Dans la continuité de l'avis de Blue Boy, je ressors satisfait de ma lecture mais pas enthousiaste non plus. Dans cette présentation du cerveau et de ses mécaniques, l'auteur nous dévoile petit à petit les mystères de cette machine à penser formidable qui constitue le siège de notre conscience. Je suis toujours fasciné par ce que je lis et découvre sur lui, alors cette BD m'a attiré sans problème. Le hic, c'est que finalement je n'en ressors pas plus instruit que je ne l'étais déjà, quand bien même je ne me suis toujours renseigné qu'en amateur.
La BD est globalement bien faite, explorant de différentes façons ce qui constitue notre cerveau : qualités physiques, procédure cognitives, fonctionnement des aires ... C'est assez complet et instructif, avec différentes présentations qui associent des bonnes idées visuelles et narratives. Cependant, la plupart du temps le propos reste limité à une simple explication de notre cerveau sans mettre en relief ces connaissances pour extrapoler la réflexion. Bizarrement, ça reste très factuel et la lecture ne dépasse pas le strict cadre informatif. C'est dommage, je trouve que justement il aurait pu y avoir matière à plusieurs réflexions sur notre intelligence, la façon dont tout ceci reste diablement incompréhensible à notre propre cerveau, ironie de la nature, etc ...
Par contre, le dessin se prête à merveille à l'exercice, jouant sur divers représentations avec et sans cases pour mieux représenter les défilements de pensées. L'exploration du cerveau est faite en direct également, entre les neurones et tout ce qui compose cette boite crânienne bien remplie. J'ai trouvé la lecture fluide et pourtant chargée. C'est le genre d'ouvrage qu'il faut offrir à tout ceux qui travaillent sur le cerveau mais aussi à tout les curieux en herbe. Pour ma part, je ne pense pas que j'en garderais un souvenir pérenne, mais j'ai déjà passé un bon moment.
Un seul avis sur cette BD qui semble donc être passée inaperçu, ce qui est dommage à mon sens. Il y a là des qualités que je concède à la BD de vulgarisation et c'est tout à son honneur, vu la montagne de difficulté à laquelle elle s'attaque.
Parce que la Physique quantique, souvent détournée de son propos précis pour parler d'énergie, de vibration et d'ondes (dans les théories new-age) ou de blagues potaches dans les milieux geeks, est majoritairement mal comprise et surtout difficile d'accès. La BD tente de nous en expliquer quelques grandes lignes, sans schéma trop complexe ou sans équation, bien que celles-ci soient centrales dans les théories. Mais essayez donc de comprendre, en amateur, des calculs où se trouvent autant de lettres que de chiffres ...
Bref, l'idée est ici de présenter, par des personnages quotidiens, différentes aspects de la physique quantique. On commence en douceur par des principes découvert par Einstein (eh oui, encore et toujours lui), puis progressivement développer autour de toutes les nouveautés introduites depuis cent ans. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est incroyablement complexe ! Mon dieu !
La vulgarisation à ça de bon, qu'elle nous fait comprendre et appréhender l'étendue de notre ignorance en même temps qu'elle nous fait comprendre les clés essentielles de ces disciplines si complexes. L'intrication quantique, les quantas, le principe d'incertitude, tout ces concepts qui sont aussi difficile que passionnants sont expliqués ici de manière franchement simple et accessible. Je suis assez admiratif de la façon dont il a réussi à faire passer les informations. Et surtout à nous faire ressentir le vertige de ce que tout ceci représente. Lorsqu'on se rends compte qu'on ne comprends rien, on touche du doigt la réalité de notre monde.
Cela dit, ma note restera tout de même à un 3* auxquelles j'ajoute mes encouragements à poursuivre, parce qu'il y a quelques petits défauts que je trouve à la BD et qui sont, à mon avis, des défauts courants dans une première BD. Le premier souci vient du dessin, pas toujours très bien maitrisé et qui pourrait avoir des passages plus schématiques. Ce n'est pas du tout honteux, juste un peu trop simple parfois et continuellement dans une même tendance. Je ne distingue pas de différences nettes entre les parties explicatives et les parties narratives. C'est souvent utile pour se repérer visuellement et avoir plus d'impact dans les présentations d'expériences par exemple.
L'autre léger souci que j'ai avec la BD est l'humour, présent principalement en arrière-plan et servant plus à créer des personnages qui évoluent dans les explications. C'est loin d'être rédhibitoire, mais je ne l'ai pas trouvé toujours juste et parfois un peu en décalage avec le travail de vulgarisation énorme qui a été produit. Bref, ça pourrait être bien mieux et j'ai envie de dire à l'auteur qu'il peut continuer dans cette voie en s'améliorant encore un peu.
