Les derniers avis (31432 avis)

Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Emprise
Emprise

Eh bien, l'auteur s'en tire remarquablement bien dans ce récit qui emprunte au plus grand mais en restant dans quelque chose d'assez unique ! Je ressens ici des influences de Stephen King (petite ville coupée du monde suite à une tempête), du Lovecraft (on ne montre pas, on laisse à l'incompréhension et à nos peurs le soin de faire le travail) et le style polar (flic divorcé, ambiance whisky et imperméable). Bref, plein d'ambiances qui se croisent dans une histoire qui ne sent clairement pas le pot pourri ! C'est une lecture prenante, l'histoire embarque bien vite dans son côté fantastique et polar, l'intrigue étant sans grande surprise tout du long mais contient tout de même un twist que je n'avais clairement pas vu venir. Une bonne preuve de son ambiance prenante, c'est que j'ai réussi très vite à passer outre le dessin qui ne me semblait pas très bon, enfin, pas très joli. Assez rapidement, j'ai commencé à lire sans m'arrêter à ces détails. D'ailleurs la colorisation un peu fade joue aussi sur l'ambiance, et le dessin permets d'avoir quelques moments d'horreur bien retransmis, où les visages expriment toute l'horreur de ce qu'ils voient. Voila le genre de BD sur lesquelles j'aime tomber : je me l'étais noté pour plus tard, suis retombé dessus par hasard et sans aucune idée de son contenu et je me suis laissé surprendre par lui. C'est plaisant et j'ai beaucoup aimé la lecture. Recommandé pour ma part !

20/01/2023 (modifier)
Couverture de la série La Brigade des cauchemars
La Brigade des cauchemars

Sur les pas de Christopher Nolan (Inception) et de Lewis Caroll (Alice...) les auteurs ont su concevoir une série ado vraiment sympa. Le scénario de Franck Thilliez nous plonge dans le monde envoûtant et mystérieux des cauchemars. Les cinq premiers tomes évoluent petit à petit vers de nouvelles problématiques toujours modernes comme la responsabilité des scientifiques ou le rapport Science/Pouvoir. Les univers créés sont de plus en plus complexes avec des enjeux qui permettent une réflexion pour les ados à une époque où les thématiques développées n'appartiennent plus à un imaginaire de science-fiction. J'ai beaucoup aimé le choix des héros de la brigade. Esteban, Tristan et Sarah sont trois ados modernes dont les personnalités sont facilement appropriables. Ce sont des ados comme les autres dans la vie réelle avec un lien parental fort et leurs "super pouvoirs" limités ne se développent que dans le monde onirique. Une représentation juste de ce que nous devrions tous connaître dans notre vie quotidienne. Les cinq tomes cheminent vers Léonard personnage clé de ce premier cycle. Le tome 6 part sur des bases aussi intéressantes. Quelques univers font appel à des situations historiques réelles comme Tchernobyl ou la Shoah. Une façon pour les auteurs d'introduire une mémoire sur les dangers qui nous guettent. Le graphisme de Yomgui Dumont est moderne. Même si certaines cases me semblent un peu moins précises, son trait rend bien cette atmosphère mouvante que peut être le monde des cauchemars. Son graphisme ne recherche pas spécialement le réalisme mais plutôt la dynamique des expressions et des attitudes. La variété des univers est enrichie par une multitude de personnages qui peuvent appartenir au fantastique ou au merveilleux. Même si je ne suis pas gamer, on se retrouve à chaque fois dans cette atmosphère de nouveau monde à découvrir. C'est prenant. La mise en couleur de Drac, Takaku et Langlais tient un grand rôle dans le récit. Elle participe à la mise en valeur de trois atmosphères principales, le laboratoire, le monde réel et le monde du cauchemar. C'est un beau travail d'ensemble. Une belle série bien distrayante pour ados où l'équilibre scénario, dessin couleur est vraiment intéressant.

