Ce qui fait la force de Blacksad, c'est la qualité exceptionelle des dessins de Guarnido ! Décors, personnages, jeux de lumière, ... De mémoire de lecteur, j'ai rarement vu un graphisme de cette qualité ! De plus les couleurs sont elles aussi superbes.
Chaque tome présente une enquête différente, et qui-plus-est passionante. Le premier tome est surtout là pour poser les bases: présenter le personnage principal, John Blacksad, son passé, ses méthodes, ... Mais le scénar' du T2 est plus élaboré, espérons que ca continue sur cette voie !
De plus les personnages sont des plus attachants, sentiment renforcé par la force du dessin et le fait qu'ils soient des animaux, j'affectionne tout particulièrement "Weekly" que l'on rencontre dans le second tome.
Bref, Blacksad est une série à suivre de très très près, j'attends impatiemment le troisième tome :)
Encore une très bonne série issue du monde de Troy, les dessins sont superbes les couleurs comme pour Lanfeust rien à redire
Niveau scénar le premier cycle (les 4 premiers albums) est très bon, humour ultra présent, persos délirants et attachants…
Pour le tome 5 (histoire complète) grosse déception après un très bon cycle cet album est largement en dessous scénaristiquement ; c’est pas la catastrophe, quand même les dessins sont toujours aussi beaux, mais ce tome 5 est moyen.
Le tome 6 est très bon, l'humour revient comme dans le premier cycle les persos sont excellents, les deux gamins sont terribles.
La première chose qui frappe est sans doute le graphisme propre à l’auteur de «Blame». On retrouve ici tout son incroyable style, tout en hachures, si particulièrement précis – bien que les scènes de combat soient parfois assez difficiles à suivre. Apparemment, presque tout est fait à la main ; presque car on constate tout de même la présence de quelques trames. Le résultat est tout simplement saisissant. A noter, un chapitre plus court que les autres («Implant terminal»), réalisé au lavis, et où l’héroïne se ballade en nuisette. :) On y verra (p. 73, en bas) une image assez saisissante…
La deuxième chose qui frappe, c’est que contrairement à «Blame», on comprend ce qui se passe ! L’histoire est en fait la (une) genèse de Blame, son commencement. Cela dit, il convient de nuancer cette affirmation : on comprend, certes, mais les interrogations que font surgir ces explications sont nombreuses et restent pour l’instant sans réponse. De plus, l’annexe ne fait qu’obscurcir les chapitres précédents… On ne pourra malgré tout que se féliciter de la lumière jetée sur Blame par ce volume.
Le dernier récit de cet album, appelé lui aussi «Blame», est le premier travail professionnel de Tsutomu Nihei, et met en scène le personnage de Killy, armé d’un pistolet surpuissant. On y voit fort bien les thèmes communs à la série éponyme, ainsi que les différences. Le plus intéressant est peut-être que tout ce récit est réalisé à l’aide de trames, ce qui fait d’autant plus apprécier le travail ultérieur de l’auteur.
Alors voilà, si vous avez aimé «Blame», il faut lire «Noise». Et si vous n’avez pas trop aimé, cet album vous éclairera grandement.
Pour ma part, j’adore, tout simplement.
C’est assez rare de voir un auteur réaliser un premier album d’un tel niveau. Mardon est sûr de ses moyens, il raconte la vie de son grand-père en usant du texte et de l’image avec parcimonie, faisant toujours attention de ne pas en dire trop, et cherchant à évoquer, laissant l’imaginaire faire le reste. Tout est subtilement dosé, ce que dit le texte, ce que dit l’image. Cet auteur a une très grande conscience de la richesse du langage qu’il utilise.
Et puis il y a cette tendresse, infinie, débordante et sincère pour son personnage principal, son grand-père. Il y a dans cet album un puissant appel au large, à l’aventure et au rêve. On comprend également, même si Mardon ne le dit qu’à demi-mot, que s’il fait de la bande dessinée, ces rêves de papiers, c’est à cause des histoires que lui racontait son grand-père. L’album sonne alors comme un remerciement, vibrant et émouvant.
