Oh que j'aime cette BD, si finement écrite, si joliment illustrée !
Chaque personnage a son propre caractère dans ces temps troublés de l'Allemagne des années 30, tous paraissent si humains, si loin de la caricature, si peu manichéens !
Et puis le graphisme est simple et élégant, tout en couleurs aquarelles...
J'ai dû relire cette BD au moins une bonne dizaine de fois et je l'aime un peu plus à chaque lecture. Et je lui aurais volontier mis un 5/5 si je n'étais pas aussi inquiète concernant la suite... En effet, "amours fragiles" avait été prépublié dans "A Suivre" en 1996 je crois... l'album est sorti des années après, et aucune suite ne semble pourtant vouloir voir le jour. Du coup on reste sur sa fin, car ce premier tome introduit des éléments vraiment intéressants sur la suite de la vie de Martin... c'est extrêmement frustrant en fait.
(N.B : dans le même style, Jonas Fink de Giardino est également excellent. A ne pas manquer)
Mise à jour après lecture des tomes 2 et 3 : Si le tome 2 s'avérait agréable à lire quoiqu'en deça du premier, le tome 3 a une construction mal maitrisée et use d'artifices faciles pour une histoire certes intéressante, mais vraiment très très loin de la qualité du tome 1.
Je laisse le 4/5 parce que le tome 1 est vraiment une BD forte et intelligente qui sort du lot, mais la suite est une affreuse déception...
J’avoue avoir eu du mal à accrocher à Sandman, d’abord à cause de son style visuel assez, disons, "particulier", mais aussi parce que, la première fois que j’ai tenté d’en lire les premières pages (je parle là des premières pages parues chez Le Téméraire, pas de la réédition Delcourt), j’ai trouvé ça un peu trop obscur, voire chiant. Alors comme je pensais que de toutes façons la série ne serait jamais disponible en V.F. dans son intégralité, je me disais que ça ne valait pas le coup de persévérer.
Et puis Delcourt a décidé de rééditer la série (c’est bien ça, de rééditer les séries DC-Vertigo que Le Téméraire n’a pas pu publier en entier… Ce serait bien de s’attaquer à Preacher après… et si vous cherchez un traducteur, hein, ch’uis votre homme…) et du coup je me suis replongé dedans, et finalement…
Eh bien c’est pas mal du tout pour l’instant ! C’est sûr que le dessin n’est pas très beau et surtout, que les couleurs sont moches… C’est sûr que le fait que plein de dessinateurs se succèdent est assez regrettable, surtout que certains sont limite mauvais (les autres ont juste un style "particulier" comme je disais tout à l’heure, mais franchement ce n’est pas si abominable qu’on le dit parfois). L’histoire, en revanche, se révèle assez captivante une fois qu’on a réussi à se plonger dedans. Et pourtant je suis loin d’être fan de Neil Gaiman, mais là, j’ai bien accroché. Personnages, situations et ambiance sont originaux et mystérieux à souhait, ça ne ressemble vraiment à rien de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent, au moins en BD (parce qu’il est vrai que le tout début a, je trouve, comme un petit air lovecraftien). Cela dit, le côté mystico-onirico-mélancolique pourra en rebuter plus d’un, tout comme le personnage principal lui-même d’ailleurs, qui se révèle jusqu’à présent assez froid et antipathique, reconnaissons-le. Ceux qui resteront malgré ça trouveront justement que ça aussi fait partie du charme étrange de cette série.
Bref, voilà. Pour l’instant je n’ai lu qu’une infime partie de cette longue saga (les épisodes 1 à 12 et 21 à 28, la série totale en comptant environ 80 si mes souvenirs sont exacts), ma note n’est donc pas définitive, mais jusqu’à présent je dirais que ça vaut bien 4/5, et je vous encourage à découvrir Sandman.