En résumé, la BD est une excellente vulgarisation à mes yeux, permettant de comprendre sans donner trop de poids aux explications et surtout qui permets de voir à quel point cette physique quantique est incroyable. Une démonstration de l'océan d'inconnue dans lequel nous baignons toujours et encore. Sans parler de faire taire l'oncle/tante qui nous parle de thérapie quantique en lui expliquant enfin ce qu'elle est vraiment. Et rien que pour ça, la BD vaut le coup !
Pas spécialement féru de l’histoire de France et encore moins du Moyen Age, j’ai été bien largué durant le premier tome dans lequel nous sont présentés pléthore de personnages aux liens familiaux pas vraiment évidents à saisir. Heureusement, le récit se recentre au fur et à mesure que Jeanne empoisonne tout qui lui déplait.
Je sors cependant moyennement convaincu de ma lecture. D’abord parce que, même en n’étant pas callé en histoire, j’ai eu le sentiment durant ma lecture que le scénariste ‘inventait’ pas mal de scènes, spéculant sur certains faits, donnant une importance étonnante à Jeanne à d’autres moments. Dans le cas d’une œuvre de fiction, ça ne me pose pas de problème mais dans le cas présent, j’ai vraiment été gêné du fait que j’avais ce sentiment qu’il brodait pour faire du personnage ce qu’il voulait, même si cela reste plausible dans l’ensemble, et sans doute historiquement exact pour pas mal de faits. Ensuite et surtout, il y a une dimension fantastique au récit qui me dérange dans le cadre d’une œuvre historique. Pas de super-pouvoirs totalement délirants mais une insistance sur le fait que Jeanne aurait pactisé avec le diable et que certains heureux (ou malheureux) hasards auraient été son œuvre. Je pense qu’il y avait moyen de montrer le trouble de Jeanne et la manière dont elle a été marquée par ces coups du sort -et le fait qu’elle lie ceux-ci à diablerie, ce qui cadre bien avec mon idée de la mentalité des peuples durant le Moyen Age- sans devoir tomber dans le démonstratif.
Côté dessin ça va mais c’est pas non plus à tomber par terre. J’ai été heureux que la qualité reste constante sur l’ensemble du triptyque. J’ai apprécié certains décors. Mais j’ai trouvé aussi que certaines cases avaient été faites dans l’urgence, avec des personnages moins fignolés, avec des costumes qui changent de couleur d’une case à l’autre. Ce genre de petits détails pas vraiment essentiels mais qui font la différence entre un dessin superbe sur lequel je tombe en admiration et un bon dessin au service d’une histoire. Ici, pour moi, on est clairement dans le deuxième cas de figure.
Enfin, ce récit relate principalement le cheminement qui mènera Jeanne au trône. De son règne en lui-même on ne saura pour ainsi dire rien. C’est un choix que j’ai trouvé étrange mais bon… peut-être n’y avait-il rien d’intéressant à dire sur ce sujet.
A mes yeux, c'est juste pas mal, sans plus. A réserver aux lecteurs férus d'Histoire de France et du Moyen Age, je pense. Pour ma part, c'est tellement lourd et peu universel que je suis convaincu que j'aurai tout oublié d'ici un mois.
Vitaminé ! C’est le mot qui convient pour ce premier tome. Tant au niveau du scénario qui voit se succéder à un rythme échevelé situations loufoques et jeux cataclysmiques, qu’au niveau du dessin, plus expressif que précis, cet album nous offre une grosse bouffée d’air frais, joyeux et entrainant.
Les deux enfants qui tiennent les rôles principaux sont complémentaires par leur opposition. Elizabeth, jeune vampire pleine de vie, naïve et toujours en quête d’un nouveau jeu, chambarde le quotidien de Diego, enfant gâté qui exploite au mieux la perte de sa main pour voir tous ses caprices être satisfait par une mère culpabilisante. Entre eux deux, Ronchon, le chat de Diego, va rapidement devenir le souffre-douleur de ce couple mal assorti, et surtout d’Elizabeth qui voit en lui un excellent support pour ses inventions.
C’est vif, très enjoué, vite lu avec quelques passages entièrement muets. A titre personnel, je trouve parfois le dessin ‘limite’ dans sa quête d’un trait vif, car trop souvent c’est au détriment de sa lisibilité. Un meilleur équilibre doit encore être trouvé de ce point de vue, je pense. Sinon, bah, pour un premier tome, c’est plutôt pas mal. On a droit à une vraie histoire complète et les deux personnages nous sont déjà bien présentés. Certains dialogues font vraiment mouche (« vous avez le nez tout rouge, vous êtes gros et vous sentez le renne, vous êtes le Père Noël ») et le chat apporte un vrai plus par son rôle de souffre-douleur.
