Les derniers avis (31897 avis)

Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Retour sur Belzagor
Retour sur Belzagor

J'ai franchement bien aimé ce retour sur Belzagor qui nous entraîne aux confis de la galaxie dans un monde ayant subi une décolonisation avec un anti-héros en quête de rédemption après une lourde faute commise que l'on ignore encore. On retrouve la dessinatrice de l'excellente série Les Epées de verre ainsi que le scénariste de la série Mille Visages ou Mandalay qui m'avait bien plu. Je perçois une certaine maturité dans le graphisme mais également dans le récit. C'est une aventure qui se rapproche beaucoup des mondes d'Aldebaran de Léo grâce aux bestiaires. Il y a également un côté assez exotique qui assure un dépaysement garantie. Les auteurs ont véritablement bien assuré dans leur domaine respectif. Les thèmes sont connus (préjugés raciaux, décolonisation, écologie...) mais c'est traité de manière assez efficace. Par ailleurs, il y a un déroulé des faits assez dynamique qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule minute dans cette faune et flore assez riche. Je serai en tout cas le premier aviseur à décerner le 4 étoiles bien mérité et évidemment, cela n'engage que moi. Oui, c'est de la très bonne science-fiction adapté d'un chef d'oeuvre encore américain. On en redemande ! Suite au second tome Mon impression première se confirme suite à un tome qui fait la part belle à un rite assez monstrueux dans tous les sens du terme. Cette fois-ci, on va réellement découvrir les secrets de cette planète avec ces deux races d'autochtones assez étranges. La science-fiction retrouve ses lettres de noblesse avec un récit plus intelligent qu'il n'y paraît sur fond de découverte d'un nouveau monde.

15/07/2017 (MAJ le 20/01/2018) (modifier)
Couverture de la série Instants damnés
Instants damnés

Même si les « vieux » albums de Foerster ne sont pas toujours faciles à trouver, je suis quand même étonné que celui-ci, datant d’une trentaine d’années, n’ait pas déjà été répertorié et avisé sur ce beau site !? Certes, ce n’est pas forcément le meilleur de Foerster, mais cela reste quand même une lecture sympa. On y retrouve quelques constantes de ses albums fantastiques. A savoir un chouette dessin en Noir et Blanc, très adapté au ton employé, jouant très bien avec les ombres. D’ailleurs je trouve la couverture (tiré de l’histoire « Mosquito ») moins intéressante avec sa colorisation. Mais aussi des décors un peu brinquebalants, des maisons à l’équilibre aléatoire, des logements hauts de plafonds. Comme beaucoup de personnages, filiformes et maigrichons, avec des têtes improbables. Quelques hydrocéphales aussi (moins que dans certains recueils toutefois). Du fantastique pur jus donc, mâtiné d’humour noir, transformant un quotidien quelconque en scène étrange, où tout est possible. L’imagination de Foerster semble inépuisable ! Aucun album Fluide de Foerster ne m’a déçu pour le moment, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Si vous le rencontrez, jetez-y un coup d’œil. note réelle 3,5/5.

19/01/2018 (modifier)
Par marty
Note: 4/5
Couverture de la série Jean de Florette
Jean de Florette

Cet album est une vraie réussite. La sobriété du dessin renforce la mise en valeur du texte. La vue n’est pas fatiguée par une profusion de détails. Seule sera détaillée la zone qui doit être mise en valeur et c’est suffisant. Cette démarche rationnelle du dessinateur apporte un certain confort visuel à la lecture. Partout, la perspective savamment maitrisée donne de la profondeur. Le rythme est présent dans chaque image. Lorsque les plans sont rapprochés, le mouvement est remplacé par l’intensité du regard plein de vie des personnages qui vous transperce. Que dire de ce carreau de pétanque… on a l’oeil carrément sur la boule ! Le récit baigne dans une ambiance provençale colorée et lumineuse d’une justesse éblouissante. Au-delà de la verve monumentale du texte, on peut vraiment s’émerveiller de l’intelligence du dessin. Moi, j’adhère !

18/01/2018 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5
Couverture de la série Mickey et l'océan perdu
Mickey et l'océan perdu

