Les Feux d'Askell

Note: 3.62/5
(3.62/5 pour 55 avis)

Askell est un mode d'eau pourvu de très nombreuses îles. Des personnages très différents les uns des autres vont partager une aventure de tromperies, de massacres, d'idées et de trouillardises. Une aventure originale.


Christophe Arleston Séries hélas abandonnées Soleil Vieux gréements

Dans un mode où l'eau est omniprésente, Cybil, une danseuse sexy, et DaoX'ian le mercenaire, se rendent hors la loi grâce à la fois mauvaise fois d'un aubergiste et de, feux, ses hommes de main. ALors qu'ils sont à la recherche de l'onguent sur le port, crême dont la composition n'est connue que par les apariteurs (3 familles de l'île de vocable) et la propriété est d'accélérer le processus de cicatrisation des plaies, ils sont rejoints par Brumaire courte dague, voleur, dont le dernier exploit n'est rien d'autre que le vole du parchemin sur lequel est inscrit la composition de l'onguent des mains des pretres dont l'un d'eux a rencontré un poignard. Pour fuir ils ont besoin d'un bateau. C'est alors que surgit maître Keresquin de villoque, poête pédant et (il faut le dire) pas bien apprécié, ainsi que son mousse Tittle, jeune homme courageux. Cybil, Daox'ian et Brumaire proposent alors à Keresquin de payer leur voyage en contre-partie de leurs services : une danseuse et deux hommes de main. Dans un premier temps les personnages se rencontrent pour notre plus grand plaisir. Chacun nous montre un aperçu de ce qu'il sait faire (danser, tuer, voler, se faire siffler, se débrouiller comme un homme). Pendant ce temps la famille d'apariteurs qui avait demandé à Brumaire de voler le parchemin décide de le lâcher, ce dernier tue alors le premier fils de la famille. Au cours d'une représentation de Kerespin dont le public ne demande qu'à voir Cybil, Brumaire jongle avec ses poignards au second plan. Un milicien présent dans le public reconnait le type de couteau et notre équipée est obligée de quitter la ville sur les chapeaux de r...ames. En fin de parcours un petit problème tout de même : le bateau de maître Kerespin est arrêté par la milice du port. Le père de la famille des apariteurs apprenant la mort de son premier fils et la capture des aventuriers envoie son second fils récuperer les prisoniers auprés de la milice pour les tuer. Celui-ci n'étant pas très débrouillard se trouve victime d'un chantage que lui fait Brumaire. Nos amis passent alors en jugement devant les 3 familles d'apariteurs et une cour de pretres. La sentance tombe : les hommes vont s'embarquer sur un bateau chasseur de skorill (poisson gigantesque qui entre dans la composition de l'onguent) et Cybil va rentrer au service des pretres pour satisfaire leurs goûts pour les femmes. En montant sur le bateau le capitaine leur fait avaler un "compagnon", c'est un petit animal qui, s'il n'a pas sa dose de calmant, se met à manger son hôte de l'intérieur. Il a besoin de sa dose 2 fois par jour. Au moment du départ du bateau, arrive Cybil pour satisfaire l'équipage, les pretres ont oublier que les femmes ont des dents et qu'elle savent s'en servir ! Dans un second temps les compagnons essaient de s'enfuir du bateau, ils profitent du décarcassement d'un skorill et de l'attaque de ses congénères pour s'eclipser. Pour cela ils mmontent des animaux de mer domestiques. Ils arrivent tant bien que mal sur l'île de Vocable ou ils vont voir les pretres pour leur demander le remède. Une fois ce détail rêglé ils partent à bord du bateau de Kerespin qui était resté au port. Au cours de leur traversée survint une tempête. Le bateau est très endommagé et Cybil tombe à l'eau. Les 4 survivants sont recceuillis sur une atole oû le maître des lieux leur donne des soins, de la nourriture et effectue les réparations du bateau. En échange de ses services il leur annonce que tout ceci est payant et ils n'ont pas un sou. Pour rêgler leurs dettes ils vont chercher du corail dans les profondeurs de la mer. Esclaves de la malchance ils ont droit de temps en temps à la visite d'un bateau à périp...putes. Surprise Cybil a été retrouvée par le propriétaire de cette humble demeure et leur est présentée. DaoX'ian monte la voir dans sa chambre. Celle-ci ne comprend rien à ca que lui raconte le mercenaire car elle a été droguée.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 1993
Statut histoire Série abandonnée (faut pas réver, on aura jamais le T4...) 3 tomes parus

