Les derniers avis (31877 avis)

Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série L'Elève Ducobu
L'Elève Ducobu

3.5 Une autre série de mon enfance que plusieurs ne semblent pas trop aimer. Personnellement, encore aujourd'hui, je trouve que c'est une bonne série et je relis encore un tome de temps en temps. Les gags sont assez variés même s'ils tournent autour des mêmes thèmes, les personnages sont attachants, je rigole bien et le dessin moyen au début devient vite excellent. Toutefois je trouve qu'il y a un peu trop de tomes, mais vu que c'est populaire avec les jeunes cette série ne va pas se terminer avant longtemps....

27/09/2007 (MAJ le 22/08/2009) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série L'Homme qui s'évada
L'Homme qui s'évada

J'aime ce genre de récit. Cette histoire tirée de faits réels se lit d'une traite sans efforts. La narration est excellente, le rythme juste comme il faut. L'histoire est vraiment bien contée. Le contenu est d'autant plus intéressant qu'il contient un contexte historique et géographique consistant. Par moment, on s'approche du documentaire grâce aux détails et explications notamment sur l'histoire de ce bagne et le droit de l'époque. Le dessin N&B est bien mieux que ne pourrait laisser croire la couverture. Le trait parait parfois gras mais il est précis et agréable. Cette BD s'apparente à de l'indépendant mais a un contenu accessible au plus grand nombre. Seul le prix rebutera quelques uns mais dans ces cas là il reste la possibilité de l'emprunt.

22/08/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Les Plus Grands Super-Heros du Monde
Les Plus Grands Super-Heros du Monde

Avis portant uniquement sur Batman - Guerre au crime (totalement indépendant et non numéroté : bref, on ne peut pas savoir que cela fait partie d'une série). Avec tous les Batman déjà répertoriés dans la base de données, il fallait que je tombe sur l'opus non renseigné ! Ce n'est pas la première fois que j'aborde la lecture d'un Batman. Ce qui est intéressant est que je retrouve tout le temps quelque chose de différent par la patte d'un auteur différent. Chacun a sa vision du Batman. Après Spiderman, c'est quand même mon héros de comics préféré. Ici, ce sont les Editions Soleil qui s'y attellent. Le format est grand ce qui permet d'appécier la qualité du travail fourni. Le papier est glacé ce qui est agréable au toucher. Les dessins ultra-réalistes sont de toute beauté. Il n'y aura aucun dialogues. Il y a juste une voix-off narrative qui commente. Cela donne une espèce de puissance au récit. Batman mène une guerre totale contre le crime. Il sait par avance qu'il ne pourra la gagner. Cependant, il souhaite faire toute la différence en emportant certaines batailles. La plus importante est sans doute celle de ce garçon dénommé Marcus qui voit également ses parents assassinés. Va-t-il basculer à son tour dans le crime ? Que les blessures soient physiques ou mentales, le crime meurtrit tous ceux qu'il touche. Il entraîne la souffrance et la mort. Il empoisonne l'esprit et l'âme. Et à la fin, il ne laisse que le désespoir...

22/08/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Poèmes de Baudelaire en BD (Charles Baudelaire - Les Poèmes en bandes dessinées)
Poèmes de Baudelaire en BD (Charles Baudelaire - Les Poèmes en bandes dessinées)

La lune sanglante écrase tes pas Sur les sentiers de la haine Jusqu'où ton amour se détruira ? Ton sourire grisâtre souligne ta peine Tu as perdu le soleil de ta vie Le bonheur s'est arrêté sur tes envies Le vide s'empare de tes joies Les ruines se multiplient autour de toi Les aiguilles du temps t'emportent sur des horizons Où les coeurs s'acharnent sans raison Ta haine ressemble aux laves ardentes de tes yeux Tes cris s'engouffrent dans un chemin noir et visqueux L'alcool n'a plus aucun effet Pour te souvenir de tes nuits d'été Les rapaces t'accompagnent et te guident sur la voie "Je suis tout ce que tu hais et je me noie" Répète cette voix implacable avec prétention Qui ne cesse de résonner Ce que ne t'apportera jamais tes passions Et qui s'estompe dans ce mausolé Parmi les ruines, gisent les flacons Tu crois savoir où se trouve le plus puissant des poisons Celui qui te donnera la force de souffrir La douce saveur qui te fera périr Prends-le, bois-le à grand gorgée Les préjugés ne pourront t'arrêter Il saura te faire jouir Comme personne n'a jamais pu te saisir Cependant, les cloches sonneront l'heure Minuit, maintenant meurt ! (Création originale librement inspirée de l'oeuvre de ce poète maudit mais génial)

22/08/2009 (modifier)
Couverture de la série Sentiments Distingués
Sentiments Distingués

