Bonjour à tous.
Je pense que cette BD est parfaite pour les gens qui ne se prennent pas au sérieux. Je l'ai lu quand j'étais adolescent et en voyant la pochette je me suis rappelé de ce livre. Certains n'apprécient pas les dessins, mais moi je les trouve originaux : ils ne sont ni trop travaillés, ni trop exagérés, comme les bd du style. Il y a réellement un côté qui donne le sourire dans cette bd grâce à l'humour et à ces dessins qui peuvent nous rappeler Marsupilami par exemple. Le scénario est loufoque mais donne de certaines surprises. Je pense aussi qu'il faut lire cette bd avec plusieurs degrés. Pour moi enfin c'est une alternative entre l'humour et l'érotisme et qu'elle dépoussière les vielles valeurs !!!
Dans la catégorie des séries destinées à la jeunesse et illustrant les aventures d’un groupe de copains, celle-ci sort clairement du lot selon moi.
La série bénéficiait de nombreux atouts.
Tout d’abord, le trait d’un Roba au sommet de son art. C’est un régal graphique ! La rondeur, la lisibilité, la vivacité et la fraicheur de ce trait sont égales à celles qui ressortent de la meilleure période de Boule et Bill. J’ai vraiment le sentiment que cette série n’était pas un dérivé négligé par son auteur, mais qu’au contraire, Roba prenait un réel plaisir à illustrer ces aventures, qui l’éloignaient quelque peu de la routine de son célèbre duo.
Ensuite, les scénarios sont sinon innovants du moins sympathiques. Les péripéties s’enchainent avec fluidité et l’ennui n’est jamais au rendez-vous. C’est très classique mais franchement bien fait dans le genre.
Enfin, le groupe de copains a le mérite d’être originalement constitué. Il rassemble plusieurs fortes personnalités tout en restant dans un classicisme rassurant. Les personnages d’Archibald et surtout des deux jumeaux nous sortent des habituels stéréotypes. La majordome est, lui aussi, excellent et apporte une touche d’humour anglais vraiment bienvenue.
Pour les bons souvenirs que j’en conserve, mais aussi du fait qu’une relecture à l’heure d’aujourd’hui demeure un agréable moment de détente, je ne peux qualifier cette série autrement que de franchement bien !
A découvrir jeune … et à relire vieux (ou presque) …
Le Choucas devient un globe-trotter grâce à une enquête confiée par une police d'assurance. On y découvre donc en le suivant des paysages magnifiques et on aperçoit un peu les cultures locales.
Par rapport à la série mère, je trouve qu'on perd un peu le côté humoristique qui était très présent et le Choucas est moins maladroit qu'auparavant (il prend de la bouteille le bougre, sans jeu de mot). Il est toujours aussi attachant et j'aime beaucoup la colorisation qui colle parfaitement au personnage avec toutes ces couleurs pastelles et le jaune toujours présent.
Lax nous décrit parfaitement la culture de ces deux pays lointains à travers les tribulations, et c'est un plaisir que de tourner les pages de cette série qu'il ne faut pas hésiter à se procurer.
J'avais aimé Tout seul. Chabouté retrouve le domaine maritime dans ce nouvel opus.
Celui-ci me paraît plus complexe et abouti.
Graphiquement, c'est tout simplement un régal.
L'histoire est dense, les personnages sont des plus entiers.
Le monde des pêcheurs y est décrit tel qu'il fut il y a encore peu de temps.
Je me serai contenté seulement d'un récit d'hommes face aux éléments et aux autres.
Chabouté va plus loin et intègre une réelle fiction qui pointe son nez au moment où l'on s'y attend le moins.
Cette BD dégage une force impressionnante, limite oppressante car la fiction dégorge de réalisme.
C'est du grand art avec aux commandes un seul et grand auteur : chapeau.
Dès que je vois une bd sur les sirènes, je ne résiste pas. Je me presse de la lire. Je suis comme envouté par le charme des sirènes ou du moins leur chant d'amour. C'est quand même étrange cette fascination ! La sirène des pompiers m'a également fait cet effet. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu du voyage !
