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Couverture de la série 80 jours
80 jours

Les deux comparses remettent le couvert après la série Norbert l'imaginaire, avec laquelle je les avais découverts. Et, là aussi, on a une histoire assez originale, décalée dans son point de départ, mais qui se déroule ensuite de façon plus conventionnelle, en gardant une grande fluidité. C’est aussi plus « ramassé » que pour « Norbert », et le choix de traiter cette histoire en un seul tome évite donc quelques petits défauts de leur précédente série. La fluidité doit beaucoup au dessin de Vadot, simple et agréable. Mais aussi à l’idée même de m’intrigue, à savoir un homme, Edmond qui, à plus de 80 ans, en fin de vie, se voit inexplicablement rajeunir d’une année chaque jour, et va donc vivre à rebours une existence, dans un compte-à rebours où la jouissance du « mieux être » physique laisse peu à peu la place à l’angoisse d’une fin qui se laisse deviner. L’autre bonne idée du scénario est le rôle joué par Juliette, l’infirmière censée l’accompagner dans sa fin de vie, et qui va être à la fois la témoin, mais aussi l’enjeu des nouvelles et éphémères envies d’Edmond. J’ai trouvé cette lecture agréable. La pirouette finale se laisse deviner, mais elle est bien amenée, et l’histoire ne s’encombre pas d’explications lourdingues sur le phénomène de rajeunissement d’Edmond. C’est une variation relativement originale sur les regrets d’un vieillard, les possibilités qu’on aimerait se voir offrir de revivre différemment certaines périodes de notre vie. Avec ici une contrepartie quand même, ça sera bref et la fin s’annonce longtemps à l’avance ! Note réelle 3,5/5.

19/08/2022 (modifier)
Couverture de la série L'Odyssée (La Sagesse des Mythes)
L'Odyssée (La Sagesse des Mythes)

C’est ma première incursion dans cette collection, que je découvre donc avec ce grand voyageur malgré lui qu’est Ulysse, dont la trajectoire, et ses rencontres avec certaines divinités, sont une bonne porte d’entrée dans l’univers mythologique de la Grèce antique. J’avais lu il y a peu la version publiée chez Tabou (par un autre Ferri, plus torride !), on a là son pendant bien plus soft, et surtout plus didactique, avec les qualités et les défauts qui s’attachent à cet adjectif. Tous les passages importants sont bien présents, la narration est claire, on suit facilement cette aventure, ce voyage de retour d’Ulysse de Troie vers Ithaque. De la même manière, on respecte ici la vision grecque des personnages et des dieux : ni Ulysse ni les divinités ne sont parfaits, comme tout un chacun, ils ont des défauts. Mais Ulysse possède des qualités qui les contrebalancent – et l’appui de certains dieux de l’Olympe. Toutefois, la succession de petits épisodes fait parfois un peu trop « extraits scolaires » zappant les périodes de transition, et fait perdre un peu du caractère « épique » de l’ensemble. Les deux dessinateurs font globalement du bon travail (même si je ne suis pas fan du changement en cours de série – leurs styles ne diffèrent toutefois pas beaucoup). Enfin, les dossiers qui closent les albums sont généralement intéressants, avec des documents iconographiques montrant que ce récit irrigue la culture européenne depuis des siècles. Et un texte de présentation du directeur de la collection, Luc Ferry, qui confirme l’objectif didactique de la collection, et permet aux béotiens de se faire une idée de la façon dont les Grecs comprenaient cette histoire.

19/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Nestor et Polux !
Nestor et Polux !

J’ai lu l’intégrale publiée par Onapratut, attiré par le dessin dynamique et le pitch totalement débile du départ. Je ressors satisfait de ma lecture, mais je pense ne pas y revenir, car l’humour développé dans ces histoires courtes commençait à me lasser vers la fin. Pourtant, les auteurs ont fait de notables efforts pour se renouveler, sur une base pourtant assez faible : en plus de Dieu (en forme de triangle), nous avons deux personnages, une sorte de clébard, Nestor et son compère Polux (une sorte de chat aux airs de Flagada), qui se disputent tous les jours à propos de yaourts. Lorsque le frigo s’ouvre, il y en a un aux framboises (que les deux veulent) et un aux pruneaux (détesté par les deux). S’ensuivent des aventures plus ou moins délirantes. Au bout d’un moment, d’autres dieux, d’autres personnages aux formes loufoques arrivent, renouvelant les petites histoires (où parfois Nestor et Polux deviennent moins centraux). Des passages amusants, mais malgré les réels efforts de renouvellement, la lassitude gagne. Quant au dessin, il est simple mais tout à fait adapté à ce genre de bande jouant sur un humour simple et décalé.

19/08/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Casanova - Au service de l'E.M.P.I.R.E.
Casanova - Au service de l'E.M.P.I.R.E.