Sans doute à réserver en priorité au public visé mais les plus grands peuvent aussi y trouver leur compte.
Succession d'histoires animalières à la manière d'Esope et La Fontaine, Le Discours de la panthère a un intérêt certain. Chacun de ces récits véhicule en lui une vision du monde, un message auquel Jérémie Moreau sait donner une belle portée, souvent universelle. S'appuyant sur des dialogues très poétiques, il instille dans chaque histoire un fond assez philosophique, simple et intéressant.
Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est au niveau du dessin, que je trouve assez simpliste. Ce n'est pas laid, mais je ne trouve pas que ça rende vraiment hommage à la beauté de la nature, que Moreau cherche pourtant à mettre en avant. Ici, les décors sont souvent flous, ou réduits à quelques lignes posées en fond de case, je ne trouve pas que ce soit très pertinent vu le discours global de l'auteur.
Néanmoins, Le Discours de la panthère reste un bel album, nous offrant quelques contes aussi beaux qu'ils sont simples. C'est pur, limpide et rempli de poésie : ça fait toujours du bien à lire !
J'aime beaucoup l'histoire mais je sors déçu de ma lecture. J'ai trouvé la lecture assez pesante et malaisée.
À mon goût le parti pris de faire raconter les événements de la vie de Clovis à travers un dialogue à trois, alourdit et ralentit le récit.
Je trouve que Munderic avec son look de rugbyman, son esprit sceptique et son langage relâché cadre mal avec la proposition d'ensemble de l'auteur.
J'ai trouvé le graphisme très froid. C'est un trait réaliste avec beaucoup de détails mais je trouve les visages des trois principaux intervenants figés et sans âme.
L'utilisation à outrance des tons bleu-gris renforce ce sentiment de froideur.
Une petite déception. 2.5
Je découvre progressivement l'univers de Cosey, et j'ai pu lire "A la recherche de Peter Pan" après son Le Voyage en Italie. Et déjà, je remarque quelques similitudes entre les deux oeuvres, notamment sur la question de l'environnement, notamment les paysages, mais aussi dans les personnages principaux, perdus dans leurs vies et à la recherche de quelque chose sans savoir quoi.
Cela dit, l'intrigue est carrément différente, avec ce personnage seul dans une montagne, à la recherche de l'inspiration en même temps que d'un nouveau sens à sa vie. Il va découvrir progressivement l'attrait de cette montagne en même temps que le glacier semble vouloir se détacher et tomber sur ce petit village. Niveau symbolique, je trouve que ça va plutôt bien dans le sens !
Maintenant, je n'ai pas non plus été transporté plus que cela par ma lecture. La faute, sans doute, au traitement de la fin qui me semble expédié, tant sur la question de l'histoire d'amour que la découverte des mystères du village, balayés finalement en quelques planches lors d'une course-poursuite. Pas vraiment de questionnement sur l'impact de ce qu'il se passe (la mort d'un des personnage semble passer crème auprès de tout le monde). Bref, ça n'a pas vraiment de conséquences et le bonheur du personnage principal devient assez artificiel pour moi.
Cette fin cache cependant une histoire qui m'a prit tout du long, soyons honnête. La traque d'un mystère, l'ambiance du vide de la montagne enneigée, le jeu du chat et de la souris avec les gendarmes et la présence inconnue, tout cela contribue à une atmosphère qui se tient tout du long. N'eut été ce final, je serais allègrement monté jusqu'au 4 étoiles.
Pour ce qui est du dessin, Cosey a un coup de crayon admirable pour les paysages et les maisons, un peu moins dans les corps qui me semblent ici figé, notamment niveau des visages. Ça ne m'avait pas choqué outre mesure dans son autre série, peut-être est-ce une question de perception personnelle. En tout cas je suis intéressé par l'auteur et j'aurais bien envie d'en découvrir plus, même si j'ai des doutes sur le fait d'être un de ses plus grands fans.
