Etrange choix que cette couverture qui semble annoncer une histoire guerrière plutôt banale.
Pourtant il serait injuste de s'arrêter sur ce point car cet album mérite vraiment d'être découvert.
L'histoire est magistrale, cela se ressent dés le court prologue qui nous offre un total contrepoint de ce que l'on attendait. C'est l'histoire de cinq âmes qui décident de se faire la belle, de ne pas participer à ce qui s'annonce comme étant une boucherie sans nom.
Le long du récit, les atrocités que peuvent provoquer les guerres nous sont présentés d'un point de vue décalé, au travers des actions désespérées qu'entreprend le petit groupe que nous suivons, ce traitement est original et peut-être plus parlant que de simples images de circonstances.
Quelques pages offrent des passages d'anthologie, je pense notamment au fameux passage de l'abeille ou encore à la rencontre impromptue du groupe avec le Krell... Des scènes simplement magnifiques.
La narration, prenant souvent le lecteur à contre-pied, est extraordinaire.
Le dessin est idéal pour cette histoire. Je trouve ce dessin plein d'expressivité, bien loin de toute forme de froideur. Le parti pris pour l'utilisation des couleurs m'a séduit, cela renforce l'étouffement que l'on peut ressentir face à un bon huis-clos. Les dessins parviennent vraiment à nous immerger dans cette ambiance apocalyptique.
Cette lecture fut vraiment une bonne surprise, ce livre prouve qu'il est possible de profiter d'un superbe scénario en seulement quelques pages, de plus le final est sublime.
A lire !
JJJ
Avis portant sur les 2 premiers tomes formant une histoire.
J'ai vraiment été pris rapidement par l'histoire. Les personnages principaux restent à développer mais cela se fera certainement dans les tomes suivants. Sinon, l'intrigue principale de ce "diptyque" est vraiment prenante, le scénario est original et bien mené.
Le seul bémol pour l'instant porte sur le dessin notamment pour des petits soucis de perspectives.
Mais cette série reste un petit concentré de plaisir à lire. J'en conseille vivement la lecture.
Comme sans doute tout le monde ici, je ne vais pas pouvoir écrire cet avis, sans faire la comparaison avec Quartier lointain du même auteur. Une BD que j’ai adorée et qui m’a vraiment marqué !
Ce journal de mon père lui ressemble beaucoup. Par son dessin évidemment, mais surtout par les thèmes abordés, la relation d’un père et d’un fils notamment.
Alors si on a aimé Quartier lointain on aimera le journal de mon père ? Pas forcément. Je trouve que c’est tellement proche que la lecture du second pourrait être gâché par un sentiment de déjà vu.
Moi j’ai mis du temps à apprécier, il m’a fallu plus d’un tome et demi avant d’être vraiment dedans. Il a fallu arriver à stopper toute comparaison pour en profiter pleinement.
Au final, Le journal de mon père est une BD plaisante qui fait elle aussi se poser certaines questions sur la vie, la famille, le bonheur... Les passages émouvants sont bien présents mais ils sont plutôt espacés les uns des autres. Si certains m’ont touché, ça n’a quand même rien à voir avec le nœud que j’avais à l’estomac en lisant Quartier lointain.
Je mets le max, impossible autrement. Je ne suis pas un fan lover de Berserk, mais il mérite réellement cette note.
Pour en revenir à des post précédents : NON, berserk n'est pas un manga dont l'unique but est de nous montrer un personnage brutal et des scènes violentes, OUI c'est un aspect majeur de l'histoire, mais aussi un aspect réaliste et propre à cette période de l'histoire (même si l'univers diffère par le fantastique).
OUI il faut aller au-delà de 4 tomes, jusqu'au 29 pour être précis ;). Le début baigne dans un univers brutal, sanguinaire, j'ai moi-même été surpris par ce côté facile et sans intérêt. Mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une histoire profonde entre trois personnages, et de me demander comment l'histoire a pu tourner au désastre présenté dans les premiers tomes...
