j'avoue hésité entre le culte et le franchement bien, mais a bien y regarder c'est le culte qui s'impose malgré quelque défaut, car finalement elle m'a laissé une trace indélébile.
je n'ai lu, pour l'instant que la premiere époque , celle de Van Hamme et Vance.
le premier cycle : tome 1 à 5
c'est du tres tres bon! Le postula de départ est néanmoins trés cliché et tellement commode, qu'il faut faire un effort pour l'accepter, ajouter à cela que les perso du premier tome sont assez stéréotypé . Mais la force de ce tome c'est clairement l'écriture qui nous entraîne malgré nous avec le protagoniste vers cette fuite en avant. Si à la lecture du premier tome certaine planche m'ont laissé de marbre d'autre sont juste magnifique et dynamique comme souvent dans le reste de la série.
Et pour le reste du cycle c'est tres tres bon, les personnages secondaire sont développé de manière intelligente et même avec mon coté antimilitariste qui sommeil en moi , mon personnage préféré est le colonel carrington, pour vous dire l'exploit.
le 2e cycle : tome 6 à 7
la tension du cycle précédent est retombé, et le coté épique également, deux tomes de bonne facture mais, sans plus, les enjeux sont tellement plus faible et les personnages tellement moins bien traité. c'est sans plus, moyen.
le 3e cycle 8 : si tant est qu'on puisse parler de cycle , le tome que tout le monde attandait, le suspens est tres vite balayer, hélas, mais je ne suis pas sur qu'il pouvait en être autrement. un tome bien menait et tres bien construit
le 4e cycle tomes 9 à 11
le cycle el cascador! De retour à de l'aventure un coté épique, de vrai enjeux! moi j'ai adoré, on retrouve le sel des premiers tome le dépaysement en plus ! je mettrai quand meme un bémol sur les 3 montres d'argent, les flash-back et l'histoire du trésor ne m'ont guère convaincu
le 5e cycle tome 12
suite directe du tome 8 , c'est tres tres bon, une confrontation de haut vol ! que du bon!
le 6e cycle tome 14 à 17 (le tome 13 étant plutôt un hors série)
.... là ça devient beaucoup moins bon, mais vraiment cet histoire de trésor me laisse tellement de marbre, souffre de longueur ! certains albums sont tellement creux! c'est le vrai point faible de la série)
le 7e cycle, toute chose à un fin! les deux dernier referme bien la série, ils sont bien mené et intelligent, on a le réponse a de nombreuses questions. Bref une bonne conclusion qui prend sont temps.
Qui n’a jamais rêvé de travailler dans une banque et d’en comprendre tous les mécanismes ? C’est l’histoire du capitalisme qui nous est contée à travers le destin des membres d’une famille influente à savoir les Rothschild. Cette famille d’origine juive allemande a eu des nationalités multiples (anglaise, allemande, française…) et surtout une fortune colossale (l’une des plus grandes de tous les temps).
Le premier tome insiste sur un épisode marquant qui allait rendre encore plus riche la famille. Il s’agit de disposer de l’information sur l’issue de la dernière grande bataille napoléonienne et de faire illusion. Bref, une manipulation des cours qui a permis l’enrichissement sur le dos des pauvres petits épargnants. A ce jeu-là, seul le plus fort gagne. Pour autant, une jeune femme et son frère d’origine noble mais ayant tout perdu à la révolution française vont essayer de jouer une partie. Or, le délit d’initié peut se payer très cher.
Le second tome marque la fin de la première génération. Notre héroïne Charlotte essaye de se refaire une fortune en France après avoir abandonné son frère à son triste sort. En fait, on va évoquer l'indemnisation décidée par le roi de la France sous la Restauration aux émigrés qui ont fuit la Révolution française en étant dépossédé de leurs biens. Les Rotschilds seront un peu moins présents mais toujours en toile de fond. Le chemin de fer et l'Algérie nouvellement conquise seront également parmi les thèmes. Déjà, l'argent et la finance domine le monde aussi bien économique que politique.
Nous sommes dans le style des sagas familiales que j’affectionne (Les Maîtres de l'Orge). Je n’ai pas perdu le fil du récit et j’ai apprécié le déroulement de cette intrigue mêlant trahison et vengeance d’autant que les graphismes sont agréables. On pourra juste regretter qu’on n’aborde pas le cœur du sujet. Les auteurs n’ont pas voulu noyer le lecteur sous un jargon financier au risque de le perdre. On va bien sûr continuer à suivre cette série de près d’autant que c’est toujours autant d’actualité sur un certain modèle social.
La série se décline sous la forme de 2 volumes par génération d'une famille de banquiers. Ainsi, la première génération couvre la période 1815-1848. La seconde génération gère la période 1857-1871. La 3ème génération: 1882-1914. Certains faits historiques sont évoqués directement comme l'assassinat de Jaurès le 31 Juillet 1914 à la veille de la Première Guerre mondiale.