20/01/2023 (modifier)
Par Titanick
Note: 4/5
Couverture de la série La Force de l'ordre
La Force de l'ordre

Plus d’un an d’immersion dans le quotidien des brigades de la BAC. C’est quand même édifiant de voir le fonctionnement quasi irrationnel de ces brigades censées maintenir l’ordre en opérant le maximum de flagrants délits possibles. Et comme évidemment, les affaires ne tombent pas toutes cuites et qu’il faut quand même assurer un quota d’interpellations, il ne reste qu’à provoquer le délit, voire à l’inventer. Et quoi de mieux pour ce faire que les quartiers défavorisés où vivent des populations qui auront du mal à se défendre juridiquement. L’enquête est vraiment bien menée. On sent le professionnalisme du chercheur qui observe, écoute les agents, mais n’intervient ni ne commente directement face aux intéressés pour garder le plus intact possible son sujet d’étude et éviter toute interférence. L’ouvrage est bien fait, il montre bien les mécanismes qui engendrent ces dysfonctionnements au sein de ces unités. Le découpage rend l’enquête aisée à suivre et le dessin est parfaitement adapté, simple et efficace. J’aime ce genre de documentaire. Le support de la bd me permet de lire un nombre d’ouvrages pour lesquels je n’aurais jamais eu le temps d’y consacrer la lecture des essais complets. Même si j’imagine que le propos est forcément condensé, il offre quand même une information plus poussée et surtout différente de celle de médias audiovisuels.

20/01/2023 (modifier)
Couverture de la série Perpendiculaire au soleil
Perpendiculaire au soleil

Un album remarquable !! Malgré le bon retour, je dois dire que j’en attendais pas grand chose (le sujet …), plusieurs fois que je repousse sa lecture … finalement je l’ai torpillé dans la soirée, en marquant quelques pauses tout de même, + de 400 pages, c’est du costaud, il faut être dans de bonnes conditions. Sur un sujet qui ne m’attire guère, une correspondance avec un condamné à mort en Floride, l’autrice a réussi à me captiver. Elle propose un récit fluide, intelligent et d’une belle humanité, c’est très bien construit et majestueusement mis en images. Sa maîtrise du noir et blanc et la variété de son trait sont assez bluffantes. L’histoire doit évidemment beaucoup à Renaldo mais l’autrice sublime ce témoignage par sa personnalité et son talent de conteuse. Sur le coup, j’ai un peu bloqué sur la fin mais plus j’y pense plus elle me semble réussie, ainsi que la provenance du titre. J’ai beaucoup aimé et appris beaucoup de choses, un album qui va me marquer et une sacré entrée pour Valentine Cuny - Le Callet dans le monde du 9eme art. Je vais laisser digérer mais pas loin du culte, je ne vois que des qualités. Cette album n’aurait pas démérité dans la sélection officielle d’Angoulême, mais qu’importe il sera à coup sûr dans le prix 2022 des lecteurs du site :) (Édit suite parution des prix lecteurs 2022 : finalement ce tome n’en fera malheureusement pas parti ?! Mais qu’importe ça reste une lecture marquante de 2022) Autres infos, l’autrice « adapte » son livre « Le monde dans cinq mètres carrés » sortie en 2020, et qu’elle est tout aussi talentueuse que la scénariste de Médée ;)

20/01/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Trait pour trait
Trait pour trait