J'avoue ne pas savoir pourquoi cela s'intitule la sirène des pompiers quand je ne vois pas de soldats du feu, ni même le moindre incendie à éteindre sauf à considérer que la sirène fait brûler le feu de la passion. Par contre, il est question d'art avec un grand "A", de galerie, d'exposition, de critiques et de tableaux. Une sirène est devenue le sujet d'étude d'un peintre avide qui se servira d'elle. Or, bien mal acquis ne profite jamais comme chacun sait. Et surtout pas avec les sirènes !
J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire et même la tournure inattendue qu'elle prend. Les auteurs se sont risqués à un exercice plutôt périlleux et je trouve qu'ils ont réussi leur pari. En attendant, mon rêve serait également de rencontrer une sirène afin de nager éternellement. Si seulement c'était possible ! ;)
Futuropolis est la collection par excellence qui me plaît. Il faut dire qu'en lecteur exigeant, j'ai rarement été déçu par les titres proposés par cet Editeur hors du commun. Il y a souvent des one shot et des romans graphiques. Bref, que des choses qui me ravissent.
Ce titre un rien évocateur avait une couverture assez étrange qui m'a donné envie d'en savoir plus. Oui, c'est une pure merveille que je conseille à la lecture. Beaucoup de choses justes ont été dites dans les avis précédents. Mon but étant de ne pas reproduire un concert de louanges au demeurant justifié, je voudrais juste m'attacher à un petit détail qui a emporté totalement ma conviction. Ce genre de détail qui font que cela le fait ou pas...
On a une héroïne qui évolue dans un monde où le climat semble totalement déréglé. On se croirait dans le film de Roland Emmerich à savoir Le jour d'après. Il n'arrête pas de pleuvoir sur la ville où des inondations ont lieu. Le copain de notre héroïne semble affolé par la situation que les médias amplifient. Cela me rappelle d'ailleurs cette épidémie actuelle de grippe A où il n'y a pas un jour qui passe sans que cela soit évoqué à tort ou à travers. On n'entend que parler de cela jusque dans les entreprises. Les gens ont peur etc...
Et au milieu de toute cette agitation de fin du monde, pour en revenir à la bd, la jeune fille s'en fout totalement. Elle passe au travers. Elle est d'ailleurs plongée dans une espèce de méditation dont elle ignore la cause. Il va y avoir une aventure extraordinaire où la mort sera même un personnage à part (dans une curieuse représentation bien trouvée). Oui, il y a quelque chose de vraiment unique et original qui semble sortir des sentiers battus par le vent de la sinistrose. A lire de toute urgence !
Le titre est trompeur mais la couverture, elle, ne l'est pas.
Car il s'agit bien d'aviation, comme on pouvait aisément le deviner avec le dessinateur Romain Hugault, qui avait auparavant signé deux superbes séries Au-delà des nuages et Le Dernier Envol. C'est la présence de Yann qui me surprend dans cet univers mais j'avoue qu'il tire bien son épingle du jeu.
A travers Wulf, ce "petit Rommel des airs", nous découvrons la guerre de 39-45 vue d'un côté inhabituel en BD (car la littérature s'est déjà emparé de ce thème avec "la mort est mon métier" de Robert Merle" et surtout "les bienveillantes" de Jonathan Little), celui des allemands.
En outre ces aviateurs ne se battent pas contre n'importe qui, ils se disputent les airs avec les "sorcières de la nuit", femmes pilotes de l'Armée Rouge.
C'est une histoire originale avec des personnages attachants.
Je suis toujours aussi bluffé par le dessin de Romain Huguault, autant à l'aise pour les avions que pour les personnages (Rahh ! Les femmes sous sa plume sont toujours aussi belles).
Un très bon moment de lecture, dont j'attends la suite avec impatience.
Le tome 2 de cette série se revèle encore meilleur que le premier.
Romain Hugault semble avoir acquis une maitrise du dessin assez bluffante, aussi bien au niveau des combats aériens qu'au niveau des personnages (rahhh ! les pages 26 & 27).
Un récit qui gagne en intensité et qui m'a scotché du début à la fin (le scénario de Yann y est aussi pour beaucoup).
Attention après 5 bd remarquables, un véritable virtuose du dessin est en train de naitre sous vos yeux!
Un futur classique de la bd d'aviation , sans nul doute.
Un must de la bd surement.
A lire !!!
Amateurs de fantastique et de bons graphismes, cette série est faite pour vous.
