Les derniers avis (39394 avis)

Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Exploits de Yoyo
Les Exploits de Yoyo

Aujourd'hui cela va faire 10 ans que je poste des avis (donc 10 ans que les pauvres modérateurs du sites corrigent mes 10 fautes d'orthographe par avis). Je vais fêter cela en postant un avis d'une des dernières séries qu'il me restait à lire d'un des mes scénaristes préférés: Yann. On retrouve tout ce que j'aime chez cet auteur : une galerie de personnages mémorables, de l'humour très noir et politiquement incorrect et de l'imagination. Le premier tome est le meilleur avec un scénario assez original et j'aime bien le coté conte de l'histoire. Le dessin naïf de Frank Le Gall va très bien avec l'atmosphère du récit. C'est selon moi un des meilleurs albums de Yann. Le deuxième tome est un peu moins bon. Le dessin et l'atmosphère sont un peu plus réalistes que le premier tome et j'ai moins apprécié quoique cela reste un bon album avec des bonnes scènes (j'aime particulièrement la fin que je trouve poétique). C'est juste que le niveau du premier tome est tellement élevé pour moi que 'juste' un bon album comme suite est une déception ! À lire si on aime les deux auteurs.

26/04/2017 (modifier)
Couverture de la série McQueen
McQueen

Je n'ai découvert cette série qu'à la parution du deuxième album, qui clôt le cycle des Trois petits singes. Il faut reconnaître qu'au premier abord, elle m'avait semblé trop convenue. Une histoire de privé à la Bogart, un peu séducteur, un peu alcoolo… Un personnage zoomorphe comme dans Blacksad… Tous les poncifs du roman noir mis en scène dans le New York de la fin des années 1960… Bref, une grosse sensation de déjà vu. Par ailleurs, le fait que l'album paraisse chez Paquet ne plaidait pas forcément en la faveur de McQueeen. Cet éditeur se complaît souvent dans la reproduction nostalgique des ambiances pré-soixante-huitardes, sans forcément que la qualité d'ensemble suscite un enthousiasme forcené (voyez par exemple Une Aventure de Jacques Gipar qui lorgne vers Gil Jourdan, et comparez les deux séries…). L'auteur, Emilio Van der Zuiden a déjà participé à la dispensable série Les Enquêtes Auto de Margot, dont le dessin efficace n'est guère mis en valeur à cause de scénarios médiocres. Bref, si je me suis intéressé à McQueeen, c'est grâce à la couverture du second album, que je trouve particulièrement réussie. Et grand bien m'en fit… Car cette série est réussie à plusieurs titres. D'abord, l'ambiance de roman noir, avec son histoire classique de détective privé qui est manipulé par son client et par les femmes fatales qu'il croise, est fort bien et intelligemment mise en scène. L'auteur croise avec bonheur les codes du genre avec l'ambiance particulière de la blaxploitation, qui donne un dynamisme jazzy à ce récit. Le héros est une brute tourmentée, plus près d'un John Shaft que de la sophistication affectée d'Humphrey Bogart. Quant aux femmes, elles sont certes fatales comme on s'y attend dans cet univers très macho, mais sans les mimiques de bourgeoise hautaine de Lauren Bacall ; elles sont plutôt du genre baby dolls à (très) forte poitrine, ce qui ne les rend pas moins attachantes, d'autant plus qu'elles ont des personnalités explosives. En somme, Emilio Van der Zuiden joue habilement sa partition dans l'univers du polar, en restant très fidèle au genre, mais sans tomber dans le plagiat. Et puis, il y a le dessin, surprenant. L'auteur manie un style précis, très net, dans la veine de la ligne claire. Les décors et les personnages sont soignés. Mais ce qui rend son travail intéressant, c'est qu'il se lâche dans le découpage des planches, donnant des effet particulièrement réussis, qui ne sont pas sans rappeler le travail de Will Eisner lorsqu'il réalisait ses fameuses planches d'ouverture pour Le Spirit, excusez du peu. Regardez les pages 35, ou 43 à 46 du tome 2 qui justifieraient presque à elles seules la lecture de cette série. Le premier cycle est clôt, mais s'achève sur l'annonce d'une nouvelle aventure car McQueen a encore du pain sur la planche. J'attends donc avec impatience la suite de ses pérégrinations et j'invite vivement les amateurs de bonnes histoires policières à découvrir cette série.

