Les derniers avis (31285 avis)

Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alzeor Mondraggo
Alzeor Mondraggo

Alzéor ? C'est un de mes personnages de bd préférés, avec une personnalité proche de celle de Célestin Gobe-la-lune et un physique très ressemblant aussi. Il est vif, drôle, beau parleur, charmeur, amoureux, un peu égoïste parfois, doté d'une gestuelle tout en légèreté, un vrai chevalier. Son compagnon Obie est tout son contraire, petit, rondouillard et généreux, mais tout aussi drôle et amoureux. Et que dire de Udd que l'on ne fait qu'entendre, c'est peut-être ce qui fait tout son charme, mais j'aurais aimé d'autres aventures de ces personnages si attachants, où l'on aurait pu faire enfin la connaissance de Udd. Cette façon de mêler chevalerie médiévale, fantastique et science-fiction est surprenante et savamment traitée, sans parler des jeux de mots tous excellents et d'une originalité folle. Makyo ? Encore un scénariste qui a sur moi des effets bizarres, soit j'adore soit je n'aime pas du tout. Caryn ? Ah ! Quel joli dessin il nous offre, coloré, chaud, vivant, mouvementé, juste, foisonnant de détails, sublime, enchanteur… visuellement captivant. Ah ! Quelle expressivité dans les visages ! A quand une nouvelle série ? La lectrice que je suis ? Arrivée à la fin des trois tomes j'ai eu un petit pincement au cœur… c'était déjà fini…

11/05/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Saint Kilda
Saint Kilda

Belle petite nouveauté ce Saint-Kilda. Elle nous permet de découvrir cet archipel qui a réellement vécu à l’écart du monde jusqu’en 1930, date à laquelle la population a été évacuée à sa demande, face à la rudesse des éléments. Comptant un patrimoine architectural remontant à la préhistoire, l’île principale, Hirta, est devenue une réserve naturelle pour les oiseaux sauvages, et fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Son cadre enchanteur en fait l’un des endroits les plus beaux du Royaume-Uni. Si vous souhaitez en savoir plus je vous incite à aller faire un tour sur la page dédiée sur Wikipedia, très complète. Mais revenons à nos moutons (je vous rappelle que nous sommes en Ecosse). Un site comme celui-ci, très isolé, est propice à de nombreux fantasmes d’auteurs, et Pascal Bertho, auteur de séries assez diverses mais semble-t-il attiré par la mer et les sociétés anciennes (dans le désordre je citerai Aëla, Sept pirates notamment), s’est donc penché sur cet archipel mystérieux. Un récit d’aventure, avec un jeune étranger en guise de fil conducteur, c’est assez classique, mais toujours efficace lorsque c’est bien raconté. Et c’est indéniablement le cas ici, car malgré l’indolence du récit sur une bonne partie du premier tome, on n’arrive pas à s’en défaire, on a envie de lire la suite. Et puis il y a des choses à découvrir sur Saint-Kilda, des choses pas très reluisantes… Je trouve qu’une partie du mystère est dévoilée un peu vite, mais étant donné que le récit sera bouclé en deux tomes, cela se justifie. Le patrimoine historique de l’archipel n’est pas trop exploité, ce qui me chagrine un peu, car j'aurais aimé en apprendre un peu plus. La seconde partie voit les habitants de l'île prendre les choses en main, et le rythme narratif s'affole un peu plus. La fin n'est pas tout à fait celle à laquelle je m'attendais, et du coup j'ai envie de relire le diptyque pour bien m'en imprégner. C’est Chandre, qui a réalisé trois tomes de la série Agatha Christie, qui est aux pinceaux, et il nous offre de très belles pages en couleurs directes, dans un style réaliste assez réjouissant. J’aime bien quand les couleurs sont chaudes. Ça tombe bien, Darius est roux, nous sommes en Ecosse (donc l’herbe est d’un vert pétant), et la couleur naturelle est remarquable sous ces latitudes. Dans le second tome les ambiances sont un peu plus marquées, en particulier avec un brouillard tenace qui cache bien des choses (et permet au dessinateur de réaliser une couverture aussi intrigante que réussie). Du bon boulot, sans conteste. Une lecture agréable, intéressante et très divertissante. Une parenthèse réussie sur un endroit coupé du monde.