Couverture de la série Les Feux d'Askell © Soleil 1993
Les notes
Note: 3.62/5
(3.62/5 pour 55 avis)
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02/10/2001 | Ottonegger
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Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Bien avant Lanfeust il y eut Les Feux d'Askell, avec cette série inachevée (mais pourquoi s'être arrêté en si bon chemin) un grand nombre de lecteurs découvraient un style d'Héroic-Fantasy décomplexé, qui ne se prenait pas la tête et qui sans les renier jouait avec les codes en utilisant l'humour. Et les dieux savent que l'humour ne fait pas franchement partie des codes du genre. Alors, si vous en avez un peu marre des jeux de mots un brin foireux de Lanfeust et autres Trolleries il est bon de se replonger ou de découvrir cette série. La troupe de héros est originale, composée de personnages emblématiques que depuis on a vu fleurir ici ou là pour le meilleur et parfois pour le pire. Cette série, même inachevée, est agréable à lire, le rythme est soutenu et si l'ensemble est assez convenu cela reste une référence dans le genre. En ce qui concerne le dessin, il est juste parfait et ne se résume pas qu'aux courbes de Cibyl. Notons également le soin apporté aux couleurs qui éclatent vraiment quelle que soit l'ambiance du récit. Un incontournable de l'Héroic-Fantasy à la française.

19/02/2015 (MAJ le 19/02/2015) (modifier)
Par Thobias
Note: 3/5

Mon avis ne concerne que les deux premiers albums. Je n'ai pas lu le troisième étant donné que l'histoire est inachevée, le quatrième album tant attendu n'ayant jamais vu le jour (franchement dommage, il vaudrait mieux se consacrer à cette série plutôt que s'acharner à pondre un énième album nullissime de Trolls De Troy). J'ai donc un avis assez positif sur Les Feux d'Askell qui est une bonne série d'heroic fantasy et développe une histoire sympa et cohérente. C'est dommage qu'elle n'ait pas été davantage approfondie. C'est clair que ce n'est pas La Quête de l'Oiseau du Temps et que les personnages sont des archétypes sans grande psychologie mais c'est vraiment agréable à lire. Je n'accroche pas particulièrement au dessin que je trouve un peu vieillot même s'il n'est pas mauvais pour autant. Je regretterai seulement le côté racoleur du personnage de la danseuse qui ne fait que montrer ses nichons ou sa moule, enfin c'est pas un énorme défaut et ça fait sourire plus qu'autre chose. J'apprécie finalement assez le côté très primaire de cette série avec son cocktail nichon/violence/gore. Le personnage de l'artiste prétentieux me fait bien rire. 3,5/5

02/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ces aventures maritimes fantastiques et burlesques ont été publiées juste avant Lanfeust De Troy, utilisant de ce fait, quelques codes d'heroic fantasy pas encore trop usés en 1993, qui deviendront ensuite trop clichés à cause des séries de fantasy lancées dans le sillage de Lanfeust. Ici, l'équipe hétéroclite constituée par les héros principaux (un mercenaire trapu, une danseuse érotique, un filou habile au lancer de couteaux, un pédant rimailleur et un mousse astucieux) était donc suffisamment originale pour susciter l'intérêt du lecteur. Je ne sais pas si on peut qualifier vraiment ce récit de fantasy, c'est un peu inclassable comme genre, l'univers est riche, inventif, plein de bonnes idées, le monde d'Askell est un monde liquide entouré d'îles, et si on veut vraiment y voir de la fantasy, c'est une fantasy inhabituelle où l'eau joue un grand rôle, car la fantasy a bien plus souvent pour décor la forêt ou la montagne. Ici, le décor donne donc un aspect très original à cette aventure. Les personnages sont consistants et chacun joue son rôle, sauf peut-être Keresquin qui n'est parfois guère utile aux autres ; son personnage est souvent aussi insupportable que celui de Cybil est agréable à regarder, elle se dévoile sûrement un peu trop gratuitement, mais elle est active et ne se contente pas de jouer la potiche de service. L'humour qui pourrait gâcher toutes ces péripéties s'incruste parfaitement et ne déborde jamais, sans oublier quelques scènes bien saignantes dues à la grosse hache de Dao X'ian. Tout ça est bien distrayant, embelli par le dessin superbe et fluide de Mourier qui avec la couleur directe offre un rendu très esthétisant, bien plus joli que ce qu'il fait sur Trolls De Troy. Aussi, la frustration n'en est que plus grande lorsque les auteurs ne donnent pas suite après le tome 3, gâchant ainsi non seulement un potentiel assez riche, mais surtout en se foutant des lecteurs qui se sont engagés dans cette histoire, attendant de façon hypothétique un tome 4 annoncé qui ne viendra jamais ; c'est un mépris caractérisé du public.