Il est difficile d’émettre des critiques différentes sur les ouvrages de Sempé, tant sa production est constante et présente un univers qui est le nôtre sans tendance particulière. De plus certains diront ce n’est pas de la BD. BD, ou illustration ou autres termes, peu m’importe la classification : dans la production de cet artiste j’y trouve le rêve et l’humain. Ici l’élément particulier est la couleur, chose rare chez Sempé ; elle illustre certaines situations qui ne seraient pas parues en noir et blanc. La couverture par exemple en est une parfaite illustration. Quelques touches de couleur viennent illustrer encore plus que d’habitude l’humour présent dans la scène qui nous est donnée à rêver ! Niveau « scénario », il s’agit de la veine habituelle, toujours fine, toujours poétique, toujours drôle. Jamais le sarcasme ne vient salir une planche, les situations sont toujours ironiques. Les personnages ne sont jamais jugés quelque soit leur caractère, mais plutôt présentés dans une telle humanité que leurs défauts sont lissés par un trait poétique. Voilà tout l’art de Sempé, fabriquer rêve et poésie à partir de personnages contemporains en décalage. Par rapport à leur situation, à la société, à autrui ou à eux même, mais toujours avec tendresse, Sempé croque des quotidiens dans leur absurdité ou dans la « petitesse » de certains comportements. Alors rêvons de multiples fois encore avec cet opus à connaitre et posséder !

21/08/2009 (modifier)
Couverture de la série Le Tour des géants
Le Tour des géants

Je trouve regrettable que cet album soit paru à l’époque où se déroulait le Tour de France 2009. En effet, en choisissant cette date, l’éditeur nous laisse croire à une manœuvre bassement commerciale, alors que le récit de Nicolas Debon mérite vraiment l’attention des « vrais » amateurs de bande dessinée. L’œuvre est en effet attachante à plus d’un titre. Tout d’abord : le sujet. Le tour de France de 1910 n’a pas grand-chose à voir avec le cyclisme de notre époque. Des étapes de 320 km de moyenne, une assistance interdite (le coureur doit se débrouiller seul, tant pour son ravitaillement que lors de chutes ou de bris matériel), des mécaniques fragiles pour des sentiers inhospitaliers (pas de dérailleur, ou alors expérimental, des boyaux très sensibles, même le frein n’en est qu’à ses balbutiements). Ensuite, le dessin de Debon convient merveilleusement pour illustrer ce genre de récit. Grace à sa naïveté et à sa colorisation désuète, je le trouve en parfaite adéquation avec le sujet traité. Les personnages sont facilement reconnaissables, alors que rien ne ressemble plus à un cycliste moustachu sur un vélo qu’un cycliste moustachu sur un vélo. Les planches sont travaillées et très soignées au niveau de la mise en page. J’avais un peu peur en commençant le récit (ce n’est pas le genre de dessin qui m’attire, de prime abord) mais mes craintes se sont rapidement dissipées et j’ai succombé au charme de ce trait. Enfin, le scénario est bien écrit. Divisé en 15 courts chapitres (un par étape), ce script parvient aussi bien à nous narrer des anecdotes (parfois dramatiques) de l’époque, à nous restituer le climat ambiant, mais aussi à nous captiver par le suspense d’une course au vainqueur incertain jusqu’à la dernière étape. Un très bel hommage au tour de France d’autrefois, mais surtout à ces aventuriers coureurs au caractère bien trempé. Une réussite !

21/08/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série L'Association en Egypte
L'Association en Egypte

C'est le premier ouvrage de l'Association " en voyage ", que je lis. Je suis agréablement surpris par le contenu. Le choix de l'Egypte aide car c'est un pays qui fascine. 4 auteurs ont fourni une quinzaine de pages : - Golo : incontournable car c'est le local habitant au Caire qu'il met en image. On sent l'amour de cette ville mais l'intérêt de ce récit doit être décuplé pour ceux qui connaissent la ville, ce qui n'est pas mon cas. - Baudoin : avec son style classique, il nous décrit sa vision d'Alexandrie la comparant à Nice. Il fournit un pur carnet de voyage. J'aurais aimé quelque chose de plus original. - David B. : le récit le plus authentique : il partage un moment de vie et des échanges d'idées avec un peuple minoritaire vivant dans le désert. Ce récit est un régal. David B a une narration exceptionnelle qui captive le lecteur. - Menu : le choix de cet auteur s'explique par le fait qu'il a ses entrées sur place car sa mère est une égyptologue reconnue. Il arrive à Louxor le jour qui a suivi l'attentat faisant 68 victimes à Louxor. Son récit est donc moins culturel que prévu. Il est pourtant très dense et aborde beaucoup de sujets en très peu de pages. Les 4 auteurs ont des personnalités et des styles très différents. Cela permet d'offrir plusieurs facettes de ce pays. Les récits se complètent bien. Ce travail de commande a été bien fait, aucun auteur n'a fourni une copie superficielle. Une belle initiative et un bon traitement. Cette BD est devenue introuvable dans le commerce. Il faut donc s'armer de patience pour la trouver en occasion.

