Les derniers avis (39345 avis)

Par Blue Boy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Tableaux de l'ombre
Les Tableaux de l'ombre

Après Florida, récit épique et ultra-documenté sur un épisode sanglant et tragique de la colonisation française dans le Nouveau monde, Jean Dytar s’est offert une respiration avec cet album jeunesse, qui pourra tout aussi bien plaire au plus grand nombre. En tant qu’enseignant en arts plastiques, il paraissait naturel que l’auteur lyonnais publie un tel ouvrage. Et c’est une vraie réussite ! Partie prenante du projet avec les Editions Delcourt, le Musée du Louvre ne s’y est pas trompé. Avec ces « Tableaux de l’ombre », Jean Dytar réussit à nous émerveiller en piochant dans ses souvenirs d’enfance. Marqué par une œuvre d’Anthonie Palamedes, « L’Allégorie des cinq sens », à un moment où il s’était perdu lors d’une visite du célèbre musée avec sa classe, il lui redonne une visibilité qui, selon lui, n’est pas moins justifiée que d’autres peintures. Lorsque l’auteur avait découvert les personnages des cinq petits tableaux composant l’œuvre, il se souvient qu’il s’était senti d’un seul coup moins seul, comme si une connivence s’était établie. Pour le petit Jean, ces minuscules êtres, « tout petits, tout moches », étaient littéralement vivants ! C’est donc, on l’aura compris, le point de départ de cette bande dessinée extrêmement attachante. Très rapidement, la magie opère. Au départ figés sur leur canevas, harassés par des journées interminables suppurant l’ennui, les cinq compagnons (Le Goût, le Toucher, l’Ouïe, l’Odorat et la Vue) vont commencer, sous nos yeux ébahis, à s’animer et attendre la nuit pour sortir de leur cadre. Lassés de l’indifférence des visiteurs et du mépris de leurs congénères plus en vue, ces « exclus » vont être conduits à s’associer à d’autres, qui comme eux, n’en peuvent plus de leurs conditions de parias. La révolte gronde dans les couloirs du Louvre ! Difficile de tarir d’éloges devant cette production, tant elle se distingue par son originalité, sur la forme mais aussi sur le fond. Le trait rond et engageant de Jean Dytar, cet aspect graphique agréablement patiné, y sont pour beaucoup. La bonne idée, c’est d’avoir respecté l’échelle des personnages des tableaux, ce qui résonne avec l’univers mythologique où il est de coutume que les géants côtoient les nains… Quel bonheur également de découvrir la Joconde en femme-tronc se déplaçant en chaise roulante, telle une vieille actrice fatiguée dissimulant sa lassitude derrière ses lunettes noires ! Jean Dytar se permet même un joli clin d’œil à son confrère Marc-Antoine Mathieu dans une mise en abyme extrêmement bien trouvée dont on ne révélera rien ici… Pour ce qui est du fond, le mérite de l’auteur de La Vision de Bacchus est de poser de façon très pertinente la question relative au succès d’une œuvre d’art, à travers notamment notre fameuse Joconde pluricentenaire. Depuis l’ « invention » des selfies, nul doute que celle-ci a vu sa cote de popularité grimper. Mais à l’heure des réseaux sociaux et de ses buzz incessants, on peut légitimement se demander si les gens viennent l’admirer juste parce qu’elle est célèbre ou en raison de ses qualités artistiques… La réponse se trouve hélas en grande partie dans la question… De façon à la fois ingénieuse et espiègle, Jean Dytar va remettre tout cela en perspective, masquant derrière l’humour ce constat quelque peu navrant… Néanmoins, si l’on veut voir le bon côté des choses, c’est que ce petit album très ludique, qui regorge de trouvailles et de références, pourrait bien amener le jeune public à s’intéresser à l’art en franchissant les portes du Louvre. De plus, Monsieur Dytar ne prend pas ses lecteurs pour des crétins. Il a su au contraire allier pédagogie et légèreté, se gardant bien de donner des leçons de bon goût. On pourrait même se dire qu’ils en ont de la chance, ses élèves ! Une fois de plus, cet auteur a su convaincre de son talent avec ces « Tableaux de l’ombre », son quatrième opus, dans une biblio qui ne compte aucun faux pas. Un coup de cœur à découvrir de toute urgence !

31/05/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Moins qu'hier (plus que demain)
Moins qu'hier (plus que demain)

Fabcaro est vraiment à son meilleur lorsqu'il utilise un style figé réaliste et qu'il ajoute des dialogues cons dessus ! Non seulement ce que disent les personnages est marrant, mais leurs réactions figés l'est aussi ! On est loin des albums humoristiques où les auteurs ne font que reprendre des trucs convenus sur le sujet qu'il traite. Cet album parle donc des couples et c'est une suite de gags au lieu d'une histoire longue comme je l'imaginais avant de lire l'album. On retrouve tout de même un personnage récurrent qui apparaît dans plusieurs gags et est le gros running gag de l'album. La plupart des gags fonctionne bien et j'ai beaucoup ri durant ma lecture. C'est un album à lire si on est fan de l'auteur ou si on aime l'humour con et absurde avec un peu de cynisme.