20/10/2013 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Une série qui propose un nombre de cliché tellement élevé que je n'ose pas imaginer les compter. Un dessin qui reste assez bon, mais que je ne trouve pas grandiose, qui sait parfois faire des pointes de très bon, parfois pas, c'est selon. Mais pourtant, on est vite happé par le récit, et l'ensemble se lit bien, et assez rapidement. On rigole assez, c'est volontairement humoristique et pas prise de tête, on s'embête pas et on largue les amarres ! Au final, on a passé un agréable moment, dans un univers original et bien pensé, en compagnie de gens sympathique. Seulement voila, la fin du troisième tome appelle une suite qui semble ne jamais vouloir venir, ce qui gâche un peu la série au final. Du coup, ce sera un 3/5 en espérant un jour une suite et une augmentation à ce moment là. Pour l'instant, 3.5 en suspension (peut-être pour toujours)

29/01/2012 (modifier)
Par Darizz
Note: 3/5

Bof. C'est un précurseur des bd Soleil actuelles : des nanas dévêtues, un bourrin (un peu trop inspiré de Bragon de La Quête de l'Oiseau du Temps, Loisel), un subtil et les voilà embarqués dans des aventures qui passent par un bordel, un très riche... C'est largement lisible, les images sont belles, mais on est loin des grandes bds à scénario.

08/01/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Enfin, j'ai lu cette série abandonnée qui semble avoir beaucoup de fans. Personnellement, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi elle est si populaire. Les deux premiers tomes ne contiennent rien de vraiment original et se laissent lire sans plus. Les personnages ont déjà été vus plusieurs fois, je devinais facilement leurs actions et le fan service est plus vulgaire que vraiment érotique à mes yeux. Pour moi Cybil est tout le contraire de Pélisse. Alors que l'héroïne de la Quête m'excite parce qu'on ne la voit jamais totalement nue et qu'elle a une personnalité, Cybil m'ennuie parce que son corps a rapidement peu de secret pour moi et qu'elle ne semble être là que pour être nue même si elle participe activement à l'histoire. La seule bonne chose, c'est que le rythme est fluide. Le troisième tome est meilleur. Le scénario devient plus imprévisible et j'ai vraiment pris du plaisir à lire les aventures de Cybil et ses amis. Malheureusement, le scénario s'arrête brusquement et la suite n'est pas pour bientôt, ce qui est très frustrant.

21/12/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Si cette série n’est pas une des plus grandes œuvres de la bande dessinée universelle, elle constitue néanmoins une légende à elle seule. Et à ce titre, elle peut prétendre au qualificatif de « culte ». Cette saga d’héroïc-fantasy à l’improbable quatrième tome avait tout de même de fameux atouts à faire valoir. Tout d’abord, le dessin de Mourier est d’une belle qualité. Très « liquide » (opposé d’un trait sec), très souple et tout simplement envoutant dès qu’il s’agit de mettre Cybil en évidence, il constitue un fameux atout. Ensuite, les scénarios de Arleston sont, ma fois, bien plaisants à suivre, quand bien même ils ne font pas montre d’une grande originalité. Enfin, ne soyons pas hypocrites, en associant sexe, exotisme, humour et violence, la série répond à une certaine demande de la part d’un lectorat qui cherche avant toutes choses à s’évader de son quotidien. Un lectorat dont, à l’occasion, je fais partie, je tiens à le souligner ! Mais surtout, oui, surtout parce que la série s’est brutalement interrompue au terme d’un troisième album au dénouement frustrant, elle est devenue culte, au même titre qu’un « sasmira ». Le monstre du Loch Ness engendre la fascination …