21/08/2009 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Secrets - Le Serpent sous la glace
Secrets - Le Serpent sous la glace

Une histoire ma foi bien plaisante : un jeune homme part à la recherche des secrets qui entourent la vie de son père décédé récemment, pour cela il se rend à Moscou sur les traces de ce pater familias si mystérieux sur son passé… Un premier tome rempli d’interrogations et d’actions qui ne laissent présager que du bon. Les grand points forts de Giroud, à mon avis se divisent en trois critères de choix en ce qui me concerne : - Premièrement, il sait quasiment toujours nous pondre de bons scénarios voir des très bons. - Deuxièmement, il sait rendre réalistes ses récits en s’appuyant sur des vérités historiques, il crédibilise l’histoire presque chaque fois et on sent qu’il appuie ses récits sur pas mal de recherches. - Enfin, Giroud est passé maître dans l'art de retranscrire ce qui fait la trame de la vie des personnages, voire des « familles » entières que se soit un couple, un père et un fils, etc... Ses personnages sont crédibles pour la plupart et, de plus ils sont intéressants, on veut savoir ce qui va leur arriver. Du coup, évidement, même avec un scénario juste bon (c’est déjà pas mal ! ), cet auteur peut nous intéresser encore plus grâce à ses personnages hyper réalistes et le coté historique de son récit. Cela lui permet de ratisser large. Si comme moi vous aimez les récits avec une base historique, de très bons personnages et une histoire qui tient debout, cette collection "secrets" est faite pour vous. L’avantage est que un ou deux sur les critères suffisent à s’intéresser à cette série. Même si certains points sont un peu moins intéressants et prévisibles comme la fin par exemple, l’ensemble reste vraiment agréable et plaisant à lire, en faisant le difficile je dirais que j’aurais souhaité un peu plus de mystère concernant ce fameux père… Un scénario bien ficelé, rempli d’actions, de rebondissements et historiquement intéressant. Un dessin agréable qui sert bien l’histoire. l’époque, les flash-backs, de cette série sont vraiment bien représentés et réalistes. De bon personnages bien développés. (14,5/20)

20/08/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Planètes
Planètes

Il y a plein de choses que j’ai aimé à la lecture de ce manga de science-fiction, le premier que je lis d’ailleurs dans ce genre. Cela m’a rappelé les récits d’anticipation que j’adore à savoir Travis ou Carmen Mc Callum. L’avenir est proche et la projection des idées est tout à fait plausible. Il est question d’astronautes qui nettoient l’espace devenu une poubelle autour de la terre. Il est vrai que la projection de petits objets peut entraîner de graves accidents pour le vol de navettes supersoniques entre deux destinations terriennes via un raccourci dans l’espace. J’ai quand même été fortement impressionné par la quantité de bonnes idées déployées dans ce récit. Prenons par exemple ces terroristes écologiques qui font sauter régulièrement les bases lunaires au nom du respect de l’espace. Restons sur Terre, on est bien mieux. On ne doit pas aller polluer les autres planètes. Je le dis tout de suite : je ne partage pas du tout cette vision des choses qui constitue pour moi une espèce de résistance aveugle face au progrès. Cela me fait penser à tout ces gens prêts à tout pour lutter frénétiquement contre les OGM alors que c’est peut-être le cas échéant un progrès pour éradiquer la faim dans le monde. Je pense encore au tramway à Strasbourg avec tous ces comités qui ont lutté contre ce qui est considéré aujourd’hui comme une évidence et un bienfait pour l’ensemble de la collectivité. Bien sûr, il faut encadrer pour éviter des dérives. Je me méfie des gens qui au nom d’une certaine éthique font tout pour schématiser à outrance le débat. Ce n’est pas avec eux que l’humanité progressera. C’est fou ce que cette lecture m’amène à dire ! Bref, il y a matière à réfléchir sur le progrès, sur l’évolution de l’homme dans la conquête spatiale. Une lecture intéressante sur un manga court !

20/08/2009 (modifier)
Couverture de la série Wayne Redlake - 500 Fusils
Wayne Redlake - 500 Fusils

Encore un bon western spaghetti, très classique et fortement inspiré par les films de Sergio Leone. Les personnages sont des grands classiques du genre : un vieux cow-boy, fine gachette, qui cherche à se ranger ; un implacable desperado mexicain ; un militaire arrogant et obstiné ; une soi-disant journaliste dont le physique agréable nous inspire un passé plus sulfureux (d’ailleurs, je doute fort qu’il y ait eu des femmes journalistes à cette époque et dans ce pays encore sauvage). Vous mélangez le tout, placez la préparation au cœur du désert, ajoutez un macchabé meilleur ami de notre cow-boy solitaire et descendu par le desperado lors d’une sombre transaction et vous obtenez … quelque chose de très classique. Le graphisme de Fabrice Lamy contribue à la réussite de l’album. Son trait dynamique, ses paysages arides et dépouillés, ses gros plans de personnages et ses cadrages cinématographiques rendent à nouveau hommage au savoir-faire de Sergio Leone (pour preuve ce jeu d’ombre au début du récit, qui nous cache le visage, et le regard, de June Mac Allan) Très classique, donc, mais très bien réalisé, cet album satisfera l’amateur du genre. En tous les cas, il m’a fait passer un très agréable moment de lecture. Allez ! 4/5 ... mais quand même excessivement classique.

20/08/2009 (modifier)