C'est intéressant de suivre l'évolution des personnages, certains étant doué pour le monde des affaires alors que d'autres le sont beaucoup moins. Comme dit, j'aurais aimé un peu plus d'intrigues financières plutôt que de se concentrer sur le contexte (exploitation des colonies françaises, scandale financier...). Du coup, on ne fait pas forcément le lien entre ces faits historiques et le lien avec la banque. Il faudrait revenir aux fondamentaux sans se perdre dans les méandres de l'Histoire.
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
Avec cette bande dessinée, ce qui attire l’œil immédiatement, c’est ce graphisme très séduisant, tout en souplesse et en rondeur, étayé par une colorisation chaude aux tonalités tirant sur le marron. Le tout dégage une beauté à la fois sombre et lumineuse, reflétant parfaitement ce vaste continent (l'Afrique) qui fascine et fait peur en même temps, car profondément enraciné dans le culte des ancêtres et des croyances surnaturelles, où la vie est intimement liée à la mort.
Avant tout illustrateur, ByMöko, dont c’est la première bande dessinée, semble avoir mis tout son cœur dans cette œuvre, on le sent par le soin apporté au dessin et ce souci du détail dont chaque case est empreinte. A travers plusieurs récits courts, on suit ce garçonnet dénommé Akou depuis l’enfance, au moment où il vient de perdre son grand-père, jusqu’au début de l’âge adulte, tandis qu’il s’apprête à devenir le chef du village. Une succession d’anecdotes mêlant humour et poésie résume le parcours initiatique de l’enfant, qui se construit grâce aux diverses expériences vécues dans son village.
ByMöko dit avoir écrit ces petites histoires comme s’il avait composé des textes de chansons, car c’est une autre occupation de l’auteur, un peu musicien à ses heures. L’homme se révèle ainsi être un touche-à-tout, curieux de tout, mais surtout de ce continent sur lequel il n’a, chose étonnante, jamais mis les pieds. Car l’Afrique le passionne sincèrement mais il la connaît davantage à travers la communauté africaine de France.
Ce qui est mis en scène par le biais de ces mini-fables, c’est une Afrique idéalisée et intemporelle, peut-être pas forcément réaliste, mais l’auteur, un rien candide, le reconnaît volontiers, il a puisé son inspiration dans les livres qu’il a emmagasinés, fasciné depuis longtemps par ce continent. Pour ce qui est des personnages, il s’est inspiré des amitiés africaines qu’il a nouées au fil des années. Pourtant, si ces histoires se déroulent en Afrique, elles possèdent le caractère universel des fables. Des fables légères qui distillent leur petite musique vibrante d’amour et de bienveillance.
Humaniste et bâtisseur de passerelles, ByMöko, trouvant les arts « trop souvent cloisonnés », a fait de cette BD un projet choral et polyartistique, avec la participation de Abdou Diouri (photographe/webdesigner), de Semmy Demmou (photographe-vidéaste) et de Tismé (musicien/beatmaker) :
Le site : http://aupieddelafalaise.com/
Le clip : vimeo.com/user64652547
Le EP 7 titres : https://aupieddelafalaise.bandcamp.com/album/au-pied-de-la-falaise
Les mégalodons comme sujet d'une BD en jouant sur les mystères de la mer, c'est assez original comme concept ! Je dois avouer que cela fonctionne plutôt bien. Le fait que cela soit traité aussi bien sous un aspect paléontologique que sur celui du thriller écolo-financier, donne un ton tout particulier au scénario riche et dense en informations. Il est dommage que la fin de ce premier tome vienne complexifier un peu plus l'histoire en ouvrant d'autres brèches qui paraissent inutiles à première vue, mais qui peuvent par la suite avoir une explication tout à fait plausible; cependant ce n'est pas très bien amené.
J'admire cependant le talent du scénariste Bec qui nous tient en haleine sans toutefois vouloir révolutionner le genre. On est dans une atmosphère qui rappelle à la fois les films Les dents de la mer et Abyss ou d’autres bd comme Sanctuaire ou encore Les Aquanautes.
Les dessins sont saisissants de réalisme : ces mégalodons font peur ! Les planches sont véritablement détaillées avec d’excellents cadrages et une mise en couleur vraiment appropriée. Cette BD est une vraie réussite aussi bien visuelle que du scénario haletant. C'est à découvrir sans attendre ! J’ai remarqué que Bec n’est pas très apprécié sur le site alors qu’il fonctionne bien ailleurs. J’avoue que je m’interroge sur une certaine animosité qui ne me parait pas justifiée.
Il est vraiment dommage que le rythme de parution soit si long pour attendre le prochain tome. Je précise que c'est bien sûr relatif par rapport à d'autres séries plus anciennes qui ont eu des délais d'attente bien plus longs. Cependant, la mode actuelle est à des séries où le rythme de parution est effréné. On en aurait autant pour cette série qui aurait sans doute alors gagné en notoriété dans la masse des productions actuelles. Initialement prévue en 8 tomes, cette série en comptera beaucoup moins. Visiblement, les rapports entre le scénariste et le dessinateur sur fond de crise chez l’Editeur semblent tendus. Quoiqu’il en soit, Christophe Bec est bien décidé à continuer l’aventure surtout au vu de l’excellent accueil du public.
