Bon, évidemment, le dessin de "Sambre" est très beau. Ces teintes toutes en gris, noir et rouge, ça rend très bien (quoique certaines planches du tome 5 sont trop travaillées sous photoshop, je trouve). Et le scénario lui-même est également bon et bien narré.
J'aurais pourtant un reproche à faire (outre la longue période durant laquelle Yslaire avait abandonné la série entre les tomes 4 et 5). Je trouve le scénario trop mélodramatique. Tout va mal, tout va de plus en plus mal : une tragédie grecque (très joliment) mise en page en bande dessinée et transposée dans le décor de la révolution de 1848.
Alors, oui, c'est beau, oui, c'est bien, mais ça joue trop sur la corde sensible pour moi.
Ces trois albums, variations d'un même thème, partent d'une idée intéressante : point de départ (cinq premières cases et situation) identique, ainsi que la planche finale.
Loin d'être conceptuel, ce principe est utilisé d'une manière complètement naturelle pour raconter trois histoires entre les deux protagonistes. Amour, séparation, adultère, sentiments, tout cela en huis-clos dans une chambre d'hôtel.
Le thème n'est pas nouveau, c'est sûr. Néanmoins il est traité ici avec une certaine fraîcheur, et les sentiments exprimés par les deux amants, doux et amers au gré des pages et des variations, meublent ce petit espace, soulignés par le trait épuré et élégant de Peyraud.
J'avoue avoir une nette préférence pour le premier tome, probablement à cause de la fin qui me paraît plus ouverte, mais les deux autres se lisent également avec plaisir.
Par contre, à éviter si vous êtes réfractaire aux histoires fleur bleue.
Alan Moore version ABC Comics...
Sous des dehors de pulp's sans grande originalité, Moore cache son jeu et nous offre un comics qui positionne son héros en tant que héros de fiction proclamé, avec une petite réflexion sur le super héros, un mélange de Superman et de Batman et une réelle interrogation sur le rôle du super héros (avec la présence d'un lecteur de la BD dans la BD).
Plein d'idées là dessous, et le dessin de Sprouse bien fidèle à l'esprit du récit. Belle surprise donc, avec un premier tome honnête et un deuxième tome qui m'a nettement moins convaincu.
Certainement pas ce que Moore a fait de meilleur mais ça se laisse lire.
Quand j'ai découvert "Finkel", j'ai eu un flash bizarre, une furieuse impression de déjà vu... "Mais, j'ai déjà lu cette bédé... mais, c'est pas possible, c'est le premier tome et il vient de sortir..."
Bref, il m'a fallu quelques années pour retrouver l'endroit où j'avais lu "LAST"... et m'expliquer cette sensation vraiment étrange.
Donc, depuis la parution de "Finkel", "Last" qui, dans mon souvenir, m'avait beaucoup plu, n'offre plus guère qu'un intérêt historique.
Bref, mieux vaut éventuellement découvrir les premiers tomes de "Finkel", qui sont excellents (mais cette série s'essouffle tellement que c'est à se demander si ça vaut vraiment la peine).
Dur dur de donner un avis sur "Ikkyu".
D'une part, les dessins sont vraiment bien faits :
- la précision du trait est indéniable (le noir et blanc le rehaussant)
- alternance de sérieux et d'humoristique dans le graphisme
D'autre part, le scénario est (par moment) assez hermétique :
- profusion de noms japonais (pas toujours faciles à retenir)
- certains passages sont vraiment durs à comprendre ("mysticisme" boudhique et oriental oblige)
- précisions historiques nécessitant un minimum d'intérêt/connaissance pour le domaine
Pour l'instant, je n'ai lu que 2 tomes, mais je compte acheter les deux derniers (le deuxième m'ayant laissé une meilleure impression que le premier).
Je suis loin d'être un spécialiste en Comics comme les sieurs Marv' et Cassidy ici bas; mon avis est donc celui d'un néophyte et il est plutôt mitigé. Il est toujours intéressant de découvrir les origines d'un super héros surtout lorsqu'il est aussi ambigu que Daredevil. Miller semble d'ailleurs s'être fait une spécialité de ce genre d'histoire, ayant déjà produit "Batman année 1" pour DC Comics.
On découvre la jeunesse de Matt Murdock, toute l'ambiguité de sa destinée, sa conscience balançant régulièrement entre soif de vengeance et remise en cause de cette auto-justice. Ceci dit à aucun moment on ne remet vraiment en cause la légitimité des exécutions qu'il pratique, ce qui souligne un peu la limite de cette BD. Le personnage reste malgré cela intéressant, notamment sa relation avec Elektra dont on découvre les prémices.