30/05/2019 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 4/5
Couverture de la série Le Loup
Le Loup

Après le très remarqué « Ailefroide », qu’il avait publié l’an dernier en collaboration avec Olivier Boquet, Jean-Marc Rochette rend une fois encore hommage à la montagne, s’inscrivant dans la tradition des récits à la Frison-Roche où l’homme se retrouve seul, confronté à l’immensité, à la nature, aux bêtes sauvages, et in fine, à lui-même. Pas sûr que le genre soit vraiment renouvelé ici, mais l’histoire, très bien menée, se lit sans déplaisir. Les personnages, ou plutôt le personnage, celui de Gaspard (on ne voit que lui pendant la majeure partie du récit) sauf si l’on est antispéciste primaire et que l’on considère le loup comme tel (je blague, je blague…), paraissent assez crédibles, même si la psychologie du vieux berger reste un peu taillée à la serpe… Reste que sur le fond, cette confrontation entre l’homme et le loup reste captivante, brouillant les frontières séparant l’humanité de la sauvagerie, nous faisant pénétrer une zone inconnue de nous, citadins, où l’homme redevient animal et où l’animal se fait homme. Ici, le loup n’est pas tout à fait le monstre sanguinaire des contes de notre enfance. Tout comme l’homme, il sait se montrer rancunier mais aussi faire preuve d’empathie quand il sent la détresse humaine. Car après tout, le loup n’est qu’un chien resté à l’état sauvage… Rochette a probablement dû longtemps étudier le comportement du canidé pour concevoir une telle histoire, une histoire de haine féroce transformée en histoire d’amitié qu’Herman Melville, l’auteur de « Moby Dick », n’aurait pas reniée. « C’est une histoire entre le loup et moi. » dit Gaspard lui-même, à l’instar du capitaine Achab vis-à-vis du cachalot qu’il suit à la trace. Quant au dessin, qui semble avoir été réalisé au couteau, il colle parfaitement avec l’âpreté du récit, avec ce côté vintage voire intemporel qui place le livre aux côtés des classiques du genre, quand bien même il n’atteint pas la puissance du roman précité. Mais le rendu des expressions, celle du loup notamment, oscillant entre la douceur d’un chien de compagnie et la férocité la plus primale, est impressionnant de réalisme. Et c’est davantage ce qui marque ici, bien plus que le texte, se contentant la plupart du temps d’être descriptif. « Le Loup », c’est une histoire simple, un récit humaniste (je ne dirai pas « écologiste », ce qui pour certains apparaîtrait peut-être comme un gros mot), qui, au lieu d’être dans le jugement, cherche à comprendre une problématique qui fait régulièrement surface dans l'actualité : la réintroduction des loups dans des zones où ils avaient depuis longtemps disparu et les conséquences parfois dramatiques pour les éleveurs. Oui, le loup a le droit d’exister dans la nature. Oui, le berger a des raisons d’être excédé. Mais n’y a-t-il pas une voie médiane pour permettre à l’animal et à l’homme de coexister de façon viable, sans que la légitimité de l’un ne soit remise en question au détriment de l’autre, à l’heure où l’extinction des espèces animales atteint un rythme effréné ? La vraie question serait peut-être : ça se passait comment avant ?

29/05/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série La Tentation (Dynamite)
La Tentation (Dynamite)

Comme dirait l'éditeur, c'est de la dynamite et attention à la canicule ! Je ne suis pas un habitué des récits hautement érotiques mais je dois dire que celui-ci m'a bien séduit. Il n'est pas question que de pornographie et de scènes indécentes mais d'une histoire d'un couple qui a la cinquantaine et qui va vivre une expérience inédite avec un couple de trentenaire un peu libertin. Comme dit, il ne faut juger personne. Les religieux et moralistes de tout genre devront toutefois s'abstenir sans que ma remarque puisse être offensante à leurs égards. Je souhaite leur épargner une indignation honteuse. Il faut quand même aimer le sexe et les jeux érotiques ainsi que toutes sortes d'expérience, échangisme et voyeurisme compris. Moi, j'ai succombé à cette délicieuse tentation. Les femmes sont vraiment belles et les hommes ne seront pas en reste. En plus, on a l'impression de passer de véritables vacances au bord de la côte méditerranéenne qui a pour cadre ce récit. Par ailleurs, le dessin du dessinateur italien Axel est franchement magnifique dans un style réaliste. Comme dit, il y a une véritable histoire derrière toutes les cochonneries du genre. Bref, la maturité à l'état pure.