Le second tome est bien dans la suite logique du premier. Je m'aperçois également que l’auteur utilise le même procédé que pour sa nouvelle série Prométhée à savoir des séquences courtes et situées à des époques différentes dans le temps afin d'accentuer le mystère. Je dois reconnaître que ce procédé également utilisé dans les fictions cinématographique est plutôt efficace. La question qu'on pourrait se poser est s'il en abuse?
Il y a une chose par contre que je ne pardonne pas: c'est la faute de frappe à la page 39 du second tome (slendeur au lieu de splendeur !). C'est à croire qu'il n'y a pas de relecture avant la parution de l'ouvrage. C'est fait réellement amateur ! Et puis, le coup de la petite fille aux branchies alors que je viens juste de lire Antarès où il en est également question. Que dire également de ce ridicule Yéti?...
J’ai appris que le dessinateur Henninot a décidé de jeter l’éponge 3 ans après la fin du tome 2. Il se justifie en indiquant qu’il mène d’autres projets qui sont visiblement plus intéressant pour lui. Il n’était déjà pas chaud pour continuer l’aventure. Mon reproche est de ne pas avoir tiré les conséquences un peu plus tôt ce qui aurait fait gagner du temps à tout le monde. Ceci dit, il ne faut pas se tromper: nous avons là une œuvre majeure des plus réussies sur un sujet passionnant.
Le troisième tome est sorti après 4 ans d’absence et d’incertitude. Nouveau dessinateur qui reprend le flambeau et qui semble assurer la mise en scène. Le graphisme me paraît même meilleur qu’auparavant car plus réaliste : oui, la série a gagné au change. C’est manifeste par exemple au niveau des couleurs qui ressortent bien. La couverture est une vraie réussite car on voit enfin le mégalodon. Cela sera également une fin de cycle avec une aventure qui avance enfin malgré son découpage sur les quatre coins de la planète. La fluidité ne sera pas le fort de cet album, la faute à un scénariste qui multiplie les sous-intrigues en apportant de nouveaux mystères dans la balance.
Le tome 4 va relancer le récit avec les mêmes protagonistes. Visiblement, la capture du monstre va s’avérer être un échec et il faudra tout recommencer. Le rythme du récit commence à ralentir en se focalisant sur la petite fille Lou qui ne parvient pas à guérir de sa maladie mystérieuse. La série reste intéressante car elle traite véritablement des mystères sous la mer. Là, on va se concentrer sur des gigantesques monolithes qui rappellent étrangement les structures sous-marines de Yonaguni qui auraient plus de 10000 ans. La lecture s’avère toujours aussi passionnante d’autant que les éléments fournis semblent plausibles.
La nouveauté réside avec le tome 6 où la petite Lou qui a grandi depuis devient la véritable héroïne de cette aventure en devenant par la même occasion la fameuse héritière des Carpates. C’est un nouveau cycle qui commence avec un décalage de 13 années après le précédent tome. Il faudra néanmoins s’accrocher avec la chronologie des faits qui nous ballade d’une époque à l’autre. Par ailleurs, le mystère semble s’épaissir et on a l’impression de faire du surplace malgré cette avancée temporelle. Il faut sans doute accélerer le rythme du récit et lâcher quelques réponses avant d’ouvrir d’autres questions. Au niveau du dessin, c’est du bon travail. A noter que nous en sommes tout de même au 3ème dessinateur en 6 tomes. Un cliffhanger à la fin nous laisse sur l’envie de savoir.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
3.5
De toutes les séries de Trillo que je n'avais pas lues, c'était celle qui m'attirait le plus car j'en avais lu du plus grand bien sur internet. Je ne fus pas déçu durant ma lecture.
Passé la surprise que les vampires en question sont assez... spéciaux (personnellement je les aurais juste appelés immortels tant ils ont peu en commun avec un vampire), j'ai vite trouvé le scénario prenant. On suit donc la lutte entre deux immortels qui essaient de se débarrasser définitivement de l'autre depuis plus de 5000 ans. La jeune femme très méchante peut sembler caricaturale, mais j'ai trouvé que c'était amusant.
Toutefois, je suis d'accord pour dire que la série avait plus de potentiel. J'aurais aimé moi aussi en voir plus de la lutte entre les deux immortels à travers les âges et puis la fin me semble vite expédiée, mais malgré tout cela reste une bonne série.
Les tuniques bleues font partie de ces séries qui m'ont donné goût à la bande dessinée en étant plus jeune. Elle a donc une place particulière. C'est vrai que mon exploration m'a conduit à des bd plus mâtures.
Cependant, il n'y a pas de mal à lire les tuniques bleues sur un mode plus léger que celui du divertissement. Pourtant, le sujet est grave car il s'agit de la guerre civile qui a frappé les Etats-Unis de 1861 à 1865 en faisant de nombreuses victimes.
