Difficile de dire culte 1 jour après la sortie, c'est pour ça que je ne mets pas 5/5.
Sinon c'est vraiment une très très bonne BD.
Avant tout c'est un bel objet.
Blain je l'avais découvert avec Donjon potron-minet et j'avais beaucoup aimé son sens du mouvement, et bien là il est encore plus fort.
Les déplacements de Gus et ses deux acolytes sont superbement dessinés. Le dessin de Blain est simple et libéré de toute contrainte de style, c'est rudement efficace et ça sert une histoire, charmante, drôle et parfois touchante.
Quand aux couleurs, c'est flashy par moments, sombre à d'autres, très différent de ce qu'on a pu voir dans "Donjon" ou Isaac le pirate, mais c'est une fois de plus un travail génial que nous livre Walter, qui sait tellement bien sublimer les dessins de Blain.
En plus ce n'est pas cher 13,50€ pour 80 pages.
Courez l'acheter.
L'histoire relate l'amour impossible qu'éprouve la momie d'un pharaon envers la fille de l'égyptologue anglais l'ayant découvert et ramené au pays !
Un drôle de postulat, non ?!?...
Bien que perdu dans le Londres victorien, ce bon vieil Imotep -sous ses bandelettes vieilles de plus de trente siècles- retrouve toute sa vigueur pour tenter de fuir avec sa bien-aimée.
Alors là, c'est surprenant !...
J'ai vraiment apprécié cette fantaisie surréaliste pleine de rebondissements ; laquelle évoque aussi bien les vieux films comiques que l'univers fantastique de Tim Burton.
Le graphisme?... léger et enlevé, tout en volutes, ajoute un grand charme à cet album.
Le jour où l'on me dira qu'un film a été tiré de ce scénario, je le croirai bien volontiers... et j'irai voir ça au ciné !...
En attendant, ce sont 60 pages de bonheur qui vous attendent !...
Un album où le chiffre "4" est omniprésent...
Au centre de cet opus en noir et blanc : un immeuble de New York....
Quatre récits articulés autour des habitants de cet immeuble.
Quatre récits -aussi- enracinés dans les années 30.
Quatre regards sur une même réalité, celle d'une nation encore en train de naître alors que la crise économique frappe tout le monde.
Quatre visions d'un rêve américain lucide mis en forme par un auteur d'une grande puissance.
Quatre "quarts" pour un tout...
Le graphisme ?... C'est "du Eisner", un auteur chez qui la façon de traiter le mouvement est toujours juste. Son trait est limpide et l'expression de ses personnages est très bien rendue.
Un très bon moment de lecture à découvrir, comme je l'ai découvert..
Eisner, l'inventeur de "The Mask", est un homme qui parvient à faire la synthèse entre les différents courants actuels de la bande dessinée US, tout en ayant un style très personnel. C'est peut-être ça, le "don".
Ce "Mourir au paradis", scénarisé par Christin (Valérian), pourrait être la copie "américaine" de son bien connu huis clos Partie de chasse, dessiné par Enki Bilal.
Ce dernier photographiait alors la nomenklatura de l'autre côté du rideau de fer dans sa décrépitude.
Ici aussi c'est le même microcosme fétide, le même ressort tragique. Ce n'est pas parce que l'on habite dans un quartier hautement sécurisé, isolé, que l'on ne risque absolument rien. Car : quand le ver est DEJA dans le fruit...
Dès la seconde page tournée, la tension est déjà patente. Et il en sera ainsi tout au long de ce bon opus.
Au point de vue graphique, Mounier -c'est vrai- n'est pas Bilal.
N'empêche, excepté une fin un peu expéditive, l'album est un peu à l'image du monde actuel : vu par par le bout d'une caméra de surveillance.
Angoissant et, forcément, inquiétant. J'aime vraiment et déteste en même temps.
Un album à deux faces : c'est peut-être ça qui fait sa force...
Pour les lecteurs de manga, qu'ils soient déjà confirmés ou débutants, je le conseille plus que fortement !
Ce manga est pour moi un culte capable, largement, de rivaliser avec Dragon Ball, Naruto, GTO et les autres...
E. Oda est un mangaka de génie, on s'attache à chaque personnage et il devient impossible d'arrêter d'acheter les tomes qui suivent pour connaître la suite ! Entre Luffy à la fois stupide et plein de conviction ainsi que toutes les questions qui tournent autour, Zorro qui a la rage de vaincre, se surpasse et sait aussi s'amuser, Pipo le meilleur viseur de tous les temps, un tantinet froussard mais qui va de l'avant sans oublier Namie, Sandi...
Il y a des pages entre les chapitres : le coin des questions que tout le monde se pose, où on apprend des choses, mais où Oda déconne avec les lecteurs, ce qui nous rend plus proches de lui.