3.5 Akiko Higashimura raconte sa vie, de son adolescence lorsqu'elle rêvait de devenir facilement une mangaka célèbre et riche jusqu'à ses premières années comme mangaka. L'autrice n'est pas le seul personnage mis en avant, il y a aussi un professeur de dessin au caractère bien particulier qui va devenir son maitre et lui montrer comment vraiment dessiner. On sent dans cette série tout le respect qu'elle a pour celui qui l'a encouragé à persévérer dans la voie du dessin. En effet, cela va prendre un peu de temps pour l'autrice de devenir une vraie mangaka alors que plusieurs ont réussit à travailler dans le domaine avant d'avoir 20 ans ! L'autrice en tout humilité montre les défauts qu'elle avait durant sa jeunesse et comment elle regrette d'avoir perdus autant d'années à glander. Il y aussi beaucoup d'humour et la plupart du temps les gags marchent bien. J'ai pris du plaisir à lire l'autobiographie d'une autrice que je connaissais surtout de nom. Cela me donne envie de mieux découvrir son œuvre. Il y a certes des longueurs par moment et peut-être qu'un lecteur qui ne connait pas trop la société japonaise risque d'être déstabilisé par certaines choses (notamment le comportement un peu violent du prof de dessin qui fait des trucs qui lui attireraient beaucoup d'ennuis dans un pays occidental). Si comme moi on adore le manga, je pense que la série a toutes les chances de plaire.

20/01/2023 (modifier)
Couverture de la série La Lignée
La Lignée

J'ai découvert cette série de quatre tomes avec pas mal d'intérêt. Je trouve qu'il y a beaucoup de points positifs dans cette oeuvre. Les quatre scénaristes ont su créer un ensemble à la fois homogène dans la structure du récit et mais aussi livrant des tomes très différents les uns des autres. Si le récit part sur des bases très classiques d'une pseudo malédiction subie par une famille bourgeoise, chaque opus réoriente la compréhension de l'histoire globale dans une direction particulière. Cela est fait avec cohérence et le récit réserve des surprises qui en augmentent l'intérêt au fil des opus. En outre les auteurs ont choisi d'inscrire l'histoire de la famille Brossard au sein d'événements historiques qui dépassent les personnages. J'ai particulièrement apprécié les tomes 2 et 4. Ces plongées dans la misère des baraquements ouvriers Brestois ou l'enfer du génocide du Rwanda proposent des univers peu exploités et d'une forte charge émotionnelle. Le graphisme est pluriel mais je le trouve moins homogène que les scénarii. Même si l'on reste dans un style assez réaliste. J'ai surtout aimé les dessins de Damien Marie sur le très difficile thème du génocide de 1994. Les images proposées restent bien en deçà de l'horreur de la réalité et la mise en couleur adoucit encore l'indicible de l'événement mais cela respecte l'esprit de la série plus fictionnelle que documentaire. Le tome 4 se termine par un dossier vraiment bien, concernant l'élaboration de la série avec son concept d'"écriture multitêtes". Une série que j'ai beaucoup appréciée par son originalité dans son concept et les univers traités.

19/01/2023 (modifier)
Couverture de la série Jardins sucrés
Jardins sucrés

Je découvre l'oeuvre de Trondheim petit à petit. J'ai toujours un a priori favorable quand des stars du 9ème art se penchent sur le monde de l'enfance. Cet album m'a conquis par l'intelligence et la sensibilité du scénario. On ne peut pas lire cette série sans avoir un brin de nostalgie au coin du coeur. Tous les parents peuvent se retrouver dans les scènes peintes par les auteurs. Mine de rien, Trondheim et Fabre rendent hommages à tout ce qui permet à l'imaginaire précoce de fleurir. Ce premier terrain de créativité passe par la rencontre avec les doudous. La présence des doudous permet à Tiffany et Hugo de se réfugier dans un monde qui est le leur. On peut y trouver de tout, douceur, rêve, couleurs, dragons, gourmandises ou frayeurs. Les auteurs y introduisent même un épisode poignant puisque la petite Dorothée part dans les nuages grâce à son poney-licorne-pégase. C'est la force de l'imaginaire enfantin qui permet de tout surmonter même le deuil. Maxime l'ado tourmenté vit une difficile séparation avec son koala. Une épreuve initiatique pas forcément si facile. Ce scénario m'a touché par sa délicatesse et tout ce qu'il peut faire remonter de l'enfance. Le graphisme de Fabrice Parme colle très bien au récit. Que ce soit dans les attitudes des enfants, l'intervention des personnages secondaires (surtout la grand-mère ou la baby-sitter) ou le choix des doudous (hum Brütor), j'ai vraiment apprécié cette suite multi colorée de cases. Le dessin possède la même délicatesse que le récit et cela fournit une série très attachante. Une lecture surprise qui peut parler à tous ceux que le développement des jeunes enfants passionne.