UN MOT SUR LA REEDITION…
S’il faut saluer Delcourt pour s’être lancé dans cette réédition (en espérant quand même que, contrairement à ce qui semble être le cas pour le moment, ils essaient de sortir les volumes de la série régulière à un rythme plus soutenu plutôt que d’enchaîner les hors-séries style Nuits éternelles ou Les Chasseurs de Rêve), en revanche leur choix de la commencer par le tome 4 est assez discutable… Drôle d’idée, franchement, de ne pas commencer une série par le début, par les histoires qui présentent les personnages et leur univers… Evidemment, ce tome 4 contient un "arc" complet, une histoire avec un début et une fin, MAIS cette histoire fait souvent référence à des événements et des personnages présentés dans les "arcs" précédents de Sandman… Et puis franchement ils étaient bien les premiers épisodes!! Rien que le point de départ de l’histoire (la revanche de Lucifer sur Sandman) est la conséquence directe de ce qui a eu lieu dans le premier arc… Or, je ne crois pas que beaucoup de gens aient lu la première édition parue chez Le Téméraire; ensuite, même ceux qui ont lu cette première édition verront quand même un gros trou dans l’histoire (le tome 4 de Delcourt commence à l’épisode 21, le tome 3 du Téméraire s’arrêtait au numéro 12). Bref, ça craint un peu. Ce serait bien que les tomes 1, 2 et 3 débarquent rapidement.
Alors, tout d'abord, j'ai découvert cette bd très tardivement, en effet, je l'ai commencée au tome 7 (vive la chronologie) ; j'ai tout de suite accroché et j'ai acheté les trois premiers tomes d'un coup. Le scénario est exellent, le dessin agréable (pas de critique, je serai incapable de dessiner correctement Vampire) et les couleurs -même si l'ordinateur gâche quelque peu- appréciables. S'il est vrai que la chute du tome 6 est décevante, je n'en suis pas moins impatient de lire la suite. Je piaffe d'impatience et écume toutes les librairies de ma ville dans l'espoir d'un autre tome. Bravo.
Etant moi-même joueur de ping-pong (enfin juste dans un club, mais quand même...) j'ai été vraiment intéressé par ce Manga, que je n'aurais sans doute pas acheté si j'avais au préalable lu les commentaires ci-dessous. Quelle erreur j'aurais fait !
Contrairement à ce que certains peuvent penser, le ping-pong est un sport intense et très difficile où l'on est directement face à l'adversaire, concentré sur le moindre de ses mouvements (rien à voir avec le Tennis où l'on voit largement la balle arriver). Et Matsumoto rend ça terriblement bien, c'est un véritable combat psychologique et intense entre deux personnages, remplaçant les habituelles boules de feu et autres Kaméhaméha des shonen classiques.
Niveau dessin, c'est très bon : les mouvements sont bien rendus, les matches intenses et les décors réussis (seules les têtes des personnages ne sont pas parfaites, comparées à celles d'Urasawa par exemple).
Les personnages de l'histoire sont très attachants (smile !) et leur évolution intéressante. Malgré tout, il faut bien avouer que le sport prime sur l'histoire, un peu banale, mais perso ça ne me dérange absolument pas!
On a donc au final un BD qui plaira énormément aux joueurs de Tennis de Table, qui, eux, se rendent compte de l'intensité que peut atteindre ces "affrontements" et se délectera des personnages tous plus obstinés les uns que les autres. Pour les autres, c'est à essayer, d'autant que les dessins ne sont vraiment pas aussi laids que certains veulent le faire croire...
Intéressant. Un bon thriller qui nous balade un peu partout au fil de l'enquête d'un mec louche qui collectionne des trucs pour le moins pas ordinaires. Il est suivi par un mec un peu paumé, puis par une jeune actrice porno. Ils cherchent tous à percer le mystère entourant un tatouage alliant une rose des vents et la fleur du même nom.
Les dessins ne sont pas mal foutus même s'ils donnent l'impression d'être vite faits. Bref une histoire bien sympa et en seulement 2 tomes, un bon cru de la collection Tohu Bohu.
Le 1er tome de la série m'avait bluffée. Pourtant elle n'a rien d'original : deux êtres qui se détestent, surtout quand ils sont mariés, c'est courant. Mais il y a le traitement, mais il y a le dessin, très beau, maitrisé, accrocheur.
