Je serais peut-être un peu moins enthousiaste que mes prédécesseurs, mais je suis également de ceux qui regrettent qu'une série comme celle-ci ne soit plus éditée.
Pour vous la décrire, je partirais de Jeremiah. Imaginez un Jeremiah fait par quelqu'un comme Derib. Un Jeremiah (un univers post-apocalyptique) moins "western", dans lequel l'attention serait moins portée sur l'action et la baston que sur le quotidien et la réalité de la survie dans un monde hostile. Le monde civilisé n'est plus, il ne reste que des tribus vivant sur les ruines de l'anciens monde, tribus pacifiques ou hostiles qui essaient toute d'imposer leur loi à leur manière. Au milieu de tout ça, il y a Simon, un homme rêveur qui espère que les choses deviendront meilleures.
Cette série a beau parler d'un futur hypothétique (et peu réjouissant), il est étonnant de remarquer qu'elle n'en est pas moins marquée par les idéaux et utopies de l'époque à laquelle elle a été créée. On sent les années septante, derrière ses histoires, Auclair nous assène des messages humanistes, écologistes et parfois même féministes. Il joue parfois au philosophe et au penseur politique (ah! si les hommes savaient regarder dans une seule direction!). Le côté donneur de leçon de l'auteur agace parfois, surtout quand les leçons un question attestent d'un humanisme naïf et béat, mais cela donne un certain charme "adolescent" à la série.
Et puis cette série qui "date" sûrement n'en est pas moins passionnante, il y a dans ces pages, un soufle pour l'aventure, un sens du récit qui impressionnent encore aujourd'hui.
Niveau dessin c'est pas mal pas extra mais pas mal, les couleurs directes sont pas mal plutot joli meme, bon à ce niveau là
Niveau scenar y'a beaucoup d'humour c'est marrant, mais on sait pas trop ou on va, ok c'est un premier tome mais bon, l'histoire c'est 4 rencontres (le diable, ET,...) et donc 4 petites histoire, et pour l'instant rien de plus...
Un premier tome à lire, faut voir la suite
Je ne sais trop quoi penser de ce manga. Les dessins sont beaux mais je ne les trouve pas assez détaillés. Ça manque d'un petit quelque chose qui ferait toute la différence. La légende est bonne et met bien en ^place toute l'histoire et les personnages mais c'est toujours la même chose: sauver les autres, se battre contre soi-même, vivre ses deux personnalités, etc.
C'est aussi un peu trop long, et ce n'est même pas encore fini. Ouf !
Si vous aimez les belles petites histoires d'amour qui ne peuvent se vivrent avec un regard psychologique sur le personnage principal ( Aya ) et son perpétuel combat, alors je vous conseille de l'essayer.
Ayant beaucoup aimé la dernière BD en date de J.-C. Denis, Quelques Mois à l'Amélie, j'ai voulu lire d'autres titres du même auteur. Bien qu'il soit loin d'être aussi bon, cet album (qui date de 1991) ne pas réellement déçu puisque je me doutais bien qu'il était peu probable que Denis n'ait signé que des oeuvres du niveau de Quelques Mois à l'Amélie.
Le problème des histoires courtes, c'est que c'est rarement aussi intéressant qu'une histoire s'étendant sur tout un album ou toute une série. Ces trois-ci sont plutôt pas mal et, pour peu que l'on ne se choque pas de leur côté "fantasmes pour homme blanc rêvant de p'tites femmes exotiques et dociles", on passe un moment agréable.
Un seul tome, c'est un peu court pour juger, mais pour l'instant, "Le Minuscule Mousquetaire" s'annonce plutôt sympa. Le dessin est chouette, les dialogues marrants. Espérons que la suite confirmera la qualité de cette série.
Mais une question me turluzob, quand même : pourquoi avoir choisi comme héros un "minuscule" mousquetaire, puisque Sfar s'empresse de le faire intégrer un monde à son échelle dans lequel il redevient un mousquetaire tout ce qu'il y a de normal ?