Mise à jour après lecture du tome 3 qui ne clôture pas la série..... A l'origine Matt Fraction avait prévu 7 volumes avec chacun pour titre un des péchés capitaux. Barré, déjanté et psychédélique sont les premiers mots qui me viennent pour définir ce comics. Dans un futur indéterminé. De la bonne science fiction où vient se greffer de l'espionnage, d'ailleurs le titre fait référence à un célèbre agent secret. Impossible de résumer ce foutoir, ça part dans tous les sens et d'ailleurs il faut rester concentré pour ne pas se perdre dans les méandres des intrigues et sous-intrigues. Entre le nombre conséquent de personnages, tous aussi félés les uns que les autres et les nombreuses organisations secrètes, auxquels on peut ajouter plusieurs espaces temporels, rien de tel pour faire travailler la mémoire et j'en ai bien besoin. Une narration nerveuse et tortueuse. Matt Fraction interpelle souvent directement le lecteur, par de petites cases ci et là, pour donner quelques explications supplémentaires ou approfondir les états d'âme de nos protagonistes. Un procédé qui utilise régulièrement l'humour. Un récit où les rebondissements sont omniprésents, et la technologie avancée de ce monde futuriste l'aidera souvent pour retomber sur ses pieds. Un tome 3 chaotique beaucoup plus compliqué à suivre. Côté dessin, c'est Gabriel Bá qui est aux commandes pour le tome 1 (7 des 8 chapitres) et le 3, son frère Fábio Moon a réalisé 7 des 8 chapitres du tome 2. Le dessin dans un style cartoonnesque ne fait qu'appuyer l'absurdité du scénario. C'est dynamique et le découpage est audacieux. Le changement de dessinateur se fait naturellement, une belle continuité. Et le choix de ne travailler qu'avec une palette réduite de couleurs est une réussite visuelle. Un petit supplément sur chaque album pour expliquer la genèse de cette série, très instructif. J'ai passé un excellent moment avec cette série azimutée, je reste néanmoins sur ma faim, n'en connaissant pas la fin (un tome 4 existe en VO). Note réelle : 3,5. En attendant la suite .....

12/07/2022 (MAJ le 19/08/2022) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Un Assassin à New York
Un Assassin à New York

Taniguchi était, au début de sa carrière, un grand amateur de polars hard boiled. Les aléas éditoriaux et le succès inattendu de certains récits très différents de ce genre l'ont éloigné des flics et enquêtes pendant longtemps. Mais le scénariste Jinpachi Môri lui a permis, un peu tard peut-être, de s'y remettre, avec cette série d'histoires courtes qui met en scène une sorte de tueur à gages qui travaille sur la vengeance. Cela permet quelques histoires bien denses et mouvementées. Mais bien sûr Môri casse ce code pour faire devenir cet anti-héros une victime, personnellement concernée par certaines affaires. On en apprend un peu sur sa vie privée également, avec cette strip-teaseuse qui partage parfois sa vie, et ses doutes. Cela donne des récits vraiment agréables à lire, même si un peu rapides. Taniguchi quant à lui est au sommet de son art. Les scènes d'action sont extrêmement efficaces, et les scènes introspectives, dont il s'était fait le spécialiste, parfaitement mises en scène. cela reste un peu anecdotique dans son oeuvre cependant.

19/08/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Georges et la Mort
Georges et la Mort