26/04/2017 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Le Monde à tes pieds
Le Monde à tes pieds

Cet album regroupe 3 histoires sur un thème similaire : le monde du travail, les choix difficiles que les jeunes doivent faire de nos jours, les attentes et les déceptions. Sans être nommé, le thème du « déclassement » est central, cad selon la postface « le décalage défavorable entre le niveau de formation et la position sur le marché du travail. » Les différents protagonistes sont diplômés, remplis de rêves et d’espoirs, mais se retrouvent confrontés à la dure réalité du monde du travail… Se mêlent à tout ça des problèmes plus personnels, la famille, les relations amoureuses etc… Bref, le ton est donc très humain, et très juste, même si certains personnages sont un peu horripilants par moments. La mise en image est réussie, j’aime beaucoup les couleurs un peu flashy et le format à l’italienne, cela donne un certain charme à l’album. Deuxième album du jeune espagnol Nadar après Papier froissé chez Futuro, et deuxième réussite… à recommander aux amateurs de romans graphiques !

25/04/2017 (modifier)
Couverture de la série Katanga
Katanga

C'est de l'aventure historique contemporaine qui comme le signale l'avertissement en préambule, est une fiction se servant d'événements réels, et d'emblée je suis séduit par cette nouvelle Bd du tandem Vallée/Nury ; d'ailleurs ça démarre fort avec ce prologue sur Msiri, un peu long mais nécessaire et passionnant pour bien faire comprendre au lecteur la situation et le mettre dans l'ambiance, sans être trop didactique. Le procédé est remarquable sur ces 9 pages parfaitement illustrées par Vallée en cases étirées style format panoramique, sur un texte off. D'ailleurs, au départ je n'aurais peut-être pas mis le nez dans cette Bd, mais quand j'ai su que c'était dessiné par Vallée, j'ai voulu voir ça, j'avais grandement apprécié son travail sur Il était une fois en France, série au sujet un peu sombre que j'ai pu supporter en grande partie grâce à la partie graphique. Ici, son dessin au trait sûr et maitrisé fait merveille, il est à la fois souple et ferme, et sa mise en page hyper musclée donne une réelle dynamique à l'ensemble ; il a su aussi trouver des trognes bien cernées reflétant les caractères des personnages comme si c'était affiché sur leurs figures, notamment des mercenaires qui ont vraiment la gueule de l'emploi, au physique buriné de baroudeurs qui font penser un peu à des acteurs français des années 60 comme Lino Ventura, Robert Dalban, Michel Constantin ou J.P. Belmondo... De son côté, Nury brosse un scénario bien troussé qui vole de rebondissements en scènes d'action violentes où aucun personnage ne se détache vraiment, c'est un ballet de politiciens africains véreux et vénaux, de barbouzes de l'Afrique coloniale et de mercenaires endurcis qui ne vivent que pour l'action. Tout ceci m'a grandement rappelé un film assez méconnu de 1968 réalisé par Jack Cardiff, le Dernier train du Katanga (titré en VO bien justement The Mercenaries) et qui voyait un groupe de mercenaires n'ayant pas froid aux yeux recevoir la mission de sauver des Européens isolés dans un dispensaire, et par la même occasion un trésor en diamants. L'action se passait exactement à la même période, pendant la sécession katangaise, et s'y bousculaient des politiciens cyniques, des civils idéalistes, des mercenaires racistes ou avides et des rebelles dépeints comme des sauvages, mais ce qui avait surpris à l'époque, c'était le réalisme très cru et l'extrême violence de certaines scènes. Ce que l'on voit dans la Bd n'est donc pas exagéré, et je ne serais pas surpris d'apprendre que Nury s'est inspiré de ce film. En tout cas, la machine est lancée, c'est un thriller politique et d'action sur fond historique tout à fait captivant qui mérite une suite attendue.

25/04/2017 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Mickey Mouse - Café Zombo
Mickey Mouse - Café Zombo

Cet album ne laisse pas indifférent. De Loisel, on peut légitimement s’attendre à une appropriation de l’univers du grand Walt, à l’image de son Peter Pan. Le choix opéré par l’auteur dans le cas présent est différent. Il respecte à la lettre le personnage de Mickey pour proposer un album "hommage". Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Le récit colle à la perfection aux avatars de notre petite souris noire à la culotte rouge aidé de ses amis (Dingo, Pluto, Donald, Horace, Minnie, Clarabelle) pour contrecarrer les (mauvais) plans de Pat et sa bande. C’est donc un récit aventureux et linéaire "à l’ancienne" qui est assez fourni (plus qu’à l’origine il me semble). Il se passe donc beaucoup de choses bien prévisibles avec un final invariablement identique. De prime abord, ce qui peut paraître comme de la paresse doit en fait demander pas mal d’investissement de la part de l’auteur. Car il n’est pas évident d’insuffler à un récit l’atmosphère originale. Et le pari est réussi car, en lisant les bulles, j’avais l’impression d’entendre les "voix" des protagonistes. C’est d’ailleurs une expérience assez déroutante. Un album à savourer pour ce qu’il est. A réserver aux nostalgiques et aux fans absolus de Mickey dont l’âme est préservée.

