Charmant et plein de douceurs. Un manga qui sort du commun avec une histoire douce et des dessins pas très travaillés.
Très bien pour découvrir des mangas sous forme d'histoires courtes.
Plus que le nom de Corbeyran, c'est avant tout la couverture qui m'a attiré pour l'achat de cette nouvelle série.
En réalité l'histoire du jeune Clément qui va se découvrir des pouvoirs de télékinésie ne m'a pas convaincu plus que ça.
Certes les dessins, et encore plus les couleurs sombres avec les nombreux jeux d'ombres m'ont plu, mais cela n'a pas été suffisant pour me faire passer un agréable moment.
De plus les pages 28 et 29 m'ont paru d'un pathétique...
Morceau choisi lorsque l'amie de Clément lui parle de mariage: "... je veux rester libre de mes choix... le schéma immuable de notre existence me révolte... selon un certain nombre de rites grotesques qui nous poussent vers la mort sans nous donner le choix..."
Et c'est comme ça pendant deux pages. C'est quoi ce délire philosophique à deux sous.
Cependant le reste de l'album n'est pas du même acabit. Bien heureusement.
Comme l'ont dit beaucoup de posteurs, cette série était bien, il y a 15 ans. Aujourd'hui, elle s'est très largement fourvoyée.
Le premier cycle qui couvre les 5 premiers albums est le meilleur. Même si Van Hamme semble plagier quelque peu Ludlum, il crée un univers cohérent, intéressant, faisant référence implicitement à l'assassinat de JFK et aux multiples complots attenants.
Le deuxième cycle est tout aussi bon, XIII est à la recherche de son passé dans une petite bourgade du Colorado, où il déterrera des secrets bien compromettants pour les notables du coin.
L'album XIII contre un permettait de dénouer une bonne partie de l'intrigue. Il aurait été bon de s'arrêter là. Mais on a choisi de faire durer la série.
Le cycle des albums 9 à 11 se déroule au Costa Verde avec son lot de révolutionnaires excités. Il est encore assez intéressant, même si Van Hamme a tendance à complexifier une histoire déjà inextricable.
Mais à partir du Jugement (12ème album), ça devient n'importe quoi, les situations sont tirées par les cheveux, le procès de Wally Sheridan à la télévision est très peu crédible. Je ne conseille plus du tout l'achat.
Voila le type de série à rallonge, qui aurait dû s'arrêter il y a longtemps.
A l'ombre des coquillages est la 2e BD de Roosevelt que je lis et une fois de plus, je les lis dans l'ordre inverse de leur parution. Juanalberto, Vi et Ian sont les héros de L'Horloge et de La table de Vénus, tandis que A l'ombre des coquillages revient sur ses personnages pour leur laisser raconter leur passé, comme de vieux amis qui se reposent après l'aventure et prennent le temps de revenir sur leur jeunesse et ce qui les a amenés à croiser la route des autres personnages.
Le récit est scindé en trois sous-ensembles, les histoires de chaque personnages s'alternent par chapitres successifs. Chacun de ses sous-récits est présenté de manière légèrement différente. Leurs dessins sont proches mais subtilement distincts : l'encrage des chapitres de Juanalberto est fin et sans colorisation, les planches des chapitres de Vi sont colorées à l'encre grise et noire, et les pages des chapitres de Ian se distinguent par leur encrage plus gras et leurs décors plus épurés. De même, les histoires de chacun diffèrent dans leurs traitements et leurs thématiques.
A vrai dire, le scénario de cette BD est assez difficile à cerner. L'idée globale est simple puisqu'il s'agit juste de raconter les jeunesses des 3 héros. Mais chacune de ces histoires s'appréhende de manière mitigée. Si je devais les caractériser, je dirais que le récit de Juanalberto est léger, introspectif et contemplatif, celui de Vi un peu plus entremêlé de moments agréables et de tristes sentiments, et pour finir celui de Ian est plus noir et plus matérialiste. D'ailleurs, en cela, l'encrage et le style des dessins se rapprochent finalement beaucoup du ressenti des histoires.
Chacun de ces récits est relativement intéressant en lui-même. Les thèmes abordés sont plus ou moins proches de questions philosophiques sur la vie et de réflexions sur l'art, la littérature et la peinture. Ces deux dernières thématiques sont celles qu'on retrouve souvent dans les oeuvres de Roosevelt, lui-même peintre et écrivain de BD donc à même de s'interroger sur le sujet.
