J'ai un petit faible pour cette série totalement méconnue.
Bien qu'elle soit destinée à un public relativement jeune, l'humour, surtout celui du tome 1, est bien efficace, frais et sympathique. On ne s'y prend pas la tête, quoi.
En outre, on y retrouve foule d'information sur les Dieux d'Asgard et sur la mythologie scandinave, comme si on évoluait parmi eux et qu'après tout, être un dieu, c'est comme être un simple humain mais avec un sale caractère prononcé.
Bref, une série sympa, de bonne qualité, à lire pour le plaisir.
PS : Comme dit plus haut par Gevaudan, il faut admettre que c'est surtout le tome 1 qui est vraiment bien, les suivants sont un cran en dessous.
Bonne série policière.
Chauvel signe de nouveau un très bon scénario, servi par un dessin pas exceptionnel mais très correct de Kerfriden (quelques fois les personnages changent sensiblement de gueule entre chaque tome : par exemple, voir Wadco dans le premier tome et dans le 4ème), et des couleurs qui sont quant à elles remarquables.
Les différents flashbacks tout au long de la série nous en apprennent toujours un peu plus sur les différents personnages au centre de l'intrigue, et l'on ne découvre la vérité sur cette affaire que dans la dernière partie du dernier tome : jouissif!!!
Pour qui aime les bons polars, n'hésitez pas une seconde : c'est du bon!
Une magnifique série qui m'a fait découvrir les comics. Un must pour tous les fans de science-fiction ! Un univers cohérent, un dessin très expressif, appuyé par de belles images de synthése pour les véhicules militaires, bref, une très bonne série bien loin des super-héros des comics.
Je ne lis pas beaucoup de mangas, mais celui-là m'a sauté à l'oeil ! L'histoire de ce pauvre Seto, tellement réelle, est très attachante. Ici pas de combats, d'univers irréel. Tout est vrai, on s'identifie très facilement à Seto, et son problème qui est arrivé ou arrivera à la plupart d'entre nous. Un très beau manga !
Voilà une série BD vraiment particulière et assez méconnue.
De prime abord, elle parait destinée à la jeunesse. Son dessin est simple, l'histoire paraît sans profondeur, et même le héros est un gamin.
Et pourtant en la lisant, on sent dès le départ que les choses sont un peu étranges. Le héros "gamin" agit bien souvent comme un adulte, l'imaginaire se mélange souvent avec la réalité de l'histoire, des références apparaissent périodiquement comme cette bouteille au goulot en forme de diable qui semble suivre le héros sans qu'on sache pourquoi…
Le scénario des premiers tomes rappelle Bilbo le Hobbit puis ensuite Le Seigneur des Anneaux, mais au bout de 3 ou 4 tomes, les choses deviennent totalement originales, parfois presque oniriques. Le héros devient immortel, ce qui explique son comportement adulte dans un corps d'enfant, comme si dès le départ, une boucle temporelle l'avait fait entamer son histoire du tome 1 avec la connaissance qu'il a acquise au moins à partir du tome 4... Et pourtant rien n'est expliqué là-dessus et seul le lecteur doit s'expliquer ces étrangetés.
Puis on suit Giulio dans ses aventures de plus en plus originales et étranges tandis qu'il cherche à perdre son immortalité, ou à découvrir un animal mythique imaginaire…
En résumé, le scénario de cette série est surprenant et on ne s'attend pas du tout à ça quand on voit la couverture de ces BD. A lire car il s'agit là d'une vraie curiosité.
Quelle belle surprise ! Le dessin me repoussait un peu à cause de la première planche où j’ai vu une tête mal faite, mais en feuilletant l’album, je me suis aperçu que c’était le seul défaut de ce côté là.
Ensuite les couleurs sont très bien réalisées, nous avons l’utilisation de la peinture (gouache ?), c’est joli. Mais moi j’aime bien quand il y a plein de couleurs dans l’album, or ici on a beaucoup l’utilisation de la couleur marron, peut-être est-ce une symbolique visant à accentuer l’impression d’un monde futur de merde.
Enfin, le scénario est très bien fait, je le trouve original, démontrant déclins de la TV réalité, magouilles, et pouvoirs d’influence de la télévision sur les gens.
Pour finir, je dirai que c’est un bon album agréable à lire qui mérite bien sa note. Cet album coûte 12€90, mais il faut dire qu’il fait 54 pages.
A lire.
Oui, vraiment une bonne surprise! Le mélange des deux époques est savamment distillé par les deux tons de couleurs, empêchant le lecteur de s'embrouiller. De plus, le scénario est, sans être des plus novateurs (la télé-réalité apparaissant de plus en plus dans la BD) est bien contruit. Seule question restant en suspens : quel est le rôle de la dernière planche (celle après l'épilogue)?
