Captivé que j'étais par le 1er tome (scénario classique mais grandiose, dessins soignés), je me suis attelé au 2nd que j'ai trouvé encore meilleur, et mon engouement pour la série fut énorme... jusqu'à ce que je lise la suite.
En effet, le scénario déjà embrouillé au début, mais qui faisait le charme de la série, part vraiment en kékette dès le tome 3 pour ne plus se relever, du moins jusqu'ici.
Non franchement c'est trop prise de tête pour qu'on s'accroche vraiment.
Mais les dessins et l'univers valent largement la note.
PS : j'ai conseillé l'achat après avoir hésité, mais je conseille fortement une lecture pré-achat.
Ben... c'est mitigé.
Assez normal me direz-vous pour un collectif.
Alors voilà en tant qu'amateur de renaud je peux dire qu'à peu près toutes les adaptations sont fidèles à son univers,
certains réussissent des tours de force : chapeau bas Mr Loisel, encore une fois, génial Ptiluc, très émouvant, Tronchet est hilarant, Boucq et Geerts s'en tirent aussi très bien.
Certains font des trucs pas foncièrement mauvais, mais trop classiques.
J'ai été notamment décu par mistral gagnant, qui est ma chanson préférée, mais aussi mimi l'ennui et rouge-gorge
Et puis y'en a qui foirent totalement, qui pondent des grosses m...je vais pas les citer.
PS : je voudrais aussi m'indigner contre putai n de camion, qui n'est pas mauvais en soi, mais tome et janry ont selon moi pris trop à la légère cette chanson, qui est je vous le rappelle un hommage a coluche
Je ne sais même pas si c'est un compliment ou une insulte tant cet auteur est décrié, mais il y a quelque chose de "houellebecquien" dans cet album étonnant (ceux qui penseraient y retrouver le Killoffer de "Billet SVP" en seront pour leurs frais) sur la solitude et la misère sexuelle. Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains : après un début assez soft, on assiste rapidement à une escalade dans le sordide, Killoffer privé de sexe mais constamment stimulé par les filles qu'il voit dans la rue ou à la télé se mettant à fantasmer des scènes de plus en plus tordues et crapoteuses. Une fois de plus, j'ai l'impression d'en dévoiler plus que je ne devrais sur la vie privée du malade mental qui prend le pseudonyme de Cassidy pour venir écrire ici, mais la description de la dérive vers l'immonde d'un cerveau d'obsédé frustré est assez saisissante de réalisme, moi j'vous l'dis... Alors maintenant, comment noter ça, comment dire si c'est une bonne ou une mauvaise BD... Moi, tout ça me "parle" (hélas), mais qu'est-ce que je peux dire ? "Cet album est bien parce que Killoffer est aussi détraqué que moi à force de pas niquer" ? "Ouah, trop forte la scène où il imagine qu'il viole une nana à plusieurs sur un terrain vague en lui pissant à la gueule" ? Non, non, d'autant qu'honnêtement, je n'ai pas trouvé tout ça vraiment passionnant, ça ne m'a pas apporté grand'chose à part peut-être un peu plus de dégoût de moi-même, et puis il y a quand même une complaisance dans le sordide limite malsaine, là-dedans...
Aahhhh, difficile, vraiment... Je mets une note parce que c'est obligé, mais sachez qu'elle ne veut à peu près RIEN dire. J'ai mis 3/5, mais ça aurait aussi bien pu être 5/5 ou 1/5, sincèrement.
Bref, c'est un album-choc, qui risque de vous mettre mal à l'aise aussi bien si vous êtes passé par les mêmes choses que son personnage qui si vous n'aviez absolument aucune idée du genre d'obscénités bien dégueulasses qui pouvaient traverser la tête de certains de vos contemporains.
Y'a pas à dire, c'est du très bon shonen, pas étonnant qu'il cartonne au japon.