Mais les plus courageux qui continueront l'histoire découvriront quelque chose que beaucoup rateront par manque de volonté. Un chef-d'oeuvre.
Comment peut-on critiquer le dessin de "Berserk" ? Est-ce parce que moi-même je dessine que je remarque que Kentaro Miura est l'un des mangakas les plus doués ? Les détails et les plans sont parfois si hallucinants qu'on reste scotché sur la page à nous demander comment l'auteur peut passer autant de temps a faire ça ? Juste pour le plaisir de nos yeux.
Ce manga est une oeuvre quasi parfaite, de poésie, de réalisme, d'une approche profonde dans la psychologie d'un personnage meurtri, et une référence en terme d'Heroïc Fantasy.
Achetez "Berserk", sans vous arrêter, vous pourrez ainsi à votre tour être étonné de voir des gens critiquer ce manga.
Pour essayer de vous convaincre, venez lire le dossier que j'ai écrit a son propos, a cette adresse:
http://www.h3llmo.monespace.net/?p=17
Qui oserait, après Morris, casser les canons du Western?
Nicolas Dumontheuil l'a fait !
Pour le moment, je n'avais pas trop accroché à l'ensemble de son oeuvre, mais là, la couverture assez décalée par rapport au monde viril du Western m'a bien fait sourire. Jugez plutôt, la femme tient un pistolet et les valeureux cow boys ont la fleur aux dents !
Et d'ailleurs, l'ensemble du monde du Far West passe ici à la moulinette de Dumontheuil : les indiens, les pendus, les chercheurs de primes, les noirs... Bref l'auteur revisite entièrement le monde fou de la conquête de l'Ouest.
Composé de chapitres assez courts (parfois de trois pages), ce récit complètement loufoque retrace l'itinéraire de deux tueurs qui croisent sur leur route la magnifique Magic Child, qui va bouleverser leur vie.
L'ensemble de l'histoire rassemble une galerie de portraits et des situations assez drôles : un John Wayne en shérif vieillissant, un papa d'adoption portée sur la chose, et surtout un bordel rarement dessiné dans les bd (les filles ici remplacent allégrement les girls de feu Morris). Un peu de licence (même beaucoup) donc dans cette aventure fort divertissante.
Des dialogues savoureux et des situations cocasses agrémentent en outre ce premier opus de 72 pages de Nicolas Dumontheuil chez Futuropolis.
C'est drôle, complètement décalé et très bien dessiné.
Je pense que je vais me replonger vers les autres livres de cet auteur.
A vous de juger.
Si j'en crois les avis précédents, on aime ou on n'aime pas cet album... Preuve que "Tonnerre Rampant" ne peux pas nous laisser indifférent.
Et bien moi, j'ai adoré cette histoire de maison (plus exactement prieuré) hantée. En effet, le point fort de l'album est sans hésitation possible son graphisme ultra original. Liberge s'amuse, expérimente et nous offre des planches chargées, noires, inventives, où de nombreuses images quasi subliminales viennent intégrer les décors.
C'est vraiment super beau. Mais surtout, ce graphisme va permettre au lecteur de rentrer totalement dans l'histoire et de s'y croire.
Un album passionnant mais déroutant pour certains et qui mérite sa lecture rien que pour ça.
Voici un style finalement pas si répandu que cela, à savoir la parodie de série BD culte. En effet, nous sommes plongés dans cet album en pleine parodie des fameuses aventures de Blake et Mortimer, les héros créés par Jacobs.
1ère surprise : c'est très intelligemment réalisé. En effet, là où on aurait pu avoir une succession de gags un peu potaches, Veys s'est attaché à développer un scénario clin d'oeil à l'absence de femmes dans les aventures originales de Jacobs. De plus, les fans des aventures de Blake et Mortimer retrouveront de nombreuses scènes cultes totalement détournées (celle de la Marque jaune pénétrant dans le domicile de Mortimer m'a bien fait rire).