25/04/2017 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5
Couverture de la série Lady Mechanika
Lady Mechanika

Trois premiers tomes. Lady Mechanika c’est avant tout un très beau graphisme qui attire l’œil tout de suite et donne envie de lire la série pour peu qu’on apprécie le style steampunk. Le dessin est extrêmement riche et fourmille de détails, les couleur informatisées ont un bon rendu. Concernant l’apparence bimbo assez stéréotypé de Lady Mechanika, gros seins, taille de guêpe et petit cerveau, sa personnalité bien trempée fait oublier ce visuel prêtant à confusion. Niveau scénario j’ai préféré les deux premiers tomes qui s’axent plus sur la recherche du passé de Lady Mechanika, le dernier concerne une autre de ses enquêtes mais sans revenir sur la sienne, malgré tout j’ai bien apprécié le dépaysement de ce voyage en Afrique. Par ailleurs il n’y a pas que la petite Lady qui est intéressante les autres personnages sont dotés d’une bonne psychologie et les « gentils » se révèle très attachants autant que les « méchants » gravement cons et désagréables. L’histoire touche à plusieurs thème, le steampunk évidemment mais aussi le fantastique qui peu expliquer quelques détails un peu difficiles à avaler malgré la part de steampunk. Un petit bémol que pas mal de lecteurs ont notés, le trop grand bavardage des personnages, certes certaines bulles sont de trop, mais je trouve au final qu’ils enrichissent la personnalité des personnages. La seule chose qui m’ait réellement dérangée c’est le lettrage un peu petit des deux premiers tomes, heureusement le troisième règle le problème. Je ne sais pas ce que réservera la suite ni combien de tomes il y aura mais je pense prendre grand plaisir à lire la suite de cette série.

24/04/2017 (modifier)
Couverture de la série Le Bleu est une couleur chaude
Le Bleu est une couleur chaude

Je n’ai pas vu le film adapté de cet album – même si je n’ai pas échappé au battage médiatique dont il a fait l’objet. Je ne sais donc pas si l’adaptation est fidèle. Par contre, pour revenir à cet album, je dois dire qu’il est vraiment bien fichu, prenant, qu’on y entre facilement pour ne plus lâcher l’histoire, relativement vite lue malgré l’importante pagination (beaucoup de cases muettes, et peu de dialogues). L’essentiel de l’histoire est un long flash-back, nous savons que l’héroïne vient de mourir, son amie prend connaissance de ses carnets intimes, et c’est donc au style indirect que nous est narrée cette histoire d’amour qui aurait pu être banale. La narration justement est sensible, ne donne pas dans le pathos ni le simplisme qui aurait pu menacer un tel sujet. Les histoires d’amour finissent mal, en général, dit-on. Ici, elle n’a pas vraiment de fin, et c’est plutôt le début qui est difficile. Il faut dire – et les excités de la « Manif pour tous » l’ont hurlé récemment dans tous les médias – que l’homosexualité n’est pas encore acceptée par une certaine frange de l’opinion. Et qu’il est parfois difficile de vouloir aimer au grand jour, lorsque le hasard a fait que cette personne aimée est du même sexe que soi. Cet album est une belle réussite, avec une histoire qui prend le temps de s’attarder sur les frémissements, l’éveil à l’amour et à l’extériorisation des sentiments. C’est aussi une belle réussite graphique, avec un dessin qui rend la lecture fluide, avec ce bleu, qui matérialise certains battements du cœur de Clémentine. Album à découvrir !

24/04/2017 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Le Coup de Prague
Le Coup de Prague

