Les derniers avis (48360 avis)

Couverture de la série Mausart
Mausart

Je n'ai pas été totalement conquis par ce conte pour enfants sur les pas de Mozart. Le graphique est vraiment très bon surtout dans la recherche de l'atmosphère du XVIIIème siècle. Les bâtiments, les costumes ou les mobiliers sont un vrai régal et une occasion de découverte pour les jeunes lecteurs. Je suis moins fan de ce monde animalier pour l'assimilation à des personnages tels que Mozart et Salieri. J'ai surtout peu apprécié le scénario qui est trop fantaisiste et prend trop de liberté et de distance avec la biographie des deux musiciens. Pour finir une petite remarque de musique. Je ne comprends pas pourquoi le dessinateur ne se donne pas la peine de proposer une partition de piano qui ressemble à une partition de piano dans cette situation. Une lecture moyenne. 2.5

17/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Nero (Mammucari)
Nero (Mammucari)

J’en attendais autre chose, un peu plus de finesse sans doute, là j’ai trouvé que c’était efficace mais bien trop vide. Malgré le format, cette bd fait clairement penser à du comics, elle en reprend beaucoup de codes. Graphique tout d’abord, plusieurs dessinateurs se partagent le taf, à noter une belle homogénéité dans le trait, un peu épais mais lisible et dynamique. De même pour les couleurs, informatiques et tape à l’œil, pas ma préférence mais elles posent bien les ambiances. Cette partie est plutôt réussie et passe bien mieux que dans d’autres séries. C’est niveau histoire que j’ai trouvé le récit assez pauvre, ce 1er tome se lit vite et se révèle sans réelles surprises, même si j’ai apprécié d’être du coté musulman plutôt rare dans un récit de croisade, j’ai trouvé le tout un peu convenu et sans profondeur, notamment et malheureusement les personnages. On est clairement sur de l’action typé blockbuster. Divertissant mais malgré l’originalité du cadre, un peu lambda.

17/05/2023 (modifier)
Par grogro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Été des charognes
L'Été des charognes

Rololo ! Ca c'est vraiment dommage. Ca partait bien, tout sentait bon. Déjà, beau titre, belle couv. Dedans, dessins chouettos voire hyper chouettos. Menu copieux. J'ai lu les deux premiers tiers avec avidité. J'ai adoré cette ambiance sauvage, ce rythme échevelé. Ca m'a rappelé mes souvenirs de jeunesse. Ca m'a aussi fait penser aux Géants, excellent film de Bouli Lanners. Aux illustrations de la collection Bibliothèque Verte également, les Albert Chazelle, François Batet, Jean Reschofsky et consors... A priori des bons souvenirs de lecture. Ca m'a fait pensé à tant d'autres choses encore, et à tout ce que j'aime... La progression devient hasardeuse sur le dernier tiers. Les situations ne sont pas toujours très lisibles graphiquement (ce qui écorche à plusieurs reprises la lecture), et sur la fin, je ne sais pas trop ce qui se passe, mais on sent que l'auteur ne sait pas comment terminer cette histoire. Est-ce le fait du roman dont la fin de la BD est truffée d'extraits ? Est-ce Sylvain Bordesoules lui-même qui s'est empêtré dans le roman ? Quoiqu'il en soit, la fin m'a coupé les pattes sans me donner envie de lire le roman. J'ai trouvé les larges extraits inclus dans la BD mal écrits. Ma balade s'est finalement achevée sous l'orage, et je ne sais pas ce qu'ont cherché à nous dire les auteurs. 4/5 pour le dessin, 2/5 pour le reste.

17/05/2023 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Les Chevaux
Les Chevaux

Vincent Vanoli + L'association = je jette un oeil curieux. D'autant que ce titre sur les chevaux et cette couverture avec des humains à tête de cheval - ou chevaux à corps d'homme - sont assez intrigants. L'histoire est lunaire. Et muette. Donc ça laisse le lecteur se débrouiller à se faire son film au milieu de ces chevaux, très bien dessinés, et de personnages tout droit sortis d'un feuilleton américain, et qui pour une fois chez M. Vanoli n'ont pas de nez tout biscornus. Une sorte de fable sans doute, ou bien le rêve d'un vieil homme jockey retraité à la fin de sa vie. Un dessin fort joli et charbonneux. Une histoire plus absconse.