2ème surprise : les dessins de Barral se rapprochent énormément de ceux de Jacobs. Bien sûr, on voit bien que c'est un album humoristique mais le traitement graphique nous plonge véritablement dans l'ambiance d'un album de Jacobs.
Au final, je suis très agréablement surpris par cet album et on en vient à regretter qu'il n'existe pas plus de parodies de séries cultes.
"Silence", c'est l'histoire de l'idiot du village, sourd et incapable d'éprouver le sentiment de haine et qui se fait exploiter avec méchanceté par tous les villageois. Cependant, Silence va être un tout autre homme lorsqu'il va croiser la route de la gitane marginale du village que tout le monde appelle la Sorcière. Quel est le secret de cette sorcière ? Et celui de Silence ?
De par ce speech, on comprend que l'on pénètre dans un récit noir, dur et émouvant.
En effet, comment ne pas être troublé, ému par le traitement infligé à Silence dans l'indifférence générale, à commencer par sa propre indifférence (lui qui ne sait pas ce qu'est le mal).
Comès nous livre une histoire émouvante sublimée par la version intégrale en noir et blanc. Un indispensable dans votre BDthèque.
Le scénario de Pratt donne du corps au dessin de Manara, dessin splendide, clair, de belles couleurs. J'ai vraiment adoré les 4/5 de la BD, j'ai un peu moins aimé les dernières pages mais je ne regrette pas pour autant mon achat. Belle BD.
Je me rappelle avoir feuilleté cette Bd sur l’étalage de mon libraire dés sa sortie, je n’en ai pas du tout aimé les dessins et ai donc passé mon chemin.
Suite aux avis élogieux de mon site préféré, j’ai acheté ce one shot.
Je n’aime toujours pas le dessin de Duchazeau, mais ce n’est que détail puisque l’histoire est sympathique à suivre, assez poétique et malgré tout surprenante en final.
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Le Bataillon des lâches
Etrange choix que cette couverture qui semble annoncer une histoire guerrière plutôt banale. Pourtant il serait injuste de s'arrêter sur ce point car cet album mérite vraiment d'être découvert. L'histoire est magistrale, cela se ressent dés le court prologue qui nous offre un total contrepoint de ce que l'on attendait. C'est l'histoire de cinq âmes qui décident de se faire la belle, de ne pas participer à ce qui s'annonce comme étant une boucherie sans nom. Le long du récit, les atrocités que peuvent provoquer les guerres nous sont présentés d'un point de vue décalé, au travers des actions désespérées qu'entreprend le petit groupe que nous suivons, ce traitement est original et peut-être plus parlant que de simples images de circonstances. Quelques pages offrent des passages d'anthologie, je pense notamment au fameux passage de l'abeille ou encore à la rencontre impromptue du groupe avec le Krell... Des scènes simplement magnifiques. La narration, prenant souvent le lecteur à contre-pied, est extraordinaire. Le dessin est idéal pour cette histoire. Je trouve ce dessin plein d'expressivité, bien loin de toute forme de froideur. Le parti pris pour l'utilisation des couleurs m'a séduit, cela renforce l'étouffement que l'on peut ressentir face à un bon huis-clos. Les dessins parviennent vraiment à nous immerger dans cette ambiance apocalyptique. Cette lecture fut vraiment une bonne surprise, ce livre prouve qu'il est possible de profiter d'un superbe scénario en seulement quelques pages, de plus le final est sublime. A lire ! JJJ
Trois... et l'ange
Avis portant sur les 2 premiers tomes formant une histoire. J'ai vraiment été pris rapidement par l'histoire. Les personnages principaux restent à développer mais cela se fera certainement dans les tomes suivants. Sinon, l'intrigue principale de ce "diptyque" est vraiment prenante, le scénario est original et bien mené. Le seul bémol pour l'instant porte sur le dessin notamment pour des petits soucis de perspectives. Mais cette série reste un petit concentré de plaisir à lire. J'en conseille vivement la lecture.
