Kiki de Montparnasse

Note: 3.54/5
(3.54/5 pour 13 avis)

2007 : Grand prix RTL de la bande dessinée. Angoulême 2008 : Essentiel Fnac/SNCF Kiki de Montparnasse, née Alice Prin au tout début du XXème siècle, fut l'une des figures les plus marquantes de la vie parisienne de l'entre-deux guerres, lors des Années Folles.


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Kiki de Montparnasse, née Alice Prin au tout début du XXème siècle, fut l'une des figures les plus marquantes de la vie parisienne de l'entre-deux guerres, lors des Années Folles. Egérie et amie de très nombreux artistes, Modigliani, Duchamp, Desnos, Picasso, Cocteau, Aragon, bon nombre des surréalistes, Kiki fut la muse et l'inspiratrice de créateurs devenus depuis des signatures majeures de l'art moderne, comme Foujita et Man Ray. C'est cette existence hors norme, retracée à travers la plupart des épisodes-clés d'un parcours de vie trépidant, que racontent avec passion Catel et José-Louis Bocquet, dans un album ambitieux qui est autant l'évocation d'une époque que le magnifique portrait d'une femme libre. Plus de trois cent planches de création exigeante et généreuse, en hommage à l'art sous toutes les formes.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Mars 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Kiki de Montparnasse © Casterman 2007
Les notes
Note: 3.54/5
(3.54/5 pour 13 avis)
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23/04/2007 | herve
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Par Ju
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ju

C'est marrant, quand j'ai lu cette bd, j'ai enchainé, avant ou après, avec Anaïs Nin - Sur la mer des mensonges, que j'avais acheté en même temps, et j'avais assez largement préféré cette dernière. Néanmoins, quelques temps après (je ne suis pas hyper assidu sur le postage d'avis), je ne me souviens plus du tout de Anaïs Nin mais plutôt bien de Kiki. J'ai trouvé la lecture assez longue et parfois ennuyeuse, les déboires de Kiki ne me passionnant au final qu'assez peu. Néanmoins, j'ai aimé l'esprit de cette bd, et l'état d'esprit de l'héroïne, très libre et qui voulait, pour le dire en des termes modernes, "kiffer sa vie". J'ai aussi beaucoup aimé la plongée dans l'univers de ces années folles, avec la multitude de personnes, d'artistes qui gravitent tour à tour autour d'elle. Moi qui ne connaissait rien à cette période, et assez peu d'artistes dans ceux qui sont nommés, ou alors juste de nom, je me suis surpris à chercher plus en détail les oeuvres des artistes décrits dans ce livre, et à lire assidûment les petits textes à la fin de la bd qui rappellent succinctement la vie de ceux-ci. Cette bd est une vitrine sur cette période, celle des années folles, et le portrait qui en est fait est assez sympathique, et on sent un regard attendri de Catel et Bocquet sur cette période insouciante, tellement différente d'aujourd'hui. Bon faut pas se leurrer, c'est quand même une catégorie ultra favorisée / privilégiée qui passait une bonne partie de son temps en beuveries, fêtes et à se droguer, mais ces fêtes sont rendues sympas, et on a presque envie de se retrouver projeté à cette époque, juste pour voir comment c'était., Le dessin est joli, sans être fabuleux à mes yeux. J'ai trouvé que les personnages, notamment masculins, n'étaient pas tous très reconnaissables, mais ça reste à la marge et cela ne dérange absolument pas la lecture. . Au final et pour résumer, j'ai aimé l'ambiance de la bd mais ai moins été accroché par l'histoire, que j'ai trouvé longuette (368 pages quand même).

