A la lecture du posteur de la BD, j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose... Toujours est-il que pour moi, Impasse et Rouge ne dépasse pas le niveau d'une bonne BD, sans plus. Certes, il existe peu de témoignages de l'intérieur sur la guerre d'Indochine mis en images pour devenir des BD. Certes, Sera s'est beaucoup investi dans son album, qui lui a pris 2 ans de réalisation, au bas mot, puisqu'il dit y avoir pensé pour la première fois en 1987. Mais malheureusement, son histoire reste confuse, difficile à suivre (comme les événements décrits ?), et on décroche assez vite. Son dessin est besogneux, pas toujours régulier, ce qui ne facilite pas la tâche. Pas mal d'images figées, sans doute inspirées de clichés d'époque, arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe.
La partie documentaire en fin d'ouvrage aidera sans doute à mieux saisir les événements ; du coup, les images paraissent peut-être un peu inutiles...
Le tome 1 nous avait bien alléchés avec son jeu de miroir entre deux mondes, son parallèle entre notre époque et la mythologie grecque. Le second enfonce le clou avec encore des va-et-vient plutôt bien vus pour ce pauvre Daniel. Malheureusement, il n'y a pas de révélation fracassante, les attentes des uns et des autres seront donc quelque peu déçues ; il faudra attendre le tome 3, qui clora la série... (en 2007 ?)
Mais pour en revenir à la série, c'est toujours agréable à lire, Béhé a durci son trait tout en l'aérant (une performance pour un auteur au style diaphane), et les événements s'enchaînent bien. Attendons la fin...
Un thriller moyenâgeux réussi. Le dessin est très beau, son esthétique verse un peu dans l'heroic fantasy et donne un côté conte à cette histoire qui s'inscrit pourtant dans l'Histoire et en exploite une des grandes énigmes. C'est l'un des aspects paradoxaux un peu gênants qui empêchent d'adhérer totalement. Car autrement l'intrigue est si bien construite qu'on est presque tenté de croire à tous les mythes ici si habilement exploités. Tout ceci a un petit parfum du Nom de la Rose. Il y a un bon suspens qui est bien ménagé jusqu'à une fin que j'ai malheureusement trouvé décevante, un peu trop en rupture avec le reste. A lire tout de même.
J’ai bien aimé. Ca m'a beaucoup fait penser à la Tulipe noire (j'adore !!) ainsi qu'à Lady Oscar (j'adore aussi)... Habituellement, je ne suis pas fan de ce genre de dessin; mais les couleurs sont plutôt réussit, alors je trouve ça sympa.
Bon, soyons honnête : cet album ne déborde pas d'originalité, l'histoire est vue et revue, mais cela dit, le rythme est bon, les personnages sympas, et puis personnellement, j'aime ce genre d'histoire, alors j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cet album...
Il faudrait, selon moi, axer plus sur la psychologie des personnages (pour le second tome), les rendre moins bateaux, et ce sera bon.
En résumé, je définirai cet album en disant que c'est bateau comme histoire, mais que j'aime ce genre d'histoire justement, et que c'est bien fait, donc j'ai été convaincue...
Une série plaisante à lire, divertissante, avec un dessin sympathique. Bref j'accroche bien et en plus ça se laisse relire volontiers...
Alors pourquoi pas 4/5 ?
Déjà pour respecter mon échelle de valeurs : si je devais mettre 4 à Lanfeust, il me faudrait pouvoir en mettre 6 à "La Quête de l'oiseau du temps"...
Puis à la longue l'humour d'Arleston fatigue, surtout si on a lu ses autres séries avant Lanfeust. On voit venir les gags de très loin parfois...
Bref une bonne BD quand même dans laquelle on plonge facilement avant de se tourner peut-être vers de l'HF plus sérieuse.
"Bergson et le kid" réunit deux grands auteurs de la bd que sont Riff Reb’s et Qwak, présents depuis longue date dans le milieu mais pourtant peu prolifique.
L’humour absurde et complètement décalé font de cette bd un bon divertissement. Le côté loufoque est donc prépondérant, au détriment sans doute de la structure de l’histoire. Juste un regret : on reste sur sa faim à la fin car les histoires sont un peu "courte". Le dessin est tout simplement génial, comme on peut s’en douter avec Riff et Qwak !
