hollande, France...) tentent d'assurer leur suprématie en maîtrisant l'espace maritime. Les enjeux sont énormes, tant politiques que -surtout- économiques.
Cori, c'est avant tout une magnifique épopée maritime où notre ami, de moussaillon, deviendra espion pour le compte de la reine Elizabeth d'Angleterre.
Après un premier épisode (en noir et blanc, qui ne sera édité qu'en 1976, 25 ans plus tard !), Bob de Moor, créateur de la série, délaisse ce personnage. Bob est en effet le premier assistant de Hergé et "travaille" sur Tintin.
Revenu à Cori, il en dessinera l'épopée qui se déclinera en cinq tomes. La première histoire -L' Invincible Armada- fera l'objet de deux opus. C'est tout simplement explosif, tant en originalité, en graphisme qu'en conception du scénario.
Cori ?... Il faut prendre le temps de le lire -un peu comme un Alix- et de vouloir plonger dans le temps. Certains abordent une BD en lisant l'histoire. Ici, on lit l'image. Une véritable bordée de situations explosives, d'attaques, de coups de mains, de trahisons, d'abordages. Bien qu'il en soit le héros, Cori est plus un véritable témoin d'une partie de cette époque diablement maîtrisée graphiquement par un Bob de Moor en très grande forme.
A noter :
- Le troisième album -"Cap sur l'or"- paru chez Casterman en 1993 est une édition remaniée de l'histoire originelle parue dans Tintin en 1951.
- Suite au décès de Bob survenu en 1992, son fils Johan a alors repris le flambeau et a terminé les six dernières planches du dernier récit.
L'auteur :
Bob (Robert) de Moor est né à Anvers (Belgique) le 20 Décembre 1925 et décédé à Uccle (Bruxelles) le 26 Août 1992. Dessinateur et scénariste immense ! A conçu Barelli, Conrad le Hardi, Cori le Moussaillon, a travaillé sur Lefranc (Jacques Martin), termine "Les trois formules du Dr. Sato" (Blake et Mortimer) et -surtout- assiste Hergé sur les "Tintin" depuis 1950. D'après de nombreux spécialistes, "Tintin et les Picaros" serait de son propre cru.
Outre de très nombreuses autres créations (surtout en Belgique), il était directeur artistique des Editons du Lombard et a présidé le Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles jusqu'à son décès.
Passé inaperçu lors de sa sortie, cet album le serait resté pour ma personne si un libraire n’en avait pas fait état. Bien lui en a pris car "Twist and Shout" s’est révélé être un bon moment de lecture (et de détente !).
La trame du récit repose sur une idée originale développée avec un humour bien belge (à ce sujet, Cassidy devrait apprécier le passage furtif de la frite mais sans la moule) : Désireux de faire une pause, le King s’est adjoint les services d’un sosie pour contenter ses nombreux fans pendant qu’il coule des jours heureux à Charleroi (en Belgique). Mais bien vite, il se retrouve en prison suite à un regrettable accident domestique. Décidé à faire son come back après avoir purgé sa peine, tout se complique pour lui en apprenant le décès inopiné de son sosie, entraînant de fait la mort du King. Se pose alors le problème de sa reconversion . . .
L’imagination débordante de Jürg est un vrai régal. On a peur que le récit tourne en vrille mais l’auteur réussit à "maîtriser" son sujet d’un bout à l’autre. Son dessin est particulier, un peu underground, mais bien à propos et illustre bien un King shooté et overdosé. Cet album, c’est comme un instantané qui se savoure sur le moment présent . . .
Bref, c’est bon, c’est belge, mangez-en ! ;)
Excellente surprise!
Je pensais en avoir ma claque de la HF, surtout quand elle provenait de chez Soleil, mais là, ils m'ont fait replonger! Et avec délectation, en plus!