Action et humour au rendez vous, personnages charismatiques, bref les ficelles du genre
je le classerai juste en dessous de HxH.
Ajout : je relis cet avis que j'avais posté il y a déjà quelques temps, j'avais 16 ans. Les lecteurs de cet âge-là ayant les mêmes centre d'intérêt que moi tomberont amoureux de ce shonen, je ne reviens pas sur cette conclusion. Mais maintenant j'ai évolué, et il est clair que ca reste une bd classique avec des bons sentiments à chaque page. Tout a une fin...Je garde une note de 3 car j'estime que les dessins sont d'assez bonne facture, et que l'auteur a un certain talent pour les scènes mélodramatiques.
Et hop, je suis le premier à écrire après la sortie des tomes 9 et 10.
La boucle est bouclée et je dois dire ke l'excellence des 2 derniers m'a longtemps fait hesiter entre 3 et 4.
La cohérence entre les personnages des différents tomes est aussi le fruit d'un long travail.
Mais certains tomes, comme le 5 ou le 7, ne m'ont pas plu, en grande partie à cause du dessin très contestable.
Mais globalement, dix tomes de cette qualité en 2 ans était un pari risqué et c'est pour ça que malgré certaines faiblesses, je conseille la lecture de ce cycle à tous.
Ayant découvert La Croix de Cazenac avant Fabien M, je dois avouer que je m'attendais un peu à mieux. Mais je ne crache pas dans la soupe. Les aventures de Fabien sont plaisantes, même si je trouve que Stalner louche de manière un peu trop appuyée du côté de grands classiques de la littérature (le comte de Monte Christo) et du cinéma (il suffit de voir l'échange entre le roi et Fabien dans le dernier tome, pour constater que la tirade où le méchant explique à Fabien qu'il lui a permis de trouver un but à sa vie, grâce à la haine qu'il a nourri pour lui, est tirée directement de la scène finale du Conan de John Milius). Le dessin quant à lui est un peu figé, maladroit parfois.
Prix de meilleur premier album à Angoulème 2003...
Une BD sans dialogue... Tout réside dans les expressions des personnages... "La guerre du feu" est indéniablement présente quand on lit cet album : la solitude, la survie, la découverte du feu et de la vie en communauté... et même l'amour... C'est très gentil... très très gentil...
Mais bon...
Elle mérite le coup d'oeil.
Il y a des BD qui traversent les époques sans vraiment prendre de rides, et d'autres qui vieillissent un peu moins bien. Si l'on ne peut pas dire que les aventures de ces hippies bêtes et méchants ont dépassé la date limite de consommation, il faut quand même reconnaître que les Freak Brothers accusent un peu leurs 35 ans... Si leurs facéties étaient novatrices et osées à l'époque qui les a vus naître (les riantes années Nixon), aujourd'hui tout ça paraît presque "gentillet". Même si l'on a, comme au temps des Freak Brozeurz, une vieille droite dure et réac au pouvoir, aujourd'hui ridiculiser les flics et vanter les mérites festifs des substances illicites, même si ça fait encore grincer des dents quelques buveurs d'eau bénite, c'est devenu tendance, ça vend bien, ça n'effraie plus le bourgeois comme au temps des hippies (les hippies d'alors étant bien souvent devenus de bon bourgeois depuis). C'est même triste de penser que les Freak, des fous furieux contestataires, survivent jusqu'à aujourd'hui grâce à la mode, à la nostalgie autour des sixties et des seventies et au merchandising qu'elle génère. Pas aussi triste que de voir Che Guevara sur des affiches et t-shirts vendus chers à de braves fils-à-papa qui se la jouent rebelles, mais bon, quand même...
Mais il ne faut pas trop noircir le tableau quand même : dans l'ensemble, la BD elle-même est assez rigolote, ça a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux, et il y a encore quelques gags bien marrants, même si c'est répétitif (vu que tout tourne autour de la drogue).