18/01/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série In Memoriam
In Memoriam

Ma note est un encouragement pour cette série que je sens pleine de potentiel mais dont l'intrigue du premier tome n'a pas encore totalement réussi à m'emporter. J'ai adoré son contexte. Cela commence dans un Paris uchronique et moderne où la magie fonctionne pour de bon et où des sorciers offrent aux habitants des services similaires à ceux d'une technologie très avancée. Tout s'écroule le jour où une déflagration magique d'origine inconnue explose au cœur de la ville, tuant de nombreuses personnes, déformant la réalité dans certains quartiers et coupant les sorciers de leur accès à la magie. Un an plus tard, les Parisiens gardent un ressentiment intense envers les sorciers démunis qu'ils estiment coupables de leurs maux. Et de la magie, seuls persistent des artefacts autrefois créés par les sorciers, qui fonctionnent plus ou moins bien et font l'objet d'un trafic illégal. La Brigade Anti-Magie dont fait partie l'héroïne, Manon, a justement pour but de lutter contre ce trafic. La force des choses va l'amener à devoir collaborer avec son indic, un ancien sorcier qui protège ses semblables victimes de la haine des humains normaux, pour rechercher une jeune fille et les tueurs qui sont à ses trousses et semblent avoir encore accès à la magie, avec peut-être au bout de cela la découverte de la raison de la déflagration qui a engendré tout ce chaos. Qu'il s'agisse de ce contexte, du graphisme qui est efficace et plein d'énergie, de la narration qui est mature et intelligente, mais aussi des personnages qui sont originaux et intéressants, tous les éléments sont là pour une série d'excellente qualité. On notera en outre que les auteurs n'hésitent pas à secouer les protagonistes avec des évènements brutaux qui viennent bouleverser leur monde et surprendre le lecteur. Là où le bât a un peu blessé pour moi dans le premier tome, c'est qu'une fois l'intrigue vraiment lancée, elle laisse la part belle à l'action et à un rythme plus rapide et dilué que je l'aurais espéré, me donnant l'impression d'avoir terminé l'album trop rapidement, avec un léger goût de frustration. J'aurais aimé que la seconde partie de l'album soit aussi dense que la première. Mais les bases de l'intrigue sont bien posées et j'ai très envie de lire la suite, en espérant qu'elle me conforte dans mes bonnes impressions initiales.

18/01/2023 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
Couverture de la série Goldorak
Goldorak

Je partais pour cette lecture avec un a priori négatif, n'ayant jamais beaucoup apprécié la série anime qui passait dans mon enfance. Je la trouvais trop répétitive. Je suis plutôt fan de Dragon Ball, comme l'indique mon avatar. Mais, suite aux nombreux avis dithyrambiques ici et à celui de mon frère (fan de Fulguro-poing et autres Cornofulgur), j'ai décidé de lire cet ovni. Il n'est jamais aisé de passer des années après sur une œuvre ayant marqué une génération. Et force est de constater que malgré un départ un peu trop porté sur la nostalgie, le pari est réussi pour Dorison & co. L'intrigue s'avère prenante et le récit palpitant. Finies les batailles répétitives, ici on a droit à un beau travail sur les personnages y compris les "méchants envahisseurs". Les dessins sont très bons et aident à apprécier la lecture. Bref, un très bon moment de lecture qui peut également être apprécié sans être fan de la série originale.