Cette fois-ci, ce sont un collectif d'auteurs plus ou moins connus qui font revivre les aventures du caporal Bluch et du sergent Chesterfield. Il est vrai que le style graphique est très varié ainsi que la tonalité de ces petites histoires.
J'avoue avoir nettement préféré certaines qui sortent du lot: tireur au flanc, la cicatrice, le garçon au tambour, la dernière balle. Ma meilleure est certainement mon cousin américain par rapport à sa chute.
Il y a un côté également plus engagé dans la lutte contre l'esclavage.
Par contre, je n'ai pas trop aimé : Les bleus en font des caisses, les mots bleues, des bleues en rose et blanc. Il faut dire que le style graphique était assez enfantin. J'avoue avoir une nette préférence pour un style plus mâture.
Au final, un bel hommage rendu par ces 19 auteurs à l'occasion de la parution du 60ème album.
Encore un excellent one-shot que je n'aurais sans doute jamais lu sans ce merveilleux site de passionnés de la BD !
Cet album semble être passé un peu inaperçu lors de sa parution en français et c'est dommage car c'est une très bonne auto-biographie où l'auteur montre sa vie d'enfant malheureux. Pour lire cet album, il ne faut pas avoir peur des œuvres noires (il y a des passages plutôt glauques) car non seulement l'auteur va développer un cancer durant son enfance, mais en plus ses parents font preuve d'une grande indifférence à son égard. L'auteur a d'ailleurs une famille assez spéciale, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher de surprises.
L'histoire se lit assez vite pour un récit avec autant de pages, mais il faut dire que plusieurs pages sont muettes. Le dessin est pas mal et la narration fluide. Une des meilleurs auto-biographies en BD que j'ai lues jusqu'à présent.
Voilà un album que j’ai toujours trouvé très chouette, ce que confirme une nouvelle lecture avant de l’aviser. Pourtant, c’est une histoire qui joue beaucoup sur du classique, qui ne révolutionne pas du tout le genre du western.
Mais voilà, le dessin de Franz est vraiment très beau, on sent qu’il s’est lâché sur cette histoire. La colorisation est aussi aux petits oignons.
L’histoire en elle-même est presque anecdotique. Après un classique massacre de colons par des Indiens, une fillette en réchappe, et est ensuite prise en charge par un couple surprenant, un jeune blanc encore mal dégrossi – mais qui va murir rapidement, et un Lakota solitaire, ivre de vengeance et suicidaire.
C’est l’amitié entre ces deux hommes, devenus pères de substitution de la fillette, qui est originale – et un peu improbable. Mais ça passe en fait. La seule chose qui m’ait vraiment chiffonné, c’est la vitesse avec laquelle le Sioux a appris à parler la langue des blancs, pour que les deux hommes se comprennent.
Hymne à la nature, l’amitié, les trois êtres au cœur de l’intrigue ont tout perdu, et se reconstruisent ensemble – ou séparément, mais se donnent mutuellement des raisons de vivre.
C’est un peu contemplatif (ceci étant accentué par une narration au style indirecte, avec pas mal de voix off), une lenteur assumée. Cela alterne entre des envolées lyriques, des scènes optimistes, et certaines formes de nihilisme.
Pour le reste, les rapports entre Blancs et Indiens (on est au début de la conquête des grandes plaines), ainsi qu’entre tribus indiennes (Sioux et Pawnees en tête, ennemis héréditaires) sont bien rendus.
Un bel album dont je vous recommande la lecture : c’est une des plus belles réussites de Franz (de ce que j’ai lu en tout cas).
3.5
Le meilleur album de ce duo à mon avis.
Le dessin réaliste de Boucq est toujours aussi bon. Le scénario est prenant. J'avais un peu peur au début de ne lire qu'une suite de malheurs d'un pauvre type qui a un problème à la bouche, mais dès que sa formation d'espion commence j'ai été content et j'ai trouvé toute cette partie de l'histoire très intéressante.
La suite est bonne aussi quoique mes sentiments pour la fin sont un peu mélangés. D'un coté, il y a des choses que j'aime bien, mais en temps il se passe des trucs qui m'ont semblé tomber un peu dans le n'importe quoi. Ce qui me dérange surtout c'est qu'un personnage réapparaît sans trop d'explications et cela m'a semblé être une facilité scénaristique. Mais bon malgré ces dernières pages, je trouve tout de même que c'est un très bon récit d'espionnage qui contient du fantastique.
3.5
Une très bonne histoire qui est bien mieux que l'autre one-shot des mêmes auteurs qui m'avait peu marqué.
Ici, l'histoire est bien menée et il y a quelques trucs assez originaux comme ce loup alcoolique. Les personnages sont intéressants et attachants. Les deux femmes de l'histoire sont très jolies et ont des personnalités assez fortes ! C'est un récit purement divertissant qui ne semble pas trop se prendre au sérieux et qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
Si vous aimez bien les westerns spaghetti, c'est à lire. En revanche, si ce genre de western (ou le western en général) vous laisse indifférent, je ne vois pas comment vous allez vous amuser en lisant cet album.