Au final, c'est une BD plutôt sympa quand même, mais je pense qu'il suffit de lire quelques tomes seulement pour en faire le tour.
Les différentes histoires de cette drôle de BD sont de qualité variable ; certaines sont plutôt réussies mais d'autres un peu trop absconses (l'absence de paroles a ses qualités et ses défauts, quoi). Si je n'avais pas déjà employé ces formules des dizaines de fois dans mes avis, je vous dirais qu'il s'en dégage néanmoins "un charme étrange", en ajoutant qu'"à défaut d'être géniale et indispensable, c'est une curiosité à découvrir", qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui aiment les BD un peu "décalées" (je déteste cette expression, mais bon, faut faire avec ce qu'on a, hein). Mais ce serait vraiment faire de l'autoparodie alors je m'abstiendrai de tout commentaire.
Sympa ce 1er album de la série Lincoln.
Le dessin n'est pas révolutionnaire, assez minimaliste, perso j'aime bien, même si c'est à la mode, je ne m'en lasse pas de ce style.
Les personnages : Lincoln est un sacré emm**** et Dieu est dépeint d'une façon originale qui participe en grande partie à la bonne impression générale que j'ai eue de la BD. Il est vraiment très bon Dieu sur cette histoire, avec ses sandales ;)
Le diable, on le voit pas beaucoup, dommage, à venir ?
La fin est un peu bancale je trouve, je n'en parle pas trop en détails pour ne pas la révéler à ceux qui ne l'auraient pas lu mais j'ai trouvé ça un peu rapide/facile.
Mais ce qui m'a le plus chagriné, c'est la rareté des dialogues, d'autant plus que ceux qu'on a la chance de lire sont plutôt réussis. Mais cinq ou six planches sans un seul mot, je trouve ça un peu fade...
Mais bon, attendons de voir la suite, ça part pas trop mal, espérons que ça dure ;)
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Agharta
Captivé que j'étais par le 1er tome (scénario classique mais grandiose, dessins soignés), je me suis attelé au 2nd que j'ai trouvé encore meilleur, et mon engouement pour la série fut énorme... jusqu'à ce que je lise la suite. En effet, le scénario déjà embrouillé au début, mais qui faisait le charme de la série, part vraiment en kékette dès le tome 3 pour ne plus se relever, du moins jusqu'ici. Non franchement c'est trop prise de tête pour qu'on s'accroche vraiment. Mais les dessins et l'univers valent largement la note. PS : j'ai conseillé l'achat après avoir hésité, mais je conseille fortement une lecture pré-achat.
La Bande à Renaud (Renaud - BD d'enfer)
Ben... c'est mitigé. Assez normal me direz-vous pour un collectif. Alors voilà en tant qu'amateur de renaud je peux dire qu'à peu près toutes les adaptations sont fidèles à son univers, certains réussissent des tours de force : chapeau bas Mr Loisel, encore une fois, génial Ptiluc, très émouvant, Tronchet est hilarant, Boucq et Geerts s'en tirent aussi très bien. Certains font des trucs pas foncièrement mauvais, mais trop classiques. J'ai été notamment décu par mistral gagnant, qui est ma chanson préférée, mais aussi mimi l'ennui et rouge-gorge Et puis y'en a qui foirent totalement, qui pondent des grosses m...je vais pas les citer. PS : je voudrais aussi m'indigner contre putai n de camion, qui n'est pas mauvais en soi, mais tome et janry ont selon moi pris trop à la légère cette chanson, qui est je vous le rappelle un hommage a coluche
676 apparitions de Killoffer