Mais le défaut principal de cette BD à mes yeux est le manque d'un réel liant, de quelque chose qui captive le lecteur et lui donne envie de poursuivre sa lecture. On voit difficilement où chaque récit veut nous mener et on voit mal le lien entre chacun. Au final, il apparait que ce sont surtout les thématiques sur l'art et sur la rencontre entre les gens qui vont rapprocher chaque récit et faire en sorte que les personnages se rencontrent dans les derniers chapitres. Mais jamais rien de concret ne se forme, rien qui permette de vraiment lier le tout et de comprendre sans ambiguité l'interêt de chaque portion de ces jeunesses qui nous sont narrées. Il faut donc se contenter de la poésie, du léger onirisme et de la philosophie du récit, et cela même si cette philosophie continue à m'échapper un peu en tant que lecteur.
En clair, je n'ai pas su saisir véritablement le contenu de cette BD. Ma lecture ne fut donc pas désagréable mais alternée de quelques phases d'ennui malgré tout, d'autant plus vers la fin qui devient un peu trop bavarde à mes yeux.
Sur une thématique proche, j'estime que Derfal le magnifique, du même auteur, est plus abouti et plus plaisant à lire.
Une série très sympathique, Violine est capable de lire les pensées des personnes grâce à son regard.
C'est peut-être la meilleure idée de série jeunesse chez Dupuis après la série Soda de ces 20 dernières années.
Le dessin de Tarrin est bien dans la tradition de l'école de Marcinelle. La reprise par Mic Delinx est un peu moins bonne, mais reste honorable.
Le scénario de Tronchet est assez inventif. Seul problème, je trouve que le tome 3 (pourtant marqué par une longue attente près de 3 ans) fait du sur-place. L'action n'avance pas beaucoup.
Avec un dessin très spécial et assez sombre, cette série n'est pas d'un abord facile. Un temps d'adaptation est en effet nécessaire pour bien entrer dans la BD. Mais une fois ce temps passé, l'oeil n'est plus "gêné" par ce dessin.
Par contre, au niveau de l'histoire, j'ai eu quelques difficultés, je l'avoue. Si le départ est intéressant (annonce des vaisseaux extra-terrestres), j'avoue avoir été assez déçu par la suite: je ne suit pas arrivé à réellement intégrer l'enquêteur dans la trame générale (mais j'avoue avoir lu assez vite et une seule fois).
Au final, une BD sympa mais dont je conseillerais l'attente du tome deux pour se faire une idée plus précise...
A mon avis la meilleure série des 4 parues pour l'instant dans cette collection.
Au dessin, on retrouve Jouvray et son style assez agréable et marrant. Rien à redire
Le scénario nous plonge dans un monde "ménoposé" intéressant et bien posé (même s'il reste certaines zones d'ombre - ce qui ma foi, pour un tome 1, est assez logique). De plus, l'humour est au rendez-vous (certaines situations/aléas de l'histoire sont bien trouvés et font sourire).
En conclusion, une petite série sympa qui vaut le coup d'oeil et qui, j'espère, évoluera bien!
Si le principe de cette collection est intéressant (parution rapide), un problème se pose: avec 32 pages, c'est encore plus dur pour se faire un avis sur un premier tome.
Personnellement, je suis assez mitigé face à cet album.
D'un côté, le scénario a l'air prometteur, mais fait intervenir plusieurs protagonistes/ situations qui, pour l'instant, nous laissent un peu dans le vague. D'un autre côté, on ne peut pas demander à cette série de dévoiler toutes ses possibilités dès le début!
Au niveau du dessin, par contre, j'ai un peu plus de réticences: je trouve celui-ci un peu froid, trop lisse. Mais, d'un autre côté, l'univers proposé est (je trouve) assez "froid" ==> l'un dans l'autre, le dessin colle assez bien avec l'ambiance.
Au final, on se retrouve avec un album qui ouvre des possibilités, mais je demande à voir. Donc, attente du numéro deux avant d'en conseiller l'achat...
Je donne une note de 3/5 à cette bd classique, qui se laisse lire, et dont le plus gros défaut est justement d'être désespérement classique.
En effet, on la découvre tout en ayant l'impression de l'avoir lue il y a longtemps et de s'en rappeler au fur et à mesure. Ceci est dû aux thèmes abordés : la recherhce de ses origines, le conflit des cultures du héros métis, l'association entre un beau héros solitaire et une jeune diplômée un peu naïve...