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j'avoue hésité entre le culte et le franchement bien, mais a bien y regarder c'est le culte qui s'impose malgré quelque défaut, car finalement elle m'a laissé une trace indélébile. je n'ai lu, pour l'instant que la premiere époque , celle de Van Hamme et Vance. le premier cycle : tome 1 à 5 c'est du tres tres bon! Le postula de départ est néanmoins trés cliché et tellement commode, qu'il faut faire un effort pour l'accepter, ajouter à cela que les perso du premier tome sont assez stéréotypé . Mais la force de ce tome c'est clairement l'écriture qui nous entraîne malgré nous avec le protagoniste vers cette fuite en avant. Si à la lecture du premier tome certaine planche m'ont laissé de marbre d'autre sont juste magnifique et dynamique comme souvent dans le reste de la série. Et pour le reste du cycle c'est tres tres bon, les personnages secondaire sont développé de manière intelligente et même avec mon coté antimilitariste qui sommeil en moi , mon personnage préféré est le colonel carrington, pour vous dire l'exploit. le 2e cycle : tome 6 à 7 la tension du cycle précédent est retombé, et le coté épique également, deux tomes de bonne facture mais, sans plus, les enjeux sont tellement plus faible et les personnages tellement moins bien traité. c'est sans plus, moyen. le 3e cycle 8 : si tant est qu'on puisse parler de cycle , le tome que tout le monde attandait, le suspens est tres vite balayer, hélas, mais je ne suis pas sur qu'il pouvait en être autrement. un tome bien menait et tres bien construit le 4e cycle tomes 9 à 11 le cycle el cascador! De retour à de l'aventure un coté épique, de vrai enjeux! moi j'ai adoré, on retrouve le sel des premiers tome le dépaysement en plus ! je mettrai quand meme un bémol sur les 3 montres d'argent, les flash-back et l'histoire du trésor ne m'ont guère convaincu le 5e cycle tome 12 suite directe du tome 8 , c'est tres tres bon, une confrontation de haut vol ! que du bon! le 6e cycle tome 14 à 17 (le tome 13 étant plutôt un hors série) .... là ça devient beaucoup moins bon, mais vraiment cet histoire de trésor me laisse tellement de marbre, souffre de longueur ! certains albums sont tellement creux! c'est le vrai point faible de la série) le 7e cycle, toute chose à un fin! les deux dernier referme bien la série, ils sont bien mené et intelligent, on a le réponse a de nombreuses questions. Bref une bonne conclusion qui prend sont temps.
La Banque
Qui n’a jamais rêvé de travailler dans une banque et d’en comprendre tous les mécanismes ? C’est l’histoire du capitalisme qui nous est contée à travers le destin des membres d’une famille influente à savoir les Rothschild. Cette famille d’origine juive allemande a eu des nationalités multiples (anglaise, allemande, française…) et surtout une fortune colossale (l’une des plus grandes de tous les temps). Le premier tome insiste sur un épisode marquant qui allait rendre encore plus riche la famille. Il s’agit de disposer de l’information sur l’issue de la dernière grande bataille napoléonienne et de faire illusion. Bref, une manipulation des cours qui a permis l’enrichissement sur le dos des pauvres petits épargnants. A ce jeu-là, seul le plus fort gagne. Pour autant, une jeune femme et son frère d’origine noble mais ayant tout perdu à la révolution française vont essayer de jouer une partie. Or, le délit d’initié peut se payer très cher. Le second tome marque la fin de la première génération. Notre héroïne Charlotte essaye de se refaire une fortune en France après avoir abandonné son frère à son triste sort. En fait, on va évoquer l'indemnisation décidée par le roi de la France sous la Restauration aux émigrés qui ont fuit la Révolution française en étant dépossédé de leurs biens. Les Rotschilds seront un peu moins présents mais toujours en toile de fond. Le chemin de fer et l'Algérie nouvellement conquise seront également parmi les thèmes. Déjà, l'argent et la finance domine le monde aussi bien économique que politique. Nous sommes dans le style des sagas familiales que j’affectionne (Les Maîtres de l'Orge). Je n’ai pas perdu le fil du récit et j’ai apprécié le déroulement de cette intrigue mêlant trahison et vengeance d’autant que les graphismes sont agréables. On pourra juste regretter qu’on n’aborde pas le cœur du sujet. Les auteurs n’ont pas voulu noyer le lecteur sous un jargon financier au risque de le perdre. On va bien sûr continuer à suivre cette série de près d’autant que c’est toujours autant d’actualité sur un certain modèle social. La série se décline sous la forme de 2 volumes par génération d'une famille de banquiers. Ainsi, la première génération couvre la période 1815-1848. La seconde génération gère la période 1857-1871. La 3ème génération: 1882-1914. Certains faits historiques sont évoqués directement comme l'assassinat de Jaurès le 31 Juillet 1914 à la veille de la Première Guerre mondiale. C'est intéressant de suivre l'évolution des personnages, certains étant doué pour le monde des affaires alors que d'autres le sont beaucoup moins. Comme dit, j'aurais aimé un peu plus d'intrigues financières plutôt que de se concentrer sur le contexte (exploitation des colonies françaises, scandale financier...). Du coup, on ne fait pas forcément le lien entre ces faits historiques et le lien avec la banque. Il faudrait revenir aux fondamentaux sans se perdre dans les méandres de l'Histoire. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