11/05/2009 (modifier)
Couverture de la série Quelques Jours d'été
Quelques Jours d'été

Court, beaucoup trop court pour que j'en recommande l'achat. Cependant, cet album est loin d'être dénué de qualité, bien au contraire. Contemplatif, tendre, sensible, ce récit simple et dépouillé m'aura touché par sa justesse de ton et son rythme lent. Son scénario a beau se résumer à peu de chose, cela ne l'empêche pas de sonner juste et d'émouvoir mon cœur d'artichaut. Le trait de Chabouté est très efficace pour l'illustration de ce type de récit intimiste. Son noir et blanc tout en contraste et sa composition des planches transpirent l'équilibre. J'ai, au passage, admiré l'effet miroir de la première et de la dernière planche. Mais, comme je l'ai déjà dit, ces quelques jours d'été passent beaucoup trop vite, à l'image de mes propres vacances, d'ailleurs. Le temps d'une respiration, le temps d'un soupir, ... Une très belle nouvelle, ... mais qui est bien trop courte pour composer un album à elle toute seule. Les éditions Vent d'ouest s'en sont rendu compte car elles l'ont associée avec un autre court récit de l'artiste, « Un îlot de bonheur », pour constituer un nouvel album au format réduit mais au contenu satisfaisant. Sous cette forme, l'achat se justifie, ... du moins si vous êtes sensibles à ce genre de guimauve. C'est sous cette forme que je l'ai acquis, et je ne regrette absolument pas mon achat.

10/05/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Les Aventures de Sean Mac Gregor
Les Aventures de Sean Mac Gregor

Très bonne histoire policière de Marniquet. Bien sûr, cette histoire ne renouvelle pas du tout le genre car elle est au final peu originale (ce n'est qu'une simple histoire de vengeance). Toutefois, le récit possède une atmosphère de mystère que j'aime bien et puis j'ajoute que je n'ai pas décroché un seul instant de l'album car je voulais absolument savoir qui était le coupable. Quand un auteur est capable de capter mon attention pendant tout un album, je pense qu'il possède du talent alors je mets sans hésiter 4/5 !

10/05/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Torture blanche
Torture blanche

Après Palestine de Sacco, c'est la seconde BD sur le conflit israélo-palestinien que je lis cette semaine. Ces deux BD défendant surtout la cause palestinienne ont des contenus complètement différents sur le fond et la forme. Pourtant elles se complètent à merveille. Squarzoni est dans son élément, avec lui pas de témoignages personnels mais une vision beaucoup plus large du problème. Avec son passé de militant, il nous livre sa vision géopolitique et économique de la situation. Il répond indirectement aux questions que je me posais après la lecture de Palestine basé lui sur des rencontres et des témoignages. Même si cette BD n'est peut être pas objective à 100 %, elle a le mérite d'être publiée et fait face aux médias traditionnels qui ne parlent principalement que des attentats. Pourtant ceux-ci sont la résultante de problèmes bien moins clairs. Israël agit en toute impunité en raison de l'implication des USA qui trouve un intérêt militaire dans cette région du monde. Une excellente BD documentaire et militante. Après sa lecture, vous comprendrez mieux la situation au proche orient.

10/05/2009 (modifier)
Par kanibal
Note: 4/5
Couverture de la série A la recherche de la Licorne
A la recherche de la Licorne

Ahh ! J'ai bien aimé cette quête de la licorne, cette traversée de l'Afrique à la recherche de cette mythique créature, à défaut de licorne la corne du rhino fera l'affaire. Ce qui me fait dire que cette histoire de corne aphrodisiaque ne date pas d'aujourd'hui. Je ne vais pas épiloguer sur le dessin car il est ce qu'il est, cette Bd n'est pas récente. Je ne regrette pas cet achat.

10/05/2009 (modifier)
Couverture de la série Plume aux vents (Les 7 vies de l'épervier - 2ème époque)
Plume aux vents (Les 7 vies de l'épervier - 2ème époque)

Suite plausible de Les 7 vies de l'épervier, « Plume aux vents » m'aura bien plu malgré quelques longueurs en fin de récit. Je pense qu'André Juillard est un des rares dessinateurs à avoir réellement réussi à s'adapter aux scripts de Patrick Cothias. En effet, avec cet artiste aux pinceaux, je ne retrouve plus dans ces récits la lourdeur narrative, l'aspect prétentieux et le style pompeux de bien d'autres productions du scénariste. Et « Plume aux vents »reste à mes yeux, à égalité avec les premiers épisodes de Coeur brûlé, la meilleure suite de la série mère et oeuvre maîtresse de l'artiste : Les 7 vies de l'épervier. Premier point fort : la localisation géographique et historique de cette saga. Deuxième point fort : les personnages bien connus et charismatiques de la série mère. Troisième point fort : de nouveaux personnages touchants, qui apportent leur pierre à l'édifice. Quatrième point fort : le rythme soutenu des premiers épisodes. La saga retrouve le style endiablé de l'épervier. Mais gros point faible : une fin à rallonge, qui casse le dynamisme du récit et qui clôt de manière bien trop poussive le sort d'un des personnages principaux de cette très belle saga. A mes yeux, la plus grande force de ce récit demeure dans le dessin de Juillard, qui combine élégance, dépouillement et sens du détail. Ces qualités pourraient paraître contradictoires, mais l'artiste parvient à les combiner sous mes yeux ébahis. Du grand Art. Franchement bien.