Le tome 2 m'avait laissé un mauvais souvenir : plat, sans trop d'intérêt, puisqu'il s'agit de la même histoire mais d'un autre point de vue, je trouvais ça plutôt moyen. J'ai donc laissé tomber pendant quelques temps.
J'ai finalement ouvert le tome 3, et là : révélation !
Conclusion : n'abandonnez pas avant d'avoir terminé la série.
La surprenante histoire de deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer, et pourtant... La vie, parfois, nous joue de drôles de tours, fait naître les gens au mauvais endroit, tisse des destins et s'amuse à tout casser.
Leïla est malheureuse en Europe, Célestin est malheureux en Afrique.
Leïla descend vers la terre de ses ancêtres, que croit-elle trouver là-bas, qu'elle n'a pas ici ?
Célestin craint pour sa petite soeur, il préfère rejoindre la mythique Europe, terre d'accueil, croit-il, qui saura le combler mieux que ne le fait l'Afrique.
A travers le récit d'un vieux Français décrépi, les histoires de deux enfants qui pensaient trouver mieux ailleurs. Mais chez soi, c'est là où l'on se sent bien.
Une histoire superbe, triste, émouvante, qui ne pouvait pas finir autrement. Merci Stassen.
J'ai suivi la série tome par tome au fur et à mesure de la parution. Et si à un moment, je me suis demandé ce que les héros allaient faire dans cette galère, la fin du premier cycle m'a fait une très forte impression.
Certes, il s'agit avant tout d'une série de cape et d'épée, avec beaucoup d'action (un peu trop, à mon goût). Autre petit défaut, je trouve les personnages très conventionnels. L'action, les scènes de combats aussi, ne sont pas très originales.
Alors qu'est ce qui m'attire dans cette série ?
Les dessins bien sûr ! Ils sont beaux, très beaux. Ils collent au scénario comme Jean Marais colle au personnage du bossu. Le scénario, classique, très romancée, Met parfaitement le dessin de Marini. Il n'en reste pas moins très documentée, et notamment sur les premiers siècles de notre ère.
Ce duo d'auteur se complète vraiment bien. Autant dans L'Etoile du Désert, Marini semble s'être mis au service de Desberg, autant là, il semble vraiment que ce sont les dessins qui "commandent" au scénario. Une belle réussite.
Il est à noter que le second cycle qui débute tambour battant, reprend parfaitement la suite du premier, j'aurais envie de dire "en souplesse", si le terme était approprié à la série.
Je trouve un certain nombre d'aviseurs un peu sévère avec cette série, qui, à mon sens, n'a aucune prétention d'authenticité historique. Il faut vraiment prendre cette bd comme une lecture récréative, voire contemplative.
Super mignon ! On se fait promener de bout en bout, sans comprendre où l'album nous mène. Quelques fois, on a une "révélation", un peu comme une pièce maîtresse d'un puzzle, qui, croit-on, nous fait avancer. Mais en réalité, l'auteur fait de nous ce qu'il veut, et ne nous dira rien avant la fin.
L'idée est originale : vendre la Terre à un extra-terrestre ! Cela donne lieu à des explications charmantes, des situations comiques, décalées.
Les dessins sont superbes, le n&b sied parfaitement à l'histoire et lui donne un charme désuet, comme un feuilleton radiophonique.
Pour qui aime Trondheim, ses dessins, sa causticité, son ironie, cet album est peut-être celui qui plaira le plus, car il rassemble tout cela, en plus dense que dans d'autres albums.
Raconter sa vie est un exercice difficile. Il faut trier ses souvenirs, ne pas trop en dire, rester distant, savoir rire de soi, ne pas tomber dans l'atermoiement, bref... autant de pièges délicats à éviter.
Dans le genre autobiographie humoristique, Approximativement est plutôt réussi.
On passera sur les critiques du style "ma soeur de 5 ans dessine mieux que lui", je me suis déjà exprimée à ce sujet sur d'autres albums du même auteur.
Evidemment à ne pas prendre au 1er degré (il passe pour un gros paranoïaque imbu de lui-même), cet album fait passer un bon moment, et je le conseille aux fans de l'auteur.
