La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius

Cornelius est un chien naïf, lâche et sans doute dépressif qui travaille comme garçon d'entretien dans un centre sportif. Il est témoin de l'enlèvement d'Alspacka, la nièce de son patron. Alors qu'Alspacka tente de s'évader de sa prison. Cornelius, lui, entre dans une spirale d'actions malheureuses qui conduisent les détectives enquêtant sur l'affaire à penser que Cornelius est le ravisseur.
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Ce simple MacGuffin permet à Marc Torices de bâtir la structure narrative de son récit comme une anthologie de fanzine, magazine, journaux et qui convoque toute l'histoire graphique de la bande dessinée internationale. Les registres de langage accompagne la dramaturgie du récit et fouille la psychologie de ses personnages.
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Date de parution | 16 Octobre 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Probablement à ce jour, la meilleure bd que j'ai lue de toute ma courte vie. En réalité, le livre Cornélius n'est pas une bd, et il n'a rien à faire sur ce site. Prendre Cornélius comme une bande dessinée est une erreur, il faut prendre comme un mythe, un mythe ayant traversé les âges, ayant traversé les époques, et ayant traversé les visions (fausses, car il n'y en a en réalité qu'un) d'auteurs différents. C'est pas facile de décrire ce livre, cela semble être un enchaîné de planches, de bd ou d'illustration, avec plus ou moins de liens entre elles, semblant toutes venir d'époques, et d'auteurs différents, toujours tournant autour du chien Cornelius. La préface nous le dit clairement : "Ce livre est le premier d'une série de quarante volumes [...] dans le but de rassembler une partie de la production autour du personnage, né il y a 300 ans dans la République de Maïame" Les notes de fin de pages (que certains ont sauté) le font aussi comprendre, Cornélius a une importance incroyable dans ce monde, cest l'équivalent de Picsou ! l'auteur nous révèle aussi sa grande connaissance de l'histoire de la bande dessinée et de ses codes à travers le temps. chaque page semble fourmiller de détails propres à l'époque où elle serait soi-disante sortie. certaines pages rappellent les bd de Mafalda, d'autres les publicités des magazines anciens, ou encore d'autres, semblant toutes droites sorties d'un fanzine étudiant. C'est une sensation qui ne m'était jamais arrivé, Cornélius est une bd, donnant envie de lire. Cornélius est une bd donnant envie de s'instruire, c'est une bd donnant envie d'apprendre l'histoire, c'est une bd qui m'a donné envie d'en lire d'autres. Certaines personnes se sont plaint de l'histoire de Cornélius, la trouvant peu intéressante, c'est là ce que je trouve génial. Il faut avoir de l'imagination avec Cornélius. dans un monde parallèle, il existe des millions d'histoires de ce chien, ce faisant, je demande alors "quelle importance ?" Parmis toutes les œuvres de Cornélius, il y en a forcément des mieux, mais cette bd de 300 pages n'est qu'un episode parmis tant d'autre, il ne faut pas le prendre au sérieux. Mon avis est vraiment trèss nul, comparé au truc génial qu'est Cornélius, je ne peux donc que vous conseiller fe vous jeter dedans, sans prêter attention aux avis extérieurs, comme je l'ai fait.


Merci à Cac pour son avis sur ce gros pavé que j'avais lu un peu avant Angoulême, voyant qu'il figurait dans la sélection, histoire de ! Cependant, je n'avais pu me résoudre à poster un avis, d'abord parce que je n'ai pas achevé ma lecture (une bonne grosse moitié tout de même), et ensuite parce que cette lecture m'a laissé complètement dubitatif. L'avis de Cac résume très bien la chose : c'est long, on met un moment à rentrer dedans, à se mettre au diapason car le ton est assez particulier, froid, tour à tour absurde, ironique, cruel... Et puis on finit par se mettre dedans. Après quelques dizaine de pages, j'ai fini par trouver l'exercice intéressant. En effet, l'auteur créé un mythe, faisant de son personnage Cornélius le chien une figure d'histoires populaire se diffusant à travers les âges, un peu l'équivalent du personnage de Nasreddine pour le monde arabe. Pour cela, il juxtapose des scènes plus ou moins longues, et utilise différentes techniques graphiques avec à chaque fois un effet adapté à l'époque dont la séquence narrative est censée être issue. C'est assez chouette. Pourtant, je ne me suis jamais vraiment départi d'un ennui lancinant. Je ne voyais pas bien où tout cela allait mener le lecteur. C'est long, il y a beaucoup de redites, si bien qu'après plus de 250 pages, j'ai plié les gaules. Oui, bel effort, chouette exercice de style, mais finalement assez vain et éreintant.


J'ai eu un mal de chien pour venir à bout de la lecture de ce récit de près de 400 pages. C'est quelque peu difficile à catégoriser, pas vraiment roman graphique ni vraiment humour même s'il y a beaucoup d'absurde dans ces planches et dans les textes de la préface ainsi que les quelques pages de notes en fin d'ouvrage, que je ne me suis pas donné la peine de lire en entier. Il était dans la sélection officielle du dernier festival d'Angoulême 2025 mais n'a pas du séduire les foules si je suis le premier à le poster ici. La couverture est à mon sens réussie et intrigante. Cela narre la vie de Cornélius un chien humanoïde et ses amis, qui sont d'autres chiens comme Amir et Ployploy mais aussi une grenouille colocataire qui lui parle très mal sans qu'il réagisse. Son patron un poil tyrannique est aussi un chien qui se déplace en fauteuil roulant. C'est assez léger sur les premières pages, on sent un héros bonne pâte et quelques pages plus tard virent au thriller avec le rapt de son amie contre lequel Cornélius est impuissant. Toute la suite tourne autour des maladresses du héros et d'une demande de rançon des ravisseurs. Marc Toricès est un auteur espagnol né en 1989. Il multiplie dans ces pages les styles graphiques et les genres. On est parfois perdu dans cette narration et pour savoir où l'auteur veut nous amener, cela ressemble à un empilement de pages réalisées à différents moments et pour différents supports comme des fanzines ou des strips de journaux. A tel point que je me suis demandé parfois si les pages n'étaient pas mélangées. On nous parle à un moment des Zangano comix dont on nous dit que cela peut se traduire par les comix du paresseux. Dommage car l'auteur a un vrai talent graphique mais cela part dans tous les sens sans qu'on comprenne bien pourquoi alors que l'histoire est assez vide.
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