L'afrique, ou plutôt l'Afrique, avec un grand A… Ses grands fauves, sa brousse, ses baobabs, ses rivières dangereuses et leurs traversées périlleuses. L'Afrique… Sa chaleur, ses guides, son immensité, ses mystères, ses croyances… Avec La tendresse des crocodiles, Bernard nous offre une invitation au voyage qui s'ouvre sur un moment d'évasion et de rêve, une parenthèse d'oxygène dépaysante.
Pourtant les héros n'ont rien de révolutionnaire, avec une Jeanne Picquigny lancée à la recherche de son père dans un pays qui la fascine et qui l'effraye, et Eugène Love Peacock, un guide arrogant, machiste et porté sur la bouteille. Cette confrontation présente des airs de maintes fois vu et revu. Pourtant, Bernard ne cherche pas à aller dans la surenchère, il se laisse porter par son histoire et à défaut d'originalité, les personnages sont vrais et crédibles.
En revanche, Bernard parvient à installer une ambiance superbe grâce à des parfums d'Afrique qu'il distille à bon escient. Pas trop de clichés, mais juste un peu pour que les béotiens (moi le premier) se sentent ailleurs, pas trop de mystères et d'allusions aux croyances locales pour ne pas obscurcir le récit, mais suffisamment pour entretenir le mystère, pas trop de planches de paysages pour ne pas verser dans le dépliant touristique, mais juste assez pour faire rêver. Jusqu'au bout, on ignore bien ce qu'il va se passer et surtout on ignore ce qui explique la disparition du professeur Modeste Picquigny.
Quant aux dessins, ils sont vivants et jamais figés, ils m'ont donné l'impression de varier selon les situations, ce qui donne vraiment une âme à ces personnages. Certaines planches pleine page sont en plus carrément splendides, avec un contraste noir et blanc simple mais qui permet bien des effets (la traversée d'une mare dans laquelle se reflètent les troncs d'arbres m'a enchanté).
Bon, il y a toutefois une ombre au tableau (oui, quand même). C'est très long à se mettre à place, très long à venir, et une fois le nœud de l'histoire atteint, tout se désagrège un peu trop rapidement à mon goût. On arrive alors sur un tableau final qui laisse une impression mitigée, comme si on venait de passer à côté d'une très grande bande dessinée, juste pour quelques détails parmi lesquels un déséquilibre narratif. Trop lent au début, magnifiquement conduit sur la suite et trop désuni sur la fin.
Mais que cela ne vienne pas nous faire bouder notre plaisir car La tendresse des crocodiles n'est pas simplement un titre inspiré, c'est un excellent album !
On retrouve la rigueur habituelle de Van Hamme dans cette saga familiale qui a une fin, contrairement à d'autres séries (il vrai que Jean-Claude, 2035 aurait été très moyen...). Le sujet est original et vraiment prenant, même si ça fait parfois un peu téléfilm de l'été de TF1. L'histoire est bien racontée, et la psychologie des personnages est vraiment réussie, chacun a sa propre personnalité et on voit les liens complexes entre la famille et les brasseries. Le dessin est correct et on distingue bien les différentes époques. Un regret : l'âge des personnages n'est pas du tout évident d'après le dessin, le vieillissement est souvent raté, dommage pour une saga familiale...
L'album "les Steenfort" est plutôt réussi j'ai trouvé, contrairement à certains autres hors-séries. Les historiettes présentées ne sont pas nécessaires, mais c'est sympa de voir ce qui s'est passé durant les ellipses.
C’est la première fois que je lis une bd de Metter. Et je n’aime pas trop son dessin… que dis-je ? Sa peinture. C’est trop irrégulier, trop froid, trop peu coloré. Mais ça passe tout seul, parce qu’en ce qui me concerne, le scénario de cette série, c’est du béton, du solide, du consistant. Le premier tome éveillait gentiment mon intérêt : la situation de crise se mettait en place en douceur, on faisait connaissance avec les deux protagonistes principaux, le curé idéaliste et le médecin cynique. Le deuxième tome confirme ma bonne impression, la crise s’intensifie, prend une ampleur existentielle et aborde de manière, certes classique mais habile, des thèmes aussi complexes que ceux de la justice divine et la crise de foi. Quelle profondeur ! Y’a dans cette histoire, une intensité toute romanesque qui m’impressionne. Aucune scène ne semble gratuite ni inutile, tout semble concourir à faire de la crise de conscience du curé le centre nerveux de l’intrigue. J’en ai été scotché !