29/05/2019 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série Riche, pourquoi pas toi ?
Riche, pourquoi pas toi ?

Pour qui a fait un peu de sociologie, au lycée ou ailleurs, les noms de Monique Pinçon Charlo et et de Michel Pinçon sont familiers. Si je ne pouvais dire exactement la teneur de leurs propos, ça me disait quelque chose. Ces deux sociologues spécialistes des (très) riches, nous proposent ici, avec Marion Montaigne aux manettes, une vulgarisation de leurs études sur les classes dominantes, et sur leurs instruments de dominations. En gros, la bd nous explique pourquoi les riches sont riches, et surtout comment font-ils fructifier leurs richesses (de par leurs relations, leur capital culturel, etc.). La bd est assez didactique, on suit un couple de nouveaux riches, à qui les deux sociologues vont expliquer ce qu'est la richesse, et comment ils pourraient réagir avec cet argent. J'ai trouvé que c'était parfois un peu simpliste, expliqué à la va-vite, mais il y a de vraies bonnes explications, et ma lecture s'est révélée très intéressante. Il y a pas mal d'humour, et sur ce point il faut saluer le travail de Marion Montaigne. Elle arrive parfaitement à transmettre son message tout en y insérant beaucoup d'humour ; et cet humour ne nuit en rien au propos de la bd. Son dessin, que personnellement j'apprécie beaucoup, est rondouillard, doux et caricatural juste ce qu'il faut. La différence entre les "riches" et les autres est très bien dépeinte dans ces dessins, le côté hautain de certains personnages aussi. On sent que Marion Montaigne s'est amusée et a pris du plaisir à faire cette bd. J'en ai aussi pris à la lire. Une lecture plaisir, qui détend sans être inintéressante ou vaine. On apprend un peu, on réfléchit à la société actuelle et aux valeurs de la société, tout en se détendant.

28/05/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Coluche - Une vie d'enfoiré
Coluche - Une vie d'enfoiré

C’est une biographie d’un homme connu de la génération 80. Il n’est pas certain que nos enfants connaissent ce comique qui a marqué nos années d’enfance. Je me souviens par exemple de son mariage surprise avec Thierry le Luron, un autre comique qui imitait à la perfection les présidents Valery Giscard d’Estaing ou encore François Mitterrand. Coluche laisse derrière lui une œuvre de charité toujours en activité à savoir les restaurants du cœur qui permettent de distribuer gratuitement des repas aux plus pauvres. C’est également l’occasion pour certaines stars de se faire un peu de publicité mais cela est une autre histoire… Ce n’est pas la première biographie que je lis sur lui. Celle-ci m’a bien plu car elle ne cache rien sur le fait qu’il buvait beaucoup, qu’il était intenable, qu’il se fâchait souvent avec ses amis en se croyant le meilleur, qu’il se droguait également. Les bons côtés seront également présents comme toutes ces rencontres pour créer du divertissement et surtout sa générosité et sa dénonciation du monde politique. Le point culminant a été sans doute son annonce de candidature à la présidence de la république où il récoltait près de 15% des voix en intention de vote. Un petit reproche cependant avec l’une des toutes premières images où l’on voit qu’à sa naissance, il portait déjà une salopette bleue sur un tricot jaune ce qui faisait assez cliché. Fort heureusement, la suite ne sera pas du même acabit. J’aime bien les biographies qui restent honnêtes. C’est vrai qu’il aura véritablement marqué de son empreinte toute une génération de personnes dans les années 70 et 80 jusqu’à ce fameux accident. Putain de camion... Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

28/05/2019 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
Couverture de la série Hélas
Hélas

Davantage reconnus pour leurs talents conjugués pour des oeuvres plus légères, le duo Bourhis-Spiessert l'est un peu moins pour un projet bien plus personnel et ambitieux connu sous une interjection courante : "Hélas". Il s'agit ici d'un conte uchronique faisant aussi bien honneur aux univers de Tardi qu'au roman de Pierre Boulle, La Planète des Singes. Dans ce Paris alternatif de 1910, l'espèce humaine est en voie d'extinction et relégué au rang de "sauvages". L'espèce dominante est constituée essentiellement d'animaux anthropomorphes de divers horizons comme le gorille, le porc ou le tigre par exemple. La capture de deux enfants issus de la même famille humaine va attiser toutes les convoitises dans un Paris perturbé par la grande crue de la Seine. Bourhis sort du chapeau une histoire conventionnelle mais traitée avec grand soin. Le couple de cochons constitué d'un journaliste et d'une scientifique dégage un certain charme et les rebondissements ne manquent pas à l'appel sur un rythme assez soutenu. Le dessin de Spiessert rappelle un peu celui de Christophe Blain notamment sur Donjon Zénith et ne manque pas de charme grâce aux couleurs sobres mais nuancées de Mathilda. La conclusion est aussi inattendue qu'abrupte et on aurait bien aimé en reprendre un peu plus ce qui constituera le principal regret de ce conte malin et subtil.