L'énorme force de Servitude, c'est avant tout le dessin. Il est vraiment magnifique. Le traitement des personnages, le découpage des planches, les costumes des personnages, les paysages et décors... tout est léché et réalisé avec un grand talent. Le monde décrit y gagne énormément en réalisme et crédibilité, et cela devient un véritable plaisir que de tourner les pages (tout en regrettant de voir le nombre de celles qui restent à lire diminuer.. un signe qui ne trompe pas).
L' histoire, j'en conviens, n'est pas un chef d'oeuvre d'innovation. Il y a, ça et là, de fréquents emprunts à des classiques littéraires du même genre. Je pense notamment et surtout au Trône de Fer de G.R.R. Martin. Mais on est très loin d'un plagiat ou d'un pompage sans vergogne, et je gage que les tomes à venir vont contribuer à donner à cette série une autonomie plus complète.
Le seul point qui me fait hésiter, c'est le choix de colorisation en teintes sépia. Séduisant au début, j'ai peur qu'il devienne rapidement lassant et prive un peu l'ouvrage d'une partie de sa force. On verra avec la suite (très rapidement, j'espère).
L'une des séries les plus impressionnantes qui soit, pour plusieurs raisons :
. un dessin ultra-réaliste, très sensuel, très beau, en parfaite adéquation avec le thème ;
. enfin une BD rien que pour les grands : le thème est très noir (le milieu des yakuzas), les protagonistes ont tous leurs faiblesses/points forts (sexe, drogue, violence).
. un scénario à rebondissements très bien fichu, et un travail phénoménal fait sur les principaux personnages pour nous faire ressentir la passion qui les anime et ce par quoi ils sont passés pour en arriver là.
On ne peut raisonnablement pas croire à l'histoire en elle-même (c'est trop "gros" pour un pays conservateur comme le Japon), mais on a envie de partager les buts de ces deux héros qui veulent révolutionner ensemble un pays en manipulant politiciens d'une part et la pègre d'autre part. C'est grand, c'est beau.
Une histoire qui finit dans la douleur, avec en particulier les trois dernières pages : on comprend ce que peuvent signifier les mots "motivation", "sacrifices" et "rêves"...
Le magnifique héros-chevalier que voilà !
Flamme d'Argent, surnom du chevalier Ardent des Sables, fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 15ème année, du 22 Septembre 1960. Il y fera ses adieux dans le n° 40, 18ème année, du 01 Octobre 1963.
Sa courte vie dessinée sera pourtant flamboyante. Malheureusement pour lui, Paul Cuvelier, son auteur, est quelqu'un de torturé, qui se remet toujours en question, ne se reconnaît pas comme un vrai dessinateur (alors qu'il signera quelques-unes des plus belles planches de cet hebdomadaire).
A la fin des années 50, sa célèbre série Corentin ne le satisfait plus guère, malgré le succès des albums depuis 1946. Défaitiste, ne sachant que réaliser, il se souvient d'histoires médiévales qu'il se plaisait de conter dans sa famille. Il en confie une sorte de trame générale à Greg. Emballé, ce dernier s'empresse de mettre ça "en musique". Flamme d'Argent, le Croisé, est né.
Cette épopée médiévale, bourrée de bagarres en tous genres, remplie de chevauchées, de combats tumultueux, de péripéties haletantes ne sera pourtant qu'une parenthèse dans l'oeuvre de Cuvelier. Il s'en désintéresse très vite, ce après quasi une centaine de planches.
Flamme d'Argent n'aura vécu que trois étés. Mais quels étés !...
L'édition originale, un album broché édité en 1965, comporte une soixantaine de pages. Elle renferme les deux premières aventures : "Flamme d'Argent" + "Le Croisé sans nom". Un second album broché, d'une trentaine de pages, sortira en 1968 : "Le bouclier de lumière".
Début des années 80, cette oeuvre sera rééditée en 3 albums cartonnés, le premier tome original étant scindé en deux volumes.
Héros magnifique, grande épopée médiévale, "Flamme d'Argent" est quasi oublié. Et c'est grand dommage. Vraiment.
Paul Cuvelier est né à Lens (Belgique) le 22 Novembre 1923. Il nous a quitté le 05 Août 1978. Sa série principale, la plus connue, est Corentin. Cuvelier ?... un maître, au talent immense, auquel lui seul ne croyait pas...
