Essayer c'est l'adopter.
Yotsuba est un ovni dans le paysage de la BD en France. Une chose qu'on n'arrive à caser nulle part. Ne vous laissez pas avoir par l'apparence simplicité du trait, Azuma est un maître de la narration. Le sens du rythme et de la composition l'amène au même niveau qu'un Bill Watterson.
Un vrai cas d'école en ce qui concerne l'utilisation du médium BD au format manga !
En dehors de ça il s'agit d'une peinture toute en simplicité de la vie d'une gamine pleine d'imagination. Le plus touchant étant finalement la description des personnages qui gravitent autour de l'enfant. Le récit dépouillé peut en rebuter certain, mais l'humour et la construction millimétrée des personnages m'ont charmé.
J'émets juste une réserve quant à la capacité de l'auteur à renouveler les aventures de la petite démone. Jusqu'où peut-on suivre la vie quotidienne d'une gamine sans se lasser ; les tomes 6 et 7 ayant été un peu lassants. Heureusement le tome 8 donne un coup de peps à la série et on attend la suite avec optimisme.
Si vous aimez les chansons de Bénabar, les films tels que « Cuisine et dépendance » et les récits de Dupuy et Berberian, voici quelque chose qui devrait vous intéresser. « Ainsi danse » traite en effet du quotidien de divers personnages. Le dénominateur commun entre eux : les problèmes de communication et de couple. Nous nous retrouvons donc face :
- à un jeune couple avec son premier bébé ;
- à une artiste-peintre n’ayant toujours pas fait le deuil d’une ancienne relation ;
- à un banquier et une employée de messagerie érotique attirés l’un par l’autre mais que tout oppose ;
- à une femme proche de la soixantaine partagée entre son nouveau conjoint et son amant.
Tout le long du récit, nous passerons d’une histoire à l’autre sans qu’aucune ne s’entremêle. Les différents protagonistes se croisent rarement et chaque histoire avance donc en parallèle. C’est bien écrit, agréable à lire, souvent drôle, parfois touchant mais toujours bien observé. Bien sûr, on n’évite pas les poncifs du genre, et le choix des « cas » observés est assez démonstratif du fait, mais la qualité d’écriture suffit à gommer cette impression de déjà-vu.
Au niveau graphique, nous retrouvons une ligne claire précise et agréable. Les différents personnages sont bien typés et évitent toute confusion. Une orchidée ressemble à une orchidée, une Renault Clio à une Renault Clio. Grande lisibilité et grande précision : à mes yeux, du grand art sans avoir l’air d’y toucher. Le choix des couleurs (ou plutôt de leur absence, car tout ici est en noir, blanc ou sépia) est judicieux et favorise cette clarté tout en renforçant le côté « intime » de l’œuvre.
Pour résumer : dans la catégorie « petite chronique du quotidien », c’est franchement bien.
Un album primé à Angoulême bien particulier.
Le trait de Mizuki semble toujours enfantin, à l'image de son personnage central qui vit dans son petit monde à la campagne. L'histoire mêle habilement 3 thèmes: une sorte de "guerre des boutons" entre 2 bandes de gamins, des petites histoires de yokai (Mizuki est maître dans ce domaine, n'ayant rien à prouvé) et l'histoire attachante entre cette grand-mère sénilisante ancré dans les croyances d'un passé voué à disparaître et ce petit garçon voulant y croire lui aussi.
Pour ne rien gâcher, Cornélius en a en plus fait une belle édition, facile à manipuler malgré le nombre de pages.
Boulet est devenu un auteur célèbre grâce à son blog, qui est enfin édité car il le vaut vraiment bien.
Un humour de geek jouissif, des petites réflexions dans lesquelles tout le monde se reconnaît et une mise en scène de lui-même sans égocentrisme, voilà la recette du succès. Le trait est dynamique, une sorte des Les Petits Riens de Trondheim en plus "pêchu".
Vivement le prochain tome !
J'ai pris cette BD au hasard dans un bac de ma boutique BD favorite, attiré par la couverture bien sympathique.
Eh bien, le contenu est tout aussi sympa. Une longue histoire découpée en petits chapitres de 4 pages qui sont des sortes de maxi-strips pouvant être lus indépendamment, belle idée.
Et puis tout ce bestiaire si attachant... Un graphisme simple mais suffisant et collant parfaitement à l'atmosphère bon enfant régnant dans le vaisseau (bien que se dégradant franchement vers la fin).
Une BD vraiment agréable à lire, par exemple en prenant le bus. Et elle ravira à coup sûr vos enfants.
Je suis d’accord avec Miranda. Une ambiance particulière et des personnages très attachants ! Derrière une histoire loufoque se cache une critique subtile de notre monde sans rentrer dans des débats écolo socio-politiques stéréotypés. J’ai adoré l'histoire et le dessin, mais espérons que le monde ne finira pas comme ça !
A quand le tome 2 ???
Excellent conte. Sa principale originalité vient de son côté noir.
Le scénario est sans compromis sur ce point. Il n'en demeure pas moins bien ficelé avec une fin qui m'a convaincu. La lecture fut rapide malgré les 64 pages en raison des nombreuses cases muettes.