Avant tout je dois préciser que j’ai acheté cette B.D. uniquement pour son graphisme à tomber raide mort et avant même d’avoir vu les avis pas très emballés des autres lecteurs, du coup je l’ai lue sans tarder pour être fixée. Je me dois de préciser que je n’ai jamais lu une histoire concernant Mickey ni même regardé un dessin animé ou juste une poignée de minutes, ce personnage ne m’a jamais attirée ni même ses acolytes en dehors du fait qu’ils soient des personnages animaliers, de ce fait je n’attendais rien de particulier dans le comportement et personnalités des personnages. L’objet est beau, dos toilé, beau papier, belle couverture et à l’ouverture ce que l’ont trouve ce sont entre de belles couleurs, un beau dessin, une multitude de détails, un chouette cadrage, il n’y a rien à jeter c’est purement parfait, ça m’a fait un bien fou aux yeux. Par ailleurs le papier est mâte ce qui ajoute une impression de qualité fort appréciée. J'ajoute que le prix reste raisonnable par rapport à d'autres B.D. pas franchement folichonnes graphiquement. Le scénario m’a plu aussi, j’ai trouvé l’histoire originale et qui donne lieu à de très belles scènes. Je l’ai trouvé aussi assez bien équilibré sans longueurs et sans omettre de données. La seule chose qui m’a un peu déboussolée c’est le langage scientifique très actuels que j’ai eu au début un peu de mal à intégrer, mais passé la moitié de l'histoire j’ai trouvé au contraire que ça ajoutait une touche d’originalité à celle-ci. En tant que one shot il est très bien mais en diptyque il aurait été merveilleux car certains éléments auraient pu être approfondis. Je pense qu’il faut prendre du recul et ne rien attendre du personnage original comme c’est mon cas pour ne pas lui trouver trop de défauts inhérents à cette attente.

18/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Jérôme K. Jérôme Bloche
Jérôme K. Jérôme Bloche

J’avais lu quelques albums il y a bien longtemps, et viens d’avoir l’occasion de (re)lire les 4 premiers tomes de la série. Sans doute créée au départ pour un lectorat assez jeune, je dois dire que ça passe relativement bien la barrière de l’âge, et que j'ai bien apprécié ma lecture.. Aucune esbroufe dans ces enquêtes policières, parfois teintées de fantastiques, mais qui s’insèrent dans un univers très classique, un quotidien on ne peut plus « normal ». Idem pour le héros (au nom improbable !), sorte d’adolescent attardé, rêveur et pas forcément très rigoureux. Jérome est détective, s’habille comme dans les polars noirs américains des années 40-50. Mais là s’arrête la comparaison : pas de grosse berline, mais un solex ; pas d’alcool et de clopes, mais des tartines beurrées trempées dans un café… Les enquêtes elles-mêmes sont menées tranquillement, en parallèle de la vie ordinaire, « banale » de Jérome – sa copine Babette cherchant à le ramener à plus de concret (les concernant par exemple). L’élucidation du mystère est souvent brutale et quelque peu improbable, l’essentiel est dans la manière de traiter cette banalité évoquée, qui passe ici sans lasser. Le dessin de Dodier est classique, avec un trait semi-réaliste bien fichu. Un trait assez fluide adapté aux textes. Bref, une série pas révolutionnaire, et sans doute plus faite pour de jeunes ados, mais qui peut procurer un divertissement sympa à toute la famille.

18/01/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Cité des Trois Saints
La Cité des Trois Saints

Pour un premier album, ces deux auteurs italiens frappent fort ! En même temps, ici tout ne va être que rapport de force, ou presque. Dans cette ville italienne d'aujourd'hui placée sous la protection de trois Saints et d'une mafia toute puissante, nous allons suivre le récit croisé de trois personnages : un ex boxeur déchu et camé, un jeune dealer et un ex mafieux retiré qui tente de rentrer dans le droit chemin avec son camion fast food. Ce qui m'a surpris d'emblée dans cet album c'est la lumière. Loin des clichés sombres qu'aurait pu inspirer ce genre de récit, le dessinateur Vincenzo Bizzarri nous propose un graphisme lumineux. Même les scènes de nuit m'ont laissé cette impression, ce qui n'est pas innocent à mon sens quand on connait la fin de l'album. C'est aussi sans doute ce qui renforce le contraste avec ce quotidien tout en tension, qui monte progressivement jusqu'à la procession finale qui clôt l'album et libère chacun des protagonistes de façon singulière... Le point fort de cet album réside donc dans sa narration impeccable qui page après page installe cette tension des plus palpable ; on attend juste de savoir quand et comment va se rompre l'élastique... Le trait un peu caricatural de Bizzarri y est aussi pour beaucoup. Allié à sa mise en couleur, à ses cadrages très cinématographiques et à certaines scènes assez surréalistes, on ne peut que se laisser prendre et attendre que tout cela nous pète à la gueule. Un très bon album, tout en tension et en efficacité, surtout pour une première. Voilà deux auteurs qu'il va falloir suivre de près !