Graphiquement, l'ambiance avec des couleurs chaudes est superbe, les dessins sont expressifs, c'est beau quoi..
Coté scénario, bravo, l'histoire est bien installée, peut être un brin confuse au début, mais on s’y retrouve vite, et l'évolution de l'intrigue est vraiment habile, avec ce "Nicolas" dogmatique et charismatique. Le parallèle entre les deux époques qui se recoupent est bien rythmé. Bref, un bon moment S.F.
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La Métaphore du Papillon
Ca y est ! Le tome 3 est sorti… le 1er cycle est terminé… je peux enfin aviser ! La Métaphore du Papillon est une série qui m’a procuré un plaisir fou à sa lecture. Tout d’abord grâce l’originalité de l’histoire : le fondateur de la cyndinique, la science de la gestion du risque et du hasard, parvient à élaborer des algorithmes de calculs de statistiques permettant de prévoir les événements futurs. Ce scientifique machiavélique, pour prouver la véracité de son travail au consortium qui lui fournit les super-calculateurs, va monter une machination diabolique : fondée sur le concept de la métaphore du papillon qui dit qu’un battement d’ailes de papillon à Tokyo peut provoquer un ouragan sur l’Atlantique (petites causes, grands effets), il attrape dans ses filets Chriss Michalska, un gars tout à fait ordinaire, et va donner de petits coups de pouce au hasard pour en faire l’élément central de sa machination… je m’arrête là, car j’ai peur d’en avoir déjà trop dit… je vous le dis, c'est du costaud. Les personnages ne sont pas en reste et sont assez bien développés au cours de ces 3 tomes. Le scientifique est machiavélique à souhait, prêt à tout, sans scrupule. Le héros malgré lui, Chriss, subit tout au long de l’histoire la destinée qu’on lui fabrique. Fabiola, jeune fille au caractère bien trempé, qui sait ce qu’elle veut, accompagne Chriss et lui sert souvent de bouée de sauvetage. Le dessin, le découpage et la mise en couleur, au début hésitants, s’améliorent de planche en planche. Ne jugez pas le travail du dessinateur et du coloriste à partir de la planche de la galerie, à mon avis, elle n’est pas du tout représentative… N’hésitez pas à aller feuilleter un tome chez votre libraire. Ca donne envie, hein ? (dites oui, s’il vous plait, merci :o). Bref vous avez compris mon enthousiasme pour cette série. Pour finir, je vous conseille d’aller lire l’interview du scénariste, Christophe Pernoud (grand merci à Alix et à Pol), dans lequel on apprend que le 2nd cycle ne verra le jour que si le 1er cycle marche. Alors qu’attendez-vous pour devenir papillon ! Acheter cette série et vous obtiendrez un second cycle prometteur :o)
Alvin Norge
Ben, je suis dans l'informatique, et j'avoue ne pas accrocher la plupart des séries liées à ce domaine, ni même les films au cinéma (excepté Wargames, 1983). Pourtant cette série ne manque pas d'un certain attrait. Le tome 1 acheté, faut avouer que ce n'est pas spécialement le top du top, mais à mesure que l'on entre dans la série, on s'y accroche. Il n'y a peut-être pas le même engagement techno-pedagogique que l'on peut trouver dans une série comme Largo Winch quand on tente de vous faire comprendre les joyeux mécanismes de la finance et les dessins ne sont pas aussi précis, mais c'est beaucoup plus imaginatif. La série fait plus dans la science-fiction que le fantastique, sans vous endormir dans un scénario tordu. Et puis il y a tant de gens qui parlent à des personnes invisibles dans la rue de nos jours que cette série devrait être appréciée.
