Les Jardins de la Peur

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Etats-Unis, fin du 19ème siècle - Adam Hardwood arrive sous une pluie battante dans l'asile où est soigné son frère. Au lendemain de sa première nuit (d'orage, bien sûr) passée en ces lieux, un dizaine de " fous " sont retrouvés morts de peur, la porte de leur cellule broyée.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Jean Dufaux L'horreur en bande dessinée

Tome 1: Etats-Unis, fin du 19ème siècle - Adam Hardwood arrive sous une pluie battante dans l'asile où est soigné son frère. Au lendemain de sa première nuit (d'orage, bien sûr) passée en ces lieux, un dizaine de " fous " sont retrouvés morts de peur, la porte de leur cellule broyée. A la suite de cet événement, Adam rend visite à son frère qui lui apprend le retour pour la nuit prochaine d'un certain Miles mort pourtant il y a plus d'un siècle. La fille du docteur qui dirige cet asile commence alors à avoir un comportement de plus en plus étrange, dessinant sur la vitre le signe de Miles qu'elle n'est pas sensée connaître. La nuit tombée, semblant comme possédée, elle se lève et descend dans une cellule en bas de l'asile. Adam l'y retrouve, armée du pistolet qu'il utilise sur elle au moment où le mur en face duquel elle se tient commence à s'ouvrir… Seule une main couverte de pustules et de verrues arrive à passer pour un court instant avant que le mur ne se referme. Mais, pour citer l'un des personnages : " Tout ne fait que commencer… ". Tome 2: Antilles anglaises, 19ème siècle - Parti de Londres, Charles Falkland, accompagné de son épouse Elizabeth, accoste sur une île des Antilles afin d'assister le médecin locale, Louis Felcher. Mais sous ce paysage paradisiaque se cache une réalité où la mort côtoie la magie. Ainsi, des cadavres sont déterrés, utilisés visiblement dans le cadre d'expériences par le docteur, des personnes trop curieuses sont victimes de maléfices vaudou… Un autre mystère apparaît là où il n'a à priori pas de raison d'être : autour d'Elizabeth. Elle semble en effet intriguer quelques personnes plus que de raison. Serait-ce du à sa ressemblance avec l'épouse défunte du docteur ? Tome 3: Rien de plus confortable que de se retrouver dans un univers cossu comme celui de sa majesté la reine et impératrice Victoria et de savoir que le diable va surgir pour tirer la nappe, brusquement ensanglantée, sur laquelle reposaient les tièdes apparences.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1988
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série Les Jardins de la Peur © Dargaud 1988
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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29/09/2007 | Erik
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Cette série m'a un peu intéressé parce qu'il y avait le nom d'Eddy Paape comme co-dessinateur. J'ai bien aimé le dessin qui a un style classique sans faire vieillot. J'aime bien les décors et c'est un bon style réaliste pour créer une ambiance fantastique. Malheureusement, le scénario est vraiment mauvais et d'ailleurs j'ai abandonné après le premier tome. On retrouve selon moi un des défauts récurrents de Dufaux: il semble se soucier surtout de mettre plein de scènes spectaculaires pour épater le lecteur au détriment de la cohérence et de la profondeur du scénario (un autre bon exemple est son Blake et Mortimer). Les scènes sensées me faire peur m'ont surtout paru ridicules. Il se passe plein de choses dont je n'ai pas compris l'importance dans le scénario, les personnages m'ont laissé indifférent et c'est inutilement compliqué et confus. En même temps, j'avoue que je me suis tellement ennuyé que je n'avais aucune envie de faire des efforts pour essayer de comprendre le scénario, c'est pas le genre de récit qui donne envie de relire les mêmes scènes une dizaine de fois pour être certain qu'on a bien compris le déroulement de l'intrigue. À éviter.

19/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai lu que le Retour de Lady Mongo (les albums n'étant pas dépendants les uns des autres). Au départ, ça fait bizarre de voir Paape se lancer dans le dessin crade et gore quand on a connu comme moi ses Bd classiques dans le journal Tintin. Passé cet effet de surprise, j'ai finalement été peu convaincu par cette histoire horrifique, je trouve que Dufaux en fait des tonnes, il se complaît dans du grand guignol lamentable, un fantastique chargé qui se veut accrocheur mais qui ne parvient jamais à faire peur, malgré quelques images explicites de Paape, au demeurant réussies, son dessin s'étant enrichi d'une souplesse qu'il n'avait pas lorsque je lisais Luc Orient qui laissait passer un peu de raideur. Ce scénario est complètement fantoche, je n'y ai pas compris grand chose et je n'avais pas envie de faire plus d'efforts, ça n'en valait pas la peine, mais je regrette que Dufaux ne se soit pas appliqué à trouver un sujet fantastique plus solide à offrir au joli trait classique de Paape.

05/05/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Je n'ai lu que les deux premières histoires de cette série mais elles ne m'ont pas donné envie de chercher à me procurer la dernière. De toute manière, ces récits sont complètement indépendants, avec pour seuls liens le thème de l'épouvante à base de fantastique et un symbole mystérieux mais qui parait parfois bien inutile. C'est dommage car cela aurait pu vraiment me plaire. L'époque victorienne et les décors variés, USA, Antilles anglaises et Londres, sont intéressants et bien rendus, idéaux pour ce genre de récit. Le dessin d'Eddy Paape et JC Sohier est très bon, lui aussi parfaitement adapté au genre. Hélas, les scénarios sont pauvres et désagréablement alambiqués. On y retrouve beaucoup de clichés mais mis en place de manière ennuyeuse. L'horreur y est trop facile et ne fait pas peur. D'autant plus qu'elle est régulèrement très difficile à comprendre. Il se passe des choses complètement fantastiques sans aucune explication, les gens meurent, il y a des morts-vivants, des possessions, des choses complètement incroyables, et tout est traité comme dans un cauchemar dont les intervenants soit ne comprennent rien, ne voulant pas y croire, soit cachent de mystérieux secrets qu'ils emportent le plus souvent dans la tombe. C'est à la fois trop facile, trop cliché mais également trop agaçant à lire. Le lecteur est perdu dans des histoires inutilement compliquées et sans crédibilité. Un vrai gâchis.

16/04/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Les auteurs ont sû créer un climat envoutant, empreint de mystère et de peur. Les scènes d'horreur renforcent l'aspect effrayant des récits qui forment des histoires totalement indépendantes. Le dessin d'Eddy Paape est clair et efficace. Le trait est précis. On n'en demande pas plus. Le graphisme sert à merveille un scénario plutôt sombre. Il faut savoir que ces albums ne sont plus édités et c'est bien dommage. Les deux premiers tomes l'étaient chez Dargaud et le dernier aux Humanoïdes Associés. Je constate que Jean Dufaux savait déjà captiver ses lecteurs malgré ses débuts. C'est un véritable génie. Cependant, la série n'a pas rencontré le succès attendu car le concept d'album effrayant était peu commun à l'époque. Il y a également une exploitation de clichés qui n'a pas véritablement plu au public. La mise en scène n'était pas des plus subtiles également. C'est une bd qui fait penser aux films fantastiques des années 50. Classique mais agréable.

29/09/2007 (MAJ le 27/01/2008) (modifier)