Voici donc un album délirant où on voit que les auteurs s’en sont donnés à coeur joie . . . de quoi passer un bref mais agréable moment! ;)
Voici une oeuvre de jeunesse de O.G. Boiscommun éditée initialement dans la collection Comix du Cycliste (collection que j’affectionne particulièrement) puis rééditée récemment par les Humanos. Même si les dessins manquent de maturité et de constance, on peut déjà y déceler le potentiel graphique incomparable de l’auteur. Par contre, j’ai été assez déçu par ce conte fantastique un peu trop décousu bien que touchant . . . mais l’émotion à elle seule ne suffit pas ! Comme quoi, il est difficile d’être à la fois un dessinateur hors pair et un scénariste convaincant.
A réserver uniquement aux inconditionnels de O.G. Boiscommun.
Cette série est de bonne facture.
C'est de la SF (tendance ethnologique) assez mainstream, qui m'a fait un peu penser aux univers, intrigues et sociétés créés par Jack Vance.
Le scénario contient la dose réglementaire de rebondissements, de grands méchants et d'action. Il a en outre l'avantage de se situer dans un contexte plutôt bien pensé et léché (celui d'une planète où la religion est protéiforme et omniprésente).
Le héros (à la limite de l'anti-héros, parfois) est un profiteur beau gosse et cynique, ce qui constitue également un agréable changement.
Le dessin est classique, mais il ne m'a pas vraiment surpris ni bouleversé - certains paysages sont quand même magnifiques.
En résumé, je n'y ai rien vu de transcendant ni de terriblement innovant mais cela m'a permis de passer un agréable moment.
Le moins que l'on puisse dire avec cette BD, c'est qu'elle regorge de clichés. Les amateurs de films, de romans et de jeux (je pense notamment à celui de Sid Meier) de pirates se trouveront ici en terrain (trop?) connu.
On y retrouve vraiment tous les ingrédients incontournables du genre: les abordages, la chasse au trésor, les indiens, les vils espagnols et toute une brochette de pirates, allant des plus des individus les plus méprisables jusqu'aux héros au grand coeur.
Pour peu que l'on aime ce genre, l'intrigue de cette BD a donc de quoi nous combler. Et personnellement, j'ai été assez séduit par ce catalogue d'images d'épinal de la flibuste.
En revanche, j'ai été clairement déçu par le dessin. Je l'ai trouvé vraiment trop académique et figé, manquant de dynamisme et d'audace et parfois approximatif. Les scènes en mer ne m'ont pas franchement enthousiasmé et les combats navals manquent de contraste et de relief. Donc plutôt bof..
C'est vraiment dommage parce que si le scénario avait été servi par un graphisme plus 'péchu' et plus agressif, il y avait là de quoi créer une série vraiment trépidante. Là, je trouve ça un peu fade et ennuyeux.
Le monde de Léo est fascinant. Le dessin est particulier, il est statique mais on s'y fait au fur à mesure de la lecture. J'ai plusieurs reproches à faire à cette série.
Premièrement, les relations entre les personnages sont empreintes de dialogues un peu trop sentimentaux voire par moments trop immatures à mon goût, cela m’a agacé au point que je me suis mis à tourner des pages à la va-vite pour revenir au coeur de l’intrigue...
Deuxièmement, j'ai été déçu par la fin où de nombreuses questions demeurent sur l'identité de la mantrisse.
Et troisièmement, je m'attendais à plus d'imagination de la part de l'auteur au niveau de l'architecture des villes, des techniques utilisées dans un monde qui se passe tout de même plus de 100 ans après notre ère !
Ceci dit, le scénario est prenant, quelques personnages sont attachants (je pense à Kim...), la faune et la flore sont bien imaginées et l'univers est assez crédible dans son ensemble.
En conclusion, "Aldébaran" est une série agréable et dépaysante à lire, à condition de ne pas être allergique aux rapports un peu trop sentimentaux -à mon goût- entre les personnages.