One Piece
J'ai lu One Piece sur les conseils d'un pote, One Piece est sa bd préférée tout univers confondu (manga, comics, franco-belge)... En fait, il m'a mis les 32 tomes (à l'époque) dans mon sac et m'a limite menacé pour que je les lise. :D Faut dire que 32 tomes, ça rebute un peu, surtout quand on sait que l'histoire est loin loin d'être finie, il paraîtrait même qu’Oda est prêt à sortir 70 tomes... et à 8 € le tome, ça fait un peu mal quand même, non ? Finalement, j'ai pas vu passer les 32 tomes, j'ai enchaîné les tomes à vitesse grand V, à la fin, j'en redemandais ! Les aventures de Luffy sont funs, drôles, déjantées, complètement loufoques et finalement très très prenantes ! Le thème de la piraterie n'est pas courant quand même, mais la, dans l'univers présenté, c'est carrément bon ! Luffy et son équipage formé au fur et à mesure de l'histoire sont tous attachants, que ça soit Zorro, Chopper, Pipo, etc... Leurs adversaires sont tout autant charismatiques... Ca donne des aventures bien délire, prenantes, et toujours très drôles ! Le dessin, sans être magnifique, reste agréable, mais surtout retranscrit bien le dynamisme voulu, et finalement, c'est tout ce qui compte ! Bref, One Piece, je conseille car ce manga est vraiment bourré de qualités ! Si vous commencez la série, vous serez obligé de la lire jusqu'au bout ! ;)
Le Vol du Corbeau
J'ai, comme beaucoup d'autres, dévoré Le Sursis en y prenant énormément de plaisir. Le talent de Gibrat, aussi bien en tant que dessinateur/coloriste que scénariste m'avait vraiment impressionné. Je suis donc entré dans Le Vol du Corbeau avec une grande impatience. J'ai été très soulagé d'y retrouver ce qui faisait la force du diptyque précédent. Un graphisme réaliste et très élégant, servi par une mise en couleur de très grande qualité et une histoire intelligente, toute en nuances, évitant de sombrer dans le manichéisme. J'admets cependant que le scénario est peut être un peu en dessous du Sursis. Il est vrai que le quasi-huis clos de ce dernier offrait un postulat de départ peut être plus original et plus riche, et l'auteur m'a paru un peu moins à l'aise dans l'histoire plus mouvante du Corbeau. En revanche, la confrontation des univers des deux principaux protagonistes (l'une proche de la mouvance communiste, l'autre beaucoup plus cynique et parfois réactionnaire) donne lieu à des dialogues très savoureux et apporte beaucoup de densité à la relation amoureuse qui s'esquisse puis s'affirme entre eux. La fin plus ouverte, qui laisse la part belle à l'interprétation du lecteur, est également une heureuse surprise, et en tout cas, une jolie note d'espoir, surtout en opposition à la chute brutale et tragique du Sursis. Gibrat confirme ici l'étendue de son art et sa maîtrise de son sujet. Serait-il capable de faire aussi bien en transposant ses intrigues dans un contexte historique différent ?
