Les derniers avis (48368 avis)

Couverture de la série Adlivun
Adlivun

Premier contact avec cet auteur, un album qui m’a un peu déçu, j’en attendais sans doute un peu trop. Le dessin et couleurs sont agréables et contribuent à créer une certaine atmosphère. Malheureusement l’ambiance ne m’a pas emporté et la quête proposée ne m’a qu’à moitié conquis, on suit une expédition partie à la recherche de 2 navires Anglais perdus en Arctique. C’est un peu trop mou à mon goût et le fantastique amené bien qu’original ne m’a pas touché. Le petit pied de nez final, bien que hors propos, lui m’a bien plu. Un petit pas mal, je retiendrai la patte graphique de l’auteur et l’histoire de ces 2 navires ayant fait l’objet de bien des mystères avant d’être retrouvés en 2014.

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Au loup !
Au loup !

Je possède la première version, publiée chez un tout petit éditeur. C’était je crois la première publication de F’murr. Si l’on y trouve déjà un petit côté absurde et légèrement déjanté, c’est bien moins poussé que dans ses productions suivantes, Le Génie des alpages en tête. Si le loup est bien présent, dans des histoires courtes singeant surtout les contes de Perrault, c’est plutôt le Petit Chaperon rouge le personnage principal, celui qui a le plus beau rôle (le loup est même absent d’une ou deux histoires). Autour gravitent, au hasard d’une histoire, Perrault lui-même, le renard, le corbeau, les 3 cochons. Rien d’hilarant, mais un ensemble de bonne tenue, gentiment caricatural et amusant. C’est assez frais. Une lecture pas inoubliable, mais sympathique. Dans ce que je lis de certains avis, quelques pages en couleurs ont été ajoutées dans les éditions suivantes. Dans mon album, tout est en Noir et Blanc, et je trouve que ce n’est pas plus mal, le trait fin, un peu crobar jeté sur une feuille, dans un style mi-caricature mi -dessin de presse, passe très bien et une colorisation n’apporterait rien d’intéressant je pense. Je regrette juste un encrage parfois insuffisant. En tout cas, ce dessin est efficace, dynamique, même s’il est relativement minimaliste (pour les personnages, croqués rapidement, mais aussi pour les décors, peu développés – même si F’murr glisse régulièrement quelques petits détails loufoques dans les coins).

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Louisiana - La Couleur du sang
Louisiana - La Couleur du sang

Mouais. Je reste un chouia sur ma faim après cette lecture, pourtant pas désagréable. Disons que ça se laisse lire, qu’il y a quelques touches d’originalité, dans un cadre général qui est, lui très (peut-être trop ?) classique. Sur plusieurs générations (l’histoire est racontée par une centenaire, dans un long flash-back, procédé classique et éprouvé, permettant quelques pauses et des relances en fin d’album), nous (re)découvrons l’univers du Sud des États-Unis, à partir du début du XIXème siècle, cette Amérique des plantations, du racisme, du machisme exacerbé (dès le départ c’est assez manichéen), avec quelques touches de vaudou dans la communauté noire. Le côté le plus original vient du fait que ce sont des femmes qui « mènent le bal », victimes qui ne se laissent pas faire – et qui peuvent à l’occasion être elles-mêmes violentes. Il faut dire que dès l’entame, la référence au roman « Autant en emporte le vent » et en particulier au personnage de Scarlett, place l’histoire sous l’aura d’une femme forte dans un monde machiste en pleine transformation. Le dessin de Toussaint est plutôt bon, un peu dans la lignée de Meyer je trouve, et la colorisation de Léa Chrétien retranscrit très bien et l’ambiance et l’univers général de ce sud profond, et de cette histoire familiale compliquée.

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Cache-cache mortel à Bréhat
Cache-cache mortel à Bréhat

Quatrième collaboration des 2 auteurs sur l’exploration des îles Bretonnes, après Ouessant (lu), Belle-île et Sein (non lus) voici Bréhat. On retrouve un peu la même trame que sur Ouessantines mais aux proportions inversées. J’ai trouvé que l’accent était plus mis sur le côté policier cette fois, avec l’île (et son histoire) beaucoup plus en arrière plan, de même pour les personnages on ne suit pas de natif de l’île. On perd d’un côté mais on gagne de l’autre, le récit m’a semblé plus équilibré ici. On saupoudre d’un peu de légendes locales type l’Ankou pour l’ambiance. L’enquête n’est pas folle, ni originale mais il y’a un petit côté Agatha Christie assez plaisant. Ça se lit facilement, aidé par le dessin de Nicoby, simple et efficace. La vie sur Ouessant m’a plus intéressé mais j’ai préféré l’enquête sur Bréhat. Des albums peu mémorables mais sympathique formule.