D'un côté, on a scénario prenant qui met en scène un aventurier de l'insolite (dur à dire, on ne connaît pas son passé) mandé par le gouvernement anglais pour enquêter sur une "porte" découverte en mer qui mènerait vers... quoi en fait ? Bonne question ! Je vous laisse la surprise, bien qu'après la lecture du deuxième tome, on ne soit sûr de rien... Ajoutons à cela quelques bestioles pas très folichonnes... Un régal !
De l'autre côté, nous avons un graphisme qui change littéralement des "productions Soleil". La couleur directe est un vrai régal. On en redemande !
En bref : de la fraîcheur dans la production actuelle !
Cette série est vraiment de premier ordre et mérite la reconnaissance...
Le 1er tome est très bon, avec une mise en introduction du personnage principal certes assez rapide et simpliste, mais après, quel brio ! Le scénario est excellent, le suspens au rendez-vous et la fin vraiment surprenante.
Jason se retrouve embarqué dans cette histoire et ne va pas pouvoir aller contre : un livre d'un écrivain relate le meurtre d'une jeune fille de bonne famille londonienne qui fait appel à Jason Brice pour l'aider à résoudre cette enquête et s'en sortir.
Fausse piste, petits secrets, manigances familiales, évènements mystérieux ... voilà le contenu de ce 1er opus qui va tambour battant.
Le dessin est de grande qualité, dans des couleurs assez sombres tout au long de l'album collant parfaitement à l'ambiance. Les personnages sont clairement identifiables et ont des personnalités bien trempées.
Le tome 2 est acheté et j'espère pouvoir le lire rapidement.
Une histoire très triste qui raconte la déchéance de deux individus. La psychologie des personnages est très bien décrite et le parallèle entre Victor et Rivière et Rimbaud et Verlaine est très bien exploité et ça donne des passages captivants. Les poèmes choisis par l'auteur vont toujours très bien avec les situations. Les seconds rôles sont intéressants et les dernières pages littéralement captivantes.
À lire absolument si on aime la poésie.
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Nathalie la petite hôtesse
Bonjour à tous. Je pense que cette BD est parfaite pour les gens qui ne se prennent pas au sérieux. Je l'ai lu quand j'étais adolescent et en voyant la pochette je me suis rappelé de ce livre. Certains n'apprécient pas les dessins, mais moi je les trouve originaux : ils ne sont ni trop travaillés, ni trop exagérés, comme les bd du style. Il y a réellement un côté qui donne le sourire dans cette bd grâce à l'humour et à ces dessins qui peuvent nous rappeler Marsupilami par exemple. Le scénario est loufoque mais donne de certaines surprises. Je pense aussi qu'il faut lire cette bd avec plusieurs degrés. Pour moi enfin c'est une alternative entre l'humour et l'érotisme et qu'elle dépoussière les vielles valeurs !!!
La Ribambelle
Dans la catégorie des séries destinées à la jeunesse et illustrant les aventures d’un groupe de copains, celle-ci sort clairement du lot selon moi. La série bénéficiait de nombreux atouts. Tout d’abord, le trait d’un Roba au sommet de son art. C’est un régal graphique ! La rondeur, la lisibilité, la vivacité et la fraicheur de ce trait sont égales à celles qui ressortent de la meilleure période de Boule et Bill. J’ai vraiment le sentiment que cette série n’était pas un dérivé négligé par son auteur, mais qu’au contraire, Roba prenait un réel plaisir à illustrer ces aventures, qui l’éloignaient quelque peu de la routine de son célèbre duo. Ensuite, les scénarios sont sinon innovants du moins sympathiques. Les péripéties s’enchainent avec fluidité et l’ennui n’est jamais au rendez-vous. C’est très classique mais franchement bien fait dans le genre. Enfin, le groupe de copains a le mérite d’être originalement constitué. Il rassemble plusieurs fortes personnalités tout en restant dans un classicisme rassurant. Les personnages d’Archibald et surtout des deux jumeaux nous sortent des habituels stéréotypes. La majordome est, lui aussi, excellent et apporte une touche d’humour anglais vraiment bienvenue. Pour les bons souvenirs que j’en conserve, mais aussi du fait qu’une relecture à l’heure d’aujourd’hui demeure un agréable moment de détente, je ne peux qualifier cette série autrement que de franchement bien ! A découvrir jeune … et à relire vieux (ou presque) …
Les Tribulations du Choucas
Le Choucas devient un globe-trotter grâce à une enquête confiée par une police d'assurance. On y découvre donc en le suivant des paysages magnifiques et on aperçoit un peu les cultures locales. Par rapport à la série mère, je trouve qu'on perd un peu le côté humoristique qui était très présent et le Choucas est moins maladroit qu'auparavant (il prend de la bouteille le bougre, sans jeu de mot). Il est toujours aussi attachant et j'aime beaucoup la colorisation qui colle parfaitement au personnage avec toutes ces couleurs pastelles et le jaune toujours présent. Lax nous décrit parfaitement la culture de ces deux pays lointains à travers les tribulations, et c'est un plaisir que de tourner les pages de cette série qu'il ne faut pas hésiter à se procurer.