Les aventure de Kobi et d'Hermep dont on suit l'évolution dans la marine ^^
Les héros se mettent toujours dans des situations inextricables et dangereuses et on ne sait jamais comment ils vont faire pour s'en sortir.
L'inconscience et l'amour du combat dont font preuve Luffy et Zorro sont toujours très marrants...
Ce manga véhicule également de nombreuses valeurs.
Aussi pour ceux qui aiment les manga, impossible de ne pas passer faire un tour dans "East blue" ^^
Gus, c’est un fameux gonze ! Un bandit porté sur le comptage de fleurette qui pense plus au jupon qu’à la crosse de son colt. Vous l’aurez compris, on est plus dans « Un nommé cable Hogue » que dans « La Horde sauvage ».
On retrouve certains thèmes récurrents chez Blain : la drague, la sexualité masculine et ses déboires, les espoirs amoureux déçus… Tout ça mélangé au thème du Far-West, ça donne quelque chose d’un chouia décalé et c’est rarement triste. Merci à Dargaud d’avoir prévu une pagination particulière à cet album et de ne pas avoir sectionné ces aventures amoureuses en albums de 46 planches. Blain a besoin d’espace et le mérite, car il en fait bon escient, on aime flâner avec ses personnages, partager leurs petits vides existentiels au détour d’une case.
Le dessin de Blain est plus beau que jamais, ces découpages tuent toujours autant. Et ces couleurs ! Mon dieu ces couleurs ! Avouons la chose publiquement aujourd’hui : Henri Matisse n’est pas mort, il se cache sous le pseudonyme de Walter et colorise des dizaines de bd par an.
Eh bien contrairement à Cassidy, je suis archi fan des jeux Metal Gear, j'irai même jusqu'à ajouter que c'est l'une des trois meilleures sagas de toute l'histoire du jeu vidéo avec Final Fantasy et Zelda !
La bd est effectivement très fidèle au premier opus : une histoire hallucinante, bien que très compliquée. Dans le jeu, on peut zapper les cinématiques, ce qu'il ne faut surtout pas faire pour profiter pleinement de l'histoire hallucinante et de toutes ses subtilités !
Adapté du jeu sorti sur PSOne, le dessin est en conséquence, pour ne pas troubler la vision des personnages, un style sombre et flouté ! Je trouve ça tout simplement conforme à la saga vidéo ludique... Magnifique !!
Un album à laisser en évidence...
Car en effet : évoquer le génocide d'un million de Tutsi au Rwanda en 1994 n'était pas le défi le plus évident pour un dessinateur de BD.
Stassen a choisi de le relever. Et, à sa façon, il l'a bien relevé...
Pour cela, il m'a "invité" à suivre l'errance de Déogratias, un jeune homme ayant sombré dans la folie, et qui se prend pour un chien dont la tête s'évapore pendant la nuit. Seule l'urwagwa, la bière de bananes, parvient à tempérer ses cauchemars.
Des flash-back m'ont révélé sa vie d'avant, quand il n'était alors qu'un adolescent amoureux de la joli Bénigne.
Mais il était Utu, et elle Tutsi. Cela n'a eu aucune importance jusqu'à la montée de l'intolérance qui allait conduire un peuple à l'extrémisme meurtrier.
Aujourd'hui, hanté par ses démons, il veut faire disparaître ceux qui l'ont manipulé.
Et qui se méfierait d'un dément imbibé d'urwagwa ?...
Une oeuvre magnifique et émouvante, où l'auteur m'a dépeint avec vigueur et humanité une Afrique profondément authentique.
Un album "vrai"... C'est rare...
Alors là, j'ai vraiment été très surpris, après avoir découvert cette série dans Lanfeust mag.
Un souci de réalisme illustré par des évènements historiques et religieux ponctué par une touche de mystère très intéressante !!! Une grosse surprise et un beau coup de cœur !
La couverture m'avait intrigué...
Pagination... appréciation... achat...
J'ai bien fait ; j'aurais pu passer à côté de quelque chose de vraiment accrocheur !..
Cette série me propose donc une version remaniée de l'histoire de la deuxième guerre mondiale, loin de s'être terminée en 1945.
Très bon postulat de départ : la flotte d'invasion alliée a été complètement détruite avant le débarquement.
Un scénario costaud, fruit de l'imagination fertile de Brin et méchamment bien illustrée par Hampton (Batman, Black Widdow).
Une histoire passionnante, graphiquement originale, dense ; car il faut s'accrocher pour garder le fil dès la première lecture (c'est peut-être ce qui en rebutera quelques-uns)..
Ah oui : 144 pages ! Vous en aurez pour votre argent.
Vraiment original dans son postulat, son graphisme, sa conception. Une très bonne surprise, personnellement.