Cependant, l'histoire tient la route, le dessin est agréable (je le rapproche à celui de Francq mais en moins bon quand même). La lecture est agréable et l'ambiance peut plaire. Les dialogues sont crédibles ainsi que les différents personnages.
Voilà, et pour la petite annecdote, le scénariste était mon professeur de techno au collège, période durant laquelle je me suis plongée dans l'univers de la bande dessinée.
C'est peu de dire que je ne suis pas un grand fan de mangas, mais j'avais bien aimé Niji-iro Tohgarashi du même auteur, alors je me suis laissé tenter par "Jinbé" d'autant que j'ai reconnu sur la couverture le couple le plus célèbre de BDThèque, elveen et pierig, et que je mourais d'envie de connaître les secrets de leur histoire.
Bref, trève de conneries, à vrai dire mon avis ne diffèrera pas beaucoup de ceux exprimés précédemment. Le dessin est mignon, l'histoire est jolie sans tomber dans le gnangnan, et même si ce n'est pas à hurler de rire et qu'il y a des moments tristes, dans l'ensemble c'est léger et rigolo. Ca se lit d'une traite même si on se doute un peu de comment ça va se finir, et l'auteur aborde avec assez de finesse un sujet potentiellement délicat. Donc, une lecture très agréable.
Pourquoi seulement 3/5 et pas 4/5 alors ? Eh bien, comme le font remarquer les autres, malheureusement il y a ce dernier chapitre où l'auteur a préféré embarquer les personnages dans une aventure rocambolesque plutôt que de développer une conclusion plus solide et satisfaisante, comme s'il était finalement lui-même gêné par la nature de l'histoire d'amour qu'il avait décidé de raconter. On comprend que c'est pas facile de faire un chapitre sur le thème "Papa et fifille vont finalement niquer ensemble puisqu'ils ne sont pas vraiment papa et fifille", mais de là à esquiver presque totalement la chose à mesure qu'elle se présente comme la conclusion inévitable de l'histoire... c'est quand même dommage.
Malgré ce bémol, "Jinbé" reste un album vraiment sympathique et attachant avec lequel on passe un bon moment.
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La Bicyclette rouge
Charmant et plein de douceurs. Un manga qui sort du commun avec une histoire douce et des dessins pas très travaillés. Très bien pour découvrir des mangas sous forme d'histoires courtes.
Le Malvoulant
Plus que le nom de Corbeyran, c'est avant tout la couverture qui m'a attiré pour l'achat de cette nouvelle série. En réalité l'histoire du jeune Clément qui va se découvrir des pouvoirs de télékinésie ne m'a pas convaincu plus que ça. Certes les dessins, et encore plus les couleurs sombres avec les nombreux jeux d'ombres m'ont plu, mais cela n'a pas été suffisant pour me faire passer un agréable moment. De plus les pages 28 et 29 m'ont paru d'un pathétique... Morceau choisi lorsque l'amie de Clément lui parle de mariage: "... je veux rester libre de mes choix... le schéma immuable de notre existence me révolte... selon un certain nombre de rites grotesques qui nous poussent vers la mort sans nous donner le choix..." Et c'est comme ça pendant deux pages. C'est quoi ce délire philosophique à deux sous. Cependant le reste de l'album n'est pas du même acabit. Bien heureusement.
XIII
Comme l'ont dit beaucoup de posteurs, cette série était bien, il y a 15 ans. Aujourd'hui, elle s'est très largement fourvoyée. Le premier cycle qui couvre les 5 premiers albums est le meilleur. Même si Van Hamme semble plagier quelque peu Ludlum, il crée un univers cohérent, intéressant, faisant référence implicitement à l'assassinat de JFK et aux multiples complots attenants. Le deuxième cycle est tout aussi bon, XIII est à la recherche de son passé dans une petite bourgade du Colorado, où il déterrera des secrets bien compromettants pour les notables du coin. L'album XIII contre un permettait de dénouer une bonne partie de l'intrigue. Il aurait été bon de s'arrêter là. Mais on a choisi de faire durer la série. Le cycle des albums 9 à 11 se déroule au Costa Verde avec son lot de révolutionnaires excités. Il est encore assez intéressant, même si Van Hamme a tendance à complexifier une histoire déjà inextricable. Mais à partir du Jugement (12ème album), ça devient n'importe quoi, les situations sont tirées par les cheveux, le procès de Wally Sheridan à la télévision est très peu crédible. Je ne conseille plus du tout l'achat. Voila le type de série à rallonge, qui aurait dû s'arrêter il y a longtemps.