J'avais lu une première fois cette BD sans rien connaitre de Brassens que des chansons passant parfois à la radio. J'avais bien apprécié sans plus, ne cherchant pas à l'acheter ou le relire. C'est cependant des années plus tard, devenu très fan de l'auteur-compositeur-interprète grâce à une compilation de ses chansons que mon frère a eu la bonne idée de prendre, je me suis replongé dans cette BD avec un œil neuf. Et finalement, je me suis retrouvé très touché par celle-ci, malgré des défauts assez visibles qui m'empêchent de la considérer comme excellente. Le gros souci, que je veux éliminer d'office, c'est que cette BD est surtout faite pour les personnes fan de Brassens ou connaissant déjà bien son œuvre et son style. Elle ne sert pas vraiment d'introduction à sa carrière, faisant plutôt le choix de montrer ce qu'il était comme homme via une astuce scénaristique fantastique qui permet d'englober différents aspects de sa personnalité. J'ai vécu personnellement la lecture en tant que néophyte et en tant qu'initié, et malheureusement je dois dire que la BD parle bien plus aux seconds. C'est le gros point négatif de cette BD, selon moi, puisqu'elle restreint d'office son public. Pour le reste, sous des aspects de dessin comique, la BD est en fait une lettre d'amour ouverte à Brassens, dans laquelle l'auteur nous présente le moustachu gratteur de guitare dans la société de l'époque. La plupart de l'humour vient surtout des interactions entre Brassens et ses contemporains, qui permettent de comprendre (en tout cas pour ceux qui, comme moi, sont nés bien après ces années 50) l'état d'esprit de ces années-là. Bien sur, nous aurons le droit à l'autorité morale, judiciaire et policière, ceux-là même dont Brassens se moque à longueur de chanson par des pieds de nez parfois méchant, parfois drôle, mais toujours incroyablement juste. C'est là que l'intérêt de lire cette BD en tant que connaisseur des chansons du grand Georges réside, puisqu'on retrouve ce qui a façonné l'homme qu'il fut, ses luttes et ses combats, ses envies et ses démons. Rien de plus jouissif que d'écouter à nouveau "Hécatombe" en pensant à quel point flic, gendarme, maréchaussée et autres gardiens de la paix (qui feraient mieux de nous la foutre, dixit Coluche) étaient -ou sont- des gardiens d'un ordre moral avant tout. A quel point vouloir l'émancipation sexuelle des femmes (sur "95 %" par exemple) était considéré comme vulgaire. Lorsque j'entends aujourd'hui que Brassens fut qualifié de pornographe, terme qu'il arborait fièrement, je comprends mieux à la lecture de cette BD et des avis que l'on avait sur la morale à l'époque. Une période qui n'a pas encore connu Mai 68 ou les années Mitterrand. Et pourtant, c'est si proche ... Je parle beaucoup de Brassens, mais la BD est aussi très mignonne sur cette mort qui ne veut pas emporter le chanteur parce qu'elle aime la façon dont il chante. C'est une idée mignonne et qui permets de rappeler que Brassens parlait souvent de la camarde, la grande compagne qu'il invoquait dans ses chansons comme une amie, une camarade ou une amante. La mort était aussi bien présente dans ses chansons, alors autant la faire réelle. Bref, ça foisonne de référence à l’œuvre de Brassens, en tout sens. Parfois glissant d'ailleurs dans la citation juste pour la citation, ce qui est dommage à mon sens. En somme, la BD est avant-tout une BD pour les fans de Brassens qui vont trouver ici une histoire à leur gout, une très sympathique BD qui charrie moult références à ses chansons et contient aussi une très belle déclaration d'amour à l’œuvre de ce poète. Pour ma part, j'aime beaucoup tout en reconnaissant les faiblesses d'une œuvre qui se limite dans son public. Je ne peux pas la considérer comme essentielle, mais personnellement j'ai un petit coup de cœur pour elle !

18/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Niala
Niala

Un petit emprunt estival sympathique. Je découvre la polémique (racisme, misogynie…) autour de l’album avec l’avis de Bamiléké. Il faut franchement arrêter les conneries, je n’ai rien descellé de tel lors de ma lecture, nous sommes à mille lieux d’un Tintin au Congo. Les 2 auteurs livrent de courts récits à l’érotisme léger, saupoudré d’un zeste d’humour. On suit Naila, déesse ou esprit de la jungle, un mix entre Tarzan et Aphrodite, face à divers rencontres (missionnaires, villageois, vaudou …). Notre héroïne résolvant les conflits à la manière des Bonobos, l’aspect coquin n’est jamais bien loin. Une femme libre face aux mœurs de notre société, je l’ai pris de suite comme une sorte de conte, à ce titre le 1er chapitre est fort réussi, malheureusement le reste va un peu en déclinant niveau intérêt. Le dessin de Rossi n’est pas ce qu’il a fait de mieux, il utilise ici un trait plus gras et humoristique qu’à son habitude, mais ça fait le taf. Pas mal donc et aucune analogie malheureuse à mes yeux.

18/08/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Nimona
Nimona

"Nimona" ne faisait pas partie de mes futures lectures, mais sa réédition en petit format (et son prix attractif) est très pratique pour une valise cabine. Nimona est assez inclassable, un comics qui a pour origine le blog de Noëlle Stevenson. C'est un conte où les méchants ne sont pas aussi méchants que ça et où les gentils ne sont pas aussi gentils que ça. Mais c'est aussi de la fantasy teintée de science-fiction avec une pointe d'humour. Un sacré mélange. Dans un monde imaginaire, Nimona est une jeune fille impétueuse possédant le pouvoir de se transformer en n'importe quel animal et elle va se rallier à Lord Ballister Blackheart, le méchant du royaume. Ils vont ainsi mettre des battons dans les roues à l'Institut, le garant du pouvoir, et de leur champion Sire Ambrosius Goldenloin, l'ami d'enfance de Blackheart. Une narration qui nous plonge directement dans le vif du sujet et si le début du récit ne m'a pas totalement convaincu, la seconde est par contre plus séduisante, elle gagne en profondeur avec la relation ambiguë qui lie Blackheart et Goldenloin. Elle met aussi en lumière les rouages du pouvoir pour contrôler le peuple. Mais le développement reste superficiel. Dommage. Un dessin efficace tout en simplicité et en rondeur, des arrières plans où les décors sont quasiment inexistants et des couleurs mates. Un graphisme qui me plaît. Une curiosité.