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Gus
Difficile de dire culte 1 jour après la sortie, c'est pour ça que je ne mets pas 5/5. Sinon c'est vraiment une très très bonne BD. Avant tout c'est un bel objet. Blain je l'avais découvert avec Donjon potron-minet et j'avais beaucoup aimé son sens du mouvement, et bien là il est encore plus fort. Les déplacements de Gus et ses deux acolytes sont superbement dessinés. Le dessin de Blain est simple et libéré de toute contrainte de style, c'est rudement efficace et ça sert une histoire, charmante, drôle et parfois touchante. Quand aux couleurs, c'est flashy par moments, sombre à d'autres, très différent de ce qu'on a pu voir dans "Donjon" ou Isaac le pirate, mais c'est une fois de plus un travail génial que nous livre Walter, qui sait tellement bien sublimer les dessins de Blain. En plus ce n'est pas cher 13,50€ pour 80 pages. Courez l'acheter.
La fille du professeur
L'histoire relate l'amour impossible qu'éprouve la momie d'un pharaon envers la fille de l'égyptologue anglais l'ayant découvert et ramené au pays ! Un drôle de postulat, non ?!?... Bien que perdu dans le Londres victorien, ce bon vieil Imotep -sous ses bandelettes vieilles de plus de trente siècles- retrouve toute sa vigueur pour tenter de fuir avec sa bien-aimée. Alors là, c'est surprenant !... J'ai vraiment apprécié cette fantaisie surréaliste pleine de rebondissements ; laquelle évoque aussi bien les vieux films comiques que l'univers fantastique de Tim Burton. Le graphisme?... léger et enlevé, tout en volutes, ajoute un grand charme à cet album. Le jour où l'on me dira qu'un film a été tiré de ce scénario, je le croirai bien volontiers... et j'irai voir ça au ciné !... En attendant, ce sont 60 pages de bonheur qui vous attendent !...
Un Pacte avec Dieu (Un bail avec Dieu / Le Contrat)
Un album où le chiffre "4" est omniprésent... Au centre de cet opus en noir et blanc : un immeuble de New York.... Quatre récits articulés autour des habitants de cet immeuble. Quatre récits -aussi- enracinés dans les années 30. Quatre regards sur une même réalité, celle d'une nation encore en train de naître alors que la crise économique frappe tout le monde. Quatre visions d'un rêve américain lucide mis en forme par un auteur d'une grande puissance. Quatre "quarts" pour un tout... Le graphisme ?... C'est "du Eisner", un auteur chez qui la façon de traiter le mouvement est toujours juste. Son trait est limpide et l'expression de ses personnages est très bien rendue. Un très bon moment de lecture à découvrir, comme je l'ai découvert.. Eisner, l'inventeur de "The Mask", est un homme qui parvient à faire la synthèse entre les différents courants actuels de la bande dessinée US, tout en ayant un style très personnel. C'est peut-être ça, le "don".
Mourir au paradis
Ce "Mourir au paradis", scénarisé par Christin (Valérian), pourrait être la copie "américaine" de son bien connu huis clos Partie de chasse, dessiné par Enki Bilal. Ce dernier photographiait alors la nomenklatura de l'autre côté du rideau de fer dans sa décrépitude. Ici aussi c'est le même microcosme fétide, le même ressort tragique. Ce n'est pas parce que l'on habite dans un quartier hautement sécurisé, isolé, que l'on ne risque absolument rien. Car : quand le ver est DEJA dans le fruit... Dès la seconde page tournée, la tension est déjà patente. Et il en sera ainsi tout au long de ce bon opus. Au point de vue graphique, Mounier -c'est vrai- n'est pas Bilal. N'empêche, excepté une fin un peu expéditive, l'album est un peu à l'image du monde actuel : vu par par le bout d'une caméra de surveillance. Angoissant et, forcément, inquiétant. J'aime vraiment et déteste en même temps. Un album à deux faces : c'est peut-être ça qui fait sa force...