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Valhalla
J'ai un petit faible pour cette série totalement méconnue. Bien qu'elle soit destinée à un public relativement jeune, l'humour, surtout celui du tome 1, est bien efficace, frais et sympathique. On ne s'y prend pas la tête, quoi. En outre, on y retrouve foule d'information sur les Dieux d'Asgard et sur la mythologie scandinave, comme si on évoluait parmi eux et qu'après tout, être un dieu, c'est comme être un simple humain mais avec un sale caractère prononcé. Bref, une série sympa, de bonne qualité, à lire pour le plaisir. PS : Comme dit plus haut par Gevaudan, il faut admettre que c'est surtout le tome 1 qui est vraiment bien, les suivants sont un cran en dessous.
Quarterback
Bonne série policière. Chauvel signe de nouveau un très bon scénario, servi par un dessin pas exceptionnel mais très correct de Kerfriden (quelques fois les personnages changent sensiblement de gueule entre chaque tome : par exemple, voir Wadco dans le premier tome et dans le 4ème), et des couleurs qui sont quant à elles remarquables. Les différents flashbacks tout au long de la série nous en apprennent toujours un peu plus sur les différents personnages au centre de l'intrigue, et l'on ne découvre la vérité sur cette affaire que dans la dernière partie du dernier tome : jouissif!!! Pour qui aime les bons polars, n'hésitez pas une seconde : c'est du bon!
The Red Star
Une magnifique série qui m'a fait découvrir les comics. Un must pour tous les fans de science-fiction ! Un univers cohérent, un dessin très expressif, appuyé par de belles images de synthése pour les véhicules militaires, bref, une très bonne série bien loin des super-héros des comics.
I"s
Je ne lis pas beaucoup de mangas, mais celui-là m'a sauté à l'oeil ! L'histoire de ce pauvre Seto, tellement réelle, est très attachante. Ici pas de combats, d'univers irréel. Tout est vrai, on s'identifie très facilement à Seto, et son problème qui est arrivé ou arrivera à la plupart d'entre nous. Un très beau manga !
La Malédiction des sept boules vertes
Voilà une série BD vraiment particulière et assez méconnue. De prime abord, elle parait destinée à la jeunesse. Son dessin est simple, l'histoire paraît sans profondeur, et même le héros est un gamin. Et pourtant en la lisant, on sent dès le départ que les choses sont un peu étranges. Le héros "gamin" agit bien souvent comme un adulte, l'imaginaire se mélange souvent avec la réalité de l'histoire, des références apparaissent périodiquement comme cette bouteille au goulot en forme de diable qui semble suivre le héros sans qu'on sache pourquoi… Le scénario des premiers tomes rappelle Bilbo le Hobbit puis ensuite Le Seigneur des Anneaux, mais au bout de 3 ou 4 tomes, les choses deviennent totalement originales, parfois presque oniriques. Le héros devient immortel, ce qui explique son comportement adulte dans un corps d'enfant, comme si dès le départ, une boucle temporelle l'avait fait entamer son histoire du tome 1 avec la connaissance qu'il a acquise au moins à partir du tome 4... Et pourtant rien n'est expliqué là-dessus et seul le lecteur doit s'expliquer ces étrangetés. Puis on suit Giulio dans ses aventures de plus en plus originales et étranges tandis qu'il cherche à perdre son immortalité, ou à découvrir un animal mythique imaginaire… En résumé, le scénario de cette série est surprenant et on ne s'attend pas du tout à ça quand on voit la couverture de ces BD. A lire car il s'agit là d'une vraie curiosité.
Live war heroes
Quelle belle surprise ! Le dessin me repoussait un peu à cause de la première planche où j’ai vu une tête mal faite, mais en feuilletant l’album, je me suis aperçu que c’était le seul défaut de ce côté là. Ensuite les couleurs sont très bien réalisées, nous avons l’utilisation de la peinture (gouache ?), c’est joli. Mais moi j’aime bien quand il y a plein de couleurs dans l’album, or ici on a beaucoup l’utilisation de la couleur marron, peut-être est-ce une symbolique visant à accentuer l’impression d’un monde futur de merde. Enfin, le scénario est très bien fait, je le trouve original, démontrant déclins de la TV réalité, magouilles, et pouvoirs d’influence de la télévision sur les gens. Pour finir, je dirai que c’est un bon album agréable à lire qui mérite bien sa note. Cet album coûte 12€90, mais il faut dire qu’il fait 54 pages. A lire.
Live war heroes
Oui, vraiment une bonne surprise! Le mélange des deux époques est savamment distillé par les deux tons de couleurs, empêchant le lecteur de s'embrouiller. De plus, le scénario est, sans être des plus novateurs (la télé-réalité apparaissant de plus en plus dans la BD) est bien contruit. Seule question restant en suspens : quel est le rôle de la dernière planche (celle après l'épilogue)?
