Sept yakuzas

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 32 avis)

Kotobuki Ichiro, 95 ans, chef d'un clan Yakuza, fait l'objet d'une tentative de meurtre. Il recrute 6 hommes pour découvrir qui est à l'origine de cet attentat.


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Les prix lecteurs BDTheque 2008 Sept... Yakuzas

Kotobuki Ichiro, vieux chef Yakuza, fait l'objet d'une tentative d'attentat lors d'une sanja-matsuri (fête populaire nipponne). Recherché, traqué, avec l'aide de son ancien lieutenant, Kotobuki Ichiro va recruter 6 hommes pour s'attaquer au clan qui veut l'éliminer. Prêts à tout, l'équipe infiltre le siège du clan Yakuza adverse et Kotobuki Ichiro va faire une surprise de taille...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Sept yakuzas © Delcourt 2008
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 32 avis)
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25/09/2008 | herve
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Par karibou79
Note: 4/5
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Ouh qu'il est bien celui-là. Mon 7 préféré avec le truculent "7 missionnaires". Un histoire de vengeance, des flashbacks sur une ascencion dans les échelons du crime, de l'action brute (cohérent avec le milieu décrit) et une pointe de décalé, les amoureux de yakuza-eiga seront aux anges. Avec un expert comme Morvan, pas de risque de se faire avoir sur la marchandise, on se sent à l'aise comme si Scorcese bossait avec Fukasaku. J'ai lu des remarques sur le dessin, je me range du côté de ceux qui aime, ce mélange délicat des traits manga et BD: une seule case peut contenir les caratéristiques des 2 styles.

19/05/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Tomdelapampa

Au bout de 3 saisons, soit 21 albums, quelle déception cette collection, beaucoup de passable et peu de réussite. Pourtant le concept était accrocheur et promettait sur le champ des possibles, mais trop peu d’auteurs tirent leur épingle du jeu sur ce travail de commande. 7 Yakuzas, 6ème et avant dernier tome annoncé de la collection (à l’époque ^^), il fait parti des bons crus. Morvan, en grand connaisseur de la culture nippone, propose un récit banalisé mais dense sur fond de vengeance mafieuse, très plaisant à suivre, on découvre tout un pan du Japon à travers de nombreux flash-back de notre homme en couche culotte. Le bas blesse un peu avec la partie graphique, un trait gras et une colorisation terne mais qui finalement accompagne bien le récit. L’application du cahier des charges passe ici très bien à mes yeux. Lecture divertissante et recommandable. 3,5 arrondi à 4*

06/02/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
L'avatar du posteur Cacal69

Nouvelle déception que cet épisode de Sept. Une histoire de vengeance. Un nonagénaire en couche culotte aidé de six autres yakuzas aux look très différents vont partir en guerre contre le nouveau gang qui a pris le pouvoir. Avec sa demi surprise en conclusion qu'on voit arriver comme le nez sur le visage. Une narration faite de nombreux flash-back retraçant le passé et une présentation des yakuzas qui n'aide pas à la fluidité du récit. Un scénario convenu. Un dessin gras qui n'est pas du plus bel effet. Une jolie colorisation. Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Dispensable.

26/09/2021 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 2/5
L'avatar du posteur fuuhuu

J'ai trouvé l'album sympa à lire. Mais c'est tout. Je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans l'histoire. L'auteur nous plonge dans un Japon très peu exploité à mon sens, pour nous narrer une histoire de vengeance comme on en a déjà vu des centaines. Au fil de sa quête de vengeance, il va s'entourer de 6 autres yakuzas, dont on aura droit à chaque fois à des flashback pour comprendre d'où ils viennent. Et malheureusement, ces nombreux flashback m'ont perdu. J'aurais apprécié que l'histoire se passe un peu plus au présent. De plus, je n'ai pas trouvé crédible de voir un vieux papy qui porte des couches, virevolter partout et jouer au yakuza. Je n'ai pas accroché non plus au dessin, mais ça je vous laisse juger par vous même. Bref, une histoire sympa à lire une fois, mais que je risque d'oublier d'ici 2 mois. 2 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