J'ai apprécié la lecture de cette nouvelle série. Le dessin est simple, sans détails, un dessin qui colle bien à l'univers délirant et imaginaire de monster allergy.
Evidemment, le dénouement de ce 1er tome n'est pas des plus recherchés mais je pense que l'univers, les personnages et l'ambiance sont très bien introduits dans ce 1er tome.
Tout pour permettre un nouvel album, qui aura cette fois je l'espère, un dénouement un peu moins facile.
Aaaaaaaaaah c'est toute ma jeunesse ça... Guetter Astrapi dans la boîte à lettres pour se délecter des histoires merveilleuses concoctées par Yvan Pommeaux...(Woah, on dirait que c'est un petit vieux qui parle...) Sérieusement et contrairement à ce qu'en dit Piehr, c'est une excellente série qui garde tout son intérêt une fois le délicieux et tendre âge de l'enfance évanoui dans les méandres du temps (oula, faut que j'me calme là).
Le dessin est sobre et efficace et très attrayant pour un jeune lectorat avare en efforts.
Alala, le bon vieux temps...
Planètes nous offre une vision intéressante de la conquête spatiale. Sous cet angle, les Multinationales à but scientifique ont visiblement pris le pouvoir au détriment de l'armée qui, elle, apparemment, est devenue insignifiante.
Une évidence s'impose : Makoto Yukimura est passionné par l'espace. Le scénario qu'il nous propose est très riche en rebondissements et on sent que l'auteur s'est très bien documenté sur le sujet avant d'élaborer son histoire.
Le caractère des différents personnages est developpé avec beaucoup de minutie. Il en résulte que grâce à cette densité, cette fresque spatiale est tout à fait convaincante. De plus, à travers le terrorisme qui est un des thèmes du scénario, l'auteur actualise son récit. Cela a pour effet de donner du réalisme à l'histoire.
On peut dire que tout les ingrédients pour faire un bon récit de SF sont réunis c'est à dire de l'action, des vaisseaux spatiaux, de l'humour et avec un petit plus qui est très peu courant dans ce domaine : de l'émotion. Et de ce côté là il y a pas à dire, on est bien servi. Les trois héros sont très attachants : Yuri et ses fantômes du passé, Fi et son caractère bien trempé et surtout Hachimaki et ses ambitions d'astronaute. C'est clair que Planètes est un petit bijou !
Niveau dessin , c'est du manga dans la lignée des plus grands auteurs japonais. Je donnerais une mention particulière aux plans larges. C'est-à-dire les stations orbitales, les vues de la lune, etc... qui sont très belles ainsi que les quelques planches en couleurs qui n'influencent pas la lecture .
Pour conclure, je dirais donc que nous avons droit ici à une bd écrite avec beaucoup d'intelligence et de subtilité.
A lire et à relire en urgence !!!!
Alors là , Monsieur Davodeau, chapeau ! Que dire d'autre devant cette réussite ?
Je dois avouer que je classe "Le constat" parmi mes bd préférées de cet auteur.
Le scénario est très bien construit, une histoire simple et humaine qui nous plonge dans une trame réaliste à souhait. Le parcours de trois personnages totalement différents mais qui ont developpé un sens profond de l'unité à travers une amitié naissante. Le premier, Vincent, qui a le chic pour chercher des problèmes.
Ceux-ci l'obligent à fuir sur les routes de France au péril de sa vie. Puis il y a Rose, une jeune fille sans attaches qui est un peu marginale mais sans a priori. Et pour finir Abel, un vieil homme très attachant qui s'est mis en quête de son passé.
C'est très bien écrit et on est absorbé par cette bd dès le début. Il n'y a aucun temps mort et la narration est très fluide.
Evidemment, ce qui est toujours aussi intéressant dans le travail d'Etienne Davodeau, ce sont les cases sans dialogues. Celles-ci s'expriment d'elles-mêmes. Ces silences sont, d'ailleurs, remarquables et il faut avouer que ces moments-là sucitent toujours autant d'émotion (page 91).