16/05/2023 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Raspoutine le patriote
Raspoutine le patriote

Un titre déroutant car je pensai lire quelque chose d'historique autour de Raspoutine et le nom de Junji Ito sur la couverture m'a aussi appâté. Un Raspoutine au regard de zombie sur la couverture du tome 1... Finalement cela s'avère être une sorte de documentaire inspiré de l'histoire vraie d'un diplomate japonais accusé de corruption. Le premier tome se concentre surtout sur l'arrestation, les premiers interrogatoires pour obtenir des aveux. On a pu en avoir un aperçu dans l'affaire Ghosn, le système judiciaire japonais draconien est ainsi fait qu'une arrestation aboutit dans 90 % des cas à une condamnation. Le procureur va tout faire pour avoir assez d'éléments à charge. Il est même prêt comme on le voit dans le tome 2 à prêcher le faux pour essayer d'obtenir le vrai, ou du moins des aveux. On reconnait la patte horrifique de Ito sur certains passages comme ce gardien de prison au regard particulièrement effrayant. Takashi Nagasaki est un scénariste réputé, auteur avec Urasawa de titres comme Pluto et Billy Bat. Passé la méprise sur le sujet, ce manga ne manque pas d'intérêt mais ce n'est pas non plus hyper palpitant.

16/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Eva aux Mains Bleues
Eva aux Mains Bleues

Voilà du roman graphique pure souche. Une lecture pleine d’optimisme, de soleil, mais qui n’a pas su m’emporter. Je ne sais pas quel est le lectorat visé. Jeune je pense, adolescent (les préoccupations, le langage d’Eva me semblent leur convenir). Si j’ai trouvé la lecture sympathique, je ne l’ai pas non plus trouvé transcendante. De petites anecdotes de vacances, familiales, liées à certains moments clés de l’adolescence (les premières amours, les premières règles), racontées par une jeune fille pleine de vie et d’optimisme, tirées du carnet qu’elle remplit lorsqu’elle est chez sa grand-mère. Ça se laisse lire, mais je ne suis pas le cœur de cible. Le dessin d’Isabelle Dethan accompagne bien le récit – avec là aussi un je ne sais quoi qui m’empêche de pleinement m’en satisfaire. Peut-être est-il trop « rigide », manquant de détails, ressemblant davantage à l’illustration d’un livre pour enfant ? Bref, je suis resté quelque peu sur ma faim. Mais je ne voudrais pas voue n détourner, cet album vite lu peut tout à fait trouver un public plus réceptif que moi. Note réelle 2,5/5.

16/05/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Prince (KuroSavoir)
Le Prince (KuroSavoir)

Encore un classique de la littérature que je n'ai jamais eu le courage de lire avant de profiter de cette forme d'adaptation en manga. Et encore une fois, je me faisais une idée fausse de son contenu. Comme beaucoup je pense, j'associais Nicolas Machiavel à un être fourbe et manipulateur alors que son personnage dans cet ouvrage semi-autobiographique est un honnête conseiller de la ville de Florence et que le fameux Prince qu'il va côtoyer et craindre est en réalité César Borgia, fils du pape Alexandre VI et Duc de Valence, au moment de sa gloire alors qu'ils accumulent les conquêtes de territoires et cités Italiennes. Je parle de forme d'adaptation car ce n'est pas rigoureusement une adaptation de l'essai de Machiavel. C'est plutôt une vision romancée d'une partie de la vie de l'auteur, de l'épisode qui lui a précisément inspiré son livre Le Prince. On y retrouve du coup une bonne partie des préceptes de cet ouvrage mais mis en scène dans les actes et paroles du fameux César Borgia, démontrant la finesse politique et stratégique dont il a su faire preuve pour asseoir sa domination et maintenir sa gloire... pendant un temps du moins... Ayant lu plusieurs adaptations de classiques en manga par le studio Variety Artworks et étant donné qu'ils ont eux aussi adapté Le Prince, je peux affirmer sans crainte que celle de Shin Nakagawa que nous avons ici est de bien meilleure qualité sur la forme. Déjà parce que son graphisme est bien plus beau et soigné. Ensuite comme indiqué plus haut, ce n'est pas une simple adaptation du livre mais plus une fiction mettant en scène son contenu de manière intelligente. Le cadre historique est très clair et bien rendu, avec l'explication de toutes les guerres de pouvoirs et d'influences entre les cités Italiennes, la Papauté et le Royaume de France. Le contenu est intéressant quoique pas vraiment incroyable ou novateur pour un lecteur moderne qui a pu découvrir des complots et stratégies bien plus machiavéliques (c'est le cas de le dire) dans d'autres œuvres plus modernes voire dans l'Histoire récente elle-même,. Mais ce récit est plein d'intelligence et j'ai trouvé les actions du prince Borgia suffisamment inattendues pour ne pas avoir su deviner à l'avance ses objectifs cachés. Bonne lecture donc, qui m'a davantage plu par la qualité de son graphisme et de son cadre historique que par la véritable innovation des idées de Machiavel pour un lecteur moderne.