21/08/2009 (modifier)

Que diantre la couleur directe est belle ! Evidemment cette technique prend plus de temps et nécessite plus de précautions que les productions nombreuses de héroic fantasy que l’on voit aujourd’hui, mais j’ose espérer qu’un jour nous aurons la fin. Côté dessin c’est tout simplement sublime, je pense que c’est ce qu’il y a de plus réussi dans le style : personnages sublimes, décors riches et magnifiques, couleurs bien choisies que ce soit dans la lumière, l’ombre, l’eau ou la terre. Je pense que nous avons ici le plus beau en termes de dessin sur un scénario type heroic fantasy. Côté scénario justement, c’est là que le bas blesse un peu. Car honnêtement c’est très simpliste dans la mesure où toute situation critique va être sauvé soit par le dénudage de la jolie fille brune (jolie c’est un moindre qualificatif), soit par la grosse hache du gros aventurier (ou les couteaux de l’habile voleur ce qui revient au même). Tout se finit donc en baston tout le temps avec du sang partout, après avoir eu des poses explicites et où tout se voit de la part de l’héroïne du groupe (et quand je dis tout c’est tout !). Ceci dit on adhère au scenario, la constitution du groupe est bien les aventures sont rondement menées et bien scénarisées, même si tout çà est bien simpliste avec des personnages aux caractères caricaturaux. Au final le 5 pour le dessin et le 3 du scénario donne un 4 qui ne veut pas dire grand-chose : attendez vous à des dessin somptueux avec une histoire sympa, mais pas inoubliable. Côté achat, voyez si votre douce (/doux) verra Cybil (/les mâles) comme une concurrente déloyale ou pas !

08/04/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Depuis tout le temps que j'en entendais parler de cette BD, j'ai fini par la lire. Mon verdict est sans appel: c'est franchement bien! Suis-je pour autant un adolescent attardé en mal d'amour parce qu'il y a une héroïne qui montre un peu trop ses attributs? Sincèrement, je ne le pense pas. Je dirai: enfin de la BD adulte loin des Atalante et autres compagnies... :8 Cette BD est superbe d'inventivité. On suit véritablement l'aventure avec un grand "A" plongé dans cet univers marin fascinant. C'est très bien dessiné et les cadrages sont plutôt judicieux. C'est du haut de gamme. Alors pourquoi je ne conseille tout de même pas l'achat? Parce qu'en qualité de collectionneur, je déteste tout ce qui est inachevé (déjà que je me suis un peu forcé pour la lire). Que les auteurs terminent cette histoire et je reviendrais conseiller l'achat! Quand on songe que Mourier a préféré dessiné Trolls De Troy, c'est vrai que j'avoue ne pas comprendre un tel choix artistique. Cette BD a bien plus de potentiel.

19/07/2007 (MAJ le 24/04/2008) (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Graphiquement c'est bô (de la belle couleur directe). L'héroïne aussi, ceci dit au passage. Ceci dit (bis repetitas), ça se lit vite, très vite, trop vite. Les personnages sont assez convenus, on s'attend dix pages à l'avance à ce qui va survenir. Mais bon, diront certains, la zhéroïne est si beeelle ! Surtout quand elle passe son temps à dévoiler la moindre parcelle de sa zanatomie. C'est plus que limite racolage... mais bon, pour une fois que ce n'est pas une blonde à gr** s****... Ah au fait, je vous ai dis comme c'est bô ? Surtout l'héroïne, la brune à gr** s**** ? Mais quand on commence une histoire, on aimerait lire la suite. Je sais bien que Mourier a eu plus de succès avec ses trolls, idem pour Aleston qui pond série sur série (une au matin, une à midi et une au soir, et même parfois en pleine nuit ou au goûter), mais bon, ça doit bien exister dans un coin un dessinateur qui finirait la chose ? Surtout à notre époque de reprise à tout va. Ma note est le reflet de cette histoire inachevée, sinon j'aurais mis plus. Faut reconnaître que le dessinateur connait son métier.

07/12/2007 (MAJ le 19/04/2008) (modifier)