Au pied de la falaise
Avec cette bande dessinée, ce qui attire l’œil immédiatement, c’est ce graphisme très séduisant, tout en souplesse et en rondeur, étayé par une colorisation chaude aux tonalités tirant sur le marron. Le tout dégage une beauté à la fois sombre et lumineuse, reflétant parfaitement ce vaste continent (l'Afrique) qui fascine et fait peur en même temps, car profondément enraciné dans le culte des ancêtres et des croyances surnaturelles, où la vie est intimement liée à la mort. Avant tout illustrateur, ByMöko, dont c’est la première bande dessinée, semble avoir mis tout son cœur dans cette œuvre, on le sent par le soin apporté au dessin et ce souci du détail dont chaque case est empreinte. A travers plusieurs récits courts, on suit ce garçonnet dénommé Akou depuis l’enfance, au moment où il vient de perdre son grand-père, jusqu’au début de l’âge adulte, tandis qu’il s’apprête à devenir le chef du village. Une succession d’anecdotes mêlant humour et poésie résume le parcours initiatique de l’enfant, qui se construit grâce aux diverses expériences vécues dans son village. ByMöko dit avoir écrit ces petites histoires comme s’il avait composé des textes de chansons, car c’est une autre occupation de l’auteur, un peu musicien à ses heures. L’homme se révèle ainsi être un touche-à-tout, curieux de tout, mais surtout de ce continent sur lequel il n’a, chose étonnante, jamais mis les pieds. Car l’Afrique le passionne sincèrement mais il la connaît davantage à travers la communauté africaine de France. Ce qui est mis en scène par le biais de ces mini-fables, c’est une Afrique idéalisée et intemporelle, peut-être pas forcément réaliste, mais l’auteur, un rien candide, le reconnaît volontiers, il a puisé son inspiration dans les livres qu’il a emmagasinés, fasciné depuis longtemps par ce continent. Pour ce qui est des personnages, il s’est inspiré des amitiés africaines qu’il a nouées au fil des années. Pourtant, si ces histoires se déroulent en Afrique, elles possèdent le caractère universel des fables. Des fables légères qui distillent leur petite musique vibrante d’amour et de bienveillance. Humaniste et bâtisseur de passerelles, ByMöko, trouvant les arts « trop souvent cloisonnés », a fait de cette BD un projet choral et polyartistique, avec la participation de Abdou Diouri (photographe/webdesigner), de Semmy Demmou (photographe-vidéaste) et de Tismé (musicien/beatmaker) : Le site : http://aupieddelafalaise.com/ Le clip : vimeo.com/user64652547 Le EP 7 titres : https://aupieddelafalaise.bandcamp.com/album/au-pied-de-la-falaise
Carthago
Les mégalodons comme sujet d'une BD en jouant sur les mystères de la mer, c'est assez original comme concept ! Je dois avouer que cela fonctionne plutôt bien. Le fait que cela soit traité aussi bien sous un aspect paléontologique que sur celui du thriller écolo-financier, donne un ton tout particulier au scénario riche et dense en informations. Il est dommage que la fin de ce premier tome vienne complexifier un peu plus l'histoire en ouvrant d'autres brèches qui paraissent inutiles à première vue, mais qui peuvent par la suite avoir une explication tout à fait plausible; cependant ce n'est pas très bien amené. J'admire cependant le talent du scénariste Bec qui nous tient en haleine sans toutefois vouloir révolutionner le genre. On est dans une atmosphère qui rappelle à la fois les films Les dents de la mer et Abyss ou d’autres bd comme Sanctuaire ou encore Les Aquanautes. Les dessins sont saisissants de réalisme : ces mégalodons font peur ! Les planches sont véritablement détaillées avec d’excellents cadrages et une mise en couleur vraiment appropriée. Cette BD est une vraie réussite aussi bien visuelle que du scénario haletant. C'est à découvrir sans attendre ! J’ai remarqué que Bec n’est pas très apprécié sur le site alors qu’il fonctionne bien ailleurs. J’avoue que je m’interroge sur une certaine animosité qui ne me parait pas justifiée. Il est vraiment dommage que le rythme de parution soit si long pour attendre le prochain tome. Je précise que c'est bien sûr relatif par rapport à d'autres séries plus anciennes qui ont eu des délais d'attente bien plus longs. Cependant, la mode actuelle est à des séries où le rythme de parution