Le Journal de mon père
Comme sans doute tout le monde ici, je ne vais pas pouvoir écrire cet avis, sans faire la comparaison avec Quartier lointain du même auteur. Une BD que j’ai adorée et qui m’a vraiment marqué ! Ce journal de mon père lui ressemble beaucoup. Par son dessin évidemment, mais surtout par les thèmes abordés, la relation d’un père et d’un fils notamment. Alors si on a aimé Quartier lointain on aimera le journal de mon père ? Pas forcément. Je trouve que c’est tellement proche que la lecture du second pourrait être gâché par un sentiment de déjà vu. Moi j’ai mis du temps à apprécier, il m’a fallu plus d’un tome et demi avant d’être vraiment dedans. Il a fallu arriver à stopper toute comparaison pour en profiter pleinement. Au final, Le journal de mon père est une BD plaisante qui fait elle aussi se poser certaines questions sur la vie, la famille, le bonheur... Les passages émouvants sont bien présents mais ils sont plutôt espacés les uns des autres. Si certains m’ont touché, ça n’a quand même rien à voir avec le nœud que j’avais à l’estomac en lisant Quartier lointain.
Berserk
Je mets le max, impossible autrement. Je ne suis pas un fan lover de Berserk, mais il mérite réellement cette note. Pour en revenir à des post précédents : NON, berserk n'est pas un manga dont l'unique but est de nous montrer un personnage brutal et des scènes violentes, OUI c'est un aspect majeur de l'histoire, mais aussi un aspect réaliste et propre à cette période de l'histoire (même si l'univers diffère par le fantastique). OUI il faut aller au-delà de 4 tomes, jusqu'au 29 pour être précis ;). Le début baigne dans un univers brutal, sanguinaire, j'ai moi-même été surpris par ce côté facile et sans intérêt. Mais quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une histoire profonde entre trois personnages, et de me demander comment l'histoire a pu tourner au désastre présenté dans les premiers tomes... Mais les plus courageux qui continueront l'histoire découvriront quelque chose que beaucoup rateront par manque de volonté. Un chef-d'oeuvre. Comment peut-on critiquer le dessin de "Berserk" ? Est-ce parce que moi-même je dessine que je remarque que Kentaro Miura est l'un des mangakas les plus doués ? Les détails et les plans sont parfois si hallucinants qu'on reste scotché sur la page à nous demander comment l'auteur peut passer autant de temps a faire ça ? Juste pour le plaisir de nos yeux. Ce manga est une oeuvre quasi parfaite, de poésie, de réalisme, d'une approche profonde dans la psychologie d'un personnage meurtri, et une référence en terme d'Heroïc Fantasy. Achetez "Berserk", sans vous arrêter, vous pourrez ainsi à votre tour être étonné de voir des gens critiquer ce manga. Pour essayer de vous convaincre, venez lire le dossier que j'ai écrit a son propos, a cette adresse: http://www.h3llmo.monespace.net/?p=17
Big Foot
Qui oserait, après Morris, casser les canons du Western? Nicolas Dumontheuil l'a fait ! Pour le moment, je n'avais pas trop accroché à l'ensemble de son oeuvre, mais là, la couverture assez décalée par rapport au monde viril du Western m'a bien fait sourire. Jugez plutôt, la femme tient un pistolet et les valeureux cow boys ont la fleur aux dents ! Et d'ailleurs, l'ensemble du monde du Far West passe ici à la moulinette de Dumontheuil : les indiens, les pendus, les chercheurs de primes, les noirs... Bref l'auteur revisite entièrement le monde fou de la conquête de l'Ouest. Composé de chapitres assez courts (parfois de trois pages), ce récit complètement loufoque retrace l'itinéraire de deux tueurs qui croisent sur leur route la magnifique Magic Child, qui va bouleverser leur vie. L'ensemble de l'histoire rassemble une galerie de portraits et des situations assez drôles : un John Wayne en shérif vieillissant, un papa d'adoption portée sur la chose, et surtout un bordel rarement dessiné dans les bd (les filles ici remplacent allégrement les girls de feu Morris). Un peu de licence (même beaucoup) donc dans cette aventure fort divertissante. Des dialogues savoureux et des situations cocasses agrémentent en outre ce premier opus de 72 pages de Nicolas Dumontheuil chez Futuropolis. C'est drôle, complètement décalé et très bien dessiné. Je pense que je vais me replonger vers les autres livres de cet auteur. A vous de juger.
