J'avais trouvé Dog fights sympathique mais manquant un peu de structure et j'avais bien apprécié Le Dernier Envol même si la brièveté des histoires m'avait un peu laissé sur ma fin. Avec "au-delà des nuages", je trouve que Hautière et Hugault gagnent en maturité et nous offrent un premier tome qui ne manque pas d'intérêt et de profondeur.
Le dessin est toujours aussi sympathique. Comme à son habitude, Hugault excelle dans le dessin des avions. J'aime un peu moins les visages de ses personnages mais je trouve qu'il commence à les maîtriser de mieux en mieux. Je lui ferais pour unique reproche le choix de son encrage très fin : j'ai une préférence pour un encrage plus épais, je trouve que cela donne un aspect plus professionnel à une BD. Mais pour le reste, dessins et couleurs sont très bons sur cette BD.
Quant au récit, il est véritablement intéressant. Toujours dans l'univers de l'aviation, nous ne parlons plus ici d'avions de guerre mais des petits avions commerciaux et d'avions de compétition. D'un début à la Mermoz/Saint-Exupéry, nous retrouvons ensuite une ambiance à la Porco Rosso avec un concours du meilleur pilote entre deux amis et rivaux, un Français et un Américain. A cela s'ajoute une intrigue amoureuse assez prévisible mais racontée avec justesse et intérêt.
Nous avons donc droit là à un premier tome dense et prenant, à la thématique plutôt originale dans le monde de la BD.
Bref du tout bon pour cette série qui aura en outre le grand avantage de tenir en 2 tomes seulement.
Un régal. Sobre, traits fins, planches efficaces et toujours dans le ton avec une fin remarquable à la limite du tressaillement. Une vraie expérience pleine d’émotion, alors que le sujet est difficile.
A lire d’urgence.
Excellent, superbe dessin, noir à souhait, triste et tellement humain…
Un dessin efficace, portant une émotion, certes un peu caricaturale, mais de bon aloi, nous plongeant dans un New York tendu, sale, brutal, manichéen dans ses dialogues et dans la forme avec ses couleurs noires et jaunes. Bref un vrai film sur carton.
Un must pour les accros du polar ambiance USA.
14/20
Le Dernier Envol avait été un bon petit succès surprise de l’année dernière. Ce premier tome d’ "Au-delà des nuages" devrait maintenir Hugault sous le feu de projecteurs pour un moment encore. Côté scénario, ne vous attendez à rien de nouveau, de moderne ou de particulièrement actuel… ce scénario pourrait être celui d’un film hollywoodien des années 50. Epoque où les héros de cinéma portent des petites moustaches et de splendides costumes cravates en toutes circonstances. On s’attend à voir débouler Errol Flynn, Cary Grant ou James Stewart à tout instant.
Côté dessin, c’est classique et en même temps, c’est nettement plus flashy qu’un vieux Buck Danny… Hugault a non seulement le sens de l’élégance et de la classe américaine à l’ancienne, mais il sait aussi insuffler du dynamisme dans ses planches. On ressent un plaisir esthétique certain en lisant cet album. Assez étrangement, la mise en couleur informatique sert réellement le côté "glamour" du récit.
Bon là, j’hésite vraiment entre 3 et 4 étoiles parce que cette histoire de rivalité/amitié virile entre deux pilotes d’avions têtes brûlées qu’une femme va séparer… Et bien, ça sent quand même largement le déjà-vu et la bonne vieille recette hollywoodienne bien huilée, et dans une certaine mesure, je me pose la question de l’intérêt d'un succédané contemporain alors qu’il existe un nombre incalculable de vieux classiques du genre que je n’ai jamais vus… Mais bon, j’aurais tort de bouder, car je suis bien obligé de reconnaître que ce premier tome est fait avec beaucoup de doigté, le dessin est magnifique et on est vite pris par le panache des personnages.
Gnyark gnyark gnyark !...