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Angel - Le Sanctuaire des hérétiques
Angel - Le Sanctuaire des hérétiques

Transylvanie, Carpates, château en ruines, étranges phénomènes... on est sur des terres vampiriques, et l'ensemble peut à première vue rappeler Dracula. Mais en virtuose de la narration singulière, Bec détourne cette option en proposant une enquête policière qui remonte au temps de l'Inquisition, mêlée à des éléments fantastiques avec ambiance lourde, phénomènes mystérieux, rites sataniques etc... J'aime ce genre de fantastique et ce mélange quand l'aspect policier ne se laisse pas submerger par une surenchère de paranormal ou de surnaturel. J'aime aussi quand une intrigue contemporaine est reliée à des faits historiques anciens, comme dans Le Dernier Templier ou Le Triangle Secret ; il est vrai que c'est un truc qui a été vu dans plusieurs autres Bd, mais ici, je trouve que c'est bien ficelé, donc ça ne m'a pas ennuyé La façon dont l'histoire se déroule, les phénomènes étranges, le décor peuvent rappeler la Forteresse noire (the Keep), film maudit de Michael Mann en 1983 qui voyait des nazis investir un vieux château dans un coin reculé de Roumanie en 1942-43 et qui se retrouvaient confrontés à un Golem dans les profondeurs du castel. Film maudit parce que Mann voulait faire une version stylisée du film d'horreur et reniera en partie ce film à cause d'un tournage interminable, d'énormes problèmes de production, des effets spéciaux moyens... ça reste quand même à voir, en tout cas, cette Bd s'en est peut-être inspirée, il est possible que Bec ait de solides références cinématographiques. L'histoire met du temps à démarrer, mais une fois les éléments en place, je me suis laissé prendre au jeu de ce récit que j'ai trouvé très honorable, hésitant entre thriller et fantastique ; la narration est un peu flottante par endroits, ça traine un peu en longueur, mais le tout se resaisit assez adroitement jusqu'au dénouement. Bec aurait peut-être pu faire mieux en se donnant plus de mal, mais c'est vraiment pour chipoter, dans l'ensemble, je sors satisfait de ce diptyque rondement mené. Je voulais aussi voir ce que Montalbano avait fait avant Marie Tudor - La Reine sanglante, et ma foi, son dessin est tout à fait convenable, il est peut-être un peu moins policé que sur Marie Tudor - La Reine sanglante, j'ai noté quelques visages déformés, mais c'est là aussi pour faire mon chieur de service, son dessin participe brillamment à créer cette ambiance mystérieuse et sombre par un trait et une colorisation qui correspondent au décor lugubre carpatien.

08/11/2022 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Derrière le rideau
Derrière le rideau

Je me suis un bon moment demandé où voulait en venir cette BD. J'y voyais au départ une sorte de biographie ou de témoignage authentique, le récit de jeunesse d'une petite fille d'une dizaine d'années dans les années 1930. Vivant en France à cette époque et ayant une partie de sa famille d'origine juive, j'imaginais bien que sa vie allait immanquablement devenir compliquée quand la seconde guerre mondiale allait éclater, mais rien dans le récit ne tendait vraiment trop vers ce sujet précis. Celui-ci s'attarde plus sur une histoire d'adultère, de remariage, de ressentiment des enfants envers leur nouvelle mère, et de mauvaise entente entre deux familles sur fond d'intolérance religieuse. Mais il semble qu'il ne s'agisse nullement d'une biographie réelle mais bien d'une pure fiction. Et visiblement c'est bien le sujet de la Shoah qui est la thématique finale de Derrière le rideau, et de la scène qui donne précisément son nom à cet album. Graphiquement, le trait est simple mais plutôt agréable, en grande partie grâce à d'élégantes couleurs qui rendent la lecture plaisante. Narrativement, on s'attache assez bien à ces deux fillettes, même si comme elles on peut être frustré de n'avoir droit qu'à leur vue d'enfants, avec beaucoup de secrets maintenus par les parents qui donnent une vision tronquée de ce qu'il se passe réellement. On comprend toutefois comme elles que c'est une question de pure administration qui a fait qu'elles ont un jour été officiellement considérées comme juives alors qu'elles ne l'étaient pas avant. Et du fait de cet attachement, la scène finale intense du récit est assez touchante. Mais... J'ai été vraiment surpris de voir l'histoire s'arrêter aussi brusquement. J'ai une sensation d'inachevé, de manque. Certes, la suite peut se laisser deviner mais c'est assez rageant de n'en avoir pas d'idée claire. Ça fait trop fin ouverte de film d'art et d'essai. A cause de cette fin abrupte, je n'arrive pas à sentir cette œuvre comme étant accomplie et pleinement satisfaisante à mes yeux.