Tonnerre Rampant
Si j'en crois les avis précédents, on aime ou on n'aime pas cet album... Preuve que "Tonnerre Rampant" ne peux pas nous laisser indifférent. Et bien moi, j'ai adoré cette histoire de maison (plus exactement prieuré) hantée. En effet, le point fort de l'album est sans hésitation possible son graphisme ultra original. Liberge s'amuse, expérimente et nous offre des planches chargées, noires, inventives, où de nombreuses images quasi subliminales viennent intégrer les décors. C'est vraiment super beau. Mais surtout, ce graphisme va permettre au lecteur de rentrer totalement dans l'histoire et de s'y croire. Un album passionnant mais déroutant pour certains et qui mérite sa lecture rien que pour ça.
Philip et Francis (Les Aventures de)
Voici un style finalement pas si répandu que cela, à savoir la parodie de série BD culte. En effet, nous sommes plongés dans cet album en pleine parodie des fameuses aventures de Blake et Mortimer, les héros créés par Jacobs. 1ère surprise : c'est très intelligemment réalisé. En effet, là où on aurait pu avoir une succession de gags un peu potaches, Veys s'est attaché à développer un scénario clin d'oeil à l'absence de femmes dans les aventures originales de Jacobs. De plus, les fans des aventures de Blake et Mortimer retrouveront de nombreuses scènes cultes totalement détournées (celle de la Marque jaune pénétrant dans le domicile de Mortimer m'a bien fait rire). 2ème surprise : les dessins de Barral se rapprochent énormément de ceux de Jacobs. Bien sûr, on voit bien que c'est un album humoristique mais le traitement graphique nous plonge véritablement dans l'ambiance d'un album de Jacobs. Au final, je suis très agréablement surpris par cet album et on en vient à regretter qu'il n'existe pas plus de parodies de séries cultes.
Silence
"Silence", c'est l'histoire de l'idiot du village, sourd et incapable d'éprouver le sentiment de haine et qui se fait exploiter avec méchanceté par tous les villageois. Cependant, Silence va être un tout autre homme lorsqu'il va croiser la route de la gitane marginale du village que tout le monde appelle la Sorcière. Quel est le secret de cette sorcière ? Et celui de Silence ? De par ce speech, on comprend que l'on pénètre dans un récit noir, dur et émouvant. En effet, comment ne pas être troublé, ému par le traitement infligé à Silence dans l'indifférence générale, à commencer par sa propre indifférence (lui qui ne sait pas ce qu'est le mal). Comès nous livre une histoire émouvante sublimée par la version intégrale en noir et blanc. Un indispensable dans votre BDthèque.
Un été indien
Le scénario de Pratt donne du corps au dessin de Manara, dessin splendide, clair, de belles couleurs. J'ai vraiment adoré les 4/5 de la BD, j'ai un peu moins aimé les dernières pages mais je ne regrette pas pour autant mon achat. Belle BD.
Les Cinq Conteurs de Bagdad
Je me rappelle avoir feuilleté cette Bd sur l’étalage de mon libraire dés sa sortie, je n’en ai pas du tout aimé les dessins et ai donc passé mon chemin. Suite aux avis élogieux de mon site préféré, j’ai acheté ce one shot. Je n’aime toujours pas le dessin de Duchazeau, mais ce n’est que détail puisque l’histoire est sympathique à suivre, assez poétique et malgré tout surprenante en final. Merci donc à la communauté pour cette bien belle découverte !