Si le décor a changé (c'est toujours une ville marquée par la guerre, mais c'est Sarajevo et plus Gorazde), je trouve que cette série (plutôt ébauche de série pour le moment) ressemble à un "épisode bonus" de Gorazde, le gros pavé du même auteur sur le même thème. C'est à la fois sa force et sa faiblesse. Sa force, parce qu'on y retrouve les mêmes qualités : Sacco sait dénicher de bons personnages, il sait les écouter et les amener à livrer leur histoire sans tomber dans le reality show misérabiliste. Ici, nous avons donc Šoba, pauvre gars qui, à 30 ans à peine, en a tellement bavé qu'il a déjà des airs de vieil Elvis en fin de parcours ; très attachant malgré son côté parfois limite lourd et beauf (Sacco n'étant pas du genre, et c'est tout à son honneur, à brosser des portraits tout blancs ou tout noirs). Il y a aussi le "Seigneur de la guerre" (j'ai oublié son surnom exact mais c'est quelque chose comme ça), ce type inquiétant qui tient à la fois du héros (il a protégé sa ville) et du dangereux psychopathe (il affirme que sa guerre à lui ne sera pas terminée tant qu'il n'aura pas exécuté jusqu'au dernier tous ceux qui s'en sont pris à sa famille...). Mais je parlais des faiblesses, et j'y reviens : le problème, c'est que c'est un peu redondant par rapport à Gorazde. On n'y apprend pas grand'chose de nouveau. Et des portraits comme "Šoba", c'est un peu comme les "Carnets de bord" de Lewis Trondheim : Sacco pourrait en produire à l'infini, chacun pris individuellement serait sans doute intéressant, mais l'ensemble serait très répétitif et n'irait nulle part. On comprend que Sacco veuille rendre hommage à tous les gens sympas qu'il a connus là-bas en leur consacrant de petites BD comme celles-ci, mais point trop n'en faut, quoi. Bon, cela dit, pour ceux qui n'ont pas lu Gorazde et hésitent à se lancer, "Šoba" est une bonne introduction, un genre d'échantillon histoire de voir si vous accrochez ou pas.
Je pense qu'on pouvait attendre bien mieux d'un album de Comès. L'idée principale est intéressante et empreinte d'une incontestable poésie fantastique si chère à Comès: "Les arbres rêvent, redoutons leurs cauchemars"
Mais le déroulement de l'album est un peu fade, malgré quelques rares moments de félicité comme la rencontre de la jeune héroïne avec l'oiseau clown. Tout cela manque d'ampleur, de dramaturgie, le mystère s'éclaircit bien vite, trop vite... A réserver aux fans de Comès, ceux qui ne le connaissent pas feraient mieux de se pencher d'abord sur des albums comme "Silence" et "La Belette".
bien sur, le dessin est accrocheur, je n'ai pas pu m'empecher de lire cet album.
Bon ok, je disais accrocheur, mais peut etre aurais-je pu aussi dire racoleur... mais bon, je n'ai rien contre les jolies femmes dans les bds quand elle ne sont pas dans un rôle de potiche.
l'histoire quant à elle est plutot agreable à lire, meme si elle n'a rien de revolutionnaire. C'est pas de la grande bd, mais ça se lit bien, je me suis laissé prendre au jeu.
donc, meme si c'est pas la bd du siecle, ça m'a bien diverti, et je compte bien lire la suite.
Si l’histoire en elle-même paraît de prime abord peu originale, elle est en revanche traitée d’une manière très efficace. Quelque peu crue également, de par la violence mais aussi les scènes de viol, qui ont valu à cet album la mention « pour public averti ». Cependant ce premier tome montre ce qu’il y a à montrer, ni plus ni moins, et la violence présente n’est pas gratuite.
De fait, l’histoire tourne en partie autour de l’aspect psychologique de Ryô : les raisons qui l’ont poussé à commettre ce crime affreux, raisons que personne ne pense à lui demander, cette espèce de « démon » qui lui fait pêter les plombs, et la réponse que – peut-être – le Karaté pourra lui apporter. Apparemment concernée par l’aspect de l’évolution d’un personnage humain, il est encore un peu tôt pour se prononcer sur ce que donnera cette série dans l’avenir, mais pour l’instant c’est à la limite de l’excellent.
Et puis très bon point à Delcourt/Akata, non seulement pour une adaptation qui me paraît réussie, mais aussi pour les explications en fin d’album ainsi que le lexique de termes de Karaté.