18/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Les Danois
Les Danois

Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark… Clarke se lance dans un récit d'anticipation en partant d'une anecdote presque anodine. Un beau jour, au Danemark, des enfants nés de parents arabes, africains, ou asiatiques commencent à venir au monde tous blonds, tous blancs, avec des yeux bleus. Passés les soupçons d'adultère, on comprend que leur aspect physique est dû à un virus. Et la panique gagne la société… À travers le destin de quelques personnes, l'auteur imagine une situation étonnante qui dégénère en véritable problème social, générateur de violences, bousculant la démocratie et remettant même l'ordre mondial en cause. Le tout est plausible ; ce conte est une prétexte pour montrer la faiblesse du ciment qui lie les individus dans notre Europe pacifiée, attachée aux droits humains et aux valeurs démocratiques. L'intrigue se déroule comme un bon thriller d'anticipation, avec ses journalistes enquêteurs, ses méchants prêts à tout pour profiter du chaos et ses héros qui essaient de survivre à la situation. Après Dilemma (Clarke), l'auteur dévoile une nouvelle facette de son talent, bien éloignée des histoires humoristiques courtes qui ont marqué ses débuts. J'aimais bien ses Histoires à lunettes (Durant les travaux, l'exposition continue...) ou Mister President, mais je comprends qu'il ait voulu passer à un autre genre. Quoi qu'il en soit, il a le sens du récit et livre un scénario au découpage rythmé, mêlant avec bonheur le récit intime et la chronique journalistique, au service d'une histoire sans artifice, mais qui porte un message salutaire. Clarke illustre cet album de son trait reconnaissable, mais s'applique à le domestiquer. On sent qu'il tient à rester réaliste pour coller au ton de l'histoire. J'aime bien son style de dessin, mais le préfère dans sa ligne plus caricaturale, où il est capable de développer une véritable force comique ; c'est un talent rare que l'on retrouve chez un Nicolas Barral, et dont je trouve qu'il toujours est un peu gâché lorsqu'il tempère sa verve comme ici. J'espère que Clarke reviendra un jour aux récits humoristiques. Ce petit regret mis à part, l'histoire est bien illustrée, avec des personnages crédibles et soignés, et ce qu'il faut de décors pour bien planter l'intrigue. Cet album est d'abord un bon récit d'anticipation, qui, partant d'un petit fait perturbateur, parvient efficacement à lancer le lecteur dans un thriller crédible, qui a la bonne idée de faire réfléchir sur les sujets ô combien actuels et explosifs de l'identité, de l'origine, de l'ethnie, de l'intégration, du vivre-ensemble… Le procédé me rappelle L'Appel de l'Espace du grand Will Eisner. Et ça, c'est un compliment !

17/01/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série 40 éléphants
40 éléphants

Une plongée dans la pègre londonienne des années 1920, mais avec une très grosse originalité : le gang que l'on va suivre ainsi est uniquement composé de femmes. Celles-ci sont issues de milieux très différents, allant des filles des rues aux femmes aux foyer bien implantées. Et il est d'autant plus étonnant de découvrir derrière des femmes au regard doux et aux robes serrées des voleuses, kidnappeuses et pour certaines mêmes de vraies tueuses à gages. Pour le premier tome au moins, l'histoire nous est racontée en suivant le personnage de Florrie, jeune femme qui vient tout juste d'intégrer le gang et en découvre le fonctionnement. Et très vite, le lecteur découvre que chacun cache ses mystères, que ce soit les membres et la dirigeante du gang mais également Florrie elle-même. C'est bien fait et très sympa à lire. J'aime le dessin qui est efficace et charmant. Les rues de Londres de 1920 sont belles et crédibles, même si l'on se dit que finalement, hormis quelques voitures, les choses n'y avaient alors que peu changé par rapport à la fin 19e siècle. En ce qui concerne les personnages, le graphisme joue grandement sur la douceur visuelle des femmes de ce gang comparé à la dureté que peuvent parfois prendre leurs actes. Ce qui fait que d'un côté, on s'attache vite aux différents protagonistes, et en même temps on ne peut s'empêcher de s'en méfier voire de les redouter un peu. Le scénario est réaliste et bien ficelé. Il fourmille de mystères qui se dévoilent peu à peu et de rebondissements qui font qu'on ne sait pas à l'avance où les choses vont aller. Les personnalités des différents protagonistes sont également très réussies et forment un bon cocktail. Et tout tient bien la route. Il n'y a qu'une seule chose qui coince au niveau du scénario, c'est l'explication de comment Florrie a fait pour devenir aussi douée de ses mains. Pour le reste, c'est intelligent et prenant. Vivement la suite !

