C'est avec beaucoup de joie que j'ai relu cet album, il y a quelques jours.
Le scénario de Bocquet et Fromental est bien ficelé. L'originalité du récit se situe dans le fait que c'est un revolver ( P 38 ) qui est le narrateur. Il nous dresse le portrait de ses différents propriétaires, au fil des années.
Le plus dramatique c'est que c'était souvent des pourris ou des paumés qui étaient détenteurs de ce flingue. De ce fait, les différentes histoires racontées, ici, sont souvent tragiques. J'ai un petit faible pour la dernière que j'ai trouvée assez touchante.
Bien que présentée sur un ton assez classique, cette bd nous offre des rebondissements souvent intéressants et la conclusion est, quant à elle, plutôt bien faite.
Au niveau du dessin, Franz assume totalement. Son trait précis donne beaucoup de vie à cette histoire. Les couleurs sont très inspirées des années 70.
A travers cette bd, l'auteur nous aura présenté son seul et unique polar de sa carrière car n'oublions pas qu'il est décédé en ce début d'année.
Voila donc un album qui vous séduira par sa justesse et son efficacité.
A lire ou à redécouvrir !
Une B.D originale.
Des histoires courtes de quelques pages chacune qui racontent un meurtre avec un dénouement surprenant (quoique des fois prévisibles) racontées par un interné psychiatrique qui devint fou après avoir été serveur au Green Manor (le lieu éponyme de la série), où des gentlemans racontaient chaque soir (ou commentaient eux-mêmes) des crimes.
Le dessin ne casse pas des briques mais l'idée est bonne. Le premier exemplaire est le meilleur.
Dans la catégorie des "mini B.D du magazine télé", "Grimmy" fait mieux que "Garfield" en offrant des réflexions largement plus pertinentes et plus drôles et en évitant de se répéter trop (bon, y a quand même un air de déjà vu qui flotte).
Surtout, le dessin est supérieur au dessin trop épuré et même "fait à l'équerre" de "Garfield".
Celui de "Grimmy" fait plus "tâche", "gribouillis", et les tronches sont largement plus drôles.
Je connaissais déjà Kris pour "Toussaint 66", et j'ai été agréablement surpris par son scénario "aventure futuriste".
Les dessins d'Obion sont de qualité, sur la première partie de l'album, mais je trouve la fin un peu baclée... dommage :(
Avis à compléter avec le tome 2 ...
Petit album plein de tendresse qui joue avec nos sentiments de peur face à l'univers, l'extérieur... beaucoup de clichés et de lieux communs, mais un décalage qui fonctionne malgré tout assez bien (la ville qui est laide, l'innocence de la petite fille...). Rien de bien révolutionnaire, mais ça se laisse lire avec plaisir.
L’histoire prête parfois à sourire mais c’est suffisamment rare que la BD érotique essaye de s’ancrer dans l’histoire pour ne pas trop faire la fine bouche, même si ces temps troublés de première guerre mondiale ne servent qu’à voir des scènes légères.
Le dessin de Morale est égal à lui-même : souvent trop carré et sommaire, il est cependant très plaisant, les visages étant souvent particulièrement bien réussis.
Alors que l’on pourrait s’attendre à un bouquin absolument insupportable vu la taille réduite des histoires, on a en fait une BD érotique assez savoureuse et d’une égale qualité. L’ensemble est certes frivole mais plutôt plaisant. Le dessin en noir et blanc est conforme à ce que Jacobsen à l’habitude de faire, pas de révolution graphique avec lui.
S’il y a des flash back, vous avez des chances de lire du David Chauvel. Ca marche aussi dans l’autre sens. Pas de surprise avec "Les enragés", on est dans le genre noir qui sied si bien au sieur Chauvel ("Le poisson clown", "Rails", "Nuit noire", "Station debout", "Ce qui est à nous", ...) et la violence est omniprésente (il doit y avoir plus de morts que de personnages qui restent en vie dans ces 5 tomes).
L’intrigue autour de ce tueur à gages poursuivi par (excusez du peu) la mafia, les flics, le FBI, des inconnus (tome 3), un contrôleur du fisc et une belle-mère énervée (je déconne pour les deux derniers, il a du les buter auparavant) est vraiment prenante même si, pour une fois, la forme prend parfois trop le pas sur le fond.
Je pense notamment au 3ème tome où des inconnus kidnappent le tueur et où le passé de ces personnages, le secret qui les lie, est raconté par de multiples flash back. C’est maîtrisé, pas ennuyeux, mais on a presque l’impression que l’auteur se fait plaisir tant on a du mal à voir ce que cela apporte à l’histoire.
Ne faisons pas la fine bouche cependant, on est ici face à une bonne série. Le dessin de Le Saëc est moins urbain et maîtrisé que dans "Ce qui est à nous" (forcément vu le thème et les quelques années qui séparent les deux séries); il va parfois un peu trop à l’essentiel mais son trait colle bien cette histoire très brute de décoffrage qui va coûter cher en figuration et en faux sang le jour où elle sera adaptée au cinéma.