Le dessin est agréable avec des rondeurs et des nuancés grisâtres feutrés. Le trait est sur mais je ferai un petit reproche sur les visages parfois trop simplifiés.
Je tiens à noter, même si je me répète sur ce sujet, que le support est superbe avec son papier épais et sa belle couverture au dos légèrement arrondi. Ce serait formidable si les autres éditeurs pouvaient suivre l'exemple de Futuropolis sur la qualité "physique" des BD.
Petit spoiler pour finir : je n'ai pas bien saisi le pourquoi de ce titre car il n'y a rien d'explicite la dessus.
Mon premier Larcenet ! Jusque là j'étais toujours trop rebuté par le style du dessin qui ne m'attirait vraiment pas.
Je dois avouer que je me suis bien amusé tout au long de ma lecture, les péripéties de ce robin des bois vieillissant et atteint de "l'affection du sieur Alzheimer" m'ont bien fait rire. Les personnages secondaires sont tous plus truculents les uns que les autres, avec une mention spéciale tout de même à notre tarzan zoophile !
La fin est plutôt surprenante et même assez brutale, je ne m'attendais pas à une telle chute.
Note : 3,5/5
Le dessin. C’est la première chose qui frappe dans cette Bd. On a l’impression de lire un film : Le trait est élégant, les couleurs sont magnifiques, sombres, et le tout est sublimé par une mise en page qui flirte bon le polar des années 60.
L’intrigue est peu complexe, facile à suivre, et permet d’apprécier les dialogues, percutants, à leurs justes valeurs.
Bref que du bon dans cette BD excellemment mise en scène. Une mention spéciale pour le deuxième tome, particulièrement prenant.
t1: quelque part entre les ombres. 4/5
t2: Artic nation. 5/5
t3: Ame rouge. 4/5
Sur le coup je me rend compte que j'aime aussi beaucoup les titres de ces 3 tomes.
Découvert par hasard dans mon Manga Shop, j’ai lu les critiques sur cette série et elles étaient vraiment très bonnes. Je me suis alors laissé séduire.
Je ne suis qu’au cinquième volume, mais franchement, je la trouve très sympa.
Le scénario est original, une jeune adolescente pulpeuse qui a le pouvoir de ranimer les morts pour résoudre les enquêtes sur les causes de leur décès.
Attention, cette série et très gore et ne fait pas spécialement appel à notre intellect, mais elle a le mérite de bien distraire, de plus elle est relativement courte et se termine en 11 volumes.
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Yotsuba&
Essayer c'est l'adopter. Yotsuba est un ovni dans le paysage de la BD en France. Une chose qu'on n'arrive à caser nulle part. Ne vous laissez pas avoir par l'apparence simplicité du trait, Azuma est un maître de la narration. Le sens du rythme et de la composition l'amène au même niveau qu'un Bill Watterson. Un vrai cas d'école en ce qui concerne l'utilisation du médium BD au format manga ! En dehors de ça il s'agit d'une peinture toute en simplicité de la vie d'une gamine pleine d'imagination. Le plus touchant étant finalement la description des personnages qui gravitent autour de l'enfant. Le récit dépouillé peut en rebuter certain, mais l'humour et la construction millimétrée des personnages m'ont charmé. J'émets juste une réserve quant à la capacité de l'auteur à renouveler les aventures de la petite démone. Jusqu'où peut-on suivre la vie quotidienne d'une gamine sans se lasser ; les tomes 6 et 7 ayant été un peu lassants. Heureusement le tome 8 donne un coup de peps à la série et on attend la suite avec optimisme.
Ainsi danse
Si vous aimez les chansons de Bénabar, les films tels que « Cuisine et dépendance » et les récits de Dupuy et Berberian, voici quelque chose qui devrait vous intéresser. « Ainsi danse » traite en effet du quotidien de divers personnages. Le dénominateur commun entre eux : les problèmes de communication et de couple. Nous nous retrouvons donc face : - à un jeune couple avec son premier bébé ; - à une artiste-peintre n’ayant toujours pas fait le deuil d’une ancienne relation ; - à un banquier et une employée de messagerie érotique attirés l’un par l’autre mais que tout oppose ; - à une femme proche de la soixantaine partagée entre son nouveau conjoint et son amant. Tout le long du récit, nous passerons d’une histoire à l’autre sans qu’aucune ne s’entremêle. Les différents protagonistes se croisent rarement et chaque histoire avance donc en parallèle. C’est bien écrit, agréable à lire, souvent drôle, parfois touchant mais toujours bien observé. Bien sûr, on n’évite pas les poncifs du genre, et le choix des « cas » observés est assez démonstratif du fait, mais la qualité d’écriture suffit à gommer cette impression de déjà-vu. Au niveau graphique, nous retrouvons une ligne claire précise et agréable. Les différents personnages sont bien typés et évitent toute confusion. Une orchidée ressemble à une orchidée, une Renault Clio à une Renault Clio. Grande lisibilité et grande précision : à mes yeux, du grand art sans avoir l’air d’y toucher. Le choix des couleurs (ou plutôt de leur absence, car tout ici est en noir, blanc ou sépia) est judicieux et favorise cette clarté tout en renforçant le côté « intime » de l’œuvre. Pour résumer : dans la catégorie « petite chronique du quotidien », c’est franchement bien.