Terre-Neuvas
J'avais aimé Tout seul. Chabouté retrouve le domaine maritime dans ce nouvel opus. Celui-ci me paraît plus complexe et abouti. Graphiquement, c'est tout simplement un régal. L'histoire est dense, les personnages sont des plus entiers. Le monde des pêcheurs y est décrit tel qu'il fut il y a encore peu de temps. Je me serai contenté seulement d'un récit d'hommes face aux éléments et aux autres. Chabouté va plus loin et intègre une réelle fiction qui pointe son nez au moment où l'on s'y attend le moins. Cette BD dégage une force impressionnante, limite oppressante car la fiction dégorge de réalisme. C'est du grand art avec aux commandes un seul et grand auteur : chapeau.
La Sirène des pompiers
Dès que je vois une bd sur les sirènes, je ne résiste pas. Je me presse de la lire. Je suis comme envouté par le charme des sirènes ou du moins leur chant d'amour. C'est quand même étrange cette fascination ! La sirène des pompiers m'a également fait cet effet. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu du voyage ! J'avoue ne pas savoir pourquoi cela s'intitule la sirène des pompiers quand je ne vois pas de soldats du feu, ni même le moindre incendie à éteindre sauf à considérer que la sirène fait brûler le feu de la passion. Par contre, il est question d'art avec un grand "A", de galerie, d'exposition, de critiques et de tableaux. Une sirène est devenue le sujet d'étude d'un peintre avide qui se servira d'elle. Or, bien mal acquis ne profite jamais comme chacun sait. Et surtout pas avec les sirènes ! J'ai beaucoup aimé l'originalité de cette histoire et même la tournure inattendue qu'elle prend. Les auteurs se sont risqués à un exercice plutôt périlleux et je trouve qu'ils ont réussi leur pari. En attendant, mon rêve serait également de rencontrer une sirène afin de nager éternellement. Si seulement c'était possible ! ;)
La Fin du monde
Futuropolis est la collection par excellence qui me plaît. Il faut dire qu'en lecteur exigeant, j'ai rarement été déçu par les titres proposés par cet Editeur hors du commun. Il y a souvent des one shot et des romans graphiques. Bref, que des choses qui me ravissent. Ce titre un rien évocateur avait une couverture assez étrange qui m'a donné envie d'en savoir plus. Oui, c'est une pure merveille que je conseille à la lecture. Beaucoup de choses justes ont été dites dans les avis précédents. Mon but étant de ne pas reproduire un concert de louanges au demeurant justifié, je voudrais juste m'attacher à un petit détail qui a emporté totalement ma conviction. Ce genre de détail qui font que cela le fait ou pas... On a une héroïne qui évolue dans un monde où le climat semble totalement déréglé. On se croirait dans le film de Roland Emmerich à savoir Le jour d'après. Il n'arrête pas de pleuvoir sur la ville où des inondations ont lieu. Le copain de notre héroïne semble affolé par la situation que les médias amplifient. Cela me rappelle d'ailleurs cette épidémie actuelle de grippe A où il n'y a pas un jour qui passe sans que cela soit évoqué à tort ou à travers. On n'entend que parler de cela jusque dans les entreprises. Les gens ont peur etc... Et au milieu de toute cette agitation de fin du monde, pour en revenir à la bd, la jeune fille s'en fout totalement. Elle passe au travers. Elle est d'ailleurs plongée dans une espèce de méditation dont elle ignore la cause. Il va y avoir une aventure extraordinaire où la mort sera même un personnage à part (dans une curieuse représentation bien trouvée). Oui, il y a quelque chose de vraiment unique et original qui semble sortir des sentiers battus par le vent de la sinistrose. A lire de toute urgence !