Une curiosité que cette bande de 1922. A côté de la naïveté inhérente à cette époque, on remarquera le nombre impressionnant de clichés : les villes américaines qui déménagent (au sens propre du terme), les geysers en Islande… Pas de remarque particulière sur le style de l’auteur, en plein dans la mouvance assez naïve des années 1920 (regardez les premiers Tintin…). Le personnage principal est confondant d’égoïsme et de candeur. Il est persuadé d’arriver chez lui alors qu’il est à l’autre bout de la Terre… Comme quoi la volonté vous permet d’arriver à vos fins, même si l’on passe par le chemin le plus tortueux.
"Gnomes de Troy" s'inspire assez librement du monde de Lanfeust, et nous propose quelques histoires drôles. La question que je me suis posée en lisant cet album est la suivante : est-ce destiné à un public véritablement jeune, ou est-ce que ça imite un humour pour les plus jeunes ? J'avoue avoir du mal à y répondre... Enfin, à mon avis, ce n'est une réussite complète ni dans un cas ni dans l'autre. L'humour, s'il se veut en effet jeune, est parfois plus "inspiré", comme pour "redresseur de pétaures", par exemple, que j'ai vraiment bien aimé, et parfois vraiment déplorable, comme dans la dernière histoire ! :( Mais la plupart du temps, l'humour utilisé est assez bête et assez méchant...
Côté dessin, on est loin de Lanfeust ! Très rond, simple, caricatural, mise en couleurs assez peu travaillée, il décevra ceux qui s'attendaient à mieux. Mais il est en adéquation avec l'esprit de l'album...
Au niveau du découpage, rien de nouveau ; les mêmes procédés reviennent tout au long de l'album.
Globalement pas transcendant, ce petit livre distrayant se laisse tout de même lire. Et bon point pour le prix : 3 euros, presque n'importe qui peut l'acheter.
Le découpage de cette histoire est très intéressant. Longs passages muets, visages très expressifs, mise en scène intéressante et effets originaux (par ex. la pluie sur la vitre et "sur" le corps d'Esther), cet album possède un niveau technique certain. Si son dessin peut rebuter au début, on s'aperçoit bien vite de son expressivité et on en vient rapidement à l'apprécier.
Côté scénario, ma foi, si l'histoire me semble bien menée, avec un rythme assez lent, où l'on prend le temps de découvrir les personnages et leurs personnalités, il s'agit quand même de gens paumés et qui en plus n'ont pas vraiment de chance... Quelque peu déprimant, donc, ce qui fait qu'il ne m'a pas plus plu que ça.
A découvrir cependant, cet ouvrage est intéressant sur plus d'un point !
"Onirique" est sans conteste le mot approprié pour décrire ce livre. L'ambiance, sombre et assez glauque, n'est cependant pas oppressante, et l'on n'a jamais l'impression d'être perdu dans les rues de cette ville. Étrange et fantastique sans être à mon avis novateur, cet album ne m'a ni accroché ni intéressé.
Tome 2 :
Le charme commence-t-il à agir ? Le sujet (deux histoires d'amour perdu sur fond d'étrange et de fantastique) m'a-t-il plus intéressé ? Commencé-je à mieux "comprendre" Vanoli ? Je ne saurais le dire, mais toujours est-il que ce deuxième tome m'a nettement plus convaincu que le premier. Vanoli est très doué pour créer des ambiances étranges et enveloppantes, très propices à ce genre d'histoire façon conte un peu absurdes un peu bizarres qui si elles peuvent laisser le lecteur sur une sensation d'égarement, d'inachevé un peu déroutante, m'ont vraiment plu.
Je suis rassuré... Je pensais que je devenais aveugle mais les avis précédents me confortent dans mes pensées : ça vient pas de moi mais bien de certaines planches tellement sombres qu'on n'y voit rien du tout!
Heureusement quand Civiello allume la lumière on peut entrer dans la crypte, lever les yeux vers ses peintures et nous exclamer "wouah".
Parce que oui, c'est carrément super bien dessiné, monsieur Civiello est un vrai artiste. Mais voilà, le problème c'est que même avec un environnement idéal (le monde des trolls, des elfes, des fées et des sorcières c'est super!) il n'arrive pas à monter un scénar correct.