Je ne sais même pas si c'est un compliment ou une insulte tant cet auteur est décrié, mais il y a quelque chose de "houellebecquien" dans cet album étonnant (ceux qui penseraient y retrouver le Killoffer de "Billet SVP" en seront pour leurs frais) sur la solitude et la misère sexuelle. Ce n'est clairement pas un livre à mettre entre toutes les mains : après un début assez soft, on assiste rapidement à une escalade dans le sordide, Killoffer privé de sexe mais constamment stimulé par les filles qu'il voit dans la rue ou à la télé se mettant à fantasmer des scènes de plus en plus tordues et crapoteuses. Une fois de plus, j'ai l'impression d'en dévoiler plus que je ne devrais sur la vie privée du malade mental qui prend le pseudonyme de Cassidy pour venir écrire ici, mais la description de la dérive vers l'immonde d'un cerveau d'obsédé frustré est assez saisissante de réalisme, moi j'vous l'dis... Alors maintenant, comment noter ça, comment dire si c'est une bonne ou une mauvaise BD... Moi, tout ça me "parle" (hélas), mais qu'est-ce que je peux dire ? "Cet album est bien parce que Killoffer est aussi détraqué que moi à force de pas niquer" ? "Ouah, trop forte la scène où il imagine qu'il viole une nana à plusieurs sur un terrain vague en lui pissant à la gueule" ? Non, non, d'autant qu'honnêtement, je n'ai pas trouvé tout ça vraiment passionnant, ça ne m'a pas apporté grand'chose à part peut-être un peu plus de dégoût de moi-même, et puis il y a quand même une complaisance dans le sordide limite malsaine, là-dedans... Aahhhh, difficile, vraiment... Je mets une note parce que c'est obligé, mais sachez qu'elle ne veut à peu près RIEN dire. J'ai mis 3/5, mais ça aurait aussi bien pu être 5/5 ou 1/5, sincèrement. Bref, c'est un album-choc, qui risque de vous mettre mal à l'aise aussi bien si vous êtes passé par les mêmes choses que son personnage qui si vous n'aviez absolument aucune idée du genre d'obscénités bien dégueulasses qui pouvaient traverser la tête de certains de vos contemporains.
Naruto
Y'a pas à dire, c'est du très bon shonen, pas étonnant qu'il cartonne au japon. Action et humour au rendez vous, personnages charismatiques, bref les ficelles du genre je le classerai juste en dessous de HxH. Ajout : je relis cet avis que j'avais posté il y a déjà quelques temps, j'avais 16 ans. Les lecteurs de cet âge-là ayant les mêmes centre d'intérêt que moi tomberont amoureux de ce shonen, je ne reviens pas sur cette conclusion. Mais maintenant j'ai évolué, et il est clair que ca reste une bd classique avec des bons sentiments à chaque page. Tout a une fin...Je garde une note de 3 car j'estime que les dessins sont d'assez bonne facture, et que l'auteur a un certain talent pour les scènes mélodramatiques.
Le Décalogue
Et hop, je suis le premier à écrire après la sortie des tomes 9 et 10. La boucle est bouclée et je dois dire ke l'excellence des 2 derniers m'a longtemps fait hesiter entre 3 et 4. La cohérence entre les personnages des différents tomes est aussi le fruit d'un long travail. Mais certains tomes, comme le 5 ou le 7, ne m'ont pas plu, en grande partie à cause du dessin très contestable. Mais globalement, dix tomes de cette qualité en 2 ans était un pari risqué et c'est pour ça que malgré certaines faiblesses, je conseille la lecture de ce cycle à tous.
Fabien M.
Ayant découvert La Croix de Cazenac avant Fabien M, je dois avouer que je m'attendais un peu à mieux. Mais je ne crache pas dans la soupe. Les aventures de Fabien sont plaisantes, même si je trouve que Stalner louche de manière un peu trop appuyée du côté de grands classiques de la littérature (le comte de Monte Christo) et du cinéma (il suffit de voir l'échange entre le roi et Fabien dans le dernier tome, pour constater que la tirade où le méchant explique à Fabien qu'il lui a permis de trouver un but à sa vie, grâce à la haine qu'il a nourri pour lui, est tirée directement de la scène finale du Conan de John Milius). Le dessin quant à lui est un peu figé, maladroit parfois.