NonNonBâ
Un album primé à Angoulême bien particulier. Le trait de Mizuki semble toujours enfantin, à l'image de son personnage central qui vit dans son petit monde à la campagne. L'histoire mêle habilement 3 thèmes: une sorte de "guerre des boutons" entre 2 bandes de gamins, des petites histoires de yokai (Mizuki est maître dans ce domaine, n'ayant rien à prouvé) et l'histoire attachante entre cette grand-mère sénilisante ancré dans les croyances d'un passé voué à disparaître et ce petit garçon voulant y croire lui aussi. Pour ne rien gâcher, Cornélius en a en plus fait une belle édition, facile à manipuler malgré le nombre de pages.
Notes
Boulet est devenu un auteur célèbre grâce à son blog, qui est enfin édité car il le vaut vraiment bien. Un humour de geek jouissif, des petites réflexions dans lesquelles tout le monde se reconnaît et une mise en scène de lui-même sans égocentrisme, voilà la recette du succès. Le trait est dynamique, une sorte des Les Petits Riens de Trondheim en plus "pêchu". Vivement le prochain tome !
Croisière Cosmos
J'ai pris cette BD au hasard dans un bac de ma boutique BD favorite, attiré par la couverture bien sympathique. Eh bien, le contenu est tout aussi sympa. Une longue histoire découpée en petits chapitres de 4 pages qui sont des sortes de maxi-strips pouvant être lus indépendamment, belle idée. Et puis tout ce bestiaire si attachant... Un graphisme simple mais suffisant et collant parfaitement à l'atmosphère bon enfant régnant dans le vaisseau (bien que se dégradant franchement vers la fin). Une BD vraiment agréable à lire, par exemple en prenant le bus. Et elle ravira à coup sûr vos enfants.
Pigeons Verts
Je suis d’accord avec Miranda. Une ambiance particulière et des personnages très attachants ! Derrière une histoire loufoque se cache une critique subtile de notre monde sans rentrer dans des débats écolo socio-politiques stéréotypés. J’ai adoré l'histoire et le dessin, mais espérons que le monde ne finira pas comme ça ! A quand le tome 2 ???
Le Fils de l'Ogre
Excellent conte. Sa principale originalité vient de son côté noir. Le scénario est sans compromis sur ce point. Il n'en demeure pas moins bien ficelé avec une fin qui m'a convaincu. La lecture fut rapide malgré les 64 pages en raison des nombreuses cases muettes. Le dessin est agréable avec des rondeurs et des nuancés grisâtres feutrés. Le trait est sur mais je ferai un petit reproche sur les visages parfois trop simplifiés. Je tiens à noter, même si je me répète sur ce sujet, que le support est superbe avec son papier épais et sa belle couverture au dos légèrement arrondi. Ce serait formidable si les autres éditeurs pouvaient suivre l'exemple de Futuropolis sur la qualité "physique" des BD. Petit spoiler pour finir : je n'ai pas bien saisi le pourquoi de ce titre car il n'y a rien d'explicite la dessus.
La Légende de Robin des Bois
Mon premier Larcenet ! Jusque là j'étais toujours trop rebuté par le style du dessin qui ne m'attirait vraiment pas. Je dois avouer que je me suis bien amusé tout au long de ma lecture, les péripéties de ce robin des bois vieillissant et atteint de "l'affection du sieur Alzheimer" m'ont bien fait rire. Les personnages secondaires sont tous plus truculents les uns que les autres, avec une mention spéciale tout de même à notre tarzan zoophile ! La fin est plutôt surprenante et même assez brutale, je ne m'attendais pas à une telle chute. Note : 3,5/5
Blacksad
Le dessin. C’est la première chose qui frappe dans cette Bd. On a l’impression de lire un film : Le trait est élégant, les couleurs sont magnifiques, sombres, et le tout est sublimé par une mise en page qui flirte bon le polar des années 60. L’intrigue est peu complexe, facile à suivre, et permet d’apprécier les dialogues, percutants, à leurs justes valeurs. Bref que du bon dans cette BD excellemment mise en scène. Une mention spéciale pour le deuxième tome, particulièrement prenant. t1: quelque part entre les ombres. 4/5 t2: Artic nation. 5/5 t3: Ame rouge. 4/5 Sur le coup je me rend compte que j'aime aussi beaucoup les titres de ces 3 tomes.
Reiko The Zombie Shop
Découvert par hasard dans mon Manga Shop, j’ai lu les critiques sur cette série et elles étaient vraiment très bonnes. Je me suis alors laissé séduire. Je ne suis qu’au cinquième volume, mais franchement, je la trouve très sympa. Le scénario est original, une jeune adolescente pulpeuse qui a le pouvoir de ranimer les morts pour résoudre les enquêtes sur les causes de leur décès. Attention, cette série et très gore et ne fait pas spécialement appel à notre intellect, mais elle a le mérite de bien distraire, de plus elle est relativement courte et se termine en 11 volumes.