est effréné. On en aurait autant pour cette série qui aurait sans doute alors gagné en notoriété dans la masse des productions actuelles. Initialement prévue en 8 tomes, cette série en comptera beaucoup moins. Visiblement, les rapports entre le scénariste et le dessinateur sur fond de crise chez l’Editeur semblent tendus. Quoiqu’il en soit, Christophe Bec est bien décidé à continuer l’aventure surtout au vu de l’excellent accueil du public. Le second tome est bien dans la suite logique du premier. Je m'aperçois également que l’auteur utilise le même procédé que pour sa nouvelle série Prométhée à savoir des séquences courtes et situées à des époques différentes dans le temps afin d'accentuer le mystère. Je dois reconnaître que ce procédé également utilisé dans les fictions cinématographique est plutôt efficace. La question qu'on pourrait se poser est s'il en abuse? Il y a une chose par contre que je ne pardonne pas: c'est la faute de frappe à la page 39 du second tome (slendeur au lieu de splendeur !). C'est à croire qu'il n'y a pas de relecture avant la parution de l'ouvrage. C'est fait réellement amateur ! Et puis, le coup de la petite fille aux branchies alors que je viens juste de lire Antarès où il en est également question. Que dire également de ce ridicule Yéti?... J’ai appris que le dessinateur Henninot a décidé de jeter l’éponge 3 ans après la fin du tome 2. Il se justifie en indiquant qu’il mène d’autres projets qui sont visiblement plus intéressant pour lui. Il n’était déjà pas chaud pour continuer l’aventure. Mon reproche est de ne pas avoir tiré les conséquences un peu plus tôt ce qui aurait fait gagner du temps à tout le monde. Ceci dit, il ne faut pas se tromper: nous avons là une œuvre majeure des plus réussies sur un sujet passionnant. Le troisième tome est sorti après 4 ans d’absence et d’incertitude. Nouveau dessinateur qui reprend le flambeau et qui semble assurer la mise en scène. Le graphisme me paraît même meilleur qu’auparavant car plus réaliste : oui, la série a gagné au change. C’est manifeste par exemple au niveau des couleurs qui ressortent bien. La couverture est une vraie réussite car on voit enfin le mégalodon. Cela sera également une fin de cycle avec une aventure qui avance enfin malgré son découpage sur les quatre coins de la planète. La fluidité ne sera pas le fort de cet album, la faute à un scénariste qui multiplie les sous-intrigues en apportant de nouveaux mystères dans la balance. Le tome 4 va relancer le récit avec les mêmes protagonistes. Visiblement, la capture du monstre va s’avérer être un échec et il faudra tout recommencer. Le rythme du récit commence à ralentir en se focalisant sur la petite fille Lou qui ne parvient pas à guérir de sa maladie mystérieuse. La série reste intéressante car elle traite véritablement des mystères sous la mer. Là, on va se concentrer sur des gigantesques monolithes qui rappellent étrangement les structures sous-marines de Yonaguni qui auraient plus de 10000 ans. La lecture s’avère toujours aussi passionnante d’autant que les éléments fournis semblent plausibles. La nouveauté réside avec le tome 6 où la petite Lou qui a grandi depuis devient la véritable héroïne de cette aventure en devenant par la même occasion la fameuse héritière des Carpates. C’est un nouveau cycle qui commence avec un décalage de 13 années après le précédent tome. Il faudra néanmoins s’accrocher avec la chronologie des faits qui nous ballade d’une époque à l’autre. Par ailleurs, le mystère semble s’épaissir et on a l’impression de faire du surplace malgré cette avancée temporelle. Il faut sans doute accélerer le rythme du récit et lâcher quelques réponses avant d’ouvrir d’autres questions. Au niveau du dessin, c’est du bon travail. A noter que nous en sommes tout de même au 3ème dessinateur en 6 tomes. Un cliffhanger à la fin nous laisse sur l’envie de savoir. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Je suis un vampire
3.5 De toutes les séries de Trillo que je n'avais pas lues, c'était celle qui m'attirait le plus car j'en avais lu du plus grand bien sur internet. Je ne fus pas déçu durant ma lecture. Passé la surprise que les vampires en question sont assez... spéciaux (personnellement je les aurais juste appelés immortels tant ils ont peu en commun avec un vampire), j'ai vite trouvé le scénario prenant. On suit donc la lutte entre deux immortels qui essaient de se débarrasser définitivement de l'autre depuis plus de 5000 ans. La jeune femme très méchante peut sembler caricaturale, mais j'ai trouvé que c'était amusant. Toutefois, je suis d'accord pour dire que la série avait plus de potentiel. J'aurais aimé moi aussi en voir plus de la lutte entre les deux immortels à travers les âges et puis la fin me semble vite expédiée, mais malgré tout cela reste une bonne série.
Les Tuniques Bleues - Des histoires courtes par...