A l'ombre des coquillages
A l'ombre des coquillages est la 2e BD de Roosevelt que je lis et une fois de plus, je les lis dans l'ordre inverse de leur parution. Juanalberto, Vi et Ian sont les héros de L'Horloge et de La table de Vénus, tandis que A l'ombre des coquillages revient sur ses personnages pour leur laisser raconter leur passé, comme de vieux amis qui se reposent après l'aventure et prennent le temps de revenir sur leur jeunesse et ce qui les a amenés à croiser la route des autres personnages. Le récit est scindé en trois sous-ensembles, les histoires de chaque personnages s'alternent par chapitres successifs. Chacun de ses sous-récits est présenté de manière légèrement différente. Leurs dessins sont proches mais subtilement distincts : l'encrage des chapitres de Juanalberto est fin et sans colorisation, les planches des chapitres de Vi sont colorées à l'encre grise et noire, et les pages des chapitres de Ian se distinguent par leur encrage plus gras et leurs décors plus épurés. De même, les histoires de chacun diffèrent dans leurs traitements et leurs thématiques. A vrai dire, le scénario de cette BD est assez difficile à cerner. L'idée globale est simple puisqu'il s'agit juste de raconter les jeunesses des 3 héros. Mais chacune de ces histoires s'appréhende de manière mitigée. Si je devais les caractériser, je dirais que le récit de Juanalberto est léger, introspectif et contemplatif, celui de Vi un peu plus entremêlé de moments agréables et de tristes sentiments, et pour finir celui de Ian est plus noir et plus matérialiste. D'ailleurs, en cela, l'encrage et le style des dessins se rapprochent finalement beaucoup du ressenti des histoires. Chacun de ces récits est relativement intéressant en lui-même. Les thèmes abordés sont plus ou moins proches de questions philosophiques sur la vie et de réflexions sur l'art, la littérature et la peinture. Ces deux dernières thématiques sont celles qu'on retrouve souvent dans les oeuvres de Roosevelt, lui-même peintre et écrivain de BD donc à même de s'interroger sur le sujet. Mais le défaut principal de cette BD à mes yeux est le manque d'un réel liant, de quelque chose qui captive le lecteur et lui donne envie de poursuivre sa lecture. On voit difficilement où chaque récit veut nous mener et on voit mal le lien entre chacun. Au final, il apparait que ce sont surtout les thématiques sur l'art et sur la rencontre entre les gens qui vont rapprocher chaque récit et faire en sorte que les personnages se rencontrent dans les derniers chapitres. Mais jamais rien de concret ne se forme, rien qui permette de vraiment lier le tout et de comprendre sans ambiguité l'interêt de chaque portion de ces jeunesses qui nous sont narrées. Il faut donc se contenter de la poésie, du léger onirisme et de la philosophie du récit, et cela même si cette philosophie continue à m'échapper un peu en tant que lecteur. En clair, je n'ai pas su saisir véritablement le contenu de cette BD. Ma lecture ne fut donc pas désagréable mais alternée de quelques phases d'ennui malgré tout, d'autant plus vers la fin qui devient un peu trop bavarde à mes yeux. Sur une thématique proche, j'estime que Derfal le magnifique, du même auteur, est plus abouti et plus plaisant à lire.
Violine
Une série très sympathique, Violine est capable de lire les pensées des personnes grâce à son regard. C'est peut-être la meilleure idée de série jeunesse chez Dupuis après la série Soda de ces 20 dernières années. Le dessin de Tarrin est bien dans la tradition de l'école de Marcinelle. La reprise par Mic Delinx est un peu moins bonne, mais reste honorable. Le scénario de Tronchet est assez inventif. Seul problème, je trouve que le tome 3 (pourtant marqué par une longue attente près de 3 ans) fait du sur-place. L'action n'avance pas beaucoup.
Après la guerre
Avec un dessin très spécial et assez sombre, cette série n'est pas d'un abord facile. Un temps d'adaptation est en effet nécessaire pour bien entrer dans la BD. Mais une fois ce temps passé, l'oeil n'est plus "gêné" par ce dessin. Par contre, au niveau de l'histoire, j'ai eu quelques difficultés, je l'avoue. Si le départ est intéressant (annonce des vaisseaux extra-terrestres), j'avoue avoir été assez déçu par la suite: je ne suit pas arrivé à réellement intégrer l'enquêteur dans la trame générale (mais j'avoue avoir lu assez vite et une seule fois). Au final, une BD sympa mais dont je conseillerais l'attente du tome deux pour se faire une idée plus précise...