17/01/2023 (modifier)
Par Hervé
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Merlu
Le Merlu

Tome 1 : Les Routes de la défaite J'ai découvert cette série presque par hasard, en lisant un sujet lui étant dédié sur un forum de bd. J'avoue être passé complétement à côté de sa sortie en 2020. J'ai vite réparé cet oubli, en trouvant chez mon libraire l'édition canalbd limitée à 1000 exemplaires. Il faut avouer qu'il s'agit d'un bel objet éditorial avec le nom de la série étrangement en retrait sur la couverture et un 2ème plat de couverture qui me rappelle les anciennes bd (avec le rappel des titres déjà parus). Après ces considérations de collectionneur, qu'en est-il de cet album? Certes le thème de l'exode a souvent été évoqué récemment dans la bd (rappelons nous d'Emile Bravo, avec sa vision de Spirou - d'ailleurs un clin d’œil y est fait page 27- ou ,encore Comment faire fortune en juin 40 d'Astier et Dorison), mais là, nous sommes rapidement plongé dans l'ambiance du désastre de mai 40. Nous suivons donc les aventures du sergent Colin (colin....merlu...vous avez fait le rapprochement? ,non? attendez de lire le tome 2 alors...), rendu à la vie civile, suite à son évasion. Bref, tout au long de ce volume, nous assistons à la vie des petites gens, des anonymes sous l'occupation, qui peu à peu vont s'engager dans la résistance, par des actes presque anodins C'est bien observé, et même si les personnages sont assez caricaturaux (le jeune fougueux, le père pétainiste , l'ami juif , le pro-allemand, sans oublier l'amoureuse de service), on lit cet album avec un grand plaisir. Le dessin de Jérôme Phalippou sied parfaitement à cette histoire, à tel point que j'ai envie de découvrir d'autres albums de ce dessinateur . Un scénario certes traditionnel servi par un dessin classique, mais qui s'achève sur une page qui ne demande qu'à découvrir le tome 2, bref un très bel album. Je remercie les participants du forum dédié à cet album de m'avoir fait découvrir cette série, prévue en 3 volumes, et qui va rejoindre mes incontournables de mon immense bibliothèque. Tome 2 : Les Routes de sang Avec ce deuxième opus d'une série qui en comptera trois, Thierry Dubois nous plonge dans une ambiance plus sombre, d'ailleurs j'ai préféré cet album au premier, qui plaçait déjà la barre assez haut. Car nous plongeons ici dans le coeur de l'occupation, avec une description de la Résistance, vue au niveau local, avec ses différents réseaux que la France Libre veut réunifier. Il s'agit non seulement de la Résistance, menée par le Merlu, mais aussi la résistance passive . Le ton est plus dramatique dans cet album, même si le running gag de l'explication de Colin sur l'explosion du berlier fait sourire. "Les routes du sang", titre de cet album, passent donc par les traitres, les héros anonymes mais aussi par la torture, et les collabos. Si vous vous intéressez, comme moi à cette période trouble de l'histoire, lisez cette série. Ce second volume est encore plus prenant que le précédent. Vivement le prochain pour connaitre le dénouement de cette histoire imaginée par Thierry Dubois. Tome 3: Les routes de la victoire Hasard de mes lectures, et de mes visionnages de séries, je suis plongé dans la période de la collaboration (je viens d'achever "Un allemand à Paris" de Gerhard Heller, "Une brève libération" de Félicitée Herzog, et je débute la série Un village français, avec beaucoup de retard, je sais) Et là, je découvre avec plaisir le troisième volume d'"Une aventure du Merlu" qui me replonge dans cette période sombre de l'histoire. Il fallait s'y attendre, après la période de la Résistance, nous sommes confrontés dès les premières pages à l'Epuration et aux derniers mois de l'Occupation. Le destin des personnages principaux est donc tracé dans ce dernier volume, avec des retrouvailles mais aussi des séparations, parfois brutales. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de cet album à la fois violente, mais aussi plus tendre. Bref, l' album des révélations, mais qui ne ferme pas la porte à une suite, si j'en juge la fin ouverte. Une série que je recommande.

19/05/2021 (MAJ le 17/01/2023) (modifier)