Le dessin de l'auteur est fidèle à lui même c'est-à-dire, par exemple, que les visages sont expressifs et vivants. Un point important également c'est que cet album est en couleurs. Celles-ci sont dans les tendances pastelles, ce qui donne un côté reposant à la lecture. "Le Constat" est sorti dans une collection grand format (Long courrier / Dargaud) mais malgrè tout on sent que le dessinateur est à l'aise, lui, qui pourtant travaille souvent dans des formats plus étroits.
En résumé je dirai que cet album est un must et je vous le conseille vivement.
C'est 100 pages de bonheur !
Une très bonne série qui allie humour, aventure et Histoire.
Bien sûr, sur les 46 albums, il y en a qui sont fort justes mais la série est composée en grande partie de bons albums voire même d'excellents ("La prison de Robertsonville", "Les cavaliers du ciel", "Black Face", "Grumbler et fils"...).
Le contexte historique est original et finalement peu exploité en BD (ce qui différencie cette série des autres westerns humoristiques comme Lucky Luke par exemple). Il y a un gros travail de la part des auteurs du point de vue de la documentation et de la recherche historique.
L'une des rares séries de Cauvin qui ne se répète que très peu avec généralement à chaque album, un nouveau thème, une nouvelle idée.
Le tout est très plaisant à lire vu l'humour de la série et la forte personnalité des personnages.
Au niveau du dessin, c'était fort humoristique à l'époque de Salvérius. Avec Lambil, c'est devenu progressivement semi-réaliste et ce type de dessin colle parfaitement au ton de la série.
Donc en résumé, une série très sympa qui a su gardé un certain niveau malgré le nombre de tomes sortis ce qui est loin d'être le cas pour de toutrs les grosses séries tous publics de chez Dupuis. A lire.
Encore un très bon premier tome de Corbeyran, très bien mené, efficace, l'histoire et les différents persos se mettent vite et bien en place, ce premier tome tient en haleine jusqu'au bout c'est très agréable à lire.
Niveaux dessins et couleurs c'est agréable et ça colle bien à l'ambiance et au sujet général de la BD, une réussite !!!
Maintenant qu'une chose à faire : attendre la suite...
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Blacksad
Ce qui fait la force de Blacksad, c'est la qualité exceptionelle des dessins de Guarnido ! Décors, personnages, jeux de lumière, ... De mémoire de lecteur, j'ai rarement vu un graphisme de cette qualité ! De plus les couleurs sont elles aussi superbes. Chaque tome présente une enquête différente, et qui-plus-est passionante. Le premier tome est surtout là pour poser les bases: présenter le personnage principal, John Blacksad, son passé, ses méthodes, ... Mais le scénar' du T2 est plus élaboré, espérons que ca continue sur cette voie ! De plus les personnages sont des plus attachants, sentiment renforcé par la force du dessin et le fait qu'ils soient des animaux, j'affectionne tout particulièrement "Weekly" que l'on rencontre dans le second tome. Bref, Blacksad est une série à suivre de très très près, j'attends impatiemment le troisième tome :)
Trolls de Troy
Encore une très bonne série issue du monde de Troy, les dessins sont superbes les couleurs comme pour Lanfeust rien à redire Niveau scénar le premier cycle (les 4 premiers albums) est très bon, humour ultra présent, persos délirants et attachants… Pour le tome 5 (histoire complète) grosse déception après un très bon cycle cet album est largement en dessous scénaristiquement ; c’est pas la catastrophe, quand même les dessins sont toujours aussi beaux, mais ce tome 5 est moyen. Le tome 6 est très bon, l'humour revient comme dans le premier cycle les persos sont excellents, les deux gamins sont terribles.