Un super héros 100% français. LE Français tels que se l'imaginent des millions de personnes de par le monde : caractère chauvin, chaussé de charentaises, coiffé d'un béret, la baguette sous le bras... Irrésistible ! Une magnifique association du tandem formé par Lob et Gotlib.
Superdupont fait son apparition dans l'hebdo Pilote n° 672 du 21 Septembre 1972. Son métier ?... Traquer tout ce qui est "anti-France" et essayer de relever les valeurs et les symboles qui font la grandeur de l'Hexagone.
Un vrai délire textuel et -surtout- graphique. La série ?... de petites histoires de quelques pages qui comportent chacune son lot de gags et d'énormités hilarantes.
J'ai adoré ! .. et j'aime toujours !... Histoires dérisoires (ben oui, elles ne servent vraiment à rien... sauf à vous faire rire de bon coeur), mais surtout une grande ironie qui m'ont parfois fait avoir des crampes au niveau des mandibules...
C'est pétant de santé, de vie, d'humour, de moquerie, de saillies verbales... et aussi d'une certaine tendresse.
Tout bon !...
Vraiment pas mal du tout !...
Un album, une histoire à double lecture, à double sens. D'un côté, une aventure -classique- de science-fiction mêlée de fantastique. De l'autre, une histoire qui met en scène l'invasion de l'Ukraine par les troupes allemandes (les uniformes et véhicules des envahisseurs ressemblent à ceux de la Werhrmacht).
Une oeuvre vraiment puissante où Corben y va d'un scénario (Harvey Sea -le scénariste- c'est lui !) en béton ; magnifié par la puissance de son style graphique.
J'ai bien aimé l'évidence de cette véritable fresque allégorique ; une puissante saga héroïque qui peut être considérée comme une des oeuvres maîtresses de Corben.
Cette saga, j'en avais découvert le début dans "Actuel" n° 15, en 1971. Trente-cinq ans déjà ; et ça n'a pas pris une ride !
A noter : au départ, le héros se prénomme Rowlf. Lors de son édition en album, il deviendra Rolf.
Un très bon one-shot à double sens de lecture. Une "belle bête" à bien classer dans votre BDthèque.
Les albums :
E.O. en noir et blanc, broché, en 1975 aux Humanoïdes Associés.
Réédition en 1980, cartonné, couleurs, même éditeur.
A noter : une réédition en 1979 avec une histoire inédite : La Bête".
C’est court, certes, mais ô combien excellent !
C’est bien simple, c'est la bd la plus réussie que je connaisse qui détourne si habilement les contes de notre enfance. Ainsi, Emile bravo parvient à insérer dans ses histoires originales de multiples références aux contes sans altérer la cohérence de celles ci. D’ailleurs, si ces deux albums capteront le regard des enfants, certaines allusions plus subtiles nécessitent un œil plus adulte. Enfin, ses dessins géniaux et ô combien expressifs participent à créer une ambiance unique où l’humour côtoie l’ironie.
Pour conclure, je dirais qu’il vaut mieux dépenser 9€ dans un bon petit album que 12€ dans un album au format classique mais plus rasant. Le plaisir est au rendez-vous et c’est là le principal !
Un vrai délire !.. J' A-D-O-R-E !!...
"Suite" des Dingodossiers, cette rubrique est un véritable fourre-tout de thèmes basés sur le "n'importe quoi", traités de façon "hénaurme" par un Gotlib au sommet de son art.
Cette rubrique donnera naissance à des personnages parmi les plus fous qu'il m'ait été donné d'apprécier. J'ai ainsi découvert de véritables créations : Bougret et Charolles, le Petit Chaperon Rouge, l'inénarrable professeur Blurp et -SURTOUT- cette fantastique et fabuleuse coccinelle !
Là, j'avoue, c'est le summum !... Franquin a créé le Marsupilami ; Gotlib a créé la Coccinelle !
La rubrique-à-brac ?... Impossible de résumer ! Il faudrait, pour ce faire, décortiquer chaque historiette, laquelle est un véritable petit monde à part véritablement farfelu et bourré d'humour "grand comme ça".