Hasard de mes lectures, je m’étais intéressé à ce qui restera dans l’histoire de la Guerre Froide comme étant "Le coup de Prague" en lisant le roman d’Antoine Choplin, "Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar ", qui se déroule en Tchécoslovaquie. Paradoxe de cette bande dessinée intitulée "Le coup de Prague", l’histoire se déroule presque exclusivement à Vienne, dans l’immédiate après guerre, en hiver 1948. Nous sommes plongés dans un nid d’espions, dans une ambiance -la chaleur en moins- digne du film "Casablanca " mais pendant la guerre froide. C’est sans nul doute sur le seul nom de Miles Hyman que j’ai acheté ce one shot. Depuis son adaptation du Dahlia noir, je ne manque plus un de ses livres, jusqu’à son art-book "Drawings" sorti en 2015. Voilà un auteur qui me fascine, dont le dessin au fusain est reconnaissable entre tous. Chaque case est un véritable tableau, et les vignettes sous la neige de Vienne sont de toute beauté. On a d’ailleurs souvent rapproché son style à celui d’Edward Hooper. Cet album, sur un scénario de Jean-Luc Fromental, nous offre une histoire complexe mais passionnante mêlant l’Histoire, la littérature, le cinéma, la création et l’espionnage, le tout sur 96 pages riches et denses. En suivant, Graham Greene à Vienne, puis à Prague dans cet hiver 1948, Fromental explore une zone d’ombre dans la vie de l’auteur, qui se mue ici en espion ou en écrivain en mal d’inspiration pour rédiger ce qui sera son roman le plus connu grâce à l’adaptation cinématographique qui en sera tiré, " le Troisième homme ". C’est intelligent, parfois difficile à suivre (il ne faut pas s’emmêler les pinceaux entre les services de l’IS, du KGB ou de la CIA) dans un contexte politique assez complexe entre les grandes puissances. Et l’histoire prend toute sa saveur lorsque l’on découvre les dernières pages du livre. Une gageure ! Très habile ! Ce n’est certes pas une bande dessinée qui se lit en 10 minutes, ce qui en fait évidement tout le charme. En tout cas, comme son précédent livre, La Loterie (un de mes coups de cœur de l’année 2016), je relirai avec plaisir cet ouvrage qui, sur un scénario adroit de Fromental, nous offre de magnifiques planches signées Miles Hyman. Les éditions Dupuis ont, en outre, eu l’intelligence de présenter à la fin de la bande dessinée, un dossier, signé Jean-Luc Fromental, consacré aux principaux protagonistes de l’histoire, ce qui m’a donné envie de revoir le film de Carol Reed, "le Troisième homme ".

24/04/2017 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Walking Dead
Walking Dead

Ce qui me plaît, sur Walking Dead, c'est l'ambiance. Une ambiance paranoïaque, de fin du monde (et pour cause), qui prend le lecteur aux tripes. Le sous-genre du survival horror est aussi l'un de mes préférés ; voir comment un petit groupe arrive à s'organiser, dans une situation exceptionnelle et mortelle, avec peu de chances d'obtenir de l'aide de l'extérieur, voilà un schéma qui n'a de cesse de m'intéresser. Robert Kirkman n'est peut-être pas le plus retors des scénaristes, mais il en fait vraiment baver à ses personnages. J'ai trouvé les tomes 6 à 8 vraiment très forts de ce point de vue. Et j'ai l'impression que cela ne va pas aller en s'améliorant pour Rick et ses compagnons d'infortune. Des compagnons qui d'ailleurs évoluent et se découvrent véritablement au fil de cette histoire. C'est à ça que l'on reconnaît un survival horror de qualité : à l'écriture des personnages. Au tome 22 le récit contient une vraie rupture, un basculement en termes de personnages, une impression renforcée par la suite. Mais ces "nouveaux" héros feront-ils les mêmes erreurs que leurs devanciers ? Les tomes 23 et 24 viennent installer de nouveaux positionnements des uns et des autres. La paix semble revenue, mais pour combien de temps ? La fin du tome 24 semble justement marquer la fin de cette période... Au 26, un, non, deux- évènements majeurs viennent remettre en cause le fragile équilibre des forces, tandis qu'un contact inattendu se révèle... Le dessinateur de la série n'est plus le même depuis le tome 2, mais je n'ai pas vu beaucoup de différences. Peut-être Tony Moore est-il plus précis dans les traits de ses personnages, plus efficace dans les scènes d'action que Charles Adlard ? En tous les cas, j'aime beaucoup, même si je trouve parfois les scènes un peu statiques... Au 23 Gaudiano vient épauler Adlard, sans évolution visible, à part peut-être un encrage plus net, plus précis. Le tome 27 est exceptionnel par sa densité et sa construction en gaufrier. Et l'Apocalypse n'est pas loin. Une très bonne série, qui marque déjà l'histoire du genre.

05/09/2011 (MAJ le 23/04/2017) (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Le Projet Bleiberg
Le Projet Bleiberg

J'ai beaucoup aimé le début de ce thriller qui est adapté du roman à succès de David Khara. Nous avons une aventure à la Da Vinci Code avec une mystérieuse organisation secrète qui souhaite créer un nouvel ordre mondial grâce à un allié de poids à savoir Hitler lui-même. Pourtant, la majorité de ce récit se passe à l'époque actuel en mettant en scène un blondinet trader qui écrase une poussette au volant de sa porsche en voulant jouer le mariole avec des filles dénudées. Pire que cela comme héros, on trouvera assez difficilement. Pour autant, ce qui va se passer par la suite devient assez prenant. C'est drôlement bien dessinée avec de belles cases magnifiquement colorisées et de très beaux décors assez réalistes. Par ailleurs, l'action est omniprésente. On ne s'ennuie pas une seule seconde avec cette nouvelle machination. C'est de la bande dessinée comme je l'aime. C'est tout de même signé Le Tendre au scénario. Bref, l'efficacité sera de mise pour notre plus grand plaisir.

23/04/2017 (modifier)