16/05/2023 (modifier)
Couverture de la série L'Or du Rhin
L'Or du Rhin

Autour d’un trésor mythique (et plus ou moins historique), nous suivons quelques personnages, à diverses périodes, qui tentent de mettre la main dessus. Tout est centré sur la Rhénanie et l’Est de la France actuelle. Peu à peu le lecteur est éclairé sur la formation d’une sorte de confrérie dont les membres se transmettent certaines informations au cours des siècles. Le premier tome évoque l’hérésie hussite (peu vue en BD, qui préfigure les réformes protestantes un siècle plus tard), dans la première moitié du XVème siècle. L’angoisse religieuse et la violence sont omniprésentes (la guerre de cent ans se termine, avec son lot de soudards, ce qui accentue les angoisses eschatologiques). L’intrigue se laisse lire, même si elle est moins originale que le contexte, et qu’elle manque un peu de profondeur. Le dessin de Wagner est irrégulier, avare de détails, et pas toujours réussi – mais ça reste lisible. Le second tome nous ramène à l’origine de ce trésor, toujours dans la même région d’Europe, mais au Vème siècle avant J.C., au moment des invasions des Huns et de leurs alliés. Ça se laisse lire, mais certains détails dans le dernier quart de l’album (autour du trésor, de passages secrets, etc.) manquent de crédibilité quand même. C’est un peu « trop gros ». Concernant l’aspect graphique, j’ai préféré le dessin de Gedeon. Plus précis, un peu plus détaillé (surtout pour les personnages, car lui aussi ne développe pas trop les décors), mais aussi au rendu bien plus agréable. Chaque album est conclu par un court dossier historique présentant la question centrale (idées hussites, invasions hunniques), et chacun peut se lire comme un one-shot. Mais il est à craindre que les quatre autres prévus – et la conclusion les liant tous – ne voit jamais le jour, rien n’ayant été publié depuis 2015 (les éditions du Long bec ayant fait faillite).

16/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Hawkeye (Kelly Thompson)
Hawkeye (Kelly Thompson)

A l’heure actuelle, je n’ai lu que les deux premiers tomes et comme je ne compte pas acheter la série, il me faudra attendre que le troisième tome soit disponible en bibliothèque pour lire ce qui devrait être le dernier volet de cette trilogie. N’étant pas du tout spécialiste de récits de super-héros, je ne connaissais pas Hawkeye. Ce n’est cependant pas un problème pour appréhender ce cycle puisqu’il est assez basique. On comprend aisément que l’héroïne est une deuxième Hawkeye, formée par le premier avec lequel elle entretient une liaison difficile et dont elle veut s’émanciper. On comprend tout aussi aisément que l’univers dans lequel agit Hawkeye est proche de celui des X-men. Au niveau du ton, c’est une série purement « popcorn » ciblé ado. Le ton est léger, les personnages sont majoritairement de jeunes adultes. Kate Bishop est désinvolte en apparence et fait des blagues à deux balles. L’intrigue est assez aisée à suivre, avec de grosses facilités (l'héroïne dispose par exemple toujours de la flèche à effet spécial juste parfaite pour la situation) et des heureux hasards mais je suis assez indulgent avec ce genre de concept qui clairement joue la carte cool et sans prise de tête. Le dessin est, à l’image du scénario, facile à lire. La mise en page recourt de temps à autre aux doubles planches, ce qui permet d’un peu casser la monotonie. Les couleurs sont franches mais sans exagération. Honnêtement, ça se laisse lire mais ce n’est pas un chef-d’œuvre. Série popcorn en plein, elle fait passer le temps, amuse un brin et est facile à suivre.

16/05/2023 (modifier)
Couverture de la série Silex and the city
Silex and the city

J'ai lu les quelques tomes qui sont disponibles dans ma BM. Pour ce type d'ouvrage je trouve que c'est un avantage de voir si l'humour proposé a résisté au temps. Force est de reconnaître que beaucoup de situations ou de personnages que Jul égratigne, ont disparu des radars. C'est donc une série qui se lit comme on regarde le journal TV, après coup cela à bien moins d'impact. Pourtant c'est ce type d'humour que j'apprécie le plus. C'est assez léger avec une caricature en clins d'oeil plus qu'un travail à la hache que je trouve souvent trop injuste. J'ai aussi apprécié le travail sur le vocabulaire et les jeux de mots qui relient l'univers préhistorique avec notre situation contemporaine. Il y a de la créativité mais le format d'album n'est probablement pas le plus adapté. En effet au bout de quelques planches cela tourne un peu en rond sur les mêmes thématiques et je me suis assez vite lassé. Le graphisme correspond bien à l'esprit de la caricature qui ne s'embarrasse pas trop d'esthétisme. Ce n'est pas mon goût premier mais cela ne détonne pas dans cet univers. J'y ai trouvé un véritable effort dans la recherche d'originalité sans me faire vibrer ni m'amuser beaucoup pour autant.

16/05/2023 (modifier)