Tome 2
Ce tome change légèrement de direction par rapport au premier. On voit Narushima combattre contre de multiples adversaires (physiques mais aussi moraux), s’affirmer violemment dans cette voie du Karaté. Si celui-ci lui permet de se défendre, une espèce de folie furieuse continue de le hanter. D’autre part, cet art martial est pour lui une façon de survivre, ce que l’on comprend bien en voyant sa violence et sa façon de combattre.
L’histoire ne progresse pas beaucoup, mais elle montre bien le tournant que prend le héros.
Le dessin reste assez identique à celui du tome 1, mais est d’une grande clarté et efficacité lors des scènes de combat : en particulier on voit et on comprend les coups portés et les parades, et on pourrait l’opposer à celui de «L’habitant de l’infini»…
Akata/Delcourt fait toujours un très bon travail d’adaptation, avec en prime un petit guide de compréhension donnant au lecteur certaines clés de compréhension, ce que j’apprécie énormément.
Au final, ce tome me paraît un peu plus subtil (derrière l’apparence des combats) et un peu moins prenant que le premier, mais étant donnée sa conclusion, le plus important reste à venir.
Tome 3
Difficile pour moi d’aviser ce tome… On était prévenu, la série est violente, mais là on explose tout : scènes de cul très explicites (rassurez-vous, tous les sexes sont invisibles), violence confinant à l’ultra-violence très présente et assez gratuite, scènes de viols, folie meurtrière du héros (regardez la couverture…), bref, ne vous attendez pas à quelque chose de gentil ! Ryô devient un parfait anti-héros, laissant libre cours à sa folie, frappant pour un oui ou un non, massacrant des « voyous » par douzaines, violant une fille…
On voit assez bien où mène un certain aspect de l’histoire (le Letal fight), mais pour l’instant l’impression qui prédomine est la gratuité de toute cette violence, qui donne quelque peu la nausée.
Si on se réfère à « La pierre et le sabre », racontant l’histoire de Musashi Miyamoto, le plus grand samouraï de la littérature japonaise, on ne peut qu’espérer qu’il en sera de même pour Ryô, et que la série raconte – sans fioritures – son parcours ; que cette extrême violence sera justifiée par la suite, rendue nécessaire à l’histoire.
Pour l’heure l’impression qui me reste est un certain malaise… Et si le texte de Dominique Véret en fin d’album explique certaines choses, j’apprécie vraiment très peu le ton idéologique qui l’imbibe. Expliquer, oui, faire du prosélytisme non.
Bref, pour lecteurs vraiment avertis…
Tome 4
Après un tome 3 ultra-violent au sens « Orange mécanique » du terme, ce tome-ci renoue avec une violence plus classique. Ryô se retrouve face à lui-même, face à ses cauchemars et sa stagnation dans sa situation actuelle. La seule solution est la fuite en avant, la progression, et donc l’affrontement face à de nouveaux adversaires, à sa mesure. D’une certaine manière, ces combats et cette violence seront une forme de socialisation, puisqu’il va d’abord retrouver un condisciple, puis se retrouver au sein d’une école.
Mes espoirs concernant le tome 3 (que la violence qui y était décrite ne soit pas purement gratuite) semblent donc se réaliser. Autant le dire, ce tome est assez passionnant, et certainement prenant ! Une fois commencé, pas moyen de le reposer. Les personnages secondaires sont assez peu développés dans l’ensemble, mais on les cerne assez bien. Ryô, lui, est nettement plus approfondi, avec des réactions et une psychologie spéciales et complexes.
Le dessin est pareil à lui-même, efficace, avec un côté un peu malsain qui fait partie de son charme, et les scènes de combat sont très bien représentées, particulièrement fluides, compréhensibles et percutantes.
Bref, du très bon, espérons que la suite sera du même niveau.
Tome 6
Bof. Ryo s'entraîne pendant la moitié du livre très dur très fort pour devenir plus dur plus fort, et le combat prend l'autre moitié du livre. C'est lourd, c'est assez mauvais, ça fait furieusement penser au grand combat des arts martiaux de Dragon Ball... En plus, cet album -- comme Ryo -- ne dégage plus aucun charisme, et si les tomes suivants sont comme ça, la série va continuer sans moi.