One Piece
Pour les lecteurs de manga, qu'ils soient déjà confirmés ou débutants, je le conseille plus que fortement ! Ce manga est pour moi un culte capable, largement, de rivaliser avec Dragon Ball, Naruto, GTO et les autres... E. Oda est un mangaka de génie, on s'attache à chaque personnage et il devient impossible d'arrêter d'acheter les tomes qui suivent pour connaître la suite ! Entre Luffy à la fois stupide et plein de conviction ainsi que toutes les questions qui tournent autour, Zorro qui a la rage de vaincre, se surpasse et sait aussi s'amuser, Pipo le meilleur viseur de tous les temps, un tantinet froussard mais qui va de l'avant sans oublier Namie, Sandi... Il y a des pages entre les chapitres : le coin des questions que tout le monde se pose, où on apprend des choses, mais où Oda déconne avec les lecteurs, ce qui nous rend plus proches de lui. Les aventure de Kobi et d'Hermep dont on suit l'évolution dans la marine ^^ Les héros se mettent toujours dans des situations inextricables et dangereuses et on ne sait jamais comment ils vont faire pour s'en sortir. L'inconscience et l'amour du combat dont font preuve Luffy et Zorro sont toujours très marrants... Ce manga véhicule également de nombreuses valeurs. Aussi pour ceux qui aiment les manga, impossible de ne pas passer faire un tour dans "East blue" ^^
Gus
Gus, c’est un fameux gonze ! Un bandit porté sur le comptage de fleurette qui pense plus au jupon qu’à la crosse de son colt. Vous l’aurez compris, on est plus dans « Un nommé cable Hogue » que dans « La Horde sauvage ». On retrouve certains thèmes récurrents chez Blain : la drague, la sexualité masculine et ses déboires, les espoirs amoureux déçus… Tout ça mélangé au thème du Far-West, ça donne quelque chose d’un chouia décalé et c’est rarement triste. Merci à Dargaud d’avoir prévu une pagination particulière à cet album et de ne pas avoir sectionné ces aventures amoureuses en albums de 46 planches. Blain a besoin d’espace et le mérite, car il en fait bon escient, on aime flâner avec ses personnages, partager leurs petits vides existentiels au détour d’une case. Le dessin de Blain est plus beau que jamais, ces découpages tuent toujours autant. Et ces couleurs ! Mon dieu ces couleurs ! Avouons la chose publiquement aujourd’hui : Henri Matisse n’est pas mort, il se cache sous le pseudonyme de Walter et colorise des dizaines de bd par an.
Metal Gear Solid
Eh bien contrairement à Cassidy, je suis archi fan des jeux Metal Gear, j'irai même jusqu'à ajouter que c'est l'une des trois meilleures sagas de toute l'histoire du jeu vidéo avec Final Fantasy et Zelda ! La bd est effectivement très fidèle au premier opus : une histoire hallucinante, bien que très compliquée. Dans le jeu, on peut zapper les cinématiques, ce qu'il ne faut surtout pas faire pour profiter pleinement de l'histoire hallucinante et de toutes ses subtilités ! Adapté du jeu sorti sur PSOne, le dessin est en conséquence, pour ne pas troubler la vision des personnages, un style sombre et flouté ! Je trouve ça tout simplement conforme à la saga vidéo ludique... Magnifique !!
Déogratias
Un album à laisser en évidence... Car en effet : évoquer le génocide d'un million de Tutsi au Rwanda en 1994 n'était pas le défi le plus évident pour un dessinateur de BD. Stassen a choisi de le relever. Et, à sa façon, il l'a bien relevé... Pour cela, il m'a "invité" à suivre l'errance de Déogratias, un jeune homme ayant sombré dans la folie, et qui se prend pour un chien dont la tête s'évapore pendant la nuit. Seule l'urwagwa, la bière de bananes, parvient à tempérer ses cauchemars. Des flash-back m'ont révélé sa vie d'avant, quand il n'était alors qu'un adolescent amoureux de la joli Bénigne. Mais il était Utu, et elle Tutsi. Cela n'a eu aucune importance jusqu'à la montée de l'intolérance qui allait conduire un peuple à l'extrémisme meurtrier. Aujourd'hui, hanté par ses démons, il veut faire disparaître ceux qui l'ont manipulé. Et qui se méfierait d'un dément imbibé d'urwagwa ?... Une oeuvre magnifique et émouvante, où l'auteur m'a dépeint avec vigueur et humanité une Afrique profondément authentique. Un album "vrai"... C'est rare...
Cross Fire
Alors là, j'ai vraiment été très surpris, après avoir découvert cette série dans Lanfeust mag. Un souci de réalisme illustré par des évènements historiques et religieux ponctué par une touche de mystère très intéressante !!! Une grosse surprise et un beau coup de cœur !
D-day, le jour du désastre
La couverture m'avait intrigué... Pagination... appréciation... achat... J'ai bien fait ; j'aurais pu passer à côté de quelque chose de vraiment accrocheur !.. Cette série me propose donc une version remaniée de l'histoire de la deuxième guerre mondiale, loin de s'être terminée en 1945. Très bon postulat de départ : la flotte d'invasion alliée a été complètement détruite avant le débarquement. Un scénario costaud, fruit de l'imagination fertile de Brin et méchamment bien illustrée par Hampton (Batman, Black Widdow). Une histoire passionnante, graphiquement originale, dense ; car il faut s'accrocher pour garder le fil dès la première lecture (c'est peut-être ce qui en rebutera quelques-uns).. Ah oui : 144 pages ! Vous en aurez pour votre argent. Vraiment original dans son postulat, son graphisme, sa conception. Une très bonne surprise, personnellement.