Les tuniques bleues font partie de ces séries qui m'ont donné goût à la bande dessinée en étant plus jeune. Elle a donc une place particulière. C'est vrai que mon exploration m'a conduit à des bd plus mâtures. Cependant, il n'y a pas de mal à lire les tuniques bleues sur un mode plus léger que celui du divertissement. Pourtant, le sujet est grave car il s'agit de la guerre civile qui a frappé les Etats-Unis de 1861 à 1865 en faisant de nombreuses victimes. Cette fois-ci, ce sont un collectif d'auteurs plus ou moins connus qui font revivre les aventures du caporal Bluch et du sergent Chesterfield. Il est vrai que le style graphique est très varié ainsi que la tonalité de ces petites histoires. J'avoue avoir nettement préféré certaines qui sortent du lot: tireur au flanc, la cicatrice, le garçon au tambour, la dernière balle. Ma meilleure est certainement mon cousin américain par rapport à sa chute. Il y a un côté également plus engagé dans la lutte contre l'esclavage. Par contre, je n'ai pas trop aimé : Les bleus en font des caisses, les mots bleues, des bleues en rose et blanc. Il faut dire que le style graphique était assez enfantin. J'avoue avoir une nette préférence pour un style plus mâture. Au final, un bel hommage rendu par ces 19 auteurs à l'occasion de la parution du 60ème album.
Sutures
Encore un excellent one-shot que je n'aurais sans doute jamais lu sans ce merveilleux site de passionnés de la BD ! Cet album semble être passé un peu inaperçu lors de sa parution en français et c'est dommage car c'est une très bonne auto-biographie où l'auteur montre sa vie d'enfant malheureux. Pour lire cet album, il ne faut pas avoir peur des œuvres noires (il y a des passages plutôt glauques) car non seulement l'auteur va développer un cancer durant son enfance, mais en plus ses parents font preuve d'une grande indifférence à son égard. L'auteur a d'ailleurs une famille assez spéciale, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher de surprises. L'histoire se lit assez vite pour un récit avec autant de pages, mais il faut dire que plusieurs pages sont muettes. Le dessin est pas mal et la narration fluide. Une des meilleurs auto-biographies en BD que j'ai lues jusqu'à présent.
Wyoming doll
Voilà un album que j’ai toujours trouvé très chouette, ce que confirme une nouvelle lecture avant de l’aviser. Pourtant, c’est une histoire qui joue beaucoup sur du classique, qui ne révolutionne pas du tout le genre du western. Mais voilà, le dessin de Franz est vraiment très beau, on sent qu’il s’est lâché sur cette histoire. La colorisation est aussi aux petits oignons. L’histoire en elle-même est presque anecdotique. Après un classique massacre de colons par des Indiens, une fillette en réchappe, et est ensuite prise en charge par un couple surprenant, un jeune blanc encore mal dégrossi – mais qui va murir rapidement, et un Lakota solitaire, ivre de vengeance et suicidaire. C’est l’amitié entre ces deux hommes, devenus pères de substitution de la fillette, qui est originale – et un peu improbable. Mais ça passe en fait. La seule chose qui m’ait vraiment chiffonné, c’est la vitesse avec laquelle le Sioux a appris à parler la langue des blancs, pour que les deux hommes se comprennent. Hymne à la nature, l’amitié, les trois êtres au cœur de l’intrigue ont tout perdu, et se reconstruisent ensemble – ou séparément, mais se donnent mutuellement des raisons de vivre. C’est un peu contemplatif (ceci étant accentué par une narration au style indirecte, avec pas mal de voix off), une lenteur assumée. Cela alterne entre des envolées lyriques, des scènes optimistes, et certaines formes de nihilisme. Pour le reste, les rapports entre Blancs et Indiens (on est au début de la conquête des grandes plaines), ainsi qu’entre tribus indiennes (Sioux et Pawnees en tête, ennemis héréditaires) sont bien rendus. Un bel album dont je vous recommande la lecture : c’est une des plus belles réussites de Franz (de ce que j’ai lu en tout cas).
Bouche du diable
3.5 Le meilleur album de ce duo à mon avis. Le dessin réaliste de Boucq est toujours aussi bon. Le scénario est prenant. J'avais un peu peur au début de ne lire qu'une suite de malheurs d'un pauvre type qui a un problème à la bouche, mais dès que sa formation d'espion commence j'ai été content et j'ai trouvé toute cette partie de l'histoire très intéressante. La suite est bonne aussi quoique mes sentiments pour la fin sont un peu mélangés. D'un coté, il y a des choses que j'aime bien, mais en temps il se passe des trucs qui m'ont semblé tomber un peu dans le n'importe quoi. Ce qui me dérange surtout c'est qu'un personnage réapparaît sans trop d'explications et cela m'a semblé être une facilité scénaristique. Mais bon malgré ces dernières pages, je trouve tout de même que c'est un très bon récit d'espionnage qui contient du fantastique.
Trio Grande - Adios Palomita
3.5 Une très bonne histoire qui est bien mieux que l'autre one-shot des mêmes auteurs qui m'avait peu marqué. Ici, l'histoire est bien menée et il y a quelques trucs assez originaux comme ce loup alcoolique. Les personnages sont intéressants et attachants. Les deux femmes de l'histoire sont très jolies et ont des personnalités assez fortes ! C'est un récit purement divertissant qui ne semble pas trop se prendre au sérieux et qui m'a fait passer un bon moment de lecture. Si vous aimez bien les westerns spaghetti, c'est à lire. En revanche, si ce genre de western (ou le western en général) vous laisse indifférent, je ne vois pas comment vous allez vous amuser en lisant cet album.