Cori le Moussaillon
C'est tout simplement : très bon !... Cori fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 6ème année, du 19 Septembre 1951. Cori ?... C'est un jeune adolescent, seul rescapé d'un abordage en pleine mer. Il est recueilli par le capitaine d'un vaisseau hollandais -Harm Janszoon- qui le prend sous sa protection. Nous sommes au tout début du 17ème siècle et différentes guerres font rage entre certaines nations européennes. Les grandes puissances d'alors (Espagne, Angleterre, Hollande, France...) tentent d'assurer leur suprématie en maîtrisant l'espace maritime. Les enjeux sont énormes, tant politiques que -surtout- économiques. Cori, c'est avant tout une magnifique épopée maritime où notre ami, de moussaillon, deviendra espion pour le compte de la reine Elizabeth d'Angleterre. Après un premier épisode (en noir et blanc, qui ne sera édité qu'en 1976, 25 ans plus tard !), Bob de Moor, créateur de la série, délaisse ce personnage. Bob est en effet le premier assistant de Hergé et "travaille" sur Tintin. Revenu à Cori, il en dessinera l'épopée qui se déclinera en cinq tomes. La première histoire -L' Invincible Armada- fera l'objet de deux opus. C'est tout simplement explosif, tant en originalité, en graphisme qu'en conception du scénario. Cori ?... Il faut prendre le temps de le lire -un peu comme un Alix- et de vouloir plonger dans le temps. Certains abordent une BD en lisant l'histoire. Ici, on lit l'image. Une véritable bordée de situations explosives, d'attaques, de coups de mains, de trahisons, d'abordages. Bien qu'il en soit le héros, Cori est plus un véritable témoin d'une partie de cette époque diablement maîtrisée graphiquement par un Bob de Moor en très grande forme. A noter : - Le troisième album -"Cap sur l'or"- paru chez Casterman en 1993 est une édition remaniée de l'histoire originelle parue dans Tintin en 1951. - Suite au décès de Bob survenu en 1992, son fils Johan a alors repris le flambeau et a terminé les six dernières planches du dernier récit. L'auteur : Bob (Robert) de Moor est né à Anvers (Belgique) le 20 Décembre 1925 et décédé à Uccle (Bruxelles) le 26 Août 1992. Dessinateur et scénariste immense ! A conçu Barelli, Conrad le Hardi, Cori le Moussaillon, a travaillé sur Lefranc (Jacques Martin), termine "Les trois formules du Dr. Sato" (Blake et Mortimer) et -surtout- assiste Hergé sur les "Tintin" depuis 1950. D'après de nombreux spécialistes, "Tintin et les Picaros" serait de son propre cru. Outre de très nombreuses autres créations (surtout en Belgique), il était directeur artistique des Editons du Lombard et a présidé le Centre Belge de la Bande Dessinée à Bruxelles jusqu'à son décès.
Twist and Shout
Passé inaperçu lors de sa sortie, cet album le serait resté pour ma personne si un libraire n’en avait pas fait état. Bien lui en a pris car "Twist and Shout" s’est révélé être un bon moment de lecture (et de détente !). La trame du récit repose sur une idée originale développée avec un humour bien belge (à ce sujet, Cassidy devrait apprécier le passage furtif de la frite mais sans la moule) : Désireux de faire une pause, le King s’est adjoint les services d’un sosie pour contenter ses nombreux fans pendant qu’il coule des jours heureux à Charleroi (en Belgique). Mais bien vite, il se retrouve en prison suite à un regrettable accident domestique. Décidé à faire son come back après avoir purgé sa peine, tout se complique pour lui en apprenant le décès inopiné de son sosie, entraînant de fait la mort du King. Se pose alors le problème de sa reconversion . . . L’imagination débordante de Jürg est un vrai régal. On a peur que le récit tourne en vrille mais l’auteur réussit à "maîtriser" son sujet d’un bout à l’autre. Son dessin est particulier, un peu underground, mais bien à propos et illustre bien un King shooté et overdosé. Cet album, c’est comme un instantané qui se savoure sur le moment présent . . . Bref, c’est bon, c’est belge, mangez-en ! ;)
Servitude
Excellente surprise! Je pensais en avoir ma claque de la HF, surtout quand elle provenait de chez Soleil, mais là, ils m'ont fait replonger! Et avec délectation, en plus! L'énorme force de Servitude, c'est avant tout le dessin. Il est vraiment magnifique. Le traitement des personnages, le découpage des planches, les costumes des personnages, les paysages et décors... tout est léché et réalisé avec un grand talent. Le monde décrit y gagne énormément en réalisme et crédibilité, et cela devient un véritable plaisir que de tourner les pages (tout en regrettant de voir le nombre de celles qui restent à lire diminuer.. un signe qui ne trompe pas). L' histoire, j'en conviens, n'est pas un chef d'oeuvre d'innovation. Il y a, ça et là, de fréquents emprunts à des classiques littéraires du même genre. Je pense notamment et surtout au Trône de Fer de G.R.R. Martin. Mais on est très loin d'un plagiat ou d'un pompage sans vergogne, et je gage que les tomes à venir vont contribuer à donner à cette série une autonomie plus complète. Le seul point qui me fait hésiter, c'est le choix de colorisation en teintes sépia. Séduisant au début, j'ai peur qu'il devienne rapidement lassant et prive un peu l'ouvrage d'une partie de sa force. On verra avec la suite (très rapidement, j'espère).