Kleos se déroule au début du 5e siècle avant Jésus Christ, aux prémices de l'ère classique de la Grèce Antique, une époque où les grecs étaient dispersés, plutôt faibles et pas encore réunis sous les bannières de grandes cités telles qu'Athènes et Sparte. Philoklès, notre héros, est un jeune pêcheur vivant sur une île incapable de se défendre contre les pirates barbares qui la pillent régulièrement. Abreuvé de légendes héroïques et de récits homériques, il n'en peut plus de voir les guerriers de son île ne rien faire et déclare vouloir enfin agir en héros en cherchant par lui-même les pirates qui les ont volés et ainsi pouvoir venger son peuple. Et le voilà parti pour un périple digne d'Ulysse ou d'Achille. Mais la réalité risque de s'avérer cruelle pour un jeune homme issu de la plèbe qui ne s'est jamais battu et n'a que des beaux idéaux en guise de cuirasse.
Sous une apparence de récit d'aventure légère, cette série nous plonge dans une Grèce Antique historiquement crédible et intéressante.
Le graphisme d'Amélie Causse est doux et charmant, très agréable pour cette représentation du monde hellénistique et du souffle semi-épique qui baigne cette histoire.
J'ai aimé la crédibilité de ce monde antique et des relations entre les personnages. Comme le pauvre Philoklès , il ramène le lecteur à la réalité des choses, à une époque où avoir de belles idées et de grands principes ne suffisaient pas à faire de vous un héros. Je note au passage ma découverte d'à quel point la société grecque d'alors était hiérarchisée : je n'avais jusqu'alors pas réalisé qu'il y avait un tel écart social entre la plèbe et la noblesse, même la petite noblesse, et c'est quelque chose sur lequel le récit de Kleos insiste fortement et judicieusement.
Le lecteur pourra ressortir légèrement frustré du côté piteux du héros de cette histoire, mais on se laisse agréablement porté par cette intrigue intelligente faisant revivre la Grèce Antique historique et confrontant sa réalité à ses mythes.
Voilà un album qui regroupe diverses histoires plutôt inégales (comme souvent chez Manara d'ailleurs). Les deux tiers des histoires avaient été initialement publiées dans l'album "Trompeuse apparence" chez Kesselring (voir fiche des albums). Ce sont d'ailleurs ces histoires qui sont les meilleures, les ajouts postérieurs m'ont semblé moins bons.
Si certaines histoires, comme celle au titre hautement improbable « Le tragique et ultime jour de Gori Bau et Callipyge sister », possèdent quelques passages très vaguement érotiques, ce n’est pas du tout le cas de l’ensemble. C’est donc un aspect un peu différent de l’habitude que Manara nous fait découvrir avec ces petites histoires, qui touchent à tout, du roman graphique à la SF.
D'autres passages sont plutôt marqués SF, dans un style assez proche de ce que Bilal ou Moebius pouvaient produire à l’époque (début des années 1980). Un hommage à Borgès, quelques chutes ironiques, quelques pointes d’humour (noir, mais pas que), un chouia de poésie.
C’est d’ailleurs cette ironie des chutes, qui donne une certaine unité à l’ensemble, qui est complété par quelques dessins, et deux suites de croquis.
Globalement rien d'extraordinaire, mais c'est plus original que d'habitude chez cet auteur, dont les scénarios ne sont généralement pas à la hauteur du dessin.
Bon, le point fort, mais ce n’est pas une surprise, c’est le dessin de Manara. Dans son style classique et épuré, c’est vraiment du beau travail ! A part pour l’histoire évoquée plus haut, où j’ai trouvé son trait moins travaillé, le reste est vraiment stylé et beau à regarder, et pas seulement pour l'anatomie féminine (on est d'ailleurs souvent éloigné de l'érotisme ou du porno dont il s'est fait le spécialiste ailleurs). Le trait est moins clair que dans ses albums suivants, et semble là aussi influencé par Moebius et Bilal.
Ce diptyque se lit très facilement et Arleston nous propose un monde avec des références de classes de collège. Dans un univers où trois mondes se télescopent, l'antiquité, les guerres indiennes et le Paris de 2010, l'aventure de l'étudiant Rimbaud nous fait voyager dans une mythologie enfantine.
Il vaut mieux se laisser porter par le pittoresque de l'histoire car le scénario a de nombreuses faiblesses à mon goût. Le récit est assez manichéen avec un zest d'érotisme. Le tome 1 est un peu long à démarrer et je ne suis entré dans l'intrigue qu'au cours du tome 2.
Arleston utilise d'ailleurs une ficelle pour se tirer d'une des difficultés de son scénario.
Le dessin de Lejeune est bien détaillé, précis et assez dynamique. Les décors, costumes ou ambiances sont bien rendus.