Le dessin est tout à fait correct même s'il paraît un peu précipité parfois (il semble que le temps accordé à Romita ait été un peu court compte tenu de la quantité de pages à produire). On a donc au final un Comics intéressant (une constante chez Miller semble-t-il) mais qui n'a rien de révolutionnaire à mon avis.
Une petite histoire qui se lit rapidement dont la fin est assez surprenante. Les dessins ressemblent beaucoup à ceux de Gimenez, et ceux qui n'apprécient pas ceux de la Caste n'aimeront pas forcément ceux-ci.
L'homme ne peut pas échapper à son destin, il est fondamentalement mauvais mais heureusement qu'il a des gardes fous. Une fois de plus on rencontre un androïde humaniste et utopiste qui préfère sacrifier une partie de son intégrité de métal plutôt que voir l'Univers entre les mains d'un fou.
Une bd que j'avais bien aimée...Des gags certes assez courts mais parfois bien marrants...
Un dessin agréable et drôle s'il n'est toutefois pas très beau.
Bref je dirais qu'un album ou deux maximum dans une bibliothèque seront suffisants car c'est assez répétitif.
Sans doute une des BD scénarisées par cauvin que je préfère...
le thème est déjà moins limité que dans "les Femmes en blanc" ou "Pierre Tombal" par exemple...
Toutefois on retrouve les mêmes erreurs que pour ces bd: répétitions dans les gags et un dessin assez moyen (remarquez, ce n'est pas vraiment le but de ces bd humoristiques mais bon y'a un minimum quand même)
L'idée aurait pu être mieux utilisée.
J'ai bien aimé "Rat's"...
J'adore le dessin de P'tiluc et ces rats me font bien rire...
La fin du premier tome est poilante et les boyaux un peu partout sur la route bien dessinés(non mais c'était juste pour augmenter la taille de l'avis ça :D )
Bref, moi j'aime bien, c'est sûr que ça vole pas très haut (surtout quand les rats s'écrasent au sol ^^ ) mais c'est marrant et au moins on ne se prend pas la tête et ce n'est pas répétitif comme bien trop de bd actuellement!
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Sambre
Bon, évidemment, le dessin de "Sambre" est très beau. Ces teintes toutes en gris, noir et rouge, ça rend très bien (quoique certaines planches du tome 5 sont trop travaillées sous photoshop, je trouve). Et le scénario lui-même est également bon et bien narré. J'aurais pourtant un reproche à faire (outre la longue période durant laquelle Yslaire avait abandonné la série entre les tomes 4 et 5). Je trouve le scénario trop mélodramatique. Tout va mal, tout va de plus en plus mal : une tragédie grecque (très joliment) mise en page en bande dessinée et transposée dans le décor de la révolution de 1848. Alors, oui, c'est beau, oui, c'est bien, mais ça joue trop sur la corde sensible pour moi.
Grain de beauté
Ces trois albums, variations d'un même thème, partent d'une idée intéressante : point de départ (cinq premières cases et situation) identique, ainsi que la planche finale. Loin d'être conceptuel, ce principe est utilisé d'une manière complètement naturelle pour raconter trois histoires entre les deux protagonistes. Amour, séparation, adultère, sentiments, tout cela en huis-clos dans une chambre d'hôtel. Le thème n'est pas nouveau, c'est sûr. Néanmoins il est traité ici avec une certaine fraîcheur, et les sentiments exprimés par les deux amants, doux et amers au gré des pages et des variations, meublent ce petit espace, soulignés par le trait épuré et élégant de Peyraud. J'avoue avoir une nette préférence pour le premier tome, probablement à cause de la fin qui me paraît plus ouverte, mais les deux autres se lisent également avec plaisir. Par contre, à éviter si vous êtes réfractaire aux histoires fleur bleue.
Tom Strong
Alan Moore version ABC Comics... Sous des dehors de pulp's sans grande originalité, Moore cache son jeu et nous offre un comics qui positionne son héros en tant que héros de fiction proclamé, avec une petite réflexion sur le super héros, un mélange de Superman et de Batman et une réelle interrogation sur le rôle du super héros (avec la présence d'un lecteur de la BD dans la BD). Plein d'idées là dessous, et le dessin de Sprouse bien fidèle à l'esprit du récit. Belle surprise donc, avec un premier tome honnête et un deuxième tome qui m'a nettement moins convaincu. Certainement pas ce que Moore a fait de meilleur mais ça se laisse lire.