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Saga de Xam
Saga de Xam

La récente réédition aux éditions Revival de ce « premier concept album de la BD française » (selon l’excellent Groensteen), m’a permis de découvrir cet ovni, publié à l’origine par Eric Losfeld, éditeur non conformiste s’il en était (éditeur des surréalistes, mais aussi, pour s’en tenir à la BD, de « Barbarella » ou des débuts de Druillet – qui participe d’ailleurs à la Saga de Xam, entre autres projets novateurs). On peut déjà souligner le travail de Revival, qui a refait la colorisation (très importante ici, très marquée par son époque !) pour se rapprocher des planches originales, aujourd’hui perdues. L’œuvre originale nécessitait une loupe (fournie avec l’album), cette réédition nous permet de nous en passer, même si je dois reconnaitre que le texte (en style manuscrit) est parfois difficile à lire (petit, présenté de façon peu académique). Le côté original de l’aspect graphique saute aux yeux. Les couleurs psychédéliques signent l’époque – et, parfois les produits ingurgités par les créateurs (pas tant Rollin que Devil et tous ceux qui passaient chez lui et ont un petit peu participé à l’élaboration de cette saga, Druillet en tête). La mise en page, avec des cases complètement déconstruites, est très moderne pour l’époque (Druillet a dû ensuite s’en inspirer). L’histoire est découpée en plusieurs chapitres se déroulant dans des environnements et des époques différents : chaque chapitre a droit à un style et à une colorisation différents (trois coloristes y ont participé). Très pop culture, certaines planches ne dépareilleraient pas sur la pochette d’un disque de « Sweet Smoke » ! Losfeld oblige, l’érotisme est assez présent, dans une liberté des corps où la nudité perd de son côté scandaleux (femmes dénudées, souvent violentées, amours saphiques entre Saga et Zô), tout ceci ne dépareille pas dans les publications de Losfeld, qui a souvent maille à partie avec la censure à l’époque. Plusieurs héroïnes de BD publiées par Losfeld sont d’ailleurs évoquées au détour d’un dialogue (Barbarella, Jodelle), comme des univers poétiques et mystiques développés par Charles Duits semblent avoir en partie inspiré certains dialogues et situations ? Saga est envoyée par les dirigeantes de sa planète (visiblement peuplées d’êtres féminins) pour découvrir sur Terre une solution à la menace des Troggs. Voilà pour le prétexte du départ, Saga ayant la capacité de voyager dans l’espace et le temps. Mais l’aspect purement SF n’est pas trop expliqué, rien ici de jargonneux, on est plus dans une vision esthétique, mystique, poétique et érotique, Saga, comme Barbarella, étant une femme forte et maitresse d’elle-même – et souvent des autres. Toujours est-il que Saga, débarquant nue en plein moyen-âge, se voit menacée de viol. Après y avoir échappé, elle subit les foudres d’une sorte d’inquisition, menée par un comte de Vignancourt, chevalier de Tixier, et le père Papon. Rollin se défoule ainsi contre des personnalités de droite extrême, tout en plaçant certaines références lui plaisant davantage (le nom de Maldoror est évoqué). Dans le deuxième chapitre (qui se déroule dans un univers viking), Saga fait la connaissance, en la sauvant d’un géant nordique, de Zô (qu’elle croit « venue d’Alphaville » : une référence au film de Godard sorti peu avant, de la part de Rollin, lui-même cinéaste ?). Le troisième chapitre se déroule durant la préhistoire, le suivant dans l’Egypte antique, le suivant à Shanghaï à la fin du XIXème siècle. Le sixième chapitre (Xammax), voit Saga de retour sur Xam, attaquée par les Troggs, une union entre les deux races ne semblant pas faire le bonheur des Xamiennes. Quant au dernier chapitre, il se passe dans les États-Unis des sixties, et ressemble par sa « construction » et ses thèmes à un pamphlet situationniste (faisant référence à l’accident nucléaire de Palomares ayant eu lieu en 1966 en Espagne), pour revenir de façon obscur et fourre-tout aux contestations secouant la société américaine de l’époque. Puis, la fin m’a échappé (tout en me captivant visuellement). Les textes, souvent abondants, déclamatoires (et poétiques), sont aussi présents que la couleur, ce qui donne des planches très chargées. Chargées de références aussi, que je n’ai pas forcément toutes saisies. En plus de celles déjà citées, un extrait d’une chanson de Brel (« Ne me quitte pas »), les noms de Moebius (qui côtoyait Devil à l’époque), Lautréamont, Lovecraft apparaissent au détour d’un dialogue. Quant au dessin, si le style et la colorisation changent d’une époque à l’autre, il est techniquement très réussi, remarque valable pour les planches très riches et psychédéliques, comme pour celles, plus épurées et froides de Xammax, seule partie purement SF, avec des Troggs hideux et loufoques, qui cherchent à se mêler aux superbes habitantes de Xam. Si le propos est devenu assez obscur et politique dans le dernier chapitre, certaines planches sont vraiment superbes, et l’on sent là les discussions enfumées, la consommation de drogue (LSD en particulier) qui ont fait dévier l’histoire, plusieurs amis/visiteurs participant de façon discrète à l’avancement du projet, que Rollin ne dirigeait plus vraiment (des photos retouchées montrent une partie de ce « groupe », dont Druillet faisait partie). Certains dessins m’ont alors fait penser à ceux d’Unica Zürn ou de Marianne Van Hirtum. Dans cette dernière partie, le texte est d’ailleurs moins présent (et particulièrement difficile à déchiffrer parfois !). L’album se conclut avec une série de documents autour de l’œuvre de Devil (affiches, extraits de récits inédits) confirmant son talent graphique bien ancré dans cette époque des sixties. Au final que dire de cet album ? Que graphiquement, c’est inégal, éclectique, mais que globalement j’ai trouvé ça très beau, souvent inspiré, parfois superbe. Concernant l’histoire, c’est encore moins résumable (d’où mon avis très long !), et cela se révèle parfois difficile à appréhender. On est là dans quelque chose d’extraordinaire (au sens premier du terme), et je comprends pourquoi cet album est devenu mythique (faible tirage, totalement inclassable mais hyper moderne). Un ovni donc, que les lecteurs curieux – et pas seulement amoureux/nostalgiques de cette époque – se doivent de (re)découvrir.