L'Idole dans la bombe
A mon avis la meilleure série des 4 parues pour l'instant dans cette collection. Au dessin, on retrouve Jouvray et son style assez agréable et marrant. Rien à redire Le scénario nous plonge dans un monde "ménoposé" intéressant et bien posé (même s'il reste certaines zones d'ombre - ce qui ma foi, pour un tome 1, est assez logique). De plus, l'humour est au rendez-vous (certaines situations/aléas de l'histoire sont bien trouvés et font sourire). En conclusion, une petite série sympa qui vaut le coup d'oeil et qui, j'espère, évoluera bien!
Le Monde de Lucie
Si le principe de cette collection est intéressant (parution rapide), un problème se pose: avec 32 pages, c'est encore plus dur pour se faire un avis sur un premier tome. Personnellement, je suis assez mitigé face à cet album. D'un côté, le scénario a l'air prometteur, mais fait intervenir plusieurs protagonistes/ situations qui, pour l'instant, nous laissent un peu dans le vague. D'un autre côté, on ne peut pas demander à cette série de dévoiler toutes ses possibilités dès le début! Au niveau du dessin, par contre, j'ai un peu plus de réticences: je trouve celui-ci un peu froid, trop lisse. Mais, d'un autre côté, l'univers proposé est (je trouve) assez "froid" ==> l'un dans l'autre, le dessin colle assez bien avec l'ambiance. Au final, on se retrouve avec un album qui ouvre des possibilités, mais je demande à voir. Donc, attente du numéro deux avant d'en conseiller l'achat...
Lance Crow Dog
Je donne une note de 3/5 à cette bd classique, qui se laisse lire, et dont le plus gros défaut est justement d'être désespérement classique. En effet, on la découvre tout en ayant l'impression de l'avoir lue il y a longtemps et de s'en rappeler au fur et à mesure. Ceci est dû aux thèmes abordés : la recherhce de ses origines, le conflit des cultures du héros métis, l'association entre un beau héros solitaire et une jeune diplômée un peu naïve... Cependant, l'histoire tient la route, le dessin est agréable (je le rapproche à celui de Francq mais en moins bon quand même). La lecture est agréable et l'ambiance peut plaire. Les dialogues sont crédibles ainsi que les différents personnages. Voilà, et pour la petite annecdote, le scénariste était mon professeur de techno au collège, période durant laquelle je me suis plongée dans l'univers de la bande dessinée.
Jinbé
C'est peu de dire que je ne suis pas un grand fan de mangas, mais j'avais bien aimé Niji-iro Tohgarashi du même auteur, alors je me suis laissé tenter par "Jinbé" d'autant que j'ai reconnu sur la couverture le couple le plus célèbre de BDThèque, elveen et pierig, et que je mourais d'envie de connaître les secrets de leur histoire. Bref, trève de conneries, à vrai dire mon avis ne diffèrera pas beaucoup de ceux exprimés précédemment. Le dessin est mignon, l'histoire est jolie sans tomber dans le gnangnan, et même si ce n'est pas à hurler de rire et qu'il y a des moments tristes, dans l'ensemble c'est léger et rigolo. Ca se lit d'une traite même si on se doute un peu de comment ça va se finir, et l'auteur aborde avec assez de finesse un sujet potentiellement délicat. Donc, une lecture très agréable. Pourquoi seulement 3/5 et pas 4/5 alors ? Eh bien, comme le font remarquer les autres, malheureusement il y a ce dernier chapitre où l'auteur a préféré embarquer les personnages dans une aventure rocambolesque plutôt que de développer une conclusion plus solide et satisfaisante, comme s'il était finalement lui-même gêné par la nature de l'histoire d'amour qu'il avait décidé de raconter. On comprend que c'est pas facile de faire un chapitre sur le thème "Papa et fifille vont finalement niquer ensemble puisqu'ils ne sont pas vraiment papa et fifille", mais de là à esquiver presque totalement la chose à mesure qu'elle se présente comme la conclusion inévitable de l'histoire... c'est quand même dommage. Malgré ce bémol, "Jinbé" reste un album vraiment sympathique et attachant avec lequel on passe un bon moment.