Le Grand Duc
Le titre est trompeur mais la couverture, elle, ne l'est pas. Car il s'agit bien d'aviation, comme on pouvait aisément le deviner avec le dessinateur Romain Hugault, qui avait auparavant signé deux superbes séries Au-delà des nuages et Le Dernier Envol. C'est la présence de Yann qui me surprend dans cet univers mais j'avoue qu'il tire bien son épingle du jeu. A travers Wulf, ce "petit Rommel des airs", nous découvrons la guerre de 39-45 vue d'un côté inhabituel en BD (car la littérature s'est déjà emparé de ce thème avec "la mort est mon métier" de Robert Merle" et surtout "les bienveillantes" de Jonathan Little), celui des allemands. En outre ces aviateurs ne se battent pas contre n'importe qui, ils se disputent les airs avec les "sorcières de la nuit", femmes pilotes de l'Armée Rouge. C'est une histoire originale avec des personnages attachants. Je suis toujours aussi bluffé par le dessin de Romain Huguault, autant à l'aise pour les avions que pour les personnages (Rahh ! Les femmes sous sa plume sont toujours aussi belles). Un très bon moment de lecture, dont j'attends la suite avec impatience. Le tome 2 de cette série se revèle encore meilleur que le premier. Romain Hugault semble avoir acquis une maitrise du dessin assez bluffante, aussi bien au niveau des combats aériens qu'au niveau des personnages (rahhh ! les pages 26 & 27). Un récit qui gagne en intensité et qui m'a scotché du début à la fin (le scénario de Yann y est aussi pour beaucoup). Attention après 5 bd remarquables, un véritable virtuose du dessin est en train de naitre sous vos yeux! Un futur classique de la bd d'aviation , sans nul doute. Un must de la bd surement. A lire !!!
Adamson
Amateurs de fantastique et de bons graphismes, cette série est faite pour vous. D'un côté, on a scénario prenant qui met en scène un aventurier de l'insolite (dur à dire, on ne connaît pas son passé) mandé par le gouvernement anglais pour enquêter sur une "porte" découverte en mer qui mènerait vers... quoi en fait ? Bonne question ! Je vous laisse la surprise, bien qu'après la lecture du deuxième tome, on ne soit sûr de rien... Ajoutons à cela quelques bestioles pas très folichonnes... Un régal ! De l'autre côté, nous avons un graphisme qui change littéralement des "productions Soleil". La couleur directe est un vrai régal. On en redemande ! En bref : de la fraîcheur dans la production actuelle ! Cette série est vraiment de premier ordre et mérite la reconnaissance...
Jason Brice
Le 1er tome est très bon, avec une mise en introduction du personnage principal certes assez rapide et simpliste, mais après, quel brio ! Le scénario est excellent, le suspens au rendez-vous et la fin vraiment surprenante. Jason se retrouve embarqué dans cette histoire et ne va pas pouvoir aller contre : un livre d'un écrivain relate le meurtre d'une jeune fille de bonne famille londonienne qui fait appel à Jason Brice pour l'aider à résoudre cette enquête et s'en sortir. Fausse piste, petits secrets, manigances familiales, évènements mystérieux ... voilà le contenu de ce 1er opus qui va tambour battant. Le dessin est de grande qualité, dans des couleurs assez sombres tout au long de l'album collant parfaitement à l'ambiance. Les personnages sont clairement identifiables et ont des personnalités bien trempées. Le tome 2 est acheté et j'espère pouvoir le lire rapidement.
Victor et Rivière
Une histoire très triste qui raconte la déchéance de deux individus. La psychologie des personnages est très bien décrite et le parallèle entre Victor et Rivière et Rimbaud et Verlaine est très bien exploité et ça donne des passages captivants. Les poèmes choisis par l'auteur vont toujours très bien avec les situations. Les seconds rôles sont intéressants et les dernières pages littéralement captivantes. À lire absolument si on aime la poésie.