Les derniers avis (39206 avis)

Couverture de la série Hawkeye - Les deux Hawkeye (All new Hawkeye)
Hawkeye - Les deux Hawkeye (All new Hawkeye)

J’ai trouvé All-New Hawkeye vraiment réussi. Jeff Lemire arrive à mélanger le passé et le présent avec beaucoup de naturel, en explorant l’enfance de Clint Barton, ses tensions familiales et son arrivée dans le cirque, tout en développant l’intrigue actuelle avec Kate Bishop et les enfants aux pouvoirs. Le dessin de Ramón K. Pérez apporte beaucoup à l’histoire : les couleurs plus douces dans les souvenirs et la mise en page travaillée rendent le contraste entre le passé et le présent encore plus émouvant. Ce que j’ai surtout apprécié, c’est que ce n’est pas juste un comics de super héros. C’est aussi une histoire sur les regrets, la responsabilité et les relations humaines. Clint n’est pas parfait, Kate non plus, et leurs désaccords les rendent plus vrais et plus attachants.

29/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Old Man Hawkeye - OEil pour oeil
Old Man Hawkeye - OEil pour oeil

Old Man Hawkeye est un récit haletant centré sur l’action et la vengeance, dans la veine sombre et violente d’Old Man Logan. Mais ici, l’histoire prend une dimension plus intime en suivant Clint Barton à un moment où il est diminué : il n’est pas encore totalement aveugle comme dans Old Man Logan, mais ses capacités sont déjà affectées, ce qui rend ses combats et ses choix plus difficiles et sa détermination encore plus impressionnante. Cette vulnérabilité donne au personnage une profondeur nouvelle, en montrant qu’un héros peut être fragile sans perdre son courage ni sa volonté de se battre. Les dessins de Marco Checchetto amplifient cette tension. Son style puissant et dynamique rend chaque scène de combat brutale et viscérale, tout en traduisant avec justesse la fatigue et la résilience de Hawkeye. Le trait accentue la noirceur de l’univers tout en rendant palpable la vulnérabilité du personnage, ce qui renforce l’immersion. Ce préquel enrichit donc l’univers d’Old Man Logan en donnant enfin la parole à un héros souvent relégué dans l’ombre. On découvre un Clint Barton en pleine mutation, entre force et faiblesse, ce qui rend son parcours plus humain et son combat plus poignant. Old Man Hawkeye réussit à combiner action, intensité visuelle et exploration subtile de son protagoniste, offrant aux lecteurs un récit à la fois spectaculaire et émouvant.

29/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Moon Knight (Lemire)
Moon Knight (Lemire)

Le Moon Knight de Jeff Lemire raconte une histoire prenante et troublante où l’on suit Marc Spector perdu entre ses différentes identités, et ce mélange de folie, de doute et de quête de soi en fait un récit à la fois touchant et marquant, surtout grâce à des dessins qui renforcent cette sensation de flottement entre rêve et réalité

29/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Zaï Zaï Zaï Zaï
Zaï Zaï Zaï Zaï

Zaï Zaï Zaï Zaï est une bande dessinée aussi absurde qu’hilarante. Tout part d’un détail insignifiant – un auteur de BD qui oublie sa carte de fidélité au supermarché – et s’emballe jusqu’à devenir une véritable cavale nationale. Fabcaro transforme une situation banale en une critique féroce de la société, des médias, de la consommation et de nos petites habitudes quotidiennes. Le ton est volontairement décalé : chaque page regorge de répliques absurdes et de situations improbables, qui finissent pourtant par mettre le doigt sur des travers bien réels. Le dessin simple et épuré colle parfaitement à l’humour et laisse toute la place aux dialogues. C’est une lecture rapide mais percutante, qui fait rire tout en amenant à réfléchir. On se surprend à y voir un miroir ironique de notre époque, entre paranoïa, jugements hâtifs et emballement médiatique.

29/09/2025 (modifier)
Par Gorn59
Note: 4/5
Couverture de la série La Grande ombre
La Grande ombre

Dessin et colorisation superbes. Mais … qui est Angèle, décédée en 1994 à l’âge de 16 ans ? Arcan’ semble être cette personne, à la recherche d’une vérité après la mort. Pourquoi ? Par qui ? Pour aller où ? Pour faire quoi ? Inquiets de disparaître dans la mémoire des hommes, les dieux grecs dans la même quête, au nom de tous les autres dieux, avec ou sans majuscule, pourquoi pas ? Et les papillons blancs, symboles des âmes des défunts, accompagnent et aident Arcan’ dans sa quête. Il suffit de retrouver la boite de Pandore, et de réactiver l’Espérance en la Vie et après … Gine, s’il vous plaît, un indice, une réponse, une explication ? Il y a prescription. Merci d’avance.