Ce n'est pas forcément ma tasse de thé mais c'est une lecture détente amusante pour un public collégien qui ne sera pas dépaysé par ces univers. 2.5
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Mister Cerveau
Dans la continuité de l'avis de Blue Boy, je ressors satisfait de ma lecture mais pas enthousiaste non plus. Dans cette présentation du cerveau et de ses mécaniques, l'auteur nous dévoile petit à petit les mystères de cette machine à penser formidable qui constitue le siège de notre conscience. Je suis toujours fasciné par ce que je lis et découvre sur lui, alors cette BD m'a attiré sans problème. Le hic, c'est que finalement je n'en ressors pas plus instruit que je ne l'étais déjà, quand bien même je ne me suis toujours renseigné qu'en amateur. La BD est globalement bien faite, explorant de différentes façons ce qui constitue notre cerveau : qualités physiques, procédure cognitives, fonctionnement des aires ... C'est assez complet et instructif, avec différentes présentations qui associent des bonnes idées visuelles et narratives. Cependant, la plupart du temps le propos reste limité à une simple explication de notre cerveau sans mettre en relief ces connaissances pour extrapoler la réflexion. Bizarrement, ça reste très factuel et la lecture ne dépasse pas le strict cadre informatif. C'est dommage, je trouve que justement il aurait pu y avoir matière à plusieurs réflexions sur notre intelligence, la façon dont tout ceci reste diablement incompréhensible à notre propre cerveau, ironie de la nature, etc ... Par contre, le dessin se prête à merveille à l'exercice, jouant sur divers représentations avec et sans cases pour mieux représenter les défilements de pensées. L'exploration du cerveau est faite en direct également, entre les neurones et tout ce qui compose cette boite crânienne bien remplie. J'ai trouvé la lecture fluide et pourtant chargée. C'est le genre d'ouvrage qu'il faut offrir à tout ceux qui travaillent sur le cerveau mais aussi à tout les curieux en herbe. Pour ma part, je ne pense pas que j'en garderais un souvenir pérenne, mais j'ai déjà passé un bon moment.
Quantix - La Physique quantique et la Relativité en BD
Un seul avis sur cette BD qui semble donc être passée inaperçu, ce qui est dommage à mon sens. Il y a là des qualités que je concède à la BD de vulgarisation et c'est tout à son honneur, vu la montagne de difficulté à laquelle elle s'attaque. Parce que la Physique quantique, souvent détournée de son propos précis pour parler d'énergie, de vibration et d'ondes (dans les théories new-age) ou de blagues potaches dans les milieux geeks, est majoritairement mal comprise et surtout difficile d'accès. La BD tente de nous en expliquer quelques grandes lignes, sans schéma trop complexe ou sans équation, bien que celles-ci soient centrales dans les théories. Mais essayez donc de comprendre, en amateur, des calculs où se trouvent autant de lettres que de chiffres ... Bref, l'idée est ici de présenter, par des personnages quotidiens, différentes aspects de la physique quantique. On commence en douceur par des principes découvert par Einstein (eh oui, encore et toujours lui), puis progressivement développer autour de toutes les nouveautés introduites depuis cent ans. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est incroyablement complexe ! Mon dieu ! La vulgarisation à ça de bon, qu'elle nous fait comprendre et appréhender l'étendue de notre ignorance en même temps qu'elle nous fait comprendre les clés essentielles de ces disciplines si complexes. L'intrication quantique, les quantas, le principe d'incertitude, tout ces concepts qui sont aussi difficile que passionnants sont expliqués ici de manière franchement simple et accessible. Je suis assez admiratif de la façon dont il a réussi à faire passer les informations. Et surtout à nous faire ressentir le vertige de ce que tout ceci représente. Lorsqu'on se rends compte qu'on ne comprends rien, on touche du doigt la réalité de notre monde. Cela dit, ma note restera tout de même à un 3* auxquelles j'ajoute mes encouragements à poursuivre, parce qu'il y a quelques petits défauts que je trouve à la BD et qui sont, à mon avis, des défauts courants dans une première BD. Le premier souci vient du dessin, pas toujours très bien maitrisé et qui pourrait avoir des passages plus schématiques. Ce n'est pas du tout honteux, juste un peu trop simple parfois et continuellement dans une même tendance. Je ne distingue pas de différences nettes entre les parties explicatives et les parties narratives. C'est souvent utile pour se repérer visuellement et avoir plus d'impact dans les présentations d'expériences par exemple. L'autre léger souci que j'ai avec la BD est l'humour, présent principalement en arrière-plan et servant plus à créer des personnages qui évoluent dans les explications. C'est loin d'être rédhibitoire, mais je ne l'ai pas trouvé toujours juste et parfois un peu en décalage avec le travail de vulgarisation énorme qui a été produit. Bref, ça pourrait être bien mieux et j'ai envie de dire à l'auteur qu'il peut continuer dans cette voie en s'améliorant encore un peu. En résumé, la BD est une excellente vulgarisation à mes yeux, permettant de comprendre sans donner trop de poids aux explications et surtout qui permets de voir à quel point cette physique quantique est incroyable. Une démonstration de l'océan d'inconnue dans lequel nous baignons toujours et encore. Sans parler de faire taire l'oncle/tante qui nous parle de thérapie quantique en lui expliquant enfin ce qu'elle est vraiment. Et rien que pour ça, la BD vaut le coup !