26/02/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Je n’ai pas accroché plus que ça à cette histoire. Elle se laisse lire, certes, mais sans trop d’intérêt je trouve. D’abord parce que la narration, malgré les nombreux flash-backs qui tentent de la dynamiser (chacun des protagonistes se présentant successivement au fur et à mesure qu’il intègre « l’équipe ») n’apportent pas grand-chose à une intrigue que j’ai trouvée finalement très – trop – linéaire. Ils auraient même tendance à hacher un peu trop la lecture. Ensuite je n’ai pas non plus été attiré par le dessin. Qui fait le job, mais qui n’est pas ma tasse de thé. Un peu comics, parfois virant vers le manga vers la fin sur certaines planches (une esthétique que je n’aime pas trop), avec une colorisation qui accentue le côté gras et imprécis du trait je trouve : pas mon truc donc. Alors, c’est sûr, ça se laisse lire, mais tout aussi vite oublier je pense. Mais cela peut n’être qu’affaire de goût, si j’en juge par les nombreux avis laudateurs recueillis par cet album. Note réelle 2,5/5.

24/01/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Le dernier yakusa de la bande est quand même un lapin de six semaines! Mais ne chipotons pas et ne boudons pas notre plaisir. Le mien, après la lecture de cet opus tient surtout aux différents flashbacks qui émaillent se récit que la vengeance proprement dite. C'est en fait se qui m'a le plus intéressé. Le parcours de cet homme dans un Japon meurtri; à ce titre j'aurais d'ailleurs aimé que cet aspect de l'histoire soit plus étoffé, mais bon c'est la vengeance que les auteurs veulent mettre en avant. Si je ne mets pas une note supérieure c'est parce que j'ai malgré tout eu un peu de mal avec certains côtés du récit. Ce yakusa, nonagénaire, qui porte des couches, sautille un peu trop a mon goût. Il est une publicité vivante pour le troisième âge bondissant. De plus le coup de la fin même s'il s'intègre dans l'histoire ne me plaît qu'à moitié. Le dessin n'est pas mauvais, je lui reprocherais toutefois un trait un peu gras. Cela reste malgré tout un bon opus dans une série qui en a connue de pire.

13/11/2014 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur DamBDfan

Très bon cru que ce " 7 Yakuzas" ! Niveau histoire, on est proche du cinéma de John Woo époque Chow Yun-fat : actions, flingues, fusillades, hémoglobines,... Les sept protagonistes sont bien campés (spécialement le vieil oyabun), avec des séquences flashback qui permettent de découvrir la personnalité et motivation de chacun. L'immersion est réussie, on ressent bien l'ambiance du Japon et le final est grandiose. Un régal! Le dessin est parfois approximatif mais j'ai apprécié son côté sale, brouillon qui colle parfaitement à l'atmosphère tendue de l'intrigue. A lire.

19/10/2014 (modifier)
Par fab11
Note: 4/5

Décidément la série Sept me surprend par l'inégalité de la qualité de ses albums. On passe du one shot sympathique au très mauvais pour revenir ensuite, comme c'est le cas ici, à un récit de grande qualité. Un grand nombre d'avis a été posté pour ce one shot se déroulant au Japon dans le milieu des Yakusas, donc je serai bref car pratiquement tout ce que je pourrais dire a déjà été dévoilé par mes nombreux prédécesseurs. Le scénario reste classique , même s'il n'est pas courant de voir un nonagénaire Yakusa de surcroît mener son enquête pour connaître l'identité de la personne qui en veut à sa vie. Bien évidemment il s'associe à six autres Yakusas pour arriver au chiffre tant attendu. Le scénario a quand même réussi à me surprendre par son efficacité (sans doute grâce à ses retours en arrière pour nous rappeler l'histoire de chaque personnage). L'action ne manque pas dans ce récit ultra-violent qui nous propose quand même 78 pages, ce qui n'est pas mal même pour un one shot. Comme pour beaucoup de lecteurs le fait d'insérer des termes japonais m'a un peu dérangé et j'aurais préféré avoir la traduction en bas de la page, plutôt qu'en fin d'album comme c'est le cas. Il y a tout de même une chose qui m'a interpellé c'est que l'auteur insiste beaucoup sur le traumatisme de la seconde guerre mondiale pour l'ensemble de la population japonaise. D'ailleurs ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est qu'il essaye de montrer les différents avis concernant celui-ci. Il dénonce aussi bien les atrocités faites aux Japonais que celles faites par ces derniers sur les populations asservies par L'Empire Japonais durant les années 1930-1940. En ce qui concerne le dessin je le trouve correct, mais sans plus, par contre il s'accorde parfaitement au récit. Je conseille donc la lecture de ce one shot qui est assez prenant ce qui n'est pas le cas de tous les autres albums de la série Sept.