L'Âge de raison
Prix de meilleur premier album à Angoulème 2003... Une BD sans dialogue... Tout réside dans les expressions des personnages... "La guerre du feu" est indéniablement présente quand on lit cet album : la solitude, la survie, la découverte du feu et de la vie en communauté... et même l'amour... C'est très gentil... très très gentil... Mais bon... Elle mérite le coup d'oeil.
Les Fabuleux Freak Brothers
Il y a des BD qui traversent les époques sans vraiment prendre de rides, et d'autres qui vieillissent un peu moins bien. Si l'on ne peut pas dire que les aventures de ces hippies bêtes et méchants ont dépassé la date limite de consommation, il faut quand même reconnaître que les Freak Brothers accusent un peu leurs 35 ans... Si leurs facéties étaient novatrices et osées à l'époque qui les a vus naître (les riantes années Nixon), aujourd'hui tout ça paraît presque "gentillet". Même si l'on a, comme au temps des Freak Brozeurz, une vieille droite dure et réac au pouvoir, aujourd'hui ridiculiser les flics et vanter les mérites festifs des substances illicites, même si ça fait encore grincer des dents quelques buveurs d'eau bénite, c'est devenu tendance, ça vend bien, ça n'effraie plus le bourgeois comme au temps des hippies (les hippies d'alors étant bien souvent devenus de bon bourgeois depuis). C'est même triste de penser que les Freak, des fous furieux contestataires, survivent jusqu'à aujourd'hui grâce à la mode, à la nostalgie autour des sixties et des seventies et au merchandising qu'elle génère. Pas aussi triste que de voir Che Guevara sur des affiches et t-shirts vendus chers à de braves fils-à-papa qui se la jouent rebelles, mais bon, quand même... Mais il ne faut pas trop noircir le tableau quand même : dans l'ensemble, la BD elle-même est assez rigolote, ça a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux, et il y a encore quelques gags bien marrants, même si c'est répétitif (vu que tout tourne autour de la drogue). Au final, c'est une BD plutôt sympa quand même, mais je pense qu'il suffit de lire quelques tomes seulement pour en faire le tour.
Chhht !
Les différentes histoires de cette drôle de BD sont de qualité variable ; certaines sont plutôt réussies mais d'autres un peu trop absconses (l'absence de paroles a ses qualités et ses défauts, quoi). Si je n'avais pas déjà employé ces formules des dizaines de fois dans mes avis, je vous dirais qu'il s'en dégage néanmoins "un charme étrange", en ajoutant qu'"à défaut d'être géniale et indispensable, c'est une curiosité à découvrir", qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui aiment les BD un peu "décalées" (je déteste cette expression, mais bon, faut faire avec ce qu'on a, hein). Mais ce serait vraiment faire de l'autoparodie alors je m'abstiendrai de tout commentaire.
Lincoln
Sympa ce 1er album de la série Lincoln. Le dessin n'est pas révolutionnaire, assez minimaliste, perso j'aime bien, même si c'est à la mode, je ne m'en lasse pas de ce style. Les personnages : Lincoln est un sacré emm**** et Dieu est dépeint d'une façon originale qui participe en grande partie à la bonne impression générale que j'ai eue de la BD. Il est vraiment très bon Dieu sur cette histoire, avec ses sandales ;) Le diable, on le voit pas beaucoup, dommage, à venir ? La fin est un peu bancale je trouve, je n'en parle pas trop en détails pour ne pas la révéler à ceux qui ne l'auraient pas lu mais j'ai trouvé ça un peu rapide/facile. Mais ce qui m'a le plus chagriné, c'est la rareté des dialogues, d'autant plus que ceux qu'on a la chance de lire sont plutôt réussis. Mais cinq ou six planches sans un seul mot, je trouve ça un peu fade... Mais bon, attendons de voir la suite, ça part pas trop mal, espérons que ça dure ;)