27/05/2019 (modifier)
Couverture de la série Big Baby
Big Baby

Big Baby. Voilà sans doute une façon agréable de découvrir tout un aspect de l’underground américain – et accessoirement un très grand auteur, à savoir Charles Burns. En effet, dans ces petites histoires, Burns use, et rend par la même un peu hommage à une certaine culture populaire (que ce soit les fanzines, les films et revues d’horreur, un fantastique morbide et primaire, etc.). La première histoire est très courte, et sert essentiellement à nous présenter Tony Delmonto, alias Big Baby, qui serait un gamin américain tout à fait ordinaire (on le voit jouer avec ses soldats et ses dinosaures en plastiques), si son aspect physique ne le distinguait pas immédiatement, avec une tête étrange (d’ailleurs Burns est une sorte de maître de l’étrange en BD, non ?). Mais au travers de Big Baby, de ses craintes, de ses lectures, de ses activités (comme sa colonie de vacances dans la dernière histoire), Burns revisite cette culture populaire, la pervertit. La troisième histoire (sans doute la plus réussie à mon goût), qui multiplie les mises en abime, se développe sur un thème proche de Black Hole du même auteur (avec une évocation décalée de l’arrivée du Sida parmi la jeunesse américaine). Si les histoires sont vraiment sympas à lire (et à tout prendre jouent moins qu’ailleurs sur l’étrange, le fantastique), elles le doivent aussi au travail graphique de l’auteur, dont le rendu est reconnaissable entre mille. Son Noir et Blanc tranché, qui revisite la ligne claire, est tout à fait adapté à l’univers développé par cet auteur américain, que les éditions Cornélius ont réussi à imposer dans le paysage de la BD française. Album à (re)découvrir, sans aucun doute, plein de vie, qui rend intrigant et intéressant un matériau au départ pas forcément hyper original.

27/05/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Un destin de trouveur
Un destin de trouveur

Après le magnifique La Malédiction de Gustave Babel qui ouvrait le bal des récit des contes de la Pieuvre, Gess récidive avec un deuxième album évoluant dans ce même univers du Paris de la fin du XIXe. Période de transition par excellence où l'Histoire et les histoires s’entremêlent, Gess joue de ce dense tissu historique français pour nous concocter un univers singulier d'une grande richesse. Ce sont d'abord tout ces personnages d'une grande richesse et profondeur dont certains possèdent des talents incroyables. Cette petite touche de fantastique donne à l'ensemble toute sa cohésion et son originalité en jouant sur les légendes urbaines en nous embarquant dans une histoire forte et sanglante où les familles des principaux protagonistes vont y laisser plus que quelques plumes... Le rythme est soutenu, la narration prenante, on est vite embarqué dans cette histoire d'enlèvement où Emile Farges notre héros va devoir sortir de sa zone de confort pour sauver sa famille. Les digressions sur les passés des personnages qui ponctuent l'album viennent donner de l'épaisseur à l'ensemble sans parasiter pour autant l'ensemble. Du point de vue graphique Gess affirme son style dans un écrin bien pensé et soigné qui donne à sa BD toute la tenue nécessaire pour notre plus grand plaisir. Un très bon moment de lecture que je ne peu qu'encourager à lire !

27/05/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série Chanbara
Chanbara

Moi qui aime le Japon médiéval, voilà une série qui ne pouvait que me plaire ! Les belles dédicaces d'Andrea Accardi motivant, je me suis laissé tenter par ces deux albums sur le stand de nouveau monde graphic à Angoulême. Aucun regret ! Ces deux tomes ont pleinement rempli leur contrat en m'emmenant sur les sentes de l'imaginaire médiéval nippon de façon convaincante. Tout y est ! L'ambiance, les personnages, les décors (quels décors !) et les intrigues construites autour de l'honneur et la vengeance. Andrea Accardi qui maîtrise son sujet et son dessin nous immerge rapidement dans le récit concocté par son comparse Roberto Recchioni. Nous suivons dans le premier tome l'évolution du jeune Tetsuo qui va chercher à laver l'honneur de son compagnon et maître d'arme Jubei Shimada ; dans le second, c'est une jeune fille sauvée par un vieux samouraï qui va patiemment construire la vengeance de la mort de son père qu'on nous propose. Les amateurs du genre ne pourront qu'y trouver leur bonheur, les autres découvrir avec joie la richesse et la noblesse d'un pays longtemps fermé sur lui même où imaginaire et dure réalité ont longtemps cohabité. Une franche réussite !

27/05/2019 (modifier)