29/09/2025 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Quête de l'Oiseau du Temps - Avant la Quête
La Quête de l'Oiseau du Temps - Avant la Quête

Je réécris mon avis après lecture de l’intégralité de la série, qui le mérite bien. Je commence par le négatif, et par la même remarque faite aux autres séries récentes de Loisel (Le Grand Mort, Magasin général) : je trouve que les auteurs ont trop rallongé la sauce, et l’intrigue tourne un peu en rond vers les albums 5, 6 et 7. La série originale faisait 4 tomes, le rythme y était beaucoup plus soutenu. Cela dit, j’ai beaucoup aimé l’histoire, elle est plus moderne que le cycle original, et accomplit parfaitement son rôle de préquelle : elle nous permet de revisiter de nombreux lieux mythiques, de découvrir la jeunesse de personnages bien connus (Balrog joue un rôle central et est très attachant) et de faire la connaissance de quelques nouvelles têtes (Kryll). Le dernier tome est épique, le dénouement est rempli d’émotion et représente le raccord parfait avec le tome 1 de La Quête de l'Oiseau du Temps… je n’ai d’ailleurs par pu m’empêcher d’enchainer sur une énième lecture de ce classique ! Le dessin est superbe, mais varie forcément : 27 ans entre le tome 1 et le tome 8 (est-ce bien raisonnable ?), 4 dessinateurs et 4 coloristes ! Ces derniers font de leur mieux pour proposer une certaine cohérence, et de manière générale, ça passe plutôt bien. Un cycle immanquable pour les amateurs de La Quête de l'Oiseau du Temps. Je me demande si le troisième cycle « Après la quête » est toujours d’actualité ?

07/06/2011 (MAJ le 29/09/2025) (modifier)
Par Blatte147
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius
La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius

Probablement à ce jour, la meilleure bd que j'ai lue de toute ma courte vie. En réalité, le livre Cornélius n'est pas une bd, et il n'a rien à faire sur ce site. Prendre Cornélius comme une bande dessinée est une erreur, il faut prendre comme un mythe, un mythe ayant traversé les âges, ayant traversé les époques, et ayant traversé les visions (fausses, car il n'y en a en réalité qu'un) d'auteurs différents. C'est pas facile de décrire ce livre, cela semble être un enchaîné de planches, de bd ou d'illustration, avec plus ou moins de liens entre elles, semblant toutes venir d'époques, et d'auteurs différents, toujours tournant autour du chien Cornelius. La préface nous le dit clairement : "Ce livre est le premier d'une série de quarante volumes [...] dans le but de rassembler une partie de la production autour du personnage, né il y a 300 ans dans la République de Maïame" Les notes de fin de pages (que certains ont sauté) le font aussi comprendre, Cornélius a une importance incroyable dans ce monde, cest l'équivalent de Picsou ! l'auteur nous révèle aussi sa grande connaissance de l'histoire de la bande dessinée et de ses codes à travers le temps. chaque page semble fourmiller de détails propres à l'époque où elle serait soi-disante sortie. certaines pages rappellent les bd de Mafalda, d'autres les publicités des magazines anciens, ou encore d'autres, semblant toutes droites sorties d'un fanzine étudiant. C'est une sensation qui ne m'était jamais arrivé, Cornélius est une bd, donnant envie de lire. Cornélius est une bd donnant envie de s'instruire, c'est une bd donnant envie d'apprendre l'histoire, c'est une bd qui m'a donné envie d'en lire d'autres. Certaines personnes se sont plaint de l'histoire de Cornélius, la trouvant peu intéressante, c'est là ce que je trouve génial. Il faut avoir de l'imagination avec Cornélius. dans un monde parallèle, il existe des millions d'histoires de ce chien, ce faisant, je demande alors "quelle importance ?" Parmis toutes les œuvres de Cornélius, il y en a forcément des mieux, mais cette bd de 300 pages n'est qu'un episode parmis tant d'autre, il ne faut pas le prendre au sérieux. Mon avis est vraiment trèss nul, comparé au truc génial qu'est Cornélius, je ne peux donc que vous conseiller fe vous jeter dedans, sans prêter attention aux avis extérieurs, comme je l'ai fait.

29/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Sticky Pants (ça colle et ça moule les bollocks !)
Sticky Pants (ça colle et ça moule les bollocks !)

