Paul dans le Nord

Note: 3.57/5
(3.57/5 pour 7 avis)

L'adolescence de Paul...


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adolescence Auteurs canadiens Paul Québec

Été 76. Paul a 16 ans et ne rêve que d'une chose : une motocyclette Kawasaki KE100 pour fuir son quotidien et ses parents envahissants. Avec Ti-Marc, un nouvel ami rencontré à sa polyvalente, Paul traversera cette période difficile de son adolescence avec un peu plus de légèreté. Voyages en auto-stop, soirées arrosées entre copains et expériences nouvelles seront au rendez-vous. Le tout, sur fond de jeux olympiques, de musique de Peter Frampton et de Beau Dommage… (texte : La Pastèque)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Octobre 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Paul dans le Nord © La Pastèque 2015
Les notes
Note: 3.57/5
(3.57/5 pour 7 avis)
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17/10/2015 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Un album sympathique. Pas forcément le plus réussi des « Paul », mais il se laisse lire agréablement. Nous retrouvons un Paul adolescent, en pleine période de rébellion molle face à ses parents (son père surtout), et qui s’engage fortement en amitié, et surtout en amour, avec tous les risques sentimentaux que cela entraine (belle utilisation des « accompagnements musicaux », en particulier des chansons de Beau Dommage). Un album léger, peut-être à réserver aux fans de l’univers, qui voient ainsi leur personnage fétiche gagner en densité, au fur et à mesure que sa personnalité se construit sous leurs yeux.

26/04/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Calimeranne

Il s’agit du deuxième album de la série des Paul que je lis, après « Paul au parc » que j’avais énormément aimé et qui m’avait beaucoup émue. Si on retrouve plus ou moins les mêmes ingrédients dans cet album, j’ai été moins charmée par sa lecture. J’ai moins ressenti la nostalgie sans doute car je suis plus sensible à la période de la préadolescence que celle de l’adolescence, et l’histoire est moins touchante. Je me suis aussi senti moins transportée, j’ai moins ressenti l’atmosphère des lieux. Malgré cela, j’ai passé un bon moment de lecture, et je trouve les personnages décrits par l’auteur attachants. J’aurai envie de lire les autres albums de la série, mais autant après la lecture de « Paul au parc » j’avais envie de dévorer l’intégralité de la série, autant maintenant je pense que je me cantonnerai à ceux qui m’attirent le plus, que ce soit par la thématique ou les avis des autres lecteurs. À mon avis, cet album est plutôt à réserver à ceux qui sont déjà conquis par la série.

08/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Paul dans le Nord traite de l’adolescence avec beaucoup de justesse et de décontraction. Bon, décontraction n’est peut-être pas le mot adéquat mais je n’en trouve pas d’autres pour exprimer mon ressenti. En fait, à la lecture de cet album, j’ai trouvé le ton d’une extrême justesse. L’adolescence nous est montrée sans dramatisation, avec une gentille dérision. Paul, ado fondamentalement gentil cherchant à se rebeller mollement devant son père, se liant d’amitié avec un boulet 'tellement génial', éprouvant ses premiers émois et son corollaire dramatique (un chagrin d’amour déchirant à s’en arracher les veines à coup de stabylo). C’est tellement juste, tendre, parfois drôle, parfois touchant… Et puis, qu’est-ce que Michel Rabagliati a fait comme progrès dans sa mise en page ! Ses albums ne sont plus seulement sympathiques à lire. Ils sont aussi beaux à regarder, avec ici quelques très belles compositions en pleine page. Son trait épuré atteint parfois un esthétisme étonnant qui le lierait presque au style « atome ». Si vous ne connaissez pas ce personnage de Paul, cet album est une excellente entrée en matière. J’avais déjà beaucoup aimé Paul à Québec. Je pense que je préfère encore Paul dans le Nord. Franchement bien, simple, juste… décontracté.