Jeanne - La Mâle Reine
Pas spécialement féru de l’histoire de France et encore moins du Moyen Age, j’ai été bien largué durant le premier tome dans lequel nous sont présentés pléthore de personnages aux liens familiaux pas vraiment évidents à saisir. Heureusement, le récit se recentre au fur et à mesure que Jeanne empoisonne tout qui lui déplait. Je sors cependant moyennement convaincu de ma lecture. D’abord parce que, même en n’étant pas callé en histoire, j’ai eu le sentiment durant ma lecture que le scénariste ‘inventait’ pas mal de scènes, spéculant sur certains faits, donnant une importance étonnante à Jeanne à d’autres moments. Dans le cas d’une œuvre de fiction, ça ne me pose pas de problème mais dans le cas présent, j’ai vraiment été gêné du fait que j’avais ce sentiment qu’il brodait pour faire du personnage ce qu’il voulait, même si cela reste plausible dans l’ensemble, et sans doute historiquement exact pour pas mal de faits. Ensuite et surtout, il y a une dimension fantastique au récit qui me dérange dans le cadre d’une œuvre historique. Pas de super-pouvoirs totalement délirants mais une insistance sur le fait que Jeanne aurait pactisé avec le diable et que certains heureux (ou malheureux) hasards auraient été son œuvre. Je pense qu’il y avait moyen de montrer le trouble de Jeanne et la manière dont elle a été marquée par ces coups du sort -et le fait qu’elle lie ceux-ci à diablerie, ce qui cadre bien avec mon idée de la mentalité des peuples durant le Moyen Age- sans devoir tomber dans le démonstratif. Côté dessin ça va mais c’est pas non plus à tomber par terre. J’ai été heureux que la qualité reste constante sur l’ensemble du triptyque. J’ai apprécié certains décors. Mais j’ai trouvé aussi que certaines cases avaient été faites dans l’urgence, avec des personnages moins fignolés, avec des costumes qui changent de couleur d’une case à l’autre. Ce genre de petits détails pas vraiment essentiels mais qui font la différence entre un dessin superbe sur lequel je tombe en admiration et un bon dessin au service d’une histoire. Ici, pour moi, on est clairement dans le deuxième cas de figure. Enfin, ce récit relate principalement le cheminement qui mènera Jeanne au trône. De son règne en lui-même on ne saura pour ainsi dire rien. C’est un choix que j’ai trouvé étrange mais bon… peut-être n’y avait-il rien d’intéressant à dire sur ce sujet. A mes yeux, c'est juste pas mal, sans plus. A réserver aux lecteurs férus d'Histoire de France et du Moyen Age, je pense. Pour ma part, c'est tellement lourd et peu universel que je suis convaincu que j'aurai tout oublié d'ici un mois.
Elizabeth et Diego
Vitaminé ! C’est le mot qui convient pour ce premier tome. Tant au niveau du scénario qui voit se succéder à un rythme échevelé situations loufoques et jeux cataclysmiques, qu’au niveau du dessin, plus expressif que précis, cet album nous offre une grosse bouffée d’air frais, joyeux et entrainant. Les deux enfants qui tiennent les rôles principaux sont complémentaires par leur opposition. Elizabeth, jeune vampire pleine de vie, naïve et toujours en quête d’un nouveau jeu, chambarde le quotidien de Diego, enfant gâté qui exploite au mieux la perte de sa main pour voir tous ses caprices être satisfait par une mère culpabilisante. Entre eux deux, Ronchon, le chat de Diego, va rapidement devenir le souffre-douleur de ce couple mal assorti, et surtout d’Elizabeth qui voit en lui un excellent support pour ses inventions. C’est vif, très enjoué, vite lu avec quelques passages entièrement muets. A titre personnel, je trouve parfois le dessin ‘limite’ dans sa quête d’un trait vif, car trop souvent c’est au détriment de sa lisibilité. Un meilleur équilibre doit encore être trouvé de ce point de vue, je pense. Sinon, bah, pour un premier tome, c’est plutôt pas mal. On a droit à une vraie histoire complète et les deux personnages nous sont déjà bien présentés. Certains dialogues font vraiment mouche (« vous avez le nez tout rouge, vous êtes gros et vous sentez le renne, vous êtes le Père Noël ») et le chat apporte un vrai plus par son rôle de souffre-douleur. Sans doute à réserver en priorité au public visé mais les plus grands peuvent aussi y trouver leur compte.