Last
Quand j'ai découvert "Finkel", j'ai eu un flash bizarre, une furieuse impression de déjà vu... "Mais, j'ai déjà lu cette bédé... mais, c'est pas possible, c'est le premier tome et il vient de sortir..." Bref, il m'a fallu quelques années pour retrouver l'endroit où j'avais lu "LAST"... et m'expliquer cette sensation vraiment étrange. Donc, depuis la parution de "Finkel", "Last" qui, dans mon souvenir, m'avait beaucoup plu, n'offre plus guère qu'un intérêt historique. Bref, mieux vaut éventuellement découvrir les premiers tomes de "Finkel", qui sont excellents (mais cette série s'essouffle tellement que c'est à se demander si ça vaut vraiment la peine).
Ikkyu
Dur dur de donner un avis sur "Ikkyu". D'une part, les dessins sont vraiment bien faits : - la précision du trait est indéniable (le noir et blanc le rehaussant) - alternance de sérieux et d'humoristique dans le graphisme D'autre part, le scénario est (par moment) assez hermétique : - profusion de noms japonais (pas toujours faciles à retenir) - certains passages sont vraiment durs à comprendre ("mysticisme" boudhique et oriental oblige) - précisions historiques nécessitant un minimum d'intérêt/connaissance pour le domaine Pour l'instant, je n'ai lu que 2 tomes, mais je compte acheter les deux derniers (le deuxième m'ayant laissé une meilleure impression que le premier).
DareDevil - L'Homme sans peur (Miller/Romita Jr)
Je suis loin d'être un spécialiste en Comics comme les sieurs Marv' et Cassidy ici bas; mon avis est donc celui d'un néophyte et il est plutôt mitigé. Il est toujours intéressant de découvrir les origines d'un super héros surtout lorsqu'il est aussi ambigu que Daredevil. Miller semble d'ailleurs s'être fait une spécialité de ce genre d'histoire, ayant déjà produit "Batman année 1" pour DC Comics. On découvre la jeunesse de Matt Murdock, toute l'ambiguité de sa destinée, sa conscience balançant régulièrement entre soif de vengeance et remise en cause de cette auto-justice. Ceci dit à aucun moment on ne remet vraiment en cause la légitimité des exécutions qu'il pratique, ce qui souligne un peu la limite de cette BD. Le personnage reste malgré cela intéressant, notamment sa relation avec Elektra dont on découvre les prémices. Le dessin est tout à fait correct même s'il paraît un peu précipité parfois (il semble que le temps accordé à Romita ait été un peu court compte tenu de la quantité de pages à produire). On a donc au final un Comics intéressant (une constante chez Miller semble-t-il) mais qui n'a rien de révolutionnaire à mon avis.
L'Étoile noire
Une petite histoire qui se lit rapidement dont la fin est assez surprenante. Les dessins ressemblent beaucoup à ceux de Gimenez, et ceux qui n'apprécient pas ceux de la Caste n'aimeront pas forcément ceux-ci. L'homme ne peut pas échapper à son destin, il est fondamentalement mauvais mais heureusement qu'il a des gardes fous. Une fois de plus on rencontre un androïde humaniste et utopiste qui préfère sacrifier une partie de son intégrité de métal plutôt que voir l'Univers entre les mains d'un fou.
Passe-moi l'ciel
Une bd que j'avais bien aimée...Des gags certes assez courts mais parfois bien marrants... Un dessin agréable et drôle s'il n'est toutefois pas très beau. Bref je dirais qu'un album ou deux maximum dans une bibliothèque seront suffisants car c'est assez répétitif.
Les Psy
Sans doute une des BD scénarisées par cauvin que je préfère... le thème est déjà moins limité que dans "les Femmes en blanc" ou "Pierre Tombal" par exemple... Toutefois on retrouve les mêmes erreurs que pour ces bd: répétitions dans les gags et un dessin assez moyen (remarquez, ce n'est pas vraiment le but de ces bd humoristiques mais bon y'a un minimum quand même) L'idée aurait pu être mieux utilisée.
Rat's
J'ai bien aimé "Rat's"... J'adore le dessin de P'tiluc et ces rats me font bien rire... La fin du premier tome est poilante et les boyaux un peu partout sur la route bien dessinés(non mais c'était juste pour augmenter la taille de l'avis ça :D ) Bref, moi j'aime bien, c'est sûr que ça vole pas très haut (surtout quand les rats s'écrasent au sol ^^ ) mais c'est marrant et au moins on ne se prend pas la tête et ce n'est pas répétitif comme bien trop de bd actuellement!