Sanctuary
L'une des séries les plus impressionnantes qui soit, pour plusieurs raisons : . un dessin ultra-réaliste, très sensuel, très beau, en parfaite adéquation avec le thème ; . enfin une BD rien que pour les grands : le thème est très noir (le milieu des yakuzas), les protagonistes ont tous leurs faiblesses/points forts (sexe, drogue, violence). . un scénario à rebondissements très bien fichu, et un travail phénoménal fait sur les principaux personnages pour nous faire ressentir la passion qui les anime et ce par quoi ils sont passés pour en arriver là. On ne peut raisonnablement pas croire à l'histoire en elle-même (c'est trop "gros" pour un pays conservateur comme le Japon), mais on a envie de partager les buts de ces deux héros qui veulent révolutionner ensemble un pays en manipulant politiciens d'une part et la pègre d'autre part. C'est grand, c'est beau. Une histoire qui finit dans la douleur, avec en particulier les trois dernières pages : on comprend ce que peuvent signifier les mots "motivation", "sacrifices" et "rêves"...
Flamme d'Argent
Le magnifique héros-chevalier que voilà ! Flamme d'Argent, surnom du chevalier Ardent des Sables, fait ses premiers pas dans l'hebdo Tintin n° 38, 15ème année, du 22 Septembre 1960. Il y fera ses adieux dans le n° 40, 18ème année, du 01 Octobre 1963. Sa courte vie dessinée sera pourtant flamboyante. Malheureusement pour lui, Paul Cuvelier, son auteur, est quelqu'un de torturé, qui se remet toujours en question, ne se reconnaît pas comme un vrai dessinateur (alors qu'il signera quelques-unes des plus belles planches de cet hebdomadaire). A la fin des années 50, sa célèbre série Corentin ne le satisfait plus guère, malgré le succès des albums depuis 1946. Défaitiste, ne sachant que réaliser, il se souvient d'histoires médiévales qu'il se plaisait de conter dans sa famille. Il en confie une sorte de trame générale à Greg. Emballé, ce dernier s'empresse de mettre ça "en musique". Flamme d'Argent, le Croisé, est né. Cette épopée médiévale, bourrée de bagarres en tous genres, remplie de chevauchées, de combats tumultueux, de péripéties haletantes ne sera pourtant qu'une parenthèse dans l'oeuvre de Cuvelier. Il s'en désintéresse très vite, ce après quasi une centaine de planches. Flamme d'Argent n'aura vécu que trois étés. Mais quels étés !... L'édition originale, un album broché édité en 1965, comporte une soixantaine de pages. Elle renferme les deux premières aventures : "Flamme d'Argent" + "Le Croisé sans nom". Un second album broché, d'une trentaine de pages, sortira en 1968 : "Le bouclier de lumière". Début des années 80, cette oeuvre sera rééditée en 3 albums cartonnés, le premier tome original étant scindé en deux volumes. Héros magnifique, grande épopée médiévale, "Flamme d'Argent" est quasi oublié. Et c'est grand dommage. Vraiment. Paul Cuvelier est né à Lens (Belgique) le 22 Novembre 1923. Il nous a quitté le 05 Août 1978. Sa série principale, la plus connue, est Corentin. Cuvelier ?... un maître, au talent immense, auquel lui seul ne croyait pas...
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Graphiquement, l'ambiance avec des couleurs chaudes est superbe, les dessins sont expressifs, c'est beau quoi.. Coté scénario, bravo, l'histoire est bien installée, peut être un brin confuse au début, mais on s’y retrouve vite, et l'évolution de l'intrigue est vraiment habile, avec ce "Nicolas" dogmatique et charismatique. Le parallèle entre les deux époques qui se recoupent est bien rythmé. Bref, un bon moment S.F.