08/11/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série 17 piges - Récit d'une année en prison
17 piges - Récit d'une année en prison

Un one-shot qui est intéressant si on veut voir comment le système pénitentiaire peut rendre un mineur beaucoup plus violent que lorsqu'il était dehors. C'est d'ailleurs le seul élément vraiment développé de l'album. Comme l'a écrit le précédent posteur, le reste est plus évasif, notamment le déroulement de l'enquête. Je pense que c'est pour qu'on rentre dans la peau du personnage principal, qui voit sa vie basculer du jour au lendemain sans bien comprendre pourquoi. C'est un choix artiste qui au final fait en sorte que j'ai trouvé le scénario un peu léger (il faut dire aussi que ça se termine un peu trop brutalement). Il reste de bonnes scènes sur les problèmes du système judiciaire français, mais à la longue les scènes de violences à la prison finissent par se rassembler et on tourne un peu en rond. Le dessin est pas mal pour ce genre de récit.

08/11/2022 (modifier)
Couverture de la série Complainte des landes perdues - Les Sudenne
Complainte des landes perdues - Les Sudenne

Alors que le 1er cycle de l’univers n’a plus trop mes faveurs, je dois avouer un petit plaisir coupable à me plonger dans ce nouveau cycle qui en est la suite directe, on retrouve les personnages de Sioban et Seamus (pas pour me déplaire). Méfiance car il n’y a qu’un tome paru à ce jour et je retrouve les tics du scénariste, mais bizarrement je n’ai pas boudé mon plaisir, une certaine curiosité bienveillante s’est installée. Aidez en cela par le dessin de Paul Teng que je découvre, pas spécialement ma came mais de la bonne réalisation solide. Après ce n’est clairement pas indispensable, le scénariste surfe trop sur la vague à mon goût, un 3ème cycle loin d’être clôturé que débarque un nouveau … Je ne possède pas mais je lirais certainement la suite. Par contre les amoureux de l’univers devraient se régaler. Màj tome 2 : Bon on retrouve tout ce qui a fait le succès de la série, le coeur/le mal/ l’amour … et le style pompeux (à mes yeux) du scénariste. Ça se lit mais pas ma préférence, une lecture partagée comme le personnage d’Aylissa, fascinante et énervante.

05/09/2022 (MAJ le 07/11/2022) (modifier)
Couverture de la série Sale Week-End
Sale Week-End

Comme d’habitude avec ce duo, on a là une histoire qui se laisse lire facilement, agréablement. Toutefois, à l’aune de leurs autres collaborations, j’ai trouvé qu’on avait ici un album mineur. Il y manque un peu de coffre, pas mal de noirceur – peut-être aussi de rythme, je ne sais pas, je suis resté un chouia sur ma faim. Mais bon, la relative déception se comprend en comparaison de ce qu’ils ont pu produire ailleurs, en particulier dans cet univers Criminal, car ça reste une petite histoire intéressante. Clairement moins polar que leurs autres histoires. C'est aussi un hommage indirect aux pointures du comics, univers dans lequel se déroule l’intrigue, autour d’un vieux pilier du genre qui, le tend d’un week-end, va confirmer à son ancien collaborateur qu’il est exécrable et difficilement supportable. Le dessin de Phillips est égal à lui-même, efficace et fluide, sombre mais lisible. La colorisation est, elle, un peu plus inégale. A lire à l’occasion.

07/11/2022 (modifier)