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Amours fragiles
Oh que j'aime cette BD, si finement écrite, si joliment illustrée ! Chaque personnage a son propre caractère dans ces temps troublés de l'Allemagne des années 30, tous paraissent si humains, si loin de la caricature, si peu manichéens ! Et puis le graphisme est simple et élégant, tout en couleurs aquarelles... J'ai dû relire cette BD au moins une bonne dizaine de fois et je l'aime un peu plus à chaque lecture. Et je lui aurais volontier mis un 5/5 si je n'étais pas aussi inquiète concernant la suite... En effet, "amours fragiles" avait été prépublié dans "A Suivre" en 1996 je crois... l'album est sorti des années après, et aucune suite ne semble pourtant vouloir voir le jour. Du coup on reste sur sa fin, car ce premier tome introduit des éléments vraiment intéressants sur la suite de la vie de Martin... c'est extrêmement frustrant en fait. (N.B : dans le même style, Jonas Fink de Giardino est également excellent. A ne pas manquer) Mise à jour après lecture des tomes 2 et 3 : Si le tome 2 s'avérait agréable à lire quoiqu'en deça du premier, le tome 3 a une construction mal maitrisée et use d'artifices faciles pour une histoire certes intéressante, mais vraiment très très loin de la qualité du tome 1. Je laisse le 4/5 parce que le tome 1 est vraiment une BD forte et intelligente qui sort du lot, mais la suite est une affreuse déception...
Sandman
J’avoue avoir eu du mal à accrocher à Sandman, d’abord à cause de son style visuel assez, disons, "particulier", mais aussi parce que, la première fois que j’ai tenté d’en lire les premières pages (je parle là des premières pages parues chez Le Téméraire, pas de la réédition Delcourt), j’ai trouvé ça un peu trop obscur, voire chiant. Alors comme je pensais que de toutes façons la série ne serait jamais disponible en V.F. dans son intégralité, je me disais que ça ne valait pas le coup de persévérer. Et puis Delcourt a décidé de rééditer la série (c’est bien ça, de rééditer les séries DC-Vertigo que Le Téméraire n’a pas pu publier en entier… Ce serait bien de s’attaquer à Preacher après… et si vous cherchez un traducteur, hein, ch’uis votre homme…) et du coup je me suis replongé dedans, et finalement… Eh bien c’est pas mal du tout pour l’instant ! C’est sûr que le dessin n’est pas très beau et surtout, que les couleurs sont moches… C’est sûr que le fait que plein de dessinateurs se succèdent est assez regrettable, surtout que certains sont limite mauvais (les autres ont juste un style "particulier" comme je disais tout à l’heure, mais franchement ce n’est pas si abominable qu’on le dit parfois). L’histoire, en revanche, se révèle assez captivante une fois qu’on a réussi à se plonger dedans. Et pourtant je suis loin d’être fan de Neil Gaiman, mais là, j’ai bien accroché. Personnages, situations et ambiance sont originaux et mystérieux à souhait, ça ne ressemble vraiment à rien de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent, au moins en BD (parce qu’il est vrai que le tout début a, je trouve, comme un petit air lovecraftien). Cela dit, le côté mystico-onirico-mélancolique pourra en rebuter plus d’un, tout comme le personnage principal lui-même d’ailleurs, qui se révèle jusqu’à présent assez froid et antipathique, reconnaissons-le. Ceux qui resteront malgré ça trouveront justement que ça aussi fait partie du charme étrange de cette série. Bref, voilà. Pour l’instant je n’ai lu qu’une infime partie de cette longue saga (les épisodes 1 à 12 et 21 à 28, la série totale en comptant environ 80 si mes souvenirs sont exacts), ma note n’est donc pas définitive, mais jusqu’à présent je dirais que ça vaut bien 4/5, et je vous encourage à découvrir Sandman. UN MOT SUR LA REEDITION… S’il faut saluer Delcourt pour s’être lancé dans cette réédition (en espérant quand même que, contrairement à ce qui semble être le cas pour le moment, ils essaient de sortir les volumes de la série régulière à un rythme plus soutenu plutôt que d’enchaîner les hors-séries style Nuits éternelles ou Les Chasseurs de Rêve), en revanche leur choix de la commencer par le tome 4 est assez discutable… Drôle d’idée, franchement, de ne pas commencer une série par le début, par les histoires qui présentent les personnages et leur univers… Evidemment, ce tome 4 contient un "arc" complet, une histoire avec un début et une fin, MAIS cette histoire fait souvent référence à des événements et des personnages présentés dans les "arcs" précédents de Sandman… Et puis franchement ils étaient bien les premiers épisodes!! Rien que le point de départ de l’histoire (la revanche de Lucifer sur Sandman) est la conséquence directe de ce qui a eu lieu dans le premier arc… Or, je ne crois pas que beaucoup de gens aient lu la première édition parue chez Le Téméraire; ensuite, même ceux qui ont lu cette première édition verront quand même un gros trou dans l’histoire (le tome 4 de Delcourt commence à l’épisode 21, le tome 3 du Téméraire s’arrêtait au numéro 12). Bref, ça craint un peu. Ce serait bien que les tomes 1, 2 et 3 débarquent rapidement.