Sticky Pants est une série née d'un webcomics qui avait beaucoup fait parler de lui à l'époque grâce à son humour potache, trash et outrageusement sexuel. Le principe est simple : détourner les super-héros puis ensuite d'autres figures de la culture geek dans des strips d'une page, parfois davantage, où leur quotidien bascule dans la gaudriole la plus crue, très souvent orientée vers le sexe, de manière trash et volontairement politiquement incorrecte. C'est souvent très idiot, mais bien drôle si l'on accepte le registre. Le dessin de Xav, à mi-chemin entre comics US et BD franco-belge, exploite parfaitement les codes du genre pour servir l'excès et le grotesque, en écartant tout réalisme afin de mieux accentuer le comique de situation. Le ton est clair : sexe explicite, fluides corporels omniprésents, gore burlesque... Bref, un contenu réservé à un public averti, mais redoutablement efficace pour qui apprécie l'humour trash. Le premier tome est le plus percutant ; le deuxième se révèle plus inégal, signe que le filon commençait à s'essouffler. Le troisième, en élargissant son champ à l'ensemble de la pop culture, relance l'intérêt et retrouve une fraîcheur bienvenue. Ce n'est ni subtil ni raffiné : c'est une lecture défouloir, provocatrice et outrancière, qui arrache des rires à coups de mauvais goût. C'est souvent trop trash à mon goût personnel (je suis peu amateur de sexes hypertrophiés et d'explosions de sperme), mais c'est tellement bien conçu et percutant que cela reste réjouissant jusqu'au bout.

29/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Sixième Dalaï-Lama
Le Sixième Dalaï-Lama

J'ai vraiment bien accroché à cette œuvre d'auteurs chinois sur le Tibet du XVIIème siècle. Cette série peut servir d'introduction crédible sur beaucoup de points au choix, aux charges et à l'intronisation d'un Dalaï-Lama. Le scénario est fluide et facilement accessible aux non initiés du bouddhisme. J'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes qui expliquent grâce à un récit fictionnel simple la place du Dalaï-Lama à la fois dans l'administration temporelle et bien sûr dans la direction spirituelle du Tibet. Tout est en relation avec les pouvoir des Khan mongols chefs guerriers du territoire et de l'Empereur de Chine lointain mais attentif aux jeux politiques de la région. Malheureusement j'ai une petite réserve sur le tome 3 qui choisit la voie du sentimentalisme par rapport au politique. Cela ouvre le récit à un public plus jeune mais cela donne une fin bancale à mes yeux. En effet les auteurs nous laissent en plan avec une décision du héros qui aurait forcément des conséquences politiques fortes. J'ai aussi beaucoup aimé le graphisme à mi chemin entre manga et BD. Les visages des jeunes héros sont issus du manga mais c'est moins évident pour les visages des adultes, moines, parents ou Khan qui sont travaillés avec beaucoup de soin. De plus ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont les belles peinture de Zhao Ze pour ses extérieurs, ses fêtes et sa description de Lhassa et de ses temples. Le découpage est moderne et rend la lecture dynamique et plaisante. Malgré ma réserve sur le final , je garde une note haute pour cette heureuse découverte qui m'a ouvert sur un monde que je connaissais très mal.

29/09/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
Couverture de la série The Private Eye
The Private Eye

Brian K. Vaughan nous projette dans le Los Angeles de 2076 après le grand déluge et la montée des eaux, cela fait cinquante ans que le cloud mondial a implosé avec pour conséquence la mise à disposition de tous les historiques de recherche, et oui ceux-là même dont tu n'es pas fier et que tu avais effacé. Les conséquences ? Des réputations détruites, des familles déchirées, des carrières perdues... Dans ce Los Angeles futuriste il n'y a plus d'internet et la presse a les pouvoirs de la police. La vie privée devient une priorité, on cherche à cacher son identité en utilisant juste ses initiales (nom et prénom) ou dès la majorité en portant un masque. Une histoire sur fond de polar après le meurtre d'une jeune femme qui vient d'engager un detective privé. Rien de bien innovant, mais l'intrigue est très bien construite, captivante et elle nous invite à une petite réflexion sur internet. Un récit d'anticipation où on n'a pas le temps de s'ennuyer avec son très bon casting, une mention particulière pour le grand-père (un rescapé d'avant le grand déluge). Une lecture très plaisante. J'ai beaucoup aimé la proposition graphique du tandem Marcos Martin au dessin et de Vicente Muntsa à la couleur. Un trait fin, précis dans un style comics agrémenté par des aplats de couleurs dans les tons polars/criards pour un rendu effet vintage. Le format à l'italienne permet à Marcos Martin de se faire plaisir dans la mise en page. Un dossier en fin d'album sur la naissance de ce comics par les auteurs et des croquis de recherche sur les différents personnages Pour les amateurs du genre.

28/09/2025 (modifier)