18/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Baf
Baf

J'avise un autre personnage du Journal Tintin que j'ai bien connu quand j'étais petit, il en reste encore. Il s'agit d'une création de Geri (Henri Ghion), plus connu pour Mr Magellan dans Tintin aussi, qui débute au journal au début des années 60 dans le domaine de l'humoristique. Baptisé Pif à sa création en 1963, le kangourou change de nom et devient Baf l'année suivante pour ne pas être confondu avec Pif le chien crée par Arnal en 1948. Jusqu'ici inédite en album, cette Bd est encore ressuscitée par un petit éditeur spécialisé dans les Bd oubliées. Elle s'adressait plutôt à un lectorat jeunesse, et misait sur des gags bon enfant, mais avec déja une petite dose d'absurde ; en effet, on peut trouver étrange qu'un simple facteur soit le compagnon d'un kangourou dans un immeuble, et qui est de surcroit rouge. Sinon, c'est une petite bande qui comme d'autres voyait un duo improbable entre un humain et un animal, comme dans Horace Cheval de l'Ouest, où le personnage humain est souvent gaffeur. La bande se déclinait en mini-récits ou gags en 2 planches, voire parfois en 1 planche, et fut publiée entre 1963 et 1965 dans Tintin, date où Geri l'abandonna pour créer le personnage étrange de Skblllz, avec un humour plus recherché voire abscons. Ici, le dessin est encore en mode humoristique mais d'aspect très franco-belge à la Tintin, la bande permit à Geri d'affiner son trait qui est très caricatural au début et plus lissé vers la fin. Je n'en étais pas vraiment fan, mais je lisais ces gags de temps en temps, j'en ai relu plus tard, et je m'aperçus qu'ils ne fonctionnaient pas tous pleinement, aussi, l'éditeur a beau inscrire sur la couverture d'album : "19 récits désopilants", ne vous attendez pas à vous tordre de rire, c'est rigolo et sympa, mais sans plus. La Bd m'a parue intéressante à être postée sur BDT car elle est méconnue, et qu'elle reflète un esprit humoristique typique des années 60. L'album reproduit donc l'intégralité des 19 récits-gags de "Baf".

18/08/2022 (modifier)
Couverture de la série Le Marathon de New York à la petite semelle
Le Marathon de New York à la petite semelle

Je ne pouvais pas passer à côté du livre de Sébastien Samsom et de son premier marathon. Evidemment cet ouvrage prend toute sa saveur si vous avez partagé les hauts et les bas d'une préparation d'un marathon sans être un pro. Je me suis régalé aux états d'âme et à l'autodérision de Samson lors de sa préparation et surtout lors de la course à NY. Le scénario ne présente pas l'aridité d'un plan d'entraînement pour coureur débutant mais plutôt un récit amusant qui rappelle qu'il y a plus de grandeur dans le chemin à parcourir que dans le résultat à obtenir. Il est souvent question dans l'ouvrage de "l'esprit marathon". Cet esprit qui vous transforme au fil des kilomètres pour devenir une philosophie de vie qui vous marque bien au-delà de la course. Connaissance de soi, harmonie entre le corps et la nature mais j'ajouterai aussi équilibre entre le corps et l'esprit, abandon de ce qui vous alourdit physiquement mais aussi mentalement ou matériellement sont toutes les découvertes que fait notre runner du dimanche. J'ajoute que pour moi le paradoxe du livre est que vouloir faire douze heures d'avion pour courir à NY est contre cet esprit marathon. A mon avis vouloir traverser la planète (merci le bilan carbone) pour courir à NY tient plus de l'esprit paillette. Bien sûr comme titre cela claque mieux que Le Marathon d'une ville moyenne française. Mais je peux vous assurer que l'émotion est pourtant la même et probablement plus forte car vous ne jouerez pas au touriste. Le scénario est dans un style reportage très vivant qui ne se prend pas au sérieux et qui donne vraiment envie de tenter cette aventure (pas à NY). Le dessin colle bien au style du scénario. Cela met l'accent sur le dynamisme de la course mais aussi sur l'humour, la fraternité et la distance à soi qu'il faut trouver pour réussir. Les extérieurs en Normandie ou à NY sont très réussis. Un ouvrage sans prétention mais que tous les "bitumeux" (et les autres) peuvent lire avec le sourire aux lèvres. 3.5

18/08/2022 (modifier)