06/03/2013 (MAJ le 06/03/2013) (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5
L'avatar du posteur Jetjet

Ce qui caractérise la série 7 lancée par David Chauvel c’est qu’il s’agit à chaque fois d’un récit complet dans un genre variable. Leur seul point commun est d’utiliser 7 personnages. C’est à la fois cette contrainte qui ravit les uns et divise les autres s’imaginant que le développement de sept individus distincts nécessite plus que quelques pages d’une bd au format franco-belge. Et c’est justement là où 7 Yakuzas tire toute sa force…. Mais pas seulement :) En effet chacun de ces 7 protagonistes va intervenir à un moment dans ce long récit ponctué de flash backs sur la trame principale du leader de 95 ans, Kotobuki Ichiro qui cherche à comprendre qui en veut à ce point à sa peau alors qu’il a réussi à se défaire de tous ses ennemis tout au long de son existence comme nous allons le comprendre dans un récit soutenu et intelligent qui dresse parallèlement un portrait sensible et réaliste du Japon du XXème siècle. Ce sont les yakuzas que Kotobuki va rencontrer au fur et à mesure de son enquete qui vont par après être développés dans des flash backs qui leur sont propres. On s'éloigne donc des bases de la série qui balance tous les 7 dès le départ au détriment du rythme narratif ! ;) Morvan est très fort dans cette culture qu’il chérit et a su se démarquer du bête récit de violence par ces diverses touches rythmant une histoire simple mais haletante et dont on n’aura de cesse de poursuivre jusqu’au ballet de sang final digne des meilleures scènes de tension des films japonais et asiatiques par extension. Le vocabulaire japonais utilisé ici n’est pas si compliqué à comprendre dans son contexte même hors lexique de fin d’album (qu’il aurait été plus judicieux d’inclure en bas de chaque page concernée) et contribue au réalisme identitaire d’un pays pas comme les autres. Hikaru Takahashi dont je ne connais pas d’autre œuvre a réalisé un boulot exemplaire pourtant décrié ici mais qui mixe à merveille les influences du manga tout en conservant de forts repères identitaires de l’école franco-belge avec une excellente palette de couleurs vives et expressives. Son trait gras sied à merveille à toutes ces figures arrondies et les décors sont plutôt détaillés dans un style réaliste sans être pour autant aussi barbant qu’une fresque historique. J’espère le revoir à l’œuvre bientôt pour le 9ème art. Combinant à merveille tout ce que je peux apprécier dans une œuvre purement d’exploitation et en déclinant polar noir et vengeance rouge dans un contexte inhabituel, 7 Yakuzas représente à mes yeux le haut du panier de la série 7 dont il aurait pu s’extirper sans peine pour engager une carrière vraiment méritée et estimée. J'attribue volontiers à ce titre la note maximale et le recommande particulièrement aux détracteurs de la série car voici sans contexte l’album phare que tous les autres portant la mention « 7 » devraient au moins égaler. Je précise que la seconde lecture est tout aussi agréable…

03/11/2011 (modifier)
Par Jérem
Note: 2/5

Bof, bof, bof… En dépit de la méfiance que j’entretiens à l’égard de la série Sept, je me suis laissé tenté par cet épisode. Et il ne relève pas le niveau général. Les dessins sont tous justes moyens mais le pire concerne le scénario. Il est d’une banalité affligeante. L’histoire est prévisible au possible et on a droit à tous les clichés sur les yakusas. Vous l’avez compris, j’ai beaucoup baillé en lisant 7 yakusas. A éviter.

21/10/2011 (modifier)