17/01/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Voyage au centre de la Terre
Voyage au centre de la Terre

Voyage au centre de la Terre est l'une de mes aventures préférées de Jules Verne, notamment grâce à l'excellent film de Henry Levin datant de 1959. Et je dois admettre que ce manga est une très belle adaptation. Pour commencer, il est vraiment fidèle au roman, ce qui n'est pas le cas du film, ni des autres films plus récents. Comme je n'ai pas lu le livre, c'est avec ce manga que j'ai appris que le professeur Lindenbrock était allemand et non pas forcément anglo-saxon comme dans les versions américaines. Et qu'il avait bien assez à faire des dangers d'une exploration souterraine sans avoir besoin qu'on lui invente un rival ou des périls supplémentaires. Le dessin est de très belle qualité. Les costumes et décors sont soignés, détaillés et beaux, à part peut-être le cratère du Sneffels qui n'est pas très convaincant. Les personnages sont bons également, dans un style certes manga mais clair et bien rendu. Il m'a fallu quand même m'habituer au visage aquilin et très aggressif du professeur Lindenbrock qui surprend un peu. Et j'ai beaucoup aimé la sobriété et l'élégance de la narration et de la mise en scène. C'est très bien raconté, suffisamment rythmé pour être prenant et il n'y a pas d’esbroufe comme dans les mauvais mangas. On y sent le goût de l'aventure à l'ancienne et des explorations incroyables de Jules Verne. J'ai vraiment hâte de lire la suite pour voir mises en image les scènes suivantes du périple fantastique de ces voyageurs du centre de la Terre.

17/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Véritables souvenirs du Docteur Mystère
Véritables souvenirs du Docteur Mystère

Tiens, une série peu connue, qui ne paye a priori pas de mine et qui, par petites touches, se révèle à la fois originale et bien fichue. Cela se présente dans le premier tome comme une sorte d’hommage aux romans populaires, aux serials de la fin du XIXème et du début du XXème siècles. Les hommages et/ou clins d’œil sont très nombreux, et plus ou moins évidents. On pense à Jules Verne bien évidemment, mais aussi à « Notre Dame de Paris » d’Hugo, en passant par les Fu-Manchu. Le personnage principal lui-même, le fameux Docteur Mystère, est une sorte de condensé des héros aussi flegmatiques que sûrs de leur maitrise sur les événements. Il est accompagné de son assistant Cigale, faire-valoir assez falot, d’un (forcément) énigmatique asiatique, et de madame B…, qui est venue lui demander de l’aide. A la tête des méchants (diverses bandes mafieuses, des hordes de Chinois, etc), un mystérieux germanique, Radetsky, forcément machiavélique (avec un rat pour complice !). Les aventures sont rondement menées, avec une surenchère de péripéties, pas toujours crédibles. Mais, le lecteur s’en rend compte plus ou moins rapidement, les petits détails qui « ne collent pas », qui font « moins sérieux » sont en fait là pour dévier l’intrigue vers un humour plus ou moins pince sans rire, parfois grotesque. C’est ainsi que des commentaires en voix off, déjà lourds, sont répétés par Mystère, les malaises de madame B… (secourue par Cigale) sont un running gag de plus en plus loufoque. Comme sont loufoques ou exagérés les décors, les péripéties. Il faut donc passer outre aux couleurs « moyennes », au texte abondant (et écrit très petit), pour apprécier ce petit détournement de clichés, cette utilisation décalée d’une culture populaire déjà pas exempte d’improbabilité. J’avais rédigé cet avis après la lecture du premier tome, qui m’avait vraiment donné envie de découvrir la suite. Voilà chose faite. Si je ne regrette pas l’achat de ce second tome, je dois reconnaître que je l’ai trouvé moins bon que le premier. Mystère, toujours aussi sûr de lui, et Cigale, son compagnon fidèle et coincé, sont encore au rendez-vous, cette fois-ci accompagnés d’une autre donzelle. Le méchant Radezky est aussi de la partie (ce personnage et son rôle me semblent un peu superflus, c’est un méchant peu réussi je trouve). Le début est du même acabit que le premier tome, avec un pastiche du film de Méliès « Le voyage dans la lune » (qui s’inspirait lui-même de Verne et de Wells, ce dernier inspirant grandement ce tome). Mais voilà, je trouve que les auteurs ont un peu trahi l’ambiance générale, en voulant jouer sur d’autres registres d’humour (même si les clins d’œil à Tintin, le programme Apollo, etc peuvent être drôles), avec quelques scènes évoquant vers Star Wars (et même le vaisseau de Star Trek !). Pourquoi pas, mais cela joue moins sur le suranné, le serial surjoué qui faisaient le charme du premier opus. De même, si je trouve toujours marrant les redondances entre dialogues et commentaires off, ils sont ici moins utilisés. L’intrigue centrale, assez loufoque, est aussi un peu moins attachante que la précédente – quelques longueurs avec les habitants de la Lune… Bref, si les deux albums sont sympas, je vous recommande essentiellement l’achat du premier (les deux tomes peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre). Note réelle 3,5/5.

17/01/2018 (modifier)