Les derniers avis (47285 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Un poulpe à la gorge
Un poulpe à la gorge

Premier album de cet auteur italien que je lis et j'ai été attiré par le dessin de couverture. Le style est dynamique comme je l'aime. C'était le deuxième album de Zerocalcare et ça se voit. Le dessin est bon, mais la narration et la mise en scène est un peu moyenne par moment. On voit que l'auteur a du potentiel, mais qu'il y a place à l'amélioration. Sinon, le scénario est de l'autobiographie avec l'auteur qui raconte trois moments de sa vie et chacun se passe durant une période différente (l'enfance, l'adolescence et la vie de jeune adulte). Durant son enfance, l'auteur va raconter un mensonge et le poids de la culpabilité et la peur que la vérité soit découverte va le poursuivre durant des années. Je pense tout de même qu'il y a un mélange de réalité et de fiction (sentiment en partie confirmé par ce que l'auteur révèle dans la postface) parce que les personnages sont souvent trop caricaturaux pour sembler être réel. Un truc rigolo est que par moments on dirait que dans l'école de notre héros il y a juste 6-7 élèves. Au final, j'ai trouvé l'album inégal. Il y a des bons et des moins bons moments et il m'a tout de même fallu un certain temps pour totalement rentrer dans l'histoire. Ça se laisse lire et j'ai globalement passé un bon moment, mais il y a rien qui me donne envie de le relire un jour.

14/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Eugénie et les Mystères de Paris
Eugénie et les Mystères de Paris

"Eugénie et les mystères de Paris" est une série jeunesse qui cible les 8/12 ans. Un groupe de trois enfants d'une dizaine d'année se voit impliqués dans des enquêtes au goût de mystère dans le Paris de 1885. Eugénie, la nièce du commissaire, flanquée d'Arthur et Charles montrent que le talent ne dépend pas de l'âge. Les auteur-es se situent dans une ambiance à la Poe et d'un Paris assez fantasmé bien propret. Les auteur-es en profitent pour faire intervenir des personnages célèbres comme Jules Vernes. Le tome 1 est bien réussi autour de la construction de la " Statue de la Liberté éclairant le Monde". Même si la fin est rocambolesque, elle est adaptée au monde des enfants. J'ai moins aimé le tome 2 autour de ces enfants cambrioleurs dans une ambiance surnaturelle bretonne qui est assez peu exploitée. De même Les auteur-es, en introduisant Denise, créent un embryon d'histoire sentimentale qui tourne vite court. On a quelque fois l'impression d'hésitations sur la ligne principale à adopter. L'atout principal de la série réside pour moi dans le rappel de ces faits et personnages historiques et dans la description de ce Paris assez bien réalisée même si on est assez loin d'une ambiance type Les Misérables. Le graphisme est moderne et les visages reprennent certaines caractéristiques assez proches du Manga. Cela donne des personnages gentils, assez figés et assez peu crédibles pour l'environnement dans lequel ils évoluent. Mais c'est là un regard adulte que je porte. Les couleurs sont chaudes et les extérieurs et costumes sont dessinés avec soin. Une gentille lecture pour les 10 ans.

14/08/2022 (modifier)
Par Borh
Note: 3/5
Couverture de la série Les Nouvelles Aventures de Conan
Les Nouvelles Aventures de Conan