14/04/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le sujet traité par cet album est de ceux qui m’intéressent, mais à propos duquel j’avais quelques appréhensions, car ayant déjà lu pas mal d’inepties. J’ai fini par l’emprunter pour me faire une idée. Alors, certes, il peut être intéressant de découvrir un peu de l’univers de la bohème parisienne (surtout du Montparnasse des années 1920-1930), avec pas mal de « grands noms » des arts, dont tableaux, sculptures et renommée, aujourd’hui au plus haut et hors de prix, ne disent pas grand-chose de la misère dans laquelle il ont été conçus. Au cœur de ce petit monde, qui redéfinit les canons artistiques et réévalue la création, dans ce que l’on va appeler l’art moderne, une femme donc, Kiki, modèle, muse, qui vit la vie par les deux bouts, en passant d’un atelier – et d’un lit – à l’autre, pour ne laisser que quelques rares traces de son passage pour le profane. La femme nue, de dos, illustrant le fameux « Violon d’Ingres », photo retouchée de Man Ray, c’est elle. Sujet intéressant donc, un album très épais mais qui se lit relativement vite (peu de dialogues ou de cases). Mais voilà, si ma note n’est pas plus élevée et que je ne recommande pas l’achat, c’est que cet album pèche par quelques défauts gênants à mes yeux. D’abord, les auteurs voulant « placer » un maximum de noms, références, c’est parfois amené maladroitement, les personnages s’interpelant par leur nom alors que le prénom était plus sûrement utilisé. Je suis d’ailleurs étonné que Francis Picabia n’apparaisse pas, lui qui était proche de la plupart des personnages traversant cet album… Ensuite, et c’est ce qui me chiffonne le plus, la présentation de certains personnages et/ou événements m’a paru biaisée, hélas dans un sens généralement déjà vu. C’est en particulier le cas de certains aspects du surréalisme naissant et de la personnalité d’André Breton (tant qu’à choisir une biographie du Breton de ces années, les auteurs aurait gagné à utiliser le travail de Marguerite Bonnet, au lieu de celui, bien faible, de Polizzoti). En cela le dossier final, qui présente une courte biographie d’une vingtaine de protagonistes, est plus que maladroit : Breton, une nouvelle fois surnommé « pape du surréalisme » - contre toute évidence pour qui sait ce que pensait et disait Breton des religions (et de la chrétienne en particulier), mais aussi pour ceux qui cherchent réellement à connaître le mode de fonctionnement du groupe surréaliste (où les idées, le comportement, qu’ils soient artistiques, politiques ou humains devaient suivre une certaine éthique et étaient intimement liés, et au sein duquel nulle dictature, de Breton ou d’un autre, n’a jamais prévalu). Enfin, si le propos de cet album n’est pas d’étudier les polémiques de l’époque, mais est centré sur la trajectoire de Kiki, les querelles de Tzara et de Breton auraient mérité d’être précisées et nuancées (dans le dossier final justement), car le béotien qui les découvre avec ce livre et s’en contente ne saurait les comprendre (ce n’est qu’à la fin des années 1930, donc bien après les faits ici cités que la rupture va être consommée, et encore). Bref, je m’égare sans doute, mais je tenais à faire ces remarques, puisque certains avis précédents prétendaient que cet album permettait une découverte du surréalisme et de Breton, ce qui n’est pas forcément le cas. Bon, cette longue digression finie, reste la trajectoire de cette étoile filante, Kiki, femme à la personnalité très moderne, pleine de vie. Et c’est cet aspect qui est le mieux rendu et dans lequel réside l’essentiel de l’intérêt de cet album. Pour ceux qui veulent poursuivre leur découverte du Montparnasse de cette période, allez voir du côté d’une imposante série documentaire (qui doit bien exister en DVD) plutôt bien fichue, « Les heures chaudes de Montparnasse », dans laquelle apparaissent les personnages dont Kiki a été une partenaire de jeux, avec qui elle a vécu des « heures chaudes », pour reprendre ce titre.

25/04/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je m’attendais à trouver un récit austère et limite larmoyant avec ce sujet. J’ai trouvé tout le contraire. Les auteurs parviennent à rendre très vivante cette biographie d’une des plus grandes égéries de l’entre-deux-guerres. Le trait est alerte, vif, et les dialogues sont spontanés et sonnent juste. Pourtant, de biographie il est bien question puisque l’on suivra Kiki de sa naissance jusqu’à sa mort. Mais le récit est très vivant, jamais lourd… parfois un peu longuet et répétitif mais ces deux petits reproches n’en sont pas vraiment puisqu’ils permettent au lecteur que je suis de mieux appréhender encore la trajectoire de cette sulfureuse personne. Après La Casati - la Muse égoïste et Violette Nozière Vilaine chérie, c’est le troisième portrait de femme en quête d’admiration (et qui auraient pu se croiser dans la vie réelle puisque toutes trois furent actives dans l’entre-deux-guerres) que je lis. Les similitudes entre elles sont nombreuses (mœurs libérées, besoin de reconnaissance, destin tragique) mais Kiki est celle qui m’est apparue comme la plus sympathique, celle qui me semble s’être le mieux acceptée. Et le mérite en revient certainement aux auteurs. Par ailleurs, cette biographie est un bon prétexte pour nous replonger dans les milieux artistiques de l’époque puisque le modèle croisera plus d’un artiste notoire. Un chouette album, définitivement, pour un personnage que j’ai trouvé attachant et détestable à la fois, extrême dans ses choix de vie mais cohérente avec elle-même.