C'est très léger... L'arrivée de Mosdi pour le tome 4 n'est pas superflue (le T3 ne raconte qu'une seule scène ! 46 planches pour 1 scène... mouais!)
Le dessin sauve finalement les choses, alors oui ça vaut le coup d'oeil mais peut-être pas l'achat parce que l'histoire en elle même n'incite vraiment pas à une relecture ...
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Simon du fleuve
Je serais peut-être un peu moins enthousiaste que mes prédécesseurs, mais je suis également de ceux qui regrettent qu'une série comme celle-ci ne soit plus éditée. Pour vous la décrire, je partirais de Jeremiah. Imaginez un Jeremiah fait par quelqu'un comme Derib. Un Jeremiah (un univers post-apocalyptique) moins "western", dans lequel l'attention serait moins portée sur l'action et la baston que sur le quotidien et la réalité de la survie dans un monde hostile. Le monde civilisé n'est plus, il ne reste que des tribus vivant sur les ruines de l'anciens monde, tribus pacifiques ou hostiles qui essaient toute d'imposer leur loi à leur manière. Au milieu de tout ça, il y a Simon, un homme rêveur qui espère que les choses deviendront meilleures. Cette série a beau parler d'un futur hypothétique (et peu réjouissant), il est étonnant de remarquer qu'elle n'en est pas moins marquée par les idéaux et utopies de l'époque à laquelle elle a été créée. On sent les années septante, derrière ses histoires, Auclair nous assène des messages humanistes, écologistes et parfois même féministes. Il joue parfois au philosophe et au penseur politique (ah! si les hommes savaient regarder dans une seule direction!). Le côté donneur de leçon de l'auteur agace parfois, surtout quand les leçons un question attestent d'un humanisme naïf et béat, mais cela donne un certain charme "adolescent" à la série. Et puis cette série qui "date" sûrement n'en est pas moins passionnante, il y a dans ces pages, un soufle pour l'aventure, un sens du récit qui impressionnent encore aujourd'hui.
Sagah-Nah
Niveau dessin c'est pas mal pas extra mais pas mal, les couleurs directes sont pas mal plutot joli meme, bon à ce niveau là Niveau scenar y'a beaucoup d'humour c'est marrant, mais on sait pas trop ou on va, ok c'est un premier tome mais bon, l'histoire c'est 4 rencontres (le diable, ET,...) et donc 4 petites histoire, et pour l'instant rien de plus... Un premier tome à lire, faut voir la suite
Ayashi No Ceres
Je ne sais trop quoi penser de ce manga. Les dessins sont beaux mais je ne les trouve pas assez détaillés. Ça manque d'un petit quelque chose qui ferait toute la différence. La légende est bonne et met bien en ^place toute l'histoire et les personnages mais c'est toujours la même chose: sauver les autres, se battre contre soi-même, vivre ses deux personnalités, etc. C'est aussi un peu trop long, et ce n'est même pas encore fini. Ouf ! Si vous aimez les belles petites histoires d'amour qui ne peuvent se vivrent avec un regard psychologique sur le personnage principal ( Aya ) et son perpétuel combat, alors je vous conseille de l'essayer.
Bonbon piment
Ayant beaucoup aimé la dernière BD en date de J.-C. Denis, Quelques Mois à l'Amélie, j'ai voulu lire d'autres titres du même auteur. Bien qu'il soit loin d'être aussi bon, cet album (qui date de 1991) ne pas réellement déçu puisque je me doutais bien qu'il était peu probable que Denis n'ait signé que des oeuvres du niveau de Quelques Mois à l'Amélie. Le problème des histoires courtes, c'est que c'est rarement aussi intéressant qu'une histoire s'étendant sur tout un album ou toute une série. Ces trois-ci sont plutôt pas mal et, pour peu que l'on ne se choque pas de leur côté "fantasmes pour homme blanc rêvant de p'tites femmes exotiques et dociles", on passe un moment agréable.