Kurt Busiek est un auteur que je peux beaucoup apprécier même si sa production est assez hétérogène en qualité, ça va du chef-d'oeuvre, à du pur alimentaire. Je suis un énorme fan d'Astro City que je mets au même niveau que les plus grands chef-d'oeuvre des Comics comme Watchmen ou Sandman. En tout cas j'étais clairement curieux de lire son Conan. Je me suis donc mangé son Omnibus de quasiment 1000 pages et au final en refermant le livre, je suis assez mitigé. Les écrits de Howard sont excellents, mais sans chronologie claire, sans vrai début ni fin et qui donnent l'impression d'être parcellaires. D'autres (bons) auteurs comme Lyon Sprague de Camps vont eux même essayer de boucher certains trous. L'idée de Busiek à l'origine de cette série, je la trouve excellente : ne pas tomber dans le purisme des fans hardcores de Howard, mais reprendre ses écrits (y compris des éléments que Howard ne fait qu'effleurer), les écrits de certains de ses continuateurs, et essayer de raconter une véritable histoire linéaire, cohérente, avec un début, une fin, un milieu et boucher les trous. Et je dois dire que sur environ la première moitié de cet énorme Omnibus, je suis assez enthousiaste. On suit avec un énorme plaisir l'histoire de Conan, depuis le début, c'est à dire alors même qu'il est encore dans le ventre de sa mère, puis sa naissance, son enfance, pourquoi il a quitté la Cimmerie, ses premiers voyages en Asgard, en Hyperborée, en Némédie, les premières rencontres avec Kalanthe, Janissa, le premier affrontement contre Thoth-Amon. Busiek réinvente une chronologie cohérente, dans laquelle il n'hésite pas à inclure des histoires originelles de Howard, là où il pense qu'elles sont censées se situer. On voit du dépaysement et de l'exotisme, de l'action, des personnages secondaires intéressants. Malheureusement, je trouve que le récit se gâte une fois que Conan s'établit à Zamora. En fait cela devient beaucoup plus monotone, et les histoires se mettent à suivre une espèce de trame répétitive, Conan veut voler un objet précieux sacré impossible à atteindre dans un temple, une tour ou autre lieu inaccessible ultra gardé et les choses vont dégénérer. On a un peu l'impression de lire et relire plusieurs fois la fameuse histoire de la Tour de l'éléphant de Howard (qui est très bien, mais une fois ça va). On ne comprend d'ailleurs même pas pourquoi Conan reste à Zamora puisqu'il passe son temps à dire qu'il déteste cette ville et même la civilisation en général, qu'il préfère la vie de barbare... Mais qu'est-ce qui l'empêche d'y retourner ? Cette partie m'a lassé malheureusement et à partir de là, je me suis forcé pour essayer d'en voir le bout alors que la première moitié se lisait toute seule. Et j'imagine que Busiek s'est lui aussi lassé puisqu'il y abandonne le récit ici. Autant dire qu'il nous en reste un très sévère goût d'inachevé et une certaine frustration. L'omnibus se finit par une mini-série consacrée à Thoth-Amon, sans Conan, pas inintéressante, mais qui se finit là aussi sur une non-fin. Un petit mot sur les dessins de Cary Nord qui s'occupe de la plus grande partie de ces histoires. Personnellement je suis pas très fan, il y a clairement une énergie qui se dégage, mais je les trouve aussi assez grossiers. On est vraiment loin de la finesse et la précision d'un John Buscema, indétrônable quand il s'agit de dessiner les aventures de Conan. Bon, l'avantage tout de même, c'est que la série garde une certaine cohérence artistique, c'est rare de voir dans les comics un dessinateur rester si longtemps sur une série. Au final si je dois donner un avis global sur cette série, j'y ai clairement passé de très bons moments, je trouve aussi que l'idée de départ est excellente, mais malheureusement, la série au final ne tient pas ses promesses et il reste un goût d'inachevé à la fermeture de cet énorme Omnibus.

14/08/2022 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série L'Art de mourir
L'Art de mourir

Voilà un one-shot qui fait tout à fait le job pour les amateurs de polar. Une intrigue pas trop compliquée mais plutôt efficace. Le personnage principal est plutôt bon dans son genre : un flic dur au passé un peu trouble. C'est bien amené sans en faire trop et cela permet de rentrer rapidement dans le vif du sujet : une enquête sur le pseudo-suicide de sa peut-être-fille. Bref efficace. Pour ne rien gâcher le dessin est agréable. Le cadre, Barcelone, est également un élément plaisant que ce soit dans l'ambiance générale ou dans les décors de ville. Cela dit, il y a deux scènes d'actions pas très fluide et il m'a fallu m'y reprendre à plusieurs fois pour essayer de comprendre comment tel personnage se retrouvait dans telle situation 3 cases plus loin. Petit détail pas très important en fin de compte. Par contre le vrai petit bémol c'est qu'aussi efficace que soit ce récit, il n'y a rien qui le fasse sortir du lot. Pas de surprise folle, pas de retournement de situation incroyable, pas de finish à couper le souffle. Et du coup, une semaine après avoir refermé l'album, mes souvenirs commencent déjà à s'estomper... Lecture agréable sur le moment, mais rien de mémorable.

14/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Tandori - Fakir du Bengale
Tandori - Fakir du Bengale

Je découvre cette Bd jeunesse d'Arleston qui évoluait en début des années 90 dans l'humoristique, déja avec Léo Loden, sauf que cette dernière était plus adressée aux ados voire aux jeunes adultes. Ici, on est dans un créneau typiquement jeunesse, l'humour n'est pas toujours très subtil, on sent que Arleston vise l'humour à la Goscinny, mais il n'y arrive pas, les jeux de mots et calembourgs étant le plus souvent peu rigolos ou trop éculés. Mais ce qui compte, c'est la bonne humeur et le côté joyeux de cette petite bande qui sur la finalité se révèle amusante et colorée. Par contre, je ne vois pas ce que vient faire Jules Verne dans cette Inde exotique et coloniale, on sait qu'il a écrit tous ses ouvrages en ne quittant jamais son cabinet de travail... mais bon, pourquoi pas ? ça donne une petite touche d'originalité, après tout on est dans une Bd d'aventure humoristique, donc rien n'est vraiment réaliste. Là-dessus, le dessin est plutôt chouette, je ne crois pas connaitre cet auteur, n'ayant rien lu de lui à ma connaissance, il colle bien au décor de cette Inde fantasmée qui n'a pratiquement jamais été utilisé en Bd de style caricatural (si l'on excepte l'album Astérix chez Rahazade), et ses décors de palais orientaux sont très réussis en typant parfaitement le pays, on devine aussitôt dans quel environnement on est.