30/07/2014 (modifier)
Par McClure
Note: 4/5
L'avatar du posteur McClure

Je suis très friand d'histoire et pourtant cette période d'entre 2 guerres est de celles que je connais le moins. Pourtant, elle est riche d'évènements marquants et de personnalités fortes. Kiki de Montparnasse en est une. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette découverte du microcosme artistique de l'époque, des personnalités rencontrées et de leurs histoires. L'histoire peut paraître longuette à certains moments, mais c'est le lot de beaucoup de biographies. Le pavé se lit très bien, il est véritablement intéressant et on apprend beaucoup de choses sur cette période. Et cela m'a donné grandement envie de m'informer encore plus. Je trouve que le bouquin touche là un point fort puisqu'il permet de faire coincider BD et culture et amène à une reflexion sur une époque, un courant de pensée et implique le lecteur. M'avoir mis l'eau à la bouche pour partir plus avant à la recherche de ces artistes et auteurs est un vrai plus. Graphiquement, c'est clair, agréable à suivre. Certes ce n'est pas exempt de défauts mais globalement le trait ne dessert pas l'ouvrage, au contraire, il fluidifie l'ensemble. J'ai bien aimé le who's who de fin d'album permettant de bien s'y retrouver. Une bonne lecture, enrichissante et intéressante.

17/07/2012 (modifier)
Par domudomu
Note: 4/5

Avant de commencer cette bédé, je ne connaissais pas Alice Prin, dite "Kiki", modèle de nombreux artistes du Paris des années 20 et 30. Cette femme qui cotoie l'avant-garde artistique qui traine à Montparnasse, est modèle pour des peintres, photographes ou cinéastes plus ou moins connus (Man Ray, Marcel Duchamp...). Ceux qui s'intéressent au surréalisme devraient retrouver avec joie toutes les grandes figures de l'époque (Breton, Tzara...). La force de cette histoire vient du charisme de Kiki, femme indépendante avant l'heure, au (mauvais?) caractère bien trempé, qui n'hésite pas à multiplier les partenaires et expériences sexuelles, à se droguer (elle deviendra accro au "çakébon", la cocaïne) ou à monter saoûle et dévêtue sur scène. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi elle devient populaire grâce à ces chansons "paillardes" (elles parlent toutes de sexe et/ou d'alcool sans finesse). J'imagine qu'à l'époque le caractère transgressif des textes leur a suffi même s'ils apparaissent seulement lourds aujourd'hui. Malgré tout, le fait de retracer sa vie de la naissance à la mort, sans essayer de gommer ses défauts, rend cette femme attachante. Sur la forme, le dessin est plutôt agréable, la mise en page claire et aérée et j'ai bien apprécié le découpage des chapitres (une date et un lieu pour chaque chapitre) ainsi que les notices biographiques en fin de livre (Petite biographie de chaque artiste rencontré par Kiki). En bref, un bon moment de lecture (en temps et en qualité) à conseiller particulièrement à ceux qui s'intéressent au surréalisme.

11/01/2011 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Ma première lecture s'était arrêtée à peu près au premier tiers. Un petit manque d'intérêt et de passion à ce moment-là pour ce récit d'une jeune femme issue d'un milieu rural au début du XXème siècle. Pourtant la seconde lecture s'est faite entièrement et en seulement 2 fois. Il faut reconnaitre à cet album toutes ses qualités. Il s'agit d'une biographie tout à fait bien traitée et complète de la naissance d'une femme à sa mort. Il faut dire que cette Kiki a su se faire un nom en montant à Paris et en côtoyant une foule d'artistes de cette époque dont plusieurs furent ses amants. D'ailleurs la biographie de chacun est donnée en fin d'ouvrage et cela est bien instructif. Le tout est vraiment intéressant sur un plan historique avec l'essor de plusieurs courants artistiques - dadaïstes, surréalistes. On se plaît à suivre la vie à Montparnasse d'une époque à la fois récente mais pour le moins révolue, même si ces gens brûlaient la vie par les deux bouts et que ça reflète la vie d'une minorité, pas celle des paysans de l'époque qui constituaient l'essentiel de la population. Concernant le dessin il est tout à fait appréciable assez en rondeurs à l'instar de l'illustration de la couverture de cette édition Casterman. Un ouvrage dense avec plus de 300 pages qui se laisse lire une fois qu'on a su y plonger.

08/01/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Kiki est une personne réelle ayant vécu dans la première moitié du XXème siècle. Elle avait une personnalité extravertie et a eu un destin hors norme. Cette femme aux multiples facettes artistiques a connu les plus grands de son époque. Elle en fut même la muse ou l'amante d'un grand nombre. Le travail documentaire est riche, les 350 pages ne sont pas de trop. La lecture est fluide et prenante, la narration est dynamique. Le dessin est idéal pour ce récit, on peut le décrire comme on le ferait pour Kiki : frais, vivant, simple, direct et sans fioritures, etc... Originale et réussie à tous les niveaux, cette biographie est à découvrir.