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Impasse et Rouge
A la lecture du posteur de la BD, j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose... Toujours est-il que pour moi, Impasse et Rouge ne dépasse pas le niveau d'une bonne BD, sans plus. Certes, il existe peu de témoignages de l'intérieur sur la guerre d'Indochine mis en images pour devenir des BD. Certes, Sera s'est beaucoup investi dans son album, qui lui a pris 2 ans de réalisation, au bas mot, puisqu'il dit y avoir pensé pour la première fois en 1987. Mais malheureusement, son histoire reste confuse, difficile à suivre (comme les événements décrits ?), et on décroche assez vite. Son dessin est besogneux, pas toujours régulier, ce qui ne facilite pas la tâche. Pas mal d'images figées, sans doute inspirées de clichés d'époque, arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. La partie documentaire en fin d'ouvrage aidera sans doute à mieux saisir les événements ; du coup, les images paraissent peut-être un peu inutiles...
Chimères
Le tome 1 nous avait bien alléchés avec son jeu de miroir entre deux mondes, son parallèle entre notre époque et la mythologie grecque. Le second enfonce le clou avec encore des va-et-vient plutôt bien vus pour ce pauvre Daniel. Malheureusement, il n'y a pas de révélation fracassante, les attentes des uns et des autres seront donc quelque peu déçues ; il faudra attendre le tome 3, qui clora la série... (en 2007 ?) Mais pour en revenir à la série, c'est toujours agréable à lire, Béhé a durci son trait tout en l'aérant (une performance pour un auteur au style diaphane), et les événements s'enchaînent bien. Attendons la fin...
Le Troisième Testament
Un thriller moyenâgeux réussi. Le dessin est très beau, son esthétique verse un peu dans l'heroic fantasy et donne un côté conte à cette histoire qui s'inscrit pourtant dans l'Histoire et en exploite une des grandes énigmes. C'est l'un des aspects paradoxaux un peu gênants qui empêchent d'adhérer totalement. Car autrement l'intrigue est si bien construite qu'on est presque tenté de croire à tous les mythes ici si habilement exploités. Tout ceci a un petit parfum du Nom de la Rose. Il y a un bon suspens qui est bien ménagé jusqu'à une fin que j'ai malheureusement trouvé décevante, un peu trop en rupture avec le reste. A lire tout de même.
La Rose écarlate
J’ai bien aimé. Ca m'a beaucoup fait penser à la Tulipe noire (j'adore !!) ainsi qu'à Lady Oscar (j'adore aussi)... Habituellement, je ne suis pas fan de ce genre de dessin; mais les couleurs sont plutôt réussit, alors je trouve ça sympa. Bon, soyons honnête : cet album ne déborde pas d'originalité, l'histoire est vue et revue, mais cela dit, le rythme est bon, les personnages sympas, et puis personnellement, j'aime ce genre d'histoire, alors j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cet album... Il faudrait, selon moi, axer plus sur la psychologie des personnages (pour le second tome), les rendre moins bateaux, et ce sera bon. En résumé, je définirai cet album en disant que c'est bateau comme histoire, mais que j'aime ce genre d'histoire justement, et que c'est bien fait, donc j'ai été convaincue...
Lanfeust de Troy
Une série plaisante à lire, divertissante, avec un dessin sympathique. Bref j'accroche bien et en plus ça se laisse relire volontiers... Alors pourquoi pas 4/5 ? Déjà pour respecter mon échelle de valeurs : si je devais mettre 4 à Lanfeust, il me faudrait pouvoir en mettre 6 à "La Quête de l'oiseau du temps"... Puis à la longue l'humour d'Arleston fatigue, surtout si on a lu ses autres séries avant Lanfeust. On voit venir les gags de très loin parfois... Bref une bonne BD quand même dans laquelle on plonge facilement avant de se tourner peut-être vers de l'HF plus sérieuse.