14/08/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Mal de mère
Mal de mère

Un album dur car l'auteur parle de l'alcoolisme de sa mère. C'est toujours un peu difficile pour moi de lire un album tiré de faits réels qui parle de faits qui se sont passés dans la vie de l'auteur parce que ce n'est pas de la fiction alors cela rend des passages encore plus glauques que si c'était avec des personnages de fiction. En tout cas, le récit est bien raconté et on peut deviner certaines raisons qui ont poussé la mère de l'auteur vers l'alcoolisme. On sent les sentiments confus de l'auteur face à sa mère qu'il veut à la fois aider et rejeter à cause de son comportement autodestructeur et méchant. Le point fort de l'album selon moi est de bien montrer comment la dépendance de quelqu'un peut finir par détruire sa famille et son entourage. Je dois dire que malgré tout je n'ai pas trouvé l'album passionnant. Il faut dire que l'album est très long et que certains passages m'ont semblé superficiels, mais je comprends que l'auteur voulait parler le plus possible du problème de sa mère. Le dessin est pas mal.

13/08/2022 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
Couverture de la série Le Mercenaire
Le Mercenaire

C'est bôôô, de la vraie peinture léchée ! C'est joli à contempler, mais comme les cases sont souvent trèèès grandes, on se retrouve vite à la fin du volume. Mais c'était bôôô ! L'histoire ? Euh... on va dire qu'il y en a une. Dans une BD classique avec des cases classiques, je pense qu'on aurait droit à du 8 pages, peut-être 10. Mais bon, comme il faut savoir apprécier la peinture, il ne faut pas que ça soit miniature, sinon ça gâche... Revenons au scénario. Franchement, c'est du ultra classique (mais pas en ce qui concerne la BD et ses cases). On a vu et revu ça dans 36 romans, les z-aventures dont vous êtes le héro, et dans 360 campagnes de Dungeons & Dragons. Je reconnais néanmoins que l'univers proposé est un brin original, mais pas très plausible. Néanmoins pour mieux faire passer la pilule, constatons que le taux de demoiselles en détresse et peu vêtues est largement supérieur à la moyenne. Bref, on se demande parfois si on ne regarde pas des collections d'affiches Héroïque-Fantaisie datant des années 70, genre Frazetta (un peu), Vallejo (beaucoup) etc. Un reproche : les bulles (et souvent le lettrage) sont franchement môôôches, ça gâche :(

12/08/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Lie-de-vin
Lie-de-vin

Quand je vois le catalogue de BD du dessinateur, je ne m'étonne pas de celle-ci qui correspond assez bien à son style : vieil France, petite campagne, ambiance assez cloitrée. J'aime bien cette ambiance, étant moi-même née dans une campagne alsacienne qui sentait bon le crottin, mais je trouve qu'il réussit bien à retranscrire avant-tout une ambiance de promiscuité forcée entre les différents protagonistes. Ce qui renforce le drame qui se joue, lorsque l'on ne veut pas forcément vivre aux côtés des autres ... Je dis ça surtout parce que c'est ce qui ressort de ma lecture : la sensation de personnages coincés dans leur village et leurs vies, sans avoir de possibilité de s'en sortir, dans tout les sens du terme. Chacun est prisonnier, souvent de sa famille. C'est bien retranscrit et ça fait écho en moi à des situations que j'ai pu vivre. En dehors de ce ressenti personnel, j'aime bien le scénario de Corbeyran. C'est progressif, on découvre petit à petit l'histoire et ce dont ça parlera. Chaque élément nouveau s'ajoute, jusqu'au final qui nous laisse sur un petit gout amer d'incertitudes. Le dessin accompagne à merveille cette histoire, plaçant bien l'ambiance d'une France profonde, rurale et qui sent, pour beaucoup, le passé plutôt que l'avenir. C'est une lecture très plaisante, que je conseille aux fans de l'auteur comme aux autres.