Noise
La première chose qui frappe est sans doute le graphisme propre à l’auteur de «Blame». On retrouve ici tout son incroyable style, tout en hachures, si particulièrement précis – bien que les scènes de combat soient parfois assez difficiles à suivre. Apparemment, presque tout est fait à la main ; presque car on constate tout de même la présence de quelques trames. Le résultat est tout simplement saisissant. A noter, un chapitre plus court que les autres («Implant terminal»), réalisé au lavis, et où l’héroïne se ballade en nuisette. :) On y verra (p. 73, en bas) une image assez saisissante… La deuxième chose qui frappe, c’est que contrairement à «Blame», on comprend ce qui se passe ! L’histoire est en fait la (une) genèse de Blame, son commencement. Cela dit, il convient de nuancer cette affirmation : on comprend, certes, mais les interrogations que font surgir ces explications sont nombreuses et restent pour l’instant sans réponse. De plus, l’annexe ne fait qu’obscurcir les chapitres précédents… On ne pourra malgré tout que se féliciter de la lumière jetée sur Blame par ce volume. Le dernier récit de cet album, appelé lui aussi «Blame», est le premier travail professionnel de Tsutomu Nihei, et met en scène le personnage de Killy, armé d’un pistolet surpuissant. On y voit fort bien les thèmes communs à la série éponyme, ainsi que les différences. Le plus intéressant est peut-être que tout ce récit est réalisé à l’aide de trames, ce qui fait d’autant plus apprécier le travail ultérieur de l’auteur. Alors voilà, si vous avez aimé «Blame», il faut lire «Noise». Et si vous n’avez pas trop aimé, cet album vous éclairera grandement. Pour ma part, j’adore, tout simplement.
Vagues à l'âme
C’est assez rare de voir un auteur réaliser un premier album d’un tel niveau. Mardon est sûr de ses moyens, il raconte la vie de son grand-père en usant du texte et de l’image avec parcimonie, faisant toujours attention de ne pas en dire trop, et cherchant à évoquer, laissant l’imaginaire faire le reste. Tout est subtilement dosé, ce que dit le texte, ce que dit l’image. Cet auteur a une très grande conscience de la richesse du langage qu’il utilise. Et puis il y a cette tendresse, infinie, débordante et sincère pour son personnage principal, son grand-père. Il y a dans cet album un puissant appel au large, à l’aventure et au rêve. On comprend également, même si Mardon ne le dit qu’à demi-mot, que s’il fait de la bande dessinée, ces rêves de papiers, c’est à cause des histoires que lui racontait son grand-père. L’album sonne alors comme un remerciement, vibrant et émouvant.
Monster Allergy
J'ai apprécié la lecture de cette nouvelle série. Le dessin est simple, sans détails, un dessin qui colle bien à l'univers délirant et imaginaire de monster allergy. Evidemment, le dénouement de ce 1er tome n'est pas des plus recherchés mais je pense que l'univers, les personnages et l'ambiance sont très bien introduits dans ce 1er tome. Tout pour permettre un nouvel album, qui aura cette fois je l'espère, un dénouement un peu moins facile.
Angelot du lac
Aaaaaaaaaah c'est toute ma jeunesse ça... Guetter Astrapi dans la boîte à lettres pour se délecter des histoires merveilleuses concoctées par Yvan Pommeaux...(Woah, on dirait que c'est un petit vieux qui parle...) Sérieusement et contrairement à ce qu'en dit Piehr, c'est une excellente série qui garde tout son intérêt une fois le délicieux et tendre âge de l'enfance évanoui dans les méandres du temps (oula, faut que j'me calme là). Le dessin est sobre et efficace et très attrayant pour un jeune lectorat avare en efforts. Alala, le bon vieux temps...
Planètes
Planètes nous offre une vision intéressante de la conquête spatiale. Sous cet angle, les Multinationales à but scientifique ont visiblement pris le pouvoir au détriment de l'armée qui, elle, apparemment, est devenue insignifiante. Une évidence s'impose : Makoto Yukimura est passionné par l'espace. Le scénario qu'il nous propose est très riche en rebondissements et on sent que l'auteur s'est très bien documenté sur le sujet avant d'élaborer son histoire. Le caractère des différents personnages est developpé avec beaucoup de minutie. Il en résulte que grâce à cette densité, cette fresque spatiale est tout à fait convaincante. De plus, à travers le terrorisme qui est un des thèmes du scénario, l'auteur actualise son récit. Cela a pour effet de donner du réalisme à l'histoire. On peut dire que tout les ingrédients pour faire un bon récit de SF sont réunis c'est à dire de l'action, des vaisseaux spatiaux, de l'humour et avec un petit plus qui est très peu courant dans ce domaine : de l'émotion. Et de ce côté là il y a pas à dire, on est bien servi. Les trois héros sont très attachants : Yuri et ses fantômes du passé, Fi et son caractère bien trempé et surtout Hachimaki et ses ambitions d'astronaute. C'est clair que Planètes est un petit bijou ! Niveau dessin , c'est du manga dans la lignée des plus grands auteurs japonais. Je donnerais une mention particulière aux plans larges. C'est-à-dire les stations orbitales, les vues de la lune, etc... qui sont très belles ainsi que les quelques planches en couleurs qui n'influencent pas la lecture . Pour conclure, je dirais donc que nous avons droit ici à une bd écrite avec beaucoup d'intelligence et de subtilité. A lire et à relire en urgence !!!!