22/03/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai avisé toute la série des Paul. Il ne me manquait que ce 8ème et dernier volume paru récemment. Je vais laisser 4 étoiles au lieu des 3.5 que j'aurais données allègrement. En effet, il y a deux titres pour moi qui surpassent celui-ci à savoir Paul à Québec et surtout Paul au parc qui avait été particulièrement touchant. Ce titre est plus léger et sans prise de tête. En effet, on va s'attacher à l'adolescence de notre héros avec les copains, la mob et le premier amour sans oublier la crise avec les parents sur le dos. L'été 1976 réserve bien des surprises. Et puis, ce fut également les fameux jeux olympiques de Montréal. C'est toujours aussi plaisant de lire un Paul. On passe de bons moments de lecture dans la belle province. Le gros bémol concernera le fait que certaines expressions ou bien certaines références culturelles sont bien trop locales pour les comprendre en notre qualité d'européen. Ceci dit, on pardonnera tout à l'auteur pour nous faire éprouver la nostalgie d'une époque révolue car nous avons été également des adolescents. Plus encore, on sera émerveillé par la qualité du dessin et de l'écriture. On aura droit à une planche en couleur totalement hallucinante. Bref, des surprises nous attendent !

26/02/2016 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue Boy

Après cinq ans d’absence, Michel Rabagliati nous présente un nouvel épisode des aventures de Paul, son héros emblématique et autobiographique, entre Jeux olympiques de Montréal et musique de Beau Dommage. Cette fois, c’est son adolescence dans les années 70 qu’il nous narre avec tout ce que cela implique : premières angoisses existentielles, premières virées avec les potes, premières cuites et premiers émois amoureux. Certes, le thème de l’adolescence n’a rien d’original, mais Michel Rabagliati, en tant qu’artisan du neuvième art, sait raconter des histoires, et il le fait sans prétention. C’est pour cette même raison que « Paul dans le Nord » recèle un côté très attachant. A coup d’anecdotes qui fleurent bon l’authentique, chacun pourra se reconnaître d’une manière ou d’une autre dans ses petites tranches de vies initiatiques pleines d’humour et de tendresse, sans pathos inutile. D’un point de vue franco-centriste, cette production recèle beaucoup de charmes : non seulement elle nous fait traverser l’océan, mais en plus nous fait apprécier la truculence du parler québécois. Qui plus est, l’avenant dessin en noir et blanc de Rabagliati mêlant stylisation pour les personnages et abondance de détails pour les décors (notamment les scènes d’intérieur et quelques paysages urbains vus d’avion), traduit bien l’amour de ce dernier pour son métier. La lecture idéale à déguster au coin de la cheminée pendant l’hiver, sans trop se prendre la tête.

28/10/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Cela fait du bien de retrouver Paul après toutes ces années. J'ai eu du plaisir à lire cette histoire quoique j'aie été moins touché que lorsque j'ai lu d'autres Paul. Il faut dire que la crise d'adolescence n'est pas mon sujet préféré, mais l'auteur réussit tout de même à rendre ce sujet intéressant à mes yeux. J'aime bien l'ambiance des années 70 et enfin le monde entier va savoir que les Jeux Olympiques de 1976 c'était vraiment de la merde ! La narration est toujours aussi fluide, les anecdotes intéressantes et l'humour m'a bien fait rire. Le seul truc, c'est qu'il y a ici un personnage important que je ne me souviens pas avoir vu dans d'autres Paul et je me demande ce qu'il est devenu.

20/10/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Michel Rabagliati continue son autobiographie plus ou moins romancée avec ce nouvel album, qui retrace deux ou trois années d'adolescence, entre virée hasardeuse, premiers émois sexuels et autres découvertes. On retrouve les mêmes caractéristiques qui font le sel de l'oeuvre de l'auteur québécois : une narration fluide, la pudeur dans le récit, l'humour très fin distillé au fil des pages... Petit à petit Paul devient un adulte, mais ce n'est pas toujours simple... On en apprend plus, en creux, sur l'organisation des Jeux Olympiques de 1976 à Montréal, et leur perception par les Québécois... C'est vraiment prenant, je n'ai pas décroché avant d'avoir terminé les 180 pages de ce nouvel opus... Le dessin est vraiment très agréable, une ligne claire très expressive. C'est un régal. Et il y a toujours la langue québécoise, si chantante, si inventive...

17/10/2015 (modifier)