J'avais été très déçu en lisant mon premier "Soda". Il faut dire que j'ai commencé par le tome 2 qui est, à mon avis, loin d'être le meilleur. Je dirais même que les deux premiers tomes dessinés par Warrant parviennent à grouper un scénario très plat à un dessin relativement moche (Soda dans le tome 1 est à la limite du grotesque). Bien heureusement j'ai un peu insisté suite à la quantité d’avis dithyrambiques ici présent et bien m’en pris.
Et j’ai peu à peu pris du plaisir à lire les aventures de David Solomon, même s’il me paraît clair que je n’aurai pas envie de relire ces tomes avant un bon moment, ce qui explique pourquoi je ne conseille au final pas l’achat. Car si les enquêtes sont intéressantes à suivre, si le mélange humour/policier est souvent efficace, il y a une évidente redondance au gré des tomes, par ailleurs assez inégaux (les tomes 1, 2, 6 et 9 sont par exemple assez inférieurs). Une série sympa donc mais que je ne trouve pas follement originale et dont la réputation me paraît tout de même un brin flatteuse.
De Ledroit je connais "Sha" et "Requiem" et le moins que l’on puisse dire est qu’il joint de superbes dessins à une mise en page tellement bordélique que cela gâche parfois un peu le plaisir. Heureusement, on s’habitue au gré de la lecture des ces trois tomes mais un effort non superflu est demandé si on veut comprendre quelque chose à cette histoire de réincarnation.
Le thème de l’histoire est ambitieux mais, sans que son exploitation ne soit totalement ratée, j’ai quand même été déçu par la simplicité de la trame (une histoire de vengeance à travers les siècles) alors que la réincarnation, l’embrigadement et la religion étaient des thèmes vraiment porteurs.
Une fois acceptée cela, ces trois volumes se lisent avec plaisir même si l’univers crée par Mills et Ledroit, qui semble vaste et cohérent, est sous exploité, à l’inverse de ce que ferait un Jodorowsky par exemple. On a donc au final une BD sympa mais un goût d’inachevé me reste sur la langue : si les idées qui parsèment "Sha" avaient été mieux développés et exploités, on aurait eu, je pense, une grande série.
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Mémoires d'un 38
C'est avec beaucoup de joie que j'ai relu cet album, il y a quelques jours. Le scénario de Bocquet et Fromental est bien ficelé. L'originalité du récit se situe dans le fait que c'est un revolver ( P 38 ) qui est le narrateur. Il nous dresse le portrait de ses différents propriétaires, au fil des années. Le plus dramatique c'est que c'était souvent des pourris ou des paumés qui étaient détenteurs de ce flingue. De ce fait, les différentes histoires racontées, ici, sont souvent tragiques. J'ai un petit faible pour la dernière que j'ai trouvée assez touchante. Bien que présentée sur un ton assez classique, cette bd nous offre des rebondissements souvent intéressants et la conclusion est, quant à elle, plutôt bien faite. Au niveau du dessin, Franz assume totalement. Son trait précis donne beaucoup de vie à cette histoire. Les couleurs sont très inspirées des années 70. A travers cette bd, l'auteur nous aura présenté son seul et unique polar de sa carrière car n'oublions pas qu'il est décédé en ce début d'année. Voila donc un album qui vous séduira par sa justesse et son efficacité. A lire ou à redécouvrir !
Green Manor
Une B.D originale. Des histoires courtes de quelques pages chacune qui racontent un meurtre avec un dénouement surprenant (quoique des fois prévisibles) racontées par un interné psychiatrique qui devint fou après avoir été serveur au Green Manor (le lieu éponyme de la série), où des gentlemans racontaient chaque soir (ou commentaient eux-mêmes) des crimes. Le dessin ne casse pas des briques mais l'idée est bonne. Le premier exemplaire est le meilleur.
Grimmy
Dans la catégorie des "mini B.D du magazine télé", "Grimmy" fait mieux que "Garfield" en offrant des réflexions largement plus pertinentes et plus drôles et en évitant de se répéter trop (bon, y a quand même un air de déjà vu qui flotte). Surtout, le dessin est supérieur au dessin trop épuré et même "fait à l'équerre" de "Garfield". Celui de "Grimmy" fait plus "tâche", "gribouillis", et les tronches sont largement plus drôles.
Le Déserteur
Je connaissais déjà Kris pour "Toussaint 66", et j'ai été agréablement surpris par son scénario "aventure futuriste". Les dessins d'Obion sont de qualité, sur la première partie de l'album, mais je trouve la fin un peu baclée... dommage :( Avis à compléter avec le tome 2 ...