C'est tout simplement du grand art, ciselé au millimètre près ; le loufoque et le non-sens réunis pour une des meilleures séries caustiques... et lubriques jamais inventées!...
Culte. Tout simplement. Un vrai 5/5. Exceptionnel de ma part.
Tardi réussit à merveille l'objectif de cette BD, montrer toute l'horreur de la guerre sous toutes ses formes : corps déchiquetés, folie, décors apocalyptiques, inhumanité, absurdité, etc.
Le dessin de Tardi convient parfaitement pour retranscrire cette horreur, la défiguration des visages et des paysages, sans faire pour autant dans le gore.
Les scénarios sont simples, courts, réalistes, percutants, sans être moralisateurs. Pas de chichis, ni de grands discours. Il n'y a pas de héros, simplement l'instinct de survie et la fatalité.
L'une des rares oeuvres à dépeindre la guerre (en général) telle qu'elle est réellement.
Une super B.D qui, pour moi, arrive à la cheville du Joe Bar Team. Motomania a l'avantage d'offrir beaucoup de pages qui nous plongent dans l'univers motard par sa variété, je précise chaque personnage à ses qualités et surtout ses défauts que l'auteur exagère d'une façon humoristique, tout type de motos est présent, bricolages, gamelles, embrouilles avec les flics, pistes et bien sûr des bourres mémorables qui finissent par un tout droit dans un virage.
Je trouve aussi que le coup de crayon est assez marrant car chaque personnage représenté fait penser à une mini caricature (nez exagéré, grandes oreilles...), on ne peut s'empêcher d'afficher un sourire à chaque vision des personnages.
A noter également quelques dessins prenant toute une page qui font souvent un petit clin d'oeil aux poireaux ou à des étapes que seuls les motards sauront vraiment apprécier.
Y a pas à dire dommage qu'il n'y ait pas plus de B.D de ce genre là.
Appel de phare à tout le monde et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz!!
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Au-delà des nuages
J'avais trouvé Dog fights sympathique mais manquant un peu de structure et j'avais bien apprécié Le Dernier Envol même si la brièveté des histoires m'avait un peu laissé sur ma fin. Avec "au-delà des nuages", je trouve que Hautière et Hugault gagnent en maturité et nous offrent un premier tome qui ne manque pas d'intérêt et de profondeur. Le dessin est toujours aussi sympathique. Comme à son habitude, Hugault excelle dans le dessin des avions. J'aime un peu moins les visages de ses personnages mais je trouve qu'il commence à les maîtriser de mieux en mieux. Je lui ferais pour unique reproche le choix de son encrage très fin : j'ai une préférence pour un encrage plus épais, je trouve que cela donne un aspect plus professionnel à une BD. Mais pour le reste, dessins et couleurs sont très bons sur cette BD. Quant au récit, il est véritablement intéressant. Toujours dans l'univers de l'aviation, nous ne parlons plus ici d'avions de guerre mais des petits avions commerciaux et d'avions de compétition. D'un début à la Mermoz/Saint-Exupéry, nous retrouvons ensuite une ambiance à la Porco Rosso avec un concours du meilleur pilote entre deux amis et rivaux, un Français et un Américain. A cela s'ajoute une intrigue amoureuse assez prévisible mais racontée avec justesse et intérêt. Nous avons donc droit là à un premier tome dense et prenant, à la thématique plutôt originale dans le monde de la BD. Bref du tout bon pour cette série qui aura en outre le grand avantage de tenir en 2 tomes seulement.
Pourquoi j'ai tué Pierre
Un régal. Sobre, traits fins, planches efficaces et toujours dans le ton avec une fin remarquable à la limite du tressaillement. Une vraie expérience pleine d’émotion, alors que le sujet est difficile. A lire d’urgence.
Berceuse assassine
Excellent, superbe dessin, noir à souhait, triste et tellement humain… Un dessin efficace, portant une émotion, certes un peu caricaturale, mais de bon aloi, nous plongeant dans un New York tendu, sale, brutal, manichéen dans ses dialogues et dans la forme avec ses couleurs noires et jaunes. Bref un vrai film sur carton. Un must pour les accros du polar ambiance USA.