Le Discours de la panthère
Succession d'histoires animalières à la manière d'Esope et La Fontaine, Le Discours de la panthère a un intérêt certain. Chacun de ces récits véhicule en lui une vision du monde, un message auquel Jérémie Moreau sait donner une belle portée, souvent universelle. S'appuyant sur des dialogues très poétiques, il instille dans chaque histoire un fond assez philosophique, simple et intéressant. Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est au niveau du dessin, que je trouve assez simpliste. Ce n'est pas laid, mais je ne trouve pas que ça rende vraiment hommage à la beauté de la nature, que Moreau cherche pourtant à mettre en avant. Ici, les décors sont souvent flous, ou réduits à quelques lignes posées en fond de case, je ne trouve pas que ce soit très pertinent vu le discours global de l'auteur. Néanmoins, Le Discours de la panthère reste un bel album, nous offrant quelques contes aussi beaux qu'ils sont simples. C'est pur, limpide et rempli de poésie : ça fait toujours du bien à lire !
Clovis
J'aime beaucoup l'histoire mais je sors déçu de ma lecture. J'ai trouvé la lecture assez pesante et malaisée. À mon goût le parti pris de faire raconter les événements de la vie de Clovis à travers un dialogue à trois, alourdit et ralentit le récit. Je trouve que Munderic avec son look de rugbyman, son esprit sceptique et son langage relâché cadre mal avec la proposition d'ensemble de l'auteur. J'ai trouvé le graphisme très froid. C'est un trait réaliste avec beaucoup de détails mais je trouve les visages des trois principaux intervenants figés et sans âme. L'utilisation à outrance des tons bleu-gris renforce ce sentiment de froideur. Une petite déception. 2.5
A la recherche de Peter Pan
Je découvre progressivement l'univers de Cosey, et j'ai pu lire "A la recherche de Peter Pan" après son Le Voyage en Italie. Et déjà, je remarque quelques similitudes entre les deux oeuvres, notamment sur la question de l'environnement, notamment les paysages, mais aussi dans les personnages principaux, perdus dans leurs vies et à la recherche de quelque chose sans savoir quoi. Cela dit, l'intrigue est carrément différente, avec ce personnage seul dans une montagne, à la recherche de l'inspiration en même temps que d'un nouveau sens à sa vie. Il va découvrir progressivement l'attrait de cette montagne en même temps que le glacier semble vouloir se détacher et tomber sur ce petit village. Niveau symbolique, je trouve que ça va plutôt bien dans le sens ! Maintenant, je n'ai pas non plus été transporté plus que cela par ma lecture. La faute, sans doute, au traitement de la fin qui me semble expédié, tant sur la question de l'histoire d'amour que la découverte des mystères du village, balayés finalement en quelques planches lors d'une course-poursuite. Pas vraiment de questionnement sur l'impact de ce qu'il se passe (la mort d'un des personnage semble passer crème auprès de tout le monde). Bref, ça n'a pas vraiment de conséquences et le bonheur du personnage principal devient assez artificiel pour moi. Cette fin cache cependant une histoire qui m'a prit tout du long, soyons honnête. La traque d'un mystère, l'ambiance du vide de la montagne enneigée, le jeu du chat et de la souris avec les gendarmes et la présence inconnue, tout cela contribue à une atmosphère qui se tient tout du long. N'eut été ce final, je serais allègrement monté jusqu'au 4 étoiles. Pour ce qui est du dessin, Cosey a un coup de crayon admirable pour les paysages et les maisons, un peu moins dans les corps qui me semblent ici figé, notamment niveau des visages. Ça ne m'avait pas choqué outre mesure dans son autre série, peut-être est-ce une question de perception personnelle. En tout cas je suis intéressé par l'auteur et j'aurais bien envie d'en découvrir plus, même si j'ai des doutes sur le fait d'être un de ses plus grands fans.