Une Aventure de Jeanne Picquigny
L'afrique, ou plutôt l'Afrique, avec un grand A… Ses grands fauves, sa brousse, ses baobabs, ses rivières dangereuses et leurs traversées périlleuses. L'Afrique… Sa chaleur, ses guides, son immensité, ses mystères, ses croyances… Avec La tendresse des crocodiles, Bernard nous offre une invitation au voyage qui s'ouvre sur un moment d'évasion et de rêve, une parenthèse d'oxygène dépaysante. Pourtant les héros n'ont rien de révolutionnaire, avec une Jeanne Picquigny lancée à la recherche de son père dans un pays qui la fascine et qui l'effraye, et Eugène Love Peacock, un guide arrogant, machiste et porté sur la bouteille. Cette confrontation présente des airs de maintes fois vu et revu. Pourtant, Bernard ne cherche pas à aller dans la surenchère, il se laisse porter par son histoire et à défaut d'originalité, les personnages sont vrais et crédibles. En revanche, Bernard parvient à installer une ambiance superbe grâce à des parfums d'Afrique qu'il distille à bon escient. Pas trop de clichés, mais juste un peu pour que les béotiens (moi le premier) se sentent ailleurs, pas trop de mystères et d'allusions aux croyances locales pour ne pas obscurcir le récit, mais suffisamment pour entretenir le mystère, pas trop de planches de paysages pour ne pas verser dans le dépliant touristique, mais juste assez pour faire rêver. Jusqu'au bout, on ignore bien ce qu'il va se passer et surtout on ignore ce qui explique la disparition du professeur Modeste Picquigny. Quant aux dessins, ils sont vivants et jamais figés, ils m'ont donné l'impression de varier selon les situations, ce qui donne vraiment une âme à ces personnages. Certaines planches pleine page sont en plus carrément splendides, avec un contraste noir et blanc simple mais qui permet bien des effets (la traversée d'une mare dans laquelle se reflètent les troncs d'arbres m'a enchanté). Bon, il y a toutefois une ombre au tableau (oui, quand même). C'est très long à se mettre à place, très long à venir, et une fois le nœud de l'histoire atteint, tout se désagrège un peu trop rapidement à mon goût. On arrive alors sur un tableau final qui laisse une impression mitigée, comme si on venait de passer à côté d'une très grande bande dessinée, juste pour quelques détails parmi lesquels un déséquilibre narratif. Trop lent au début, magnifiquement conduit sur la suite et trop désuni sur la fin. Mais que cela ne vienne pas nous faire bouder notre plaisir car La tendresse des crocodiles n'est pas simplement un titre inspiré, c'est un excellent album !
Les Maîtres de l'Orge
On retrouve la rigueur habituelle de Van Hamme dans cette saga familiale qui a une fin, contrairement à d'autres séries (il vrai que Jean-Claude, 2035 aurait été très moyen...). Le sujet est original et vraiment prenant, même si ça fait parfois un peu téléfilm de l'été de TF1. L'histoire est bien racontée, et la psychologie des personnages est vraiment réussie, chacun a sa propre personnalité et on voit les liens complexes entre la famille et les brasseries. Le dessin est correct et on distingue bien les différentes époques. Un regret : l'âge des personnages n'est pas du tout évident d'après le dessin, le vieillissement est souvent raté, dommage pour une saga familiale... L'album "les Steenfort" est plutôt réussi j'ai trouvé, contrairement à certains autres hors-séries. Les historiettes présentées ne sont pas nécessaires, mais c'est sympa de voir ce qui s'est passé durant les ellipses.
Le Curé
C’est la première fois que je lis une bd de Metter. Et je n’aime pas trop son dessin… que dis-je ? Sa peinture. C’est trop irrégulier, trop froid, trop peu coloré. Mais ça passe tout seul, parce qu’en ce qui me concerne, le scénario de cette série, c’est du béton, du solide, du consistant. Le premier tome éveillait gentiment mon intérêt : la situation de crise se mettait en place en douceur, on faisait connaissance avec les deux protagonistes principaux, le curé idéaliste et le médecin cynique. Le deuxième tome confirme ma bonne impression, la crise s’intensifie, prend une ampleur existentielle et aborde de manière, certes classique mais habile, des thèmes aussi complexes que ceux de la justice divine et la crise de foi. Quelle profondeur ! Y’a dans cette histoire, une intensité toute romanesque qui m’impressionne. Aucune scène ne semble gratuite ni inutile, tout semble concourir à faire de la crise de conscience du curé le centre nerveux de l’intrigue. J’en ai été scotché !