Au-delà des nuages
14/20 Le Dernier Envol avait été un bon petit succès surprise de l’année dernière. Ce premier tome d’ "Au-delà des nuages" devrait maintenir Hugault sous le feu de projecteurs pour un moment encore. Côté scénario, ne vous attendez à rien de nouveau, de moderne ou de particulièrement actuel… ce scénario pourrait être celui d’un film hollywoodien des années 50. Epoque où les héros de cinéma portent des petites moustaches et de splendides costumes cravates en toutes circonstances. On s’attend à voir débouler Errol Flynn, Cary Grant ou James Stewart à tout instant. Côté dessin, c’est classique et en même temps, c’est nettement plus flashy qu’un vieux Buck Danny… Hugault a non seulement le sens de l’élégance et de la classe américaine à l’ancienne, mais il sait aussi insuffler du dynamisme dans ses planches. On ressent un plaisir esthétique certain en lisant cet album. Assez étrangement, la mise en couleur informatique sert réellement le côté "glamour" du récit. Bon là, j’hésite vraiment entre 3 et 4 étoiles parce que cette histoire de rivalité/amitié virile entre deux pilotes d’avions têtes brûlées qu’une femme va séparer… Et bien, ça sent quand même largement le déjà-vu et la bonne vieille recette hollywoodienne bien huilée, et dans une certaine mesure, je me pose la question de l’intérêt d'un succédané contemporain alors qu’il existe un nombre incalculable de vieux classiques du genre que je n’ai jamais vus… Mais bon, j’aurais tort de bouder, car je suis bien obligé de reconnaître que ce premier tome est fait avec beaucoup de doigté, le dessin est magnifique et on est vite pris par le panache des personnages.
Superdupont
Gnyark gnyark gnyark !... Un super héros 100% français. LE Français tels que se l'imaginent des millions de personnes de par le monde : caractère chauvin, chaussé de charentaises, coiffé d'un béret, la baguette sous le bras... Irrésistible ! Une magnifique association du tandem formé par Lob et Gotlib. Superdupont fait son apparition dans l'hebdo Pilote n° 672 du 21 Septembre 1972. Son métier ?... Traquer tout ce qui est "anti-France" et essayer de relever les valeurs et les symboles qui font la grandeur de l'Hexagone. Un vrai délire textuel et -surtout- graphique. La série ?... de petites histoires de quelques pages qui comportent chacune son lot de gags et d'énormités hilarantes. J'ai adoré ! .. et j'aime toujours !... Histoires dérisoires (ben oui, elles ne servent vraiment à rien... sauf à vous faire rire de bon coeur), mais surtout une grande ironie qui m'ont parfois fait avoir des crampes au niveau des mandibules... C'est pétant de santé, de vie, d'humour, de moquerie, de saillies verbales... et aussi d'une certaine tendresse. Tout bon !...
Rolf
Vraiment pas mal du tout !... Un album, une histoire à double lecture, à double sens. D'un côté, une aventure -classique- de science-fiction mêlée de fantastique. De l'autre, une histoire qui met en scène l'invasion de l'Ukraine par les troupes allemandes (les uniformes et véhicules des envahisseurs ressemblent à ceux de la Werhrmacht). Une oeuvre vraiment puissante où Corben y va d'un scénario (Harvey Sea -le scénariste- c'est lui !) en béton ; magnifié par la puissance de son style graphique. J'ai bien aimé l'évidence de cette véritable fresque allégorique ; une puissante saga héroïque qui peut être considérée comme une des oeuvres maîtresses de Corben. Cette saga, j'en avais découvert le début dans "Actuel" n° 15, en 1971. Trente-cinq ans déjà ; et ça n'a pas pris une ride ! A noter : au départ, le héros se prénomme Rowlf. Lors de son édition en album, il deviendra Rolf. Un très bon one-shot à double sens de lecture. Une "belle bête" à bien classer dans votre BDthèque. Les albums : E.O. en noir et blanc, broché, en 1975 aux Humanoïdes Associés. Réédition en 1980, cartonné, couleurs, même éditeur. A noter : une réédition en 1979 avec une histoire inédite : La Bête".