10/07/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Je ne m'attendais pas, en ouvrant cet album, à y découvrir une véritable biographie d'un personnage réel, de sa naissance à sa mort et avec autant de détails sur tous les épisodes de sa vie. Je ne connaissais pas cette Alice Prin, dite Kiki, qui a été l'égérie de tant d'artistes dans les années 20. Il faut avouer que sa vie est assez exceptionnelle du fait de la quantité incroyable de grands peintres, poètes, photographes et autres cinéastes qu'elle a côtoyés et aimés durant les années folles. Catel met cette époque en image de manière assez plaisante. Son graphisme manque nettement de technique, avec pas mal de petits ratés de perspective et autres anatomies. Mais elle a su rendre son dessin fluide et suffisamment agréable à la lecture pour que ses petits défauts soient vite oubliés. Le récit est instructif et intéressant. Grâce à cette BD, j'ai appris beaucoup de choses sur le milieu artistique des années 20. J'en ai surtout découvert davantage sur Man Ray et sur toute la clique dadaiste et post-dadaiste qui animait les soirées de ce quartier de Montparnasse que je ne savais pas aussi vivant à l'époque. J'étais resté sur l'idée que le quartier des artistes de Paris était Montmartre, je ne savais pas que son centre névralgique avait migré après la première guerre mondiale. Ceci étant dit, passé le côté instructif de cet album, je me suis un peu lassé à la longue. L'album est gros et dense et au bout de nombreuses pages j'ai commencé à m'essouffler de voir cette fameuse Kiki vouloir sans arrêt faire la fête, chanter, danser, se dénuder. Elle finit par afficher un visible problème psychologique, une quête du "regardez-moi, aimez-moi !" qui explique sa déchéance dans la drogue et l'alcool en fin de vie comme beaucoup d'artistes ou jet-setteurs similaires. Du coup, hormis la biographie en elle-même et la (re)découverte d'une époque et d'un milieu artistique, cette BD ne m'a pas fait ressentir tellement d'émotion, pas plus qu'il ne m'a vraiment captivé. Du coup, pour un tel prix, je n'en conseille pas l'achat.

28/10/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Kiki de Montparnasse... Le modèle qui a inspiré tant de peintres et de sculpteurs... L'égérie des Montparnos... A l'époque où je vivais dans ce même quartier, j'en avais un peu entendu parler. Bocquet et Catel sont là pour m'en dire un peu plus sur ce phénomène culturel. Cette BD est fraîche, intéressante, plutôt divertissante, mais sans beaucoup plus. On se prend vraiment d'affection pour ce personnage que fut Alice Prin, alias Kiki, et l'album est vraiment très agréable. Cependant, et bien qu'apparemment la vie de cette femme ait été largement décrite, j'ai l'impression que ce gros album ne va pas au fond des choses... Il manque un peu d'âme pour pouvoir l'apprécier pleinement, à mon avis. C'est un sentiment diffus, difficile à expliciter, mais je n'ai pas été passionné par cette histoire. De plus le dessin de Catel me paraît un peu bâclé par moments, ce qui m'a un peu gêné. Par ailleurs je me régalais à l'avance de revoir mon ancien quartier (l'un des ateliers montrés était juste en face de chez moi), mais Catel n'a cadré que les façades, et fait assez peu de vues en perspective au final... Dommage. Ceci dit, j'ai passé globalement un bon moment de lecture, c'était agréable et sympathique.

19/03/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pendant les années dites « folles », Montparnasse a été considéré comme LE quartier des artistes en Europe. L’histoire ici narrée est celle d’Alice Prin, un des « modèles » les plus effrontés parmi les égéries des grands peintres surréalistes de l’époque. Surnommée Kiki de Montparnasse, j’ai suivi la misère de ses premières années où sa vie future aurait pu se résumer à « faire le trottoir ». Ben non !… Kiki voulait « vivre », et cette détermination la transfigurera. Modèle, muse, amante, égérie… Kiki transformera aussi les hommes qu’elle rencontrera… J’ai bien aimé me retrouver dans ces années de bohème (si bien chantée par Aznavour) ; le vieux Paris et ses toits, ses vies nocturne et diurne… le tout sous la narration non dénuée d’humour du scénariste. Qui plus est, ce roman biographique dessiné l’est d’un trait délié, sans artifice aucun, qui paraît simple alors que l’ensemble des lignes offre une belle vision de ces temps libertaires sans que l’on s’en rende compte souvent. Kiki de Montparnasse ?… c’est s’arrêter, le temps de quelques pages, dans une époque révolue… mais qui a compté dans l’histoire de l’art. Et c’est un peu pour cela que cet album ne doit pas être oublié…

01/01/2008 (modifier)