12/08/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série DesSeins
DesSeins

Comme souvent, dans un recueil de différentes histoires courtes, le niveau n'est pas homogène. Ici l'on n'échappe pas à la règle et sur les sept histoires que compte le récit j'ai eu des préférences très nettes : "Fanny", qui est réellement touchante comme histoire, "Sylvia" dont le déroulé m'a beaucoup surpris et la dernière, Fleur, qui est un peu facile dans le déroulé mais fait réellement plaisir à lire. Pour les autres, l'intérêt est plutôt variable, de moyen à bof en somme, souvent avec des histoires que j'ai trouvé plus anecdotique ou moins touchante. C'est toujours une histoire autour des seins des femmes et de ce qu'ils peuvent représenter, mais aussi une histoire de la relation avec les hommes et le patriarcat (pas nommé mais bien représenté). Dans cette optique, je trouve dommage que le sujet de l'histoire Mathilde ne soit pas mieux exploité. Je trouve qu'il y avait matière à faire bien plus. Niveau dessin, je suis incapable de me départir d'un sentiment qui rapproche le trait de Olivier Pont de celui d'un Cyril Bonin, notamment dans les personnages féminins. J'aime beaucoup, il y a pas mal de douceur qui passe dans le trait (et dans les histoires, toujours dans une bienveillance) mais je regrette un peu une construction "classique" du genre. Pas d'audace dans les cadrages ou le découpage, pas trop de tentatives dans la représentation des personnages. C'est le seul souci que j'ai avec le dessin, qui est franchement très sympathique et conviens tout à fait à ce genre de récit. En tout cas j'aime bien ce que propose l'auteur. C'est un recueil sympathique, pas non plus innovant ou particulièrement génial, mais très bon et touchant. Les histoires ne sont pas toutes aussi bien fichues mais ce n'est pas dramatique et j'aime bien le ton que l'auteur leur donne. Ça me donne envie de les relire, d'ici quelques temps. C'est le genre d'album que je trouve intéressant de garder dans un coin de la bibliothèque pour se le relire doucement de temps en temps. Un peu de douceur dans ce monde de brutes.

12/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Toutes les princesses meurent après minuit
Toutes les princesses meurent après minuit

Dans le genre, cet album est très bien fait. Le dessin est agréable, la narration est fluide, les dialogues -peu envahissants- sonnent juste, la thématique est développée de manière un peu insistante mais sans pour autant tomber dans le mélo facile. Le gros problème que j’ai rencontré, c’est mon incapacité à m’identifier à l’un des personnages. Ça et un stupide détail : la bande son. Si vous voulez me rendre un personnage attachant, ne me les présentez pas comme fans de Gala (Freed from desire) ou de Lara Fabian (Je t’aime). Françoise Hardy (Mon amie la rose), passe encore (et en plus, les paroles de la chanson s’intègrent parfaitement dans l’histoire qui nous est racontée) mais les deux autres… C’est con à dire mais je suis sûr que ces choix musicaux ont joué dans mon appréciation de l’album. Le récit se présente sous la forme d’une journée de la vie d’un couple et de ses deux enfants. Une journée qui marque un tournant pour chacun des membres. Le couple a atteint un point de rupture, l’ainée est sur le point de perdre sa virginité, le gamin s’éveille à la sexualité et découvre qu’il préfère jouer le rôle de la princesse plutôt que celui du prince. Ce dernier personnage est celui le plus mis en avant et, sur une thématique difficile, Quentin Zuttion parvient à dresser une image sensible et dénuée de tout voyeurisme. Vient ensuite l’adolescente, à nouveau très bien retranscrite avec son envie d’autre chose, ses comportements immatures, ses craintes et ses attentes. Dernier rôle d’importance, celui de la mère qui doit non seulement apporter amour et affection à ses enfants et entretenir la marmaille mais aussi gérer la fin de son couple. Le père, plus effacé, reste bien plus en retrait (il est vrai qu’on a déjà bien assez de matière avec les trois autres). La journée s’achève sur un point de rupture qui invite à un nouveau départ, à une reconstruction, très bien traduit par l’épilogue. Le thème du désir développé au travers de ces trois personnages est sans conteste intéressant. L’éveil des sens, le passage à l’acte, la fin d’une histoire : chaque étape est illustrée par un des personnages. C’est bien conçu, certes un peu insistant, mais pour qui aime ce genre de thématique, la sensibilité de l’œuvre ne peut que toucher. Le dessin est à l’image des personnages. Beaucoup de grandes cases qui donnent de l’importance aux regards et aux silences, des couleurs douces, et un dessin qui se focalise bien plus sur les personnages et sur la météo (une chaude journée estivale) que sur les décors (limités, on reste constamment dans la maison ou dans le jardin). Le petit truc en plus qui m’aurait fait passer d’un 3/5 à un 4/5 aurait été que je parvienne à m’identifier à l’un des personnages mais objectivement, c’est une bonne bande dessinée pour qui aime les romans graphiques développant ce genre de thématique. Après, il y a aussi ces choix « musicaux »…

11/08/2022 (modifier)