Le Constat
Alors là , Monsieur Davodeau, chapeau ! Que dire d'autre devant cette réussite ? Je dois avouer que je classe "Le constat" parmi mes bd préférées de cet auteur. Le scénario est très bien construit, une histoire simple et humaine qui nous plonge dans une trame réaliste à souhait. Le parcours de trois personnages totalement différents mais qui ont developpé un sens profond de l'unité à travers une amitié naissante. Le premier, Vincent, qui a le chic pour chercher des problèmes. Ceux-ci l'obligent à fuir sur les routes de France au péril de sa vie. Puis il y a Rose, une jeune fille sans attaches qui est un peu marginale mais sans a priori. Et pour finir Abel, un vieil homme très attachant qui s'est mis en quête de son passé. C'est très bien écrit et on est absorbé par cette bd dès le début. Il n'y a aucun temps mort et la narration est très fluide. Evidemment, ce qui est toujours aussi intéressant dans le travail d'Etienne Davodeau, ce sont les cases sans dialogues. Celles-ci s'expriment d'elles-mêmes. Ces silences sont, d'ailleurs, remarquables et il faut avouer que ces moments-là sucitent toujours autant d'émotion (page 91). Le dessin de l'auteur est fidèle à lui même c'est-à-dire, par exemple, que les visages sont expressifs et vivants. Un point important également c'est que cet album est en couleurs. Celles-ci sont dans les tendances pastelles, ce qui donne un côté reposant à la lecture. "Le Constat" est sorti dans une collection grand format (Long courrier / Dargaud) mais malgrè tout on sent que le dessinateur est à l'aise, lui, qui pourtant travaille souvent dans des formats plus étroits. En résumé je dirai que cet album est un must et je vous le conseille vivement. C'est 100 pages de bonheur !
Les Tuniques Bleues
Une très bonne série qui allie humour, aventure et Histoire. Bien sûr, sur les 46 albums, il y en a qui sont fort justes mais la série est composée en grande partie de bons albums voire même d'excellents ("La prison de Robertsonville", "Les cavaliers du ciel", "Black Face", "Grumbler et fils"...). Le contexte historique est original et finalement peu exploité en BD (ce qui différencie cette série des autres westerns humoristiques comme Lucky Luke par exemple). Il y a un gros travail de la part des auteurs du point de vue de la documentation et de la recherche historique. L'une des rares séries de Cauvin qui ne se répète que très peu avec généralement à chaque album, un nouveau thème, une nouvelle idée. Le tout est très plaisant à lire vu l'humour de la série et la forte personnalité des personnages. Au niveau du dessin, c'était fort humoristique à l'époque de Salvérius. Avec Lambil, c'est devenu progressivement semi-réaliste et ce type de dessin colle parfaitement au ton de la série. Donc en résumé, une série très sympa qui a su gardé un certain niveau malgré le nombre de tomes sortis ce qui est loin d'être le cas pour de toutrs les grosses séries tous publics de chez Dupuis. A lire.
Le Territoire
Encore un très bon premier tome de Corbeyran, très bien mené, efficace, l'histoire et les différents persos se mettent vite et bien en place, ce premier tome tient en haleine jusqu'au bout c'est très agréable à lire. Niveaux dessins et couleurs c'est agréable et ça colle bien à l'ambiance et au sujet général de la BD, une réussite !!! Maintenant qu'une chose à faire : attendre la suite...