Kleos
Kleos se déroule au début du 5e siècle avant Jésus Christ, aux prémices de l'ère classique de la Grèce Antique, une époque où les grecs étaient dispersés, plutôt faibles et pas encore réunis sous les bannières de grandes cités telles qu'Athènes et Sparte. Philoklès, notre héros, est un jeune pêcheur vivant sur une île incapable de se défendre contre les pirates barbares qui la pillent régulièrement. Abreuvé de légendes héroïques et de récits homériques, il n'en peut plus de voir les guerriers de son île ne rien faire et déclare vouloir enfin agir en héros en cherchant par lui-même les pirates qui les ont volés et ainsi pouvoir venger son peuple. Et le voilà parti pour un périple digne d'Ulysse ou d'Achille. Mais la réalité risque de s'avérer cruelle pour un jeune homme issu de la plèbe qui ne s'est jamais battu et n'a que des beaux idéaux en guise de cuirasse. Sous une apparence de récit d'aventure légère, cette série nous plonge dans une Grèce Antique historiquement crédible et intéressante. Le graphisme d'Amélie Causse est doux et charmant, très agréable pour cette représentation du monde hellénistique et du souffle semi-épique qui baigne cette histoire. J'ai aimé la crédibilité de ce monde antique et des relations entre les personnages. Comme le pauvre Philoklès , il ramène le lecteur à la réalité des choses, à une époque où avoir de belles idées et de grands principes ne suffisaient pas à faire de vous un héros. Je note au passage ma découverte d'à quel point la société grecque d'alors était hiérarchisée : je n'avais jusqu'alors pas réalisé qu'il y avait un tel écart social entre la plèbe et la noblesse, même la petite noblesse, et c'est quelque chose sur lequel le récit de Kleos insiste fortement et judicieusement. Le lecteur pourra ressortir légèrement frustré du côté piteux du héros de cette histoire, mais on se laisse agréablement porté par cette intrigue intelligente faisant revivre la Grèce Antique historique et confrontant sa réalité à ses mythes.
Courts métrages (Projection privée/Trompeuse apparence)
Voilà un album qui regroupe diverses histoires plutôt inégales (comme souvent chez Manara d'ailleurs). Les deux tiers des histoires avaient été initialement publiées dans l'album "Trompeuse apparence" chez Kesselring (voir fiche des albums). Ce sont d'ailleurs ces histoires qui sont les meilleures, les ajouts postérieurs m'ont semblé moins bons. Si certaines histoires, comme celle au titre hautement improbable « Le tragique et ultime jour de Gori Bau et Callipyge sister », possèdent quelques passages très vaguement érotiques, ce n’est pas du tout le cas de l’ensemble. C’est donc un aspect un peu différent de l’habitude que Manara nous fait découvrir avec ces petites histoires, qui touchent à tout, du roman graphique à la SF. D'autres passages sont plutôt marqués SF, dans un style assez proche de ce que Bilal ou Moebius pouvaient produire à l’époque (début des années 1980). Un hommage à Borgès, quelques chutes ironiques, quelques pointes d’humour (noir, mais pas que), un chouia de poésie. C’est d’ailleurs cette ironie des chutes, qui donne une certaine unité à l’ensemble, qui est complété par quelques dessins, et deux suites de croquis. Globalement rien d'extraordinaire, mais c'est plus original que d'habitude chez cet auteur, dont les scénarios ne sont généralement pas à la hauteur du dessin. Bon, le point fort, mais ce n’est pas une surprise, c’est le dessin de Manara. Dans son style classique et épuré, c’est vraiment du beau travail ! A part pour l’histoire évoquée plus haut, où j’ai trouvé son trait moins travaillé, le reste est vraiment stylé et beau à regarder, et pas seulement pour l'anatomie féminine (on est d'ailleurs souvent éloigné de l'érotisme ou du porno dont il s'est fait le spécialiste ailleurs). Le trait est moins clair que dans ses albums suivants, et semble là aussi influencé par Moebius et Bilal.
Odyxes
Ce diptyque se lit très facilement et Arleston nous propose un monde avec des références de classes de collège. Dans un univers où trois mondes se télescopent, l'antiquité, les guerres indiennes et le Paris de 2010, l'aventure de l'étudiant Rimbaud nous fait voyager dans une mythologie enfantine. Il vaut mieux se laisser porter par le pittoresque de l'histoire car le scénario a de nombreuses faiblesses à mon goût. Le récit est assez manichéen avec un zest d'érotisme. Le tome 1 est un peu long à démarrer et je ne suis entré dans l'intrigue qu'au cours du tome 2. Arleston utilise d'ailleurs une ficelle pour se tirer d'une des difficultés de son scénario. Le dessin de Lejeune est bien détaillé, précis et assez dynamique. Les décors, costumes ou ambiances sont bien rendus. Ce n'est pas forcément ma tasse de thé mais c'est une lecture détente amusante pour un public collégien qui ne sera pas dépaysé par ces univers. 2.5