Le Chant des Stryges
Alors, tout d'abord, j'ai découvert cette bd très tardivement, en effet, je l'ai commencée au tome 7 (vive la chronologie) ; j'ai tout de suite accroché et j'ai acheté les trois premiers tomes d'un coup. Le scénario est exellent, le dessin agréable (pas de critique, je serai incapable de dessiner correctement Vampire) et les couleurs -même si l'ordinateur gâche quelque peu- appréciables. S'il est vrai que la chute du tome 6 est décevante, je n'en suis pas moins impatient de lire la suite. Je piaffe d'impatience et écume toutes les librairies de ma ville dans l'espoir d'un autre tome. Bravo.
Ping Pong
Etant moi-même joueur de ping-pong (enfin juste dans un club, mais quand même...) j'ai été vraiment intéressé par ce Manga, que je n'aurais sans doute pas acheté si j'avais au préalable lu les commentaires ci-dessous. Quelle erreur j'aurais fait ! Contrairement à ce que certains peuvent penser, le ping-pong est un sport intense et très difficile où l'on est directement face à l'adversaire, concentré sur le moindre de ses mouvements (rien à voir avec le Tennis où l'on voit largement la balle arriver). Et Matsumoto rend ça terriblement bien, c'est un véritable combat psychologique et intense entre deux personnages, remplaçant les habituelles boules de feu et autres Kaméhaméha des shonen classiques. Niveau dessin, c'est très bon : les mouvements sont bien rendus, les matches intenses et les décors réussis (seules les têtes des personnages ne sont pas parfaites, comparées à celles d'Urasawa par exemple). Les personnages de l'histoire sont très attachants (smile !) et leur évolution intéressante. Malgré tout, il faut bien avouer que le sport prime sur l'histoire, un peu banale, mais perso ça ne me dérange absolument pas! On a donc au final un BD qui plaira énormément aux joueurs de Tennis de Table, qui, eux, se rendent compte de l'intensité que peut atteindre ces "affrontements" et se délectera des personnages tous plus obstinés les uns que les autres. Pour les autres, c'est à essayer, d'autant que les dessins ne sont vraiment pas aussi laids que certains veulent le faire croire...
Pas de Chance
Intéressant. Un bon thriller qui nous balade un peu partout au fil de l'enquête d'un mec louche qui collectionne des trucs pour le moins pas ordinaires. Il est suivi par un mec un peu paumé, puis par une jeune actrice porno. Ils cherchent tous à percer le mystère entourant un tatouage alliant une rose des vents et la fleur du même nom. Les dessins ne sont pas mal foutus même s'ils donnent l'impression d'être vite faits. Bref une histoire bien sympa et en seulement 2 tomes, un bon cru de la collection Tohu Bohu.
Berceuse assassine
Le 1er tome de la série m'avait bluffée. Pourtant elle n'a rien d'original : deux êtres qui se détestent, surtout quand ils sont mariés, c'est courant. Mais il y a le traitement, mais il y a le dessin, très beau, maitrisé, accrocheur. Le tome 2 m'avait laissé un mauvais souvenir : plat, sans trop d'intérêt, puisqu'il s'agit de la même histoire mais d'un autre point de vue, je trouvais ça plutôt moyen. J'ai donc laissé tomber pendant quelques temps. J'ai finalement ouvert le tome 3, et là : révélation ! Conclusion : n'abandonnez pas avant d'avoir terminé la série.
