Jardins sucrés

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)

Pour Noël, Panda vient de recevoir une petite fille.


Les Pandas Lewis Trondheim

Pour Noël, Panda vient de recevoir une petite fille. Exactement ce qu'il voulait. Tiffany, elle, vient de recevoir un panda. Dommage. Elle aurait préféré avoir un super poney-licorne-pégase. Mais qui est le doudou de qui ? Pas le temps de démêler le vrai du faux, car un monstre terrifiant, fan de couture et de tricotage, met au désespoir son jeune propriétaire, tandis qu'un adolescent cherche à se débarrasser de sa peluche koala.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Novembre 2011
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Jardins sucrés © Delcourt 2011
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 4 avis)
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05/02/2013 | Ro
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L'avatar du posteur bamiléké

Je découvre l'oeuvre de Trondheim petit à petit. J'ai toujours un a priori favorable quand des stars du 9ème art se penchent sur le monde de l'enfance. Cet album m'a conquis par l'intelligence et la sensibilité du scénario. On ne peut pas lire cette série sans avoir un brin de nostalgie au coin du coeur. Tous les parents peuvent se retrouver dans les scènes peintes par les auteurs. Mine de rien, Trondheim et Fabre rendent hommages à tout ce qui permet à l'imaginaire précoce de fleurir. Ce premier terrain de créativité passe par la rencontre avec les doudous. La présence des doudous permet à Tiffany et Hugo de se réfugier dans un monde qui est le leur. On peut y trouver de tout, douceur, rêve, couleurs, dragons, gourmandises ou frayeurs. Les auteurs y introduisent même un épisode poignant puisque la petite Dorothée part dans les nuages grâce à son poney-licorne-pégase. C'est la force de l'imaginaire enfantin qui permet de tout surmonter même le deuil. Maxime l'ado tourmenté vit une difficile séparation avec son koala. Une épreuve initiatique pas forcément si facile. Ce scénario m'a touché par sa délicatesse et tout ce qu'il peut faire remonter de l'enfance. Le graphisme de Fabrice Parme colle très bien au récit. Que ce soit dans les attitudes des enfants, l'intervention des personnages secondaires (surtout la grand-mère ou la baby-sitter) ou le choix des doudous (hum Brütor), j'ai vraiment apprécié cette suite multi colorée de cases. Le dessin possède la même délicatesse que le récit et cela fournit une série très attachante. Une lecture surprise qui peut parler à tous ceux que le développement des jeunes enfants passionne.

18/01/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Le dessin de Fabrice est toujours aussi sympathique. Il est frais et son style un peu mignon va très bien avec ce style d'histoire. Le scénario de Trondheim n'est pas mauvais avec ses enfants et ados qui interagirent avec des doudous sans que je sache trop si ce qui se passe est réel ou issue de l'imagination d'un ou plusieurs enfants. L'humour m'a parfois fait sourire. Malgré certaines qualités, toutefois, je ne suis pas parvenu à totalement entrer dans l'histoire. Je trouve que c'est bien fait, mais j'étais un peu indifférent à ce que je lisais. Il faut dire que le public cible semble êtres les jeunes enfants et donc je suis trop vieux pour ce genre de truc.

12/10/2015 (modifier)

Cet album m’a prouvé que j’étais définitivement fan de Trondheim. Petit opus de peu de pages, l’album ne partait pourtant pas dans les archétypes de mes préférences, mais la lecture fut un tel plaisir que l’on en oublie la petite taille. De prime abord le dessin me semblait peu propice au plaisir de lire, mais il faut avouer que le dessin et la colorisation collent parfaitement au propos scénaristique dans un mélange de naïveté et de sincérité totalement désarmant même pour le cynique que j’aime être. Après un premier contact froid, j’ai rapidement apprécié le dessin et voudrais saluer le parfait équilibre entre simple, fluide et lisible qui se retrouve ici. Quant au scénario, je fus totalement sous le charme, et pourtant je déteste les scénarios avec des enfants héros et des animaux qui parlent… Pour dire que cet opus partait vraiment de très loin ! Au final, lorsque Ro a initié la série j’ai été ravi car contrairement à lui cette série m’a vraiment marqué, je ne pensais pas possible qu’un opus si petit au sujet si simple puisse autant me faire sourire. Bref mangez-en c’est du bon, les critiques jugeant l’art par rapport au prix pourront certainement trouver que c’est un peu cher pour un si petit opus, pour ma part je ne m’aventurerai pas de ce côté et je leur conseillerai de le trouver d’occasion, ce qui pourrait être rare tant je doute que beaucoup de gens l’ayant acheté veuillent s’en séparer !

12/02/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

C'est étonnant tout de même : j'adore Trondheim comme scénariste, j'apprécie beaucoup le dessin de Fabrice Parme, et pourtant je ne suis jamais vraiment tombé sous le charme de leurs oeuvres en commun. C'est encore le cas ici. Les histoires mettent en scène de gentils animaux et des enfants et adolescents un peu moins doux. Les uns sont les doudous des autres, sans qu'on sache bien qui est le doudou de qui exactement. Le récit se structure en petits gags en une planche de quatre cases chacun. Et ces gags forment peu à peu un récit plus long comme Trondheim en a acquis la maîtrise au long de nombre de ses ouvrages. Graphiquement, c'est un style moderne, frais, avec des couleurs un peu acidulées. Le style est simple mais efficace et expressif. La narration graphique est impeccable. L'idée qui sous-tend la série est amusante, une sorte de mélange d'humour, d'imaginaire, d'histoires d'enfance et d'adolescence et de fantasy, avec toujours cette inconnue de savoir si ce sont des doudous vivants dans l'imagination d'enfants ou bien des enfants servant de doudous à de gros animaux qui parlent. L'ennui pour moi, c'est que je n'ai pas été pris par l'atmosphère de cette BD ni par son humour. Je ne saurais dire à quoi cela tient. Je n'ai pas ri et je me suis un peu ennuyé à ces gags que j'ai même trouvés parfois répétitifs. Quant au récit d'ensemble qu'ils forment, il ne m'a pas captivé et m'a laissé assez indifférent. Bref, ce n'est pas une lecture désagréable mais elle ne marquera pas ma mémoire.

05/02/2013 (modifier)