Les Sept Ours Nains
C’est court, certes, mais ô combien excellent ! C’est bien simple, c'est la bd la plus réussie que je connaisse qui détourne si habilement les contes de notre enfance. Ainsi, Emile bravo parvient à insérer dans ses histoires originales de multiples références aux contes sans altérer la cohérence de celles ci. D’ailleurs, si ces deux albums capteront le regard des enfants, certaines allusions plus subtiles nécessitent un œil plus adulte. Enfin, ses dessins géniaux et ô combien expressifs participent à créer une ambiance unique où l’humour côtoie l’ironie. Pour conclure, je dirais qu’il vaut mieux dépenser 9€ dans un bon petit album que 12€ dans un album au format classique mais plus rasant. Le plaisir est au rendez-vous et c’est là le principal !
Rubrique-à-Brac
Un vrai délire !.. J' A-D-O-R-E !!... "Suite" des Dingodossiers, cette rubrique est un véritable fourre-tout de thèmes basés sur le "n'importe quoi", traités de façon "hénaurme" par un Gotlib au sommet de son art. Cette rubrique donnera naissance à des personnages parmi les plus fous qu'il m'ait été donné d'apprécier. J'ai ainsi découvert de véritables créations : Bougret et Charolles, le Petit Chaperon Rouge, l'inénarrable professeur Blurp et -SURTOUT- cette fantastique et fabuleuse coccinelle ! Là, j'avoue, c'est le summum !... Franquin a créé le Marsupilami ; Gotlib a créé la Coccinelle ! La rubrique-à-brac ?... Impossible de résumer ! Il faudrait, pour ce faire, décortiquer chaque historiette, laquelle est un véritable petit monde à part véritablement farfelu et bourré d'humour "grand comme ça". C'est tout simplement du grand art, ciselé au millimètre près ; le loufoque et le non-sens réunis pour une des meilleures séries caustiques... et lubriques jamais inventées!... Culte. Tout simplement. Un vrai 5/5. Exceptionnel de ma part.
C'était la guerre des tranchées
Tardi réussit à merveille l'objectif de cette BD, montrer toute l'horreur de la guerre sous toutes ses formes : corps déchiquetés, folie, décors apocalyptiques, inhumanité, absurdité, etc. Le dessin de Tardi convient parfaitement pour retranscrire cette horreur, la défiguration des visages et des paysages, sans faire pour autant dans le gore. Les scénarios sont simples, courts, réalistes, percutants, sans être moralisateurs. Pas de chichis, ni de grands discours. Il n'y a pas de héros, simplement l'instinct de survie et la fatalité. L'une des rares oeuvres à dépeindre la guerre (en général) telle qu'elle est réellement.
Motomania
Une super B.D qui, pour moi, arrive à la cheville du Joe Bar Team. Motomania a l'avantage d'offrir beaucoup de pages qui nous plongent dans l'univers motard par sa variété, je précise chaque personnage à ses qualités et surtout ses défauts que l'auteur exagère d'une façon humoristique, tout type de motos est présent, bricolages, gamelles, embrouilles avec les flics, pistes et bien sûr des bourres mémorables qui finissent par un tout droit dans un virage. Je trouve aussi que le coup de crayon est assez marrant car chaque personnage représenté fait penser à une mini caricature (nez exagéré, grandes oreilles...), on ne peut s'empêcher d'afficher un sourire à chaque vision des personnages. A noter également quelques dessins prenant toute une page qui font souvent un petit clin d'oeil aux poireaux ou à des étapes que seuls les motards sauront vraiment apprécier. Y a pas à dire dommage qu'il n'y ait pas plus de B.D de ce genre là. Appel de phare à tout le monde et gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz!!