Tome 7
Ce tome est tout de même meilleur que son affreux prédecesseur, mais ça commence à saouler. Ryo veut affronter Sugawara, il fait "ce qu'il faut" (hum). L'histoire développe (heureusement !) quelques aspects jusque-là inédit, avec le passé de Kurokawa, Mochizuki et Sugawara, mais à vrai dire cette histoire ne va un peu nulle part. Sachant qu'il y a actuellement 19 tomes au Japon et que ce n'est pas encore fini, je crois que je vais jeter l'éponge.
Le dessin de ce russe est magnifique, chaque case est un tableau aux couleurs fauves et flamboyantes, le découpage est précis, d'une clarté exemplaire. C'est un dessin qui convient parfaitement au genre du conte. On pense un peu à Klimt ou à des peintres comme Redon.
L'adaptation de ce conte russe est signée Corbeyran, le genre lui sied bien, apparemment. Un bien bel album. Pas indispensable mais très agréable.
Seul regret : l'album ne fait que 31 planches, c'est un peu court...
Avant de signer "Les Losers sont des perdants" pour Fluide, Pichelin et Guerse bossaient pour la revue "Ferraille" et s'intéressaient déjà aux histoires de minables, de tocards, de médiocres... Complètement abruti, lâche, flemmard, lourdingue, alcoolo, maladroit, leur Denis Braveur est un anti-héros comme on les aime, entouré comme il se doit d'une belle brochette de crétins, de beaufs et de faux-jetons. Ses "exploits" navrants ne constituent ni un chef d'oeuvre du polar, ni un monument de l'humour, mais sont plutôt sympathiques à suivre. On passe un bon moment à la lecture de ce petit album (bourré de fautes d'orthographe).
Kabbale a pour lui un dessin, des couleurs et une ambiance assez excellents (même si certains reprochent des fautes de perspective et une trop grande inspiration sur Akira). La seule première page, avec ses dessins à la craie est assez fascinante. (NB : on remarquera un Totoro, un Goldorak, etc).
Par contre, le scénario est à peu près aussi épais qu'un résumé de film dans Télé Z, rempli de clichés, et vraiment pas développé. Ce qui me gave le plus, ce sont les "bonnes intentions" (réelles ou pour le besoin du scénario) de l'auteur. Mal exposées, pas développées, j'ai l'impression d'une grande maladresse, d'une trop grande hâte.
Et puis franchement, la fin est vraiment quelconque... Si c'était pour faire ça c'était pas la peine. Enfin bon, il est difficile de juger, puisque le qualificatif d'introduction prend toute ça signification pour un tel tome : il ne se passe en effet quasiment rien.
En tout cas ce 1er album m'a plutôt déçu, et pas franchement envie donné de lire la suite. :(
Le tome 2 pour sa part, semble nettement plus fort. Le dessin toujours aussi superbe de Charlet renforce un album où transparaît nettement un sentiment d'égarement, de doute, de confusion, où le personnage a l'impression d'être totalement isolé dans un monde devenu fou, qu'il ne parvient pas à comprendre et dans lequel il ne peut pas se reconnaître.
Tout en ambiance, ce deuxième tome est très prometteur pour la suite, même s'il faut bien avouer qu'on reste encore largement dans l'expectative.
J'suis également un grand grand fan de Renaud. J'avais déjà le premier recueil de La bande à Renaud mais je suis tombé sur une bonne occase ; j'ai donc acheté ce nouveau format même s'il y a au final peu d'inédits.
C'est pas franchement désagréable mais quand même assez dispensable, même pour un fan à la limite. Quelques histoires sont assez bien retranscrites avec mention spéciale pour Margerin, très dans la verve habituelle, Loisel, vraiment beau et original et Boucq au style superbe.
D'autres sont plus hésitants, comme Juillard, surtout mis en perspective avec d'autres de leurs oeuvres. J'ai par contre était assez déçu par des auteurs de grand talent, comme Yslaire, qui ont rendu une histoire assez moyenne (faut dire que Mimi l'ennui n'est pas une grande chanson) ou Vicomte dont le graphisme est méconnaissable sur Morgane de toi (à moins que ce ne soit un autre Vicomte que je ne connais pas).
Ca reste quand même sympa dans l'ensemble et Titouan Lamazou est aussi bon avec ses aquarelles que sur un bateau.
Je vais essayer d'exprimer mon avis sans paraphraser Arzak mais c'est pas facile parce que j'ai la même impression que lui. J'ai lu le premier cycle: c'est pas désagréable et l'univers de la BD, centrée sur la marine marchange, est plutôt original. Les personnages sont typés (presque trop manichéens pas moment) mais l'intrigue pèche un peu par manque d'originalité; tout est un peu trop convenu. C'est un moment de lecture agréable mais ça ne m'a aucunement donné l'envie d'acheter ces tomes et je ne pense pas que j'aurai envie de les relire.