Koma
Petit album plein de tendresse qui joue avec nos sentiments de peur face à l'univers, l'extérieur... beaucoup de clichés et de lieux communs, mais un décalage qui fonctionne malgré tout assez bien (la ville qui est laide, l'innocence de la petite fille...). Rien de bien révolutionnaire, mais ça se laisse lire avec plaisir.
La divine
L’histoire prête parfois à sourire mais c’est suffisamment rare que la BD érotique essaye de s’ancrer dans l’histoire pour ne pas trop faire la fine bouche, même si ces temps troublés de première guerre mondiale ne servent qu’à voir des scènes légères. Le dessin de Morale est égal à lui-même : souvent trop carré et sommaire, il est cependant très plaisant, les visages étant souvent particulièrement bien réussis.
Dialogues de Pierre Louÿs
Alors que l’on pourrait s’attendre à un bouquin absolument insupportable vu la taille réduite des histoires, on a en fait une BD érotique assez savoureuse et d’une égale qualité. L’ensemble est certes frivole mais plutôt plaisant. Le dessin en noir et blanc est conforme à ce que Jacobsen à l’habitude de faire, pas de révolution graphique avec lui.
Les Enragés
S’il y a des flash back, vous avez des chances de lire du David Chauvel. Ca marche aussi dans l’autre sens. Pas de surprise avec "Les enragés", on est dans le genre noir qui sied si bien au sieur Chauvel ("Le poisson clown", "Rails", "Nuit noire", "Station debout", "Ce qui est à nous", ...) et la violence est omniprésente (il doit y avoir plus de morts que de personnages qui restent en vie dans ces 5 tomes). L’intrigue autour de ce tueur à gages poursuivi par (excusez du peu) la mafia, les flics, le FBI, des inconnus (tome 3), un contrôleur du fisc et une belle-mère énervée (je déconne pour les deux derniers, il a du les buter auparavant) est vraiment prenante même si, pour une fois, la forme prend parfois trop le pas sur le fond. Je pense notamment au 3ème tome où des inconnus kidnappent le tueur et où le passé de ces personnages, le secret qui les lie, est raconté par de multiples flash back. C’est maîtrisé, pas ennuyeux, mais on a presque l’impression que l’auteur se fait plaisir tant on a du mal à voir ce que cela apporte à l’histoire. Ne faisons pas la fine bouche cependant, on est ici face à une bonne série. Le dessin de Le Saëc est moins urbain et maîtrisé que dans "Ce qui est à nous" (forcément vu le thème et les quelques années qui séparent les deux séries); il va parfois un peu trop à l’essentiel mais son trait colle bien cette histoire très brute de décoffrage qui va coûter cher en figuration et en faux sang le jour où elle sera adaptée au cinéma.
Soda
J'avais été très déçu en lisant mon premier "Soda". Il faut dire que j'ai commencé par le tome 2 qui est, à mon avis, loin d'être le meilleur. Je dirais même que les deux premiers tomes dessinés par Warrant parviennent à grouper un scénario très plat à un dessin relativement moche (Soda dans le tome 1 est à la limite du grotesque). Bien heureusement j'ai un peu insisté suite à la quantité d’avis dithyrambiques ici présent et bien m’en pris. Et j’ai peu à peu pris du plaisir à lire les aventures de David Solomon, même s’il me paraît clair que je n’aurai pas envie de relire ces tomes avant un bon moment, ce qui explique pourquoi je ne conseille au final pas l’achat. Car si les enquêtes sont intéressantes à suivre, si le mélange humour/policier est souvent efficace, il y a une évidente redondance au gré des tomes, par ailleurs assez inégaux (les tomes 1, 2, 6 et 9 sont par exemple assez inférieurs). Une série sympa donc mais que je ne trouve pas follement originale et dont la réputation me paraît tout de même un brin flatteuse.
Sha
De Ledroit je connais "Sha" et "Requiem" et le moins que l’on puisse dire est qu’il joint de superbes dessins à une mise en page tellement bordélique que cela gâche parfois un peu le plaisir. Heureusement, on s’habitue au gré de la lecture des ces trois tomes mais un effort non superflu est demandé si on veut comprendre quelque chose à cette histoire de réincarnation. Le thème de l’histoire est ambitieux mais, sans que son exploitation ne soit totalement ratée, j’ai quand même été déçu par la simplicité de la trame (une histoire de vengeance à travers les siècles) alors que la réincarnation, l’embrigadement et la religion étaient des thèmes vraiment porteurs. Une fois acceptée cela, ces trois volumes se lisent avec plaisir même si l’univers crée par Mills et Ledroit, qui semble vaste et cohérent, est sous exploité, à l’inverse de ce que ferait un Jodorowsky par exemple. On a donc au final une BD sympa mais un goût d’inachevé me reste sur la langue : si les idées qui parsèment "Sha" avaient été mieux développés et exploités, on aurait eu, je pense, une grande série.