Le Bar du vieux Français
La surprenante histoire de deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer, et pourtant... La vie, parfois, nous joue de drôles de tours, fait naître les gens au mauvais endroit, tisse des destins et s'amuse à tout casser. Leïla est malheureuse en Europe, Célestin est malheureux en Afrique. Leïla descend vers la terre de ses ancêtres, que croit-elle trouver là-bas, qu'elle n'a pas ici ? Célestin craint pour sa petite soeur, il préfère rejoindre la mythique Europe, terre d'accueil, croit-il, qui saura le combler mieux que ne le fait l'Afrique. A travers le récit d'un vieux Français décrépi, les histoires de deux enfants qui pensaient trouver mieux ailleurs. Mais chez soi, c'est là où l'on se sent bien. Une histoire superbe, triste, émouvante, qui ne pouvait pas finir autrement. Merci Stassen.
Le Scorpion
J'ai suivi la série tome par tome au fur et à mesure de la parution. Et si à un moment, je me suis demandé ce que les héros allaient faire dans cette galère, la fin du premier cycle m'a fait une très forte impression. Certes, il s'agit avant tout d'une série de cape et d'épée, avec beaucoup d'action (un peu trop, à mon goût). Autre petit défaut, je trouve les personnages très conventionnels. L'action, les scènes de combats aussi, ne sont pas très originales. Alors qu'est ce qui m'attire dans cette série ? Les dessins bien sûr ! Ils sont beaux, très beaux. Ils collent au scénario comme Jean Marais colle au personnage du bossu. Le scénario, classique, très romancée, Met parfaitement le dessin de Marini. Il n'en reste pas moins très documentée, et notamment sur les premiers siècles de notre ère. Ce duo d'auteur se complète vraiment bien. Autant dans L'Etoile du Désert, Marini semble s'être mis au service de Desberg, autant là, il semble vraiment que ce sont les dessins qui "commandent" au scénario. Une belle réussite. Il est à noter que le second cycle qui débute tambour battant, reprend parfaitement la suite du premier, j'aurais envie de dire "en souplesse", si le terme était approprié à la série. Je trouve un certain nombre d'aviseurs un peu sévère avec cette série, qui, à mon sens, n'a aucune prétention d'authenticité historique. Il faut vraiment prendre cette bd comme une lecture récréative, voire contemplative.
Balade Balade
Super mignon ! On se fait promener de bout en bout, sans comprendre où l'album nous mène. Quelques fois, on a une "révélation", un peu comme une pièce maîtresse d'un puzzle, qui, croit-on, nous fait avancer. Mais en réalité, l'auteur fait de nous ce qu'il veut, et ne nous dira rien avant la fin. L'idée est originale : vendre la Terre à un extra-terrestre ! Cela donne lieu à des explications charmantes, des situations comiques, décalées. Les dessins sont superbes, le n&b sied parfaitement à l'histoire et lui donne un charme désuet, comme un feuilleton radiophonique.
Approximativement
Pour qui aime Trondheim, ses dessins, sa causticité, son ironie, cet album est peut-être celui qui plaira le plus, car il rassemble tout cela, en plus dense que dans d'autres albums. Raconter sa vie est un exercice difficile. Il faut trier ses souvenirs, ne pas trop en dire, rester distant, savoir rire de soi, ne pas tomber dans l'atermoiement, bref... autant de pièges délicats à éviter. Dans le genre autobiographie humoristique, Approximativement est plutôt réussi. On passera sur les critiques du style "ma soeur de 5 ans dessine mieux que lui", je me suis déjà exprimée à ce sujet sur d'autres albums du même auteur. Evidemment à ne pas prendre au 1er degré (il passe pour un gros paranoïaque imbu de lui-même), cet album fait passer un bon moment, et je le conseille aux fans de l'auteur.