Le style bien crade de Vuillemin colle bien à ses sales blagues. Une lecture à la Fnac de temps en temps ou dans l'écho me fait bien poiler mais on peut pas dire que ça va marquer l'histoire de la BD donc je m'interroge un peu sur son grand prix à Angoulème.
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Derniers jours de guerre - Bosnie 1995-1996 (Soba)
Si le décor a changé (c'est toujours une ville marquée par la guerre, mais c'est Sarajevo et plus Gorazde), je trouve que cette série (plutôt ébauche de série pour le moment) ressemble à un "épisode bonus" de Gorazde, le gros pavé du même auteur sur le même thème. C'est à la fois sa force et sa faiblesse. Sa force, parce qu'on y retrouve les mêmes qualités : Sacco sait dénicher de bons personnages, il sait les écouter et les amener à livrer leur histoire sans tomber dans le reality show misérabiliste. Ici, nous avons donc Šoba, pauvre gars qui, à 30 ans à peine, en a tellement bavé qu'il a déjà des airs de vieil Elvis en fin de parcours ; très attachant malgré son côté parfois limite lourd et beauf (Sacco n'étant pas du genre, et c'est tout à son honneur, à brosser des portraits tout blancs ou tout noirs). Il y a aussi le "Seigneur de la guerre" (j'ai oublié son surnom exact mais c'est quelque chose comme ça), ce type inquiétant qui tient à la fois du héros (il a protégé sa ville) et du dangereux psychopathe (il affirme que sa guerre à lui ne sera pas terminée tant qu'il n'aura pas exécuté jusqu'au dernier tous ceux qui s'en sont pris à sa famille...). Mais je parlais des faiblesses, et j'y reviens : le problème, c'est que c'est un peu redondant par rapport à Gorazde. On n'y apprend pas grand'chose de nouveau. Et des portraits comme "Šoba", c'est un peu comme les "Carnets de bord" de Lewis Trondheim : Sacco pourrait en produire à l'infini, chacun pris individuellement serait sans doute intéressant, mais l'ensemble serait très répétitif et n'irait nulle part. On comprend que Sacco veuille rendre hommage à tous les gens sympas qu'il a connus là-bas en leur consacrant de petites BD comme celles-ci, mais point trop n'en faut, quoi. Bon, cela dit, pour ceux qui n'ont pas lu Gorazde et hésitent à se lancer, "Šoba" est une bonne introduction, un genre d'échantillon histoire de voir si vous accrochez ou pas.
La maison où rêvent les arbres
Je pense qu'on pouvait attendre bien mieux d'un album de Comès. L'idée principale est intéressante et empreinte d'une incontestable poésie fantastique si chère à Comès: "Les arbres rêvent, redoutons leurs cauchemars" Mais le déroulement de l'album est un peu fade, malgré quelques rares moments de félicité comme la rencontre de la jeune héroïne avec l'oiseau clown. Tout cela manque d'ampleur, de dramaturgie, le mystère s'éclaircit bien vite, trop vite... A réserver aux fans de Comès, ceux qui ne le connaissent pas feraient mieux de se pencher d'abord sur des albums comme "Silence" et "La Belette".
Les Eternels
bien sur, le dessin est accrocheur, je n'ai pas pu m'empecher de lire cet album. Bon ok, je disais accrocheur, mais peut etre aurais-je pu aussi dire racoleur... mais bon, je n'ai rien contre les jolies femmes dans les bds quand elle ne sont pas dans un rôle de potiche. l'histoire quant à elle est plutot agreable à lire, meme si elle n'a rien de revolutionnaire. C'est pas de la grande bd, mais ça se lit bien, je me suis laissé prendre au jeu. donc, meme si c'est pas la bd du siecle, ça m'a bien diverti, et je compte bien lire la suite.
Coq de combat
L'Oiseau de feu
Le dessin de ce russe est magnifique, chaque case est un tableau aux couleurs fauves et flamboyantes, le découpage est précis, d'une clarté exemplaire. C'est un dessin qui convient parfaitement au genre du conte. On pense un peu à Klimt ou à des peintres comme Redon. L'adaptation de ce conte russe est signée Corbeyran, le genre lui sied bien, apparemment. Un bien bel album. Pas indispensable mais très agréable. Seul regret : l'album ne fait que 31 planches, c'est un peu court...