09/05/2009 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
Couverture de la série Black Hole
Black Hole

Difficile de passer outre une oeuvre comme Black Hole à l'aube de ma quarantaine après avoir vibré devant le chef d'oeuvre que représente à mes yeux Le Roi des Mouches.... Charles Burns était pourtant le précurseur de ce style de roman graphique avec également une mise en page éclatée empruntant l'ironie malsaine d'une adolescence contrariée par son mal être, le passage difficile à l'âge adulte... Pour peu qu'on se passe des morceaux de DM (stripped ou never let me down again) ou des Cure (strange day) et le repas est dressé sur la table, prêt à servir avec une indigestion relativement acceptable car malgré le nombre de pages, on n'arrive à se détacher de cette histoire improbable et à la fois relativement humaine. Située au début des années 70 (ce qui doit correspondre au vécu de l'auteur j'imagine), des ados se croisent et se décroisent, leur motivation se résume à de mornes soirées pétards ou à leur dépucelage, le cadre se situant dans une bourgade classique américaine... Ce qui bascule dans le fantastique ou plus approprié selon moi dans la métaphore, c'est que les relations sexuelles s'accompagnent d'étranges mutations plus ou moins visibles, au pire monstrueuses, au mieux étranges (peau de "lézard" ou queue en guise de 3ème sexe ?). Les ados concernés ne trouvent pas d'autre alternative dès lors que de vivre leurs différences dans la fugue, vivre en marge de la ville et des adultes dans des bois retranchés comme des parias honteux et décadents. A cette histoire rocambolesque mais toute en finesse, Charles Burns choisit d'être beaucoup moins ironique que l'oeuvre de Pirus et de Mezzo, la fameuse maladie ne sera jamais réellement expliquée, l'intérêt résidant ailleurs. Son chapitrage également non linéaire permet de découper et d'éclater son histoire en d'autant d'événements majeurs ou mineurs, ne négligeant aucun des personnages qu'il met en scène. Chris Rhodes est la fille que tout le monde aimerait avoir dans son lit et dans son coeur, Keith est le brave type cool bien plus sensible qu'il ne parait l'être et Rob et Eliza sont les fantasmes absolus, les tentations charnelles auxquelles il est difficile de résister mais dont l'appât constitue plus un objectif en soi qu'une réelle menace.... Sur tous ces attributs, l'auteur nous gratifie de surcroit d'un dessin aux aplats magnifiques. Contrastes noirs et blancs, personnages figés dans leur instantané, un réalisme doté d'un coté un peu glauque voire même de scènes intimes peu ragoutantes mais intrigantes (les mutations sont utilisées comme de nouvelles possibilités sexuelles) me rappelant certains films de David Cronenberg comme Crash, Videodrome ou Existenz dont ce seul titre peut faire tout à fait écho au contenu de ce Black Hole dont la quête de jouissance dans l'éphémère est peut être le réel thème au coeur d'une oeuvre dont on n'aura du mal à se défaire une fois la dernière page tournée. Ma préférence ira quand même au Roi des Mouches mais à vrai dire je ne peux que vous recommander de lire également Black Hole qui concentre les frustrations de ses héros comme celle de son lecteur en un malaise assez jouissif. Belle expérience....

09/05/2009 (modifier)
Par Ryle
Note: 4/5
Couverture de la série Le Siècle des Ombres
Le Siècle des Ombres

Des stryges encore et toujours me direz-vous... et bien oui ! Depuis le temps qu'on vous répète qu'ils sont parmi nous, ça va peut être enfin finir par rentrer ! ;) Cette nouvelle série est pourtant loin des Hydres d'Arès ou du Maître du Jeu, tant par son histoire que par son graphisme. Michel Suro à qui l'on doit le Clan des Chimères, est définitivement très à l'aise avec le style historique et baigne déjà pleinement dans l'univers des stryges. Le grand format donne également une autre dimension à son trait, que les couleurs de Malisan mettent pleinement en valeur : les ambiances produites par la couleur sont tout simplement superbes ! Quant à l'histoire, on se plonge dedans avec un grand plaisir pour suivre Abeau et Cylinia dans leur lutte contre Weltman, dont la série principale nous a déjà (malheureusement ?) donné l'issue... Mais les deux parties que nous connaissions jusqu'alors ne sont peut être pas les seules à s'intéresser aux stryges ! Le premier tome de cette série, dont la conclusion devrait coïncider avec celle du Chant des Stryges, laisse en tout cas présager plein de bonnes choses... :)

09/05/2009 (modifier)
Par Steril
Note: 4/5
Couverture de la série Imbroglio
Imbroglio

Clairement le meilleur "Pattes de Mouches" qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent. Un scénario rocambolesque, fait de retournements incessants, et extrêmement bien ficelé. Pour ceux qui ont ou auront aimé la lecture de ce petit opus jouissif, sachez que la bédé à fait l'objet d'une adaptation en court métrage, par un réalisateur flamand. L'adaptation, assez sympathique elle aussi, s'appelle "The Bloody Olive", et on peut la voir sur les sites de diffusion en ligne, par exemple sur youtube à l'adresse suivante, en VO st EN : http://www.youtube.com/watch?v=pMgbMnAmv24&feature=fvst

08/05/2009 (modifier)