Bergson et le Kid
"Bergson et le kid" réunit deux grands auteurs de la bd que sont Riff Reb’s et Qwak, présents depuis longue date dans le milieu mais pourtant peu prolifique. L’humour absurde et complètement décalé font de cette bd un bon divertissement. Le côté loufoque est donc prépondérant, au détriment sans doute de la structure de l’histoire. Juste un regret : on reste sur sa faim à la fin car les histoires sont un peu "courte". Le dessin est tout simplement génial, comme on peut s’en douter avec Riff et Qwak ! Voici donc un album délirant où on voit que les auteurs s’en sont donnés à coeur joie . . . de quoi passer un bref mais agréable moment! ;)
L'Histoire de Joe
Voici une oeuvre de jeunesse de O.G. Boiscommun éditée initialement dans la collection Comix du Cycliste (collection que j’affectionne particulièrement) puis rééditée récemment par les Humanos. Même si les dessins manquent de maturité et de constance, on peut déjà y déceler le potentiel graphique incomparable de l’auteur. Par contre, j’ai été assez déçu par ce conte fantastique un peu trop décousu bien que touchant . . . mais l’émotion à elle seule ne suffit pas ! Comme quoi, il est difficile d’être à la fois un dessinateur hors pair et un scénariste convaincant. A réserver uniquement aux inconditionnels de O.G. Boiscommun.
Mayam
Cette série est de bonne facture. C'est de la SF (tendance ethnologique) assez mainstream, qui m'a fait un peu penser aux univers, intrigues et sociétés créés par Jack Vance. Le scénario contient la dose réglementaire de rebondissements, de grands méchants et d'action. Il a en outre l'avantage de se situer dans un contexte plutôt bien pensé et léché (celui d'une planète où la religion est protéiforme et omniprésente). Le héros (à la limite de l'anti-héros, parfois) est un profiteur beau gosse et cynique, ce qui constitue également un agréable changement. Le dessin est classique, mais il ne m'a pas vraiment surpris ni bouleversé - certains paysages sont quand même magnifiques. En résumé, je n'y ai rien vu de transcendant ni de terriblement innovant mais cela m'a permis de passer un agréable moment.
Pirates
Le moins que l'on puisse dire avec cette BD, c'est qu'elle regorge de clichés. Les amateurs de films, de romans et de jeux (je pense notamment à celui de Sid Meier) de pirates se trouveront ici en terrain (trop?) connu. On y retrouve vraiment tous les ingrédients incontournables du genre: les abordages, la chasse au trésor, les indiens, les vils espagnols et toute une brochette de pirates, allant des plus des individus les plus méprisables jusqu'aux héros au grand coeur. Pour peu que l'on aime ce genre, l'intrigue de cette BD a donc de quoi nous combler. Et personnellement, j'ai été assez séduit par ce catalogue d'images d'épinal de la flibuste. En revanche, j'ai été clairement déçu par le dessin. Je l'ai trouvé vraiment trop académique et figé, manquant de dynamisme et d'audace et parfois approximatif. Les scènes en mer ne m'ont pas franchement enthousiasmé et les combats navals manquent de contraste et de relief. Donc plutôt bof.. C'est vraiment dommage parce que si le scénario avait été servi par un graphisme plus 'péchu' et plus agressif, il y avait là de quoi créer une série vraiment trépidante. Là, je trouve ça un peu fade et ennuyeux.
Aldébaran
Le monde de Léo est fascinant. Le dessin est particulier, il est statique mais on s'y fait au fur à mesure de la lecture. J'ai plusieurs reproches à faire à cette série. Premièrement, les relations entre les personnages sont empreintes de dialogues un peu trop sentimentaux voire par moments trop immatures à mon goût, cela m’a agacé au point que je me suis mis à tourner des pages à la va-vite pour revenir au coeur de l’intrigue... Deuxièmement, j'ai été déçu par la fin où de nombreuses questions demeurent sur l'identité de la mantrisse. Et troisièmement, je m'attendais à plus d'imagination de la part de l'auteur au niveau de l'architecture des villes, des techniques utilisées dans un monde qui se passe tout de même plus de 100 ans après notre ère ! Ceci dit, le scénario est prenant, quelques personnages sont attachants (je pense à Kim...), la faune et la flore sont bien imaginées et l'univers est assez crédible dans son ensemble. En conclusion, "Aldébaran" est une série agréable et dépaysante à lire, à condition de ne pas être allergique aux rapports un peu trop sentimentaux -à mon goût- entre les personnages.