Les Exploits de Denis Braveur - Les Nuits sont blanches pour tous
Avant de signer "Les Losers sont des perdants" pour Fluide, Pichelin et Guerse bossaient pour la revue "Ferraille" et s'intéressaient déjà aux histoires de minables, de tocards, de médiocres... Complètement abruti, lâche, flemmard, lourdingue, alcoolo, maladroit, leur Denis Braveur est un anti-héros comme on les aime, entouré comme il se doit d'une belle brochette de crétins, de beaufs et de faux-jetons. Ses "exploits" navrants ne constituent ni un chef d'oeuvre du polar, ni un monument de l'humour, mais sont plutôt sympathiques à suivre. On passe un bon moment à la lecture de ce petit album (bourré de fautes d'orthographe).
Kabbale
Kabbale a pour lui un dessin, des couleurs et une ambiance assez excellents (même si certains reprochent des fautes de perspective et une trop grande inspiration sur Akira). La seule première page, avec ses dessins à la craie est assez fascinante. (NB : on remarquera un Totoro, un Goldorak, etc). Par contre, le scénario est à peu près aussi épais qu'un résumé de film dans Télé Z, rempli de clichés, et vraiment pas développé. Ce qui me gave le plus, ce sont les "bonnes intentions" (réelles ou pour le besoin du scénario) de l'auteur. Mal exposées, pas développées, j'ai l'impression d'une grande maladresse, d'une trop grande hâte. Et puis franchement, la fin est vraiment quelconque... Si c'était pour faire ça c'était pas la peine. Enfin bon, il est difficile de juger, puisque le qualificatif d'introduction prend toute ça signification pour un tel tome : il ne se passe en effet quasiment rien. En tout cas ce 1er album m'a plutôt déçu, et pas franchement envie donné de lire la suite. :( Le tome 2 pour sa part, semble nettement plus fort. Le dessin toujours aussi superbe de Charlet renforce un album où transparaît nettement un sentiment d'égarement, de doute, de confusion, où le personnage a l'impression d'être totalement isolé dans un monde devenu fou, qu'il ne parvient pas à comprendre et dans lequel il ne peut pas se reconnaître. Tout en ambiance, ce deuxième tome est très prometteur pour la suite, même s'il faut bien avouer qu'on reste encore largement dans l'expectative.
La Bande à Renaud (Renaud - BD d'enfer)
J'suis également un grand grand fan de Renaud. J'avais déjà le premier recueil de La bande à Renaud mais je suis tombé sur une bonne occase ; j'ai donc acheté ce nouveau format même s'il y a au final peu d'inédits. C'est pas franchement désagréable mais quand même assez dispensable, même pour un fan à la limite. Quelques histoires sont assez bien retranscrites avec mention spéciale pour Margerin, très dans la verve habituelle, Loisel, vraiment beau et original et Boucq au style superbe. D'autres sont plus hésitants, comme Juillard, surtout mis en perspective avec d'autres de leurs oeuvres. J'ai par contre était assez déçu par des auteurs de grand talent, comme Yslaire, qui ont rendu une histoire assez moyenne (faut dire que Mimi l'ennui n'est pas une grande chanson) ou Vicomte dont le graphisme est méconnaissable sur Morgane de toi (à moins que ce ne soit un autre Vicomte que je ne connais pas). Ca reste quand même sympa dans l'ensemble et Titouan Lamazou est aussi bon avec ses aquarelles que sur un bateau.
Tramp
Je vais essayer d'exprimer mon avis sans paraphraser Arzak mais c'est pas facile parce que j'ai la même impression que lui. J'ai lu le premier cycle: c'est pas désagréable et l'univers de la BD, centrée sur la marine marchange, est plutôt original. Les personnages sont typés (presque trop manichéens pas moment) mais l'intrigue pèche un peu par manque d'originalité; tout est un peu trop convenu. C'est un moment de lecture agréable mais ça ne m'a aucunement donné l'envie d'acheter ces tomes et je ne pense pas que j'aurai envie de les relire.
Les Sales Blagues de l'Echo
Le style bien crade de Vuillemin colle bien à ses sales blagues. Une lecture à la Fnac de temps en temps ou dans l'écho me fait bien poiler mais on peut pas dire que ça va marquer l'histoire de la BD donc je m'interroge un peu sur son grand prix à Angoulème.