Le Minuscule Mousquetaire
Un seul tome, c'est un peu court pour juger, mais pour l'instant, "Le Minuscule Mousquetaire" s'annonce plutôt sympa. Le dessin est chouette, les dialogues marrants. Espérons que la suite confirmera la qualité de cette série. Mais une question me turluzob, quand même : pourquoi avoir choisi comme héros un "minuscule" mousquetaire, puisque Sfar s'empresse de le faire intégrer un monde à son échelle dans lequel il redevient un mousquetaire tout ce qu'il y a de normal ?
Les Aventures du Capitaine la Brandade
Une curiosité que cette bande de 1922. A côté de la naïveté inhérente à cette époque, on remarquera le nombre impressionnant de clichés : les villes américaines qui déménagent (au sens propre du terme), les geysers en Islande… Pas de remarque particulière sur le style de l’auteur, en plein dans la mouvance assez naïve des années 1920 (regardez les premiers Tintin…). Le personnage principal est confondant d’égoïsme et de candeur. Il est persuadé d’arriver chez lui alors qu’il est à l’autre bout de la Terre… Comme quoi la volonté vous permet d’arriver à vos fins, même si l’on passe par le chemin le plus tortueux.
Gnomes de Troy
"Gnomes de Troy" s'inspire assez librement du monde de Lanfeust, et nous propose quelques histoires drôles. La question que je me suis posée en lisant cet album est la suivante : est-ce destiné à un public véritablement jeune, ou est-ce que ça imite un humour pour les plus jeunes ? J'avoue avoir du mal à y répondre... Enfin, à mon avis, ce n'est une réussite complète ni dans un cas ni dans l'autre. L'humour, s'il se veut en effet jeune, est parfois plus "inspiré", comme pour "redresseur de pétaures", par exemple, que j'ai vraiment bien aimé, et parfois vraiment déplorable, comme dans la dernière histoire ! :( Mais la plupart du temps, l'humour utilisé est assez bête et assez méchant... Côté dessin, on est loin de Lanfeust ! Très rond, simple, caricatural, mise en couleurs assez peu travaillée, il décevra ceux qui s'attendaient à mieux. Mais il est en adéquation avec l'esprit de l'album... Au niveau du découpage, rien de nouveau ; les mêmes procédés reviennent tout au long de l'album. Globalement pas transcendant, ce petit livre distrayant se laisse tout de même lire. Et bon point pour le prix : 3 euros, presque n'importe qui peut l'acheter.
Double Fond
Le découpage de cette histoire est très intéressant. Longs passages muets, visages très expressifs, mise en scène intéressante et effets originaux (par ex. la pluie sur la vitre et "sur" le corps d'Esther), cet album possède un niveau technique certain. Si son dessin peut rebuter au début, on s'aperçoit bien vite de son expressivité et on en vient rapidement à l'apprécier. Côté scénario, ma foi, si l'histoire me semble bien menée, avec un rythme assez lent, où l'on prend le temps de découvrir les personnages et leurs personnalités, il s'agit quand même de gens paumés et qui en plus n'ont pas vraiment de chance... Quelque peu déprimant, donc, ce qui fait qu'il ne m'a pas plus plu que ça. A découvrir cependant, cet ouvrage est intéressant sur plus d'un point !
Contes de la désolation
la Graine de Folie
Je suis rassuré... Je pensais que je devenais aveugle mais les avis précédents me confortent dans mes pensées : ça vient pas de moi mais bien de certaines planches tellement sombres qu'on n'y voit rien du tout! Heureusement quand Civiello allume la lumière on peut entrer dans la crypte, lever les yeux vers ses peintures et nous exclamer "wouah". Parce que oui, c'est carrément super bien dessiné, monsieur Civiello est un vrai artiste. Mais voilà, le problème c'est que même avec un environnement idéal (le monde des trolls, des elfes, des fées et des sorcières c'est super!) il n'arrive pas à monter un scénar correct. C'est très léger... L'arrivée de Mosdi pour le tome 4 n'est pas superflue (le T3 ne raconte qu'une seule scène ! 46 planches pour 1 scène... mouais!) Le dessin sauve finalement les choses, alors oui ça vaut le coup d'oeil mais peut-être pas l'achat parce que l'histoire en elle même n'incite vraiment pas à une relecture ...