Les derniers avis (47929 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Monsieur Khol
Monsieur Khol

Monsieur Khol est un petit conte sur la nature humaine assez sympathique. Bénéficiant d'un graphisme à base de peinture et de beaucoup de lumière, il offre des planches carrées simples mais bien agréables à lire et à regarder. Il raconte l'histoire d'un homme au tempérament tellement effacé depuis sa naissance que les gens l'en oublient en permanence et qu'il n'a tout simplement pas de visage, ce que personne ne remarque évidemment. Souffrant de cela, il tombera malade et, pour se requinquer, quittera enfin la ville pour découvrir la campagne, la vraie vie, l'amour et enfin une identité. Rien de particulièrement original dans ce récit assez vite résumé, si ce n'est l'absence de visage du héros, mais un conte qui se lit bien, agréablement et qui est plaisant à l'oeil.

25/06/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Nénéref
Nénéref

Comme le souligne ThePatrick, connaître la personnalité des artistes caricaturés ici est un préalable pour pleinement apprécier cet album. C’est loin d’être le cas me concernant. Toutefois, la mise en scène des quelques personnalités qui ne me sont pas inconnues est plutôt réussie. Le dessin reste fidèle au style de l’auteur, sans doute un peu plus hachuré qu’à l’habitude. Bref, voici une bonne petite bd que les plus érudits que moi apprécieront davantage . . .

25/06/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série My name is Dog
My name is Dog

Le principal attrait de cette petite bd muette publiée au format à l’Italienne est de représenter la vision du monde selon les canidés qui semblent agir par pulsion : Dog croit voir des chiens à la télé, il lèche l’écran, se fait électrocuter puis jeter par son maître parce que ce dernier n’a plus de télé pour regarder un match de foot (et en ces temps de coupe du monde, on peut le comprendre). Le chien fait donc son apprentissage par assimilation (j’explose la télé, mon maître me jette dehors donc c’était mal). Le récit se compose ainsi d’une suite de péripéties vécues par Dog qui doit affronter le monde extérieur. Dog va bien vite apprendre une foule de choses, notamment qu'être trop entreprenant avec la petite caniche d’une bourgeoise, ce n’est pas prévu dans les règles de bienséance canine. Vous l'aurez compris, rien de bien transcendant en soi mais les enchaînements sont plutôt réussis. En outre, le dessin d’Edith, très reconnaissable, est sympathique même s’il manque de détails. Mais ce genre d’essai ne demande pas non plus d’avoir un dessin très fouillé . . . Bref, lecture intéressante mais pas indispensable . . .

25/06/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série La Belle et la Bête
La Belle et la Bête

Ce petit album, paru en 1996, est sans doute une des premières œuvres dessinées par Christian Paty. L’auteur fait déjà preuve d’une belle maîtrise graphique avec un trait plus délayé qu’aujourd’hui, résultant probablement de la technique utilisée ici : le lavis. La noirceur du récit repose sur l’affrontement psychologique des deux protagonistes en opposant les craintes de la Belle et les pulsions que la Bête ne peut contenir malgré ses sentiments pour elle. Le récit va crescendo jusqu’à la fin ! On a l’impression de se trouver devant une pièce de théâtre jouée en un acte. Assurément une belle découverte. Lecture conseillée . . .

25/06/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Black Mary
Black Mary

Attiré par le nom de Chauvel sur la couverture je me suis lancé dans la lecture de Black Mary. En refermant le 2e tome je dois dire que je suis un peu déçu. Est c'est plutôt un 2,5 qu'un bon 3 que je lui attribue. Les dessins ne m'ont pas enthousiasmé, et la coloration n'arrange rien à cette impression. L'histoire n'est pas extraordinaire, mais elle se lit bien et vite. C'est surtout la fin du tome 1 qui est pas mal, car elle est plutôt inattendue et surprenante. Elle donne en tout cas bien envie de lire la suite dans laquelle l'histoire prend une tournure assez différente et moins intéressante à mes yeux. Ca tourne autour d'une guerre de gangs, on joue avec des éléments mystérieux (personnages, rêves, ...) J'aurais été curieux de connaître la fin, malheureusement le tome 2 ayant déjà plus de 10 ans, il faut bien se rendre à l'évidence : le 3 ne verra jamais le jour.

25/06/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Trombone Illustré
Le Trombone Illustré

Soyons clair, si vous en avez la possibilité un jour, achetez cette intégrale ! Sur le plan de l'histoire de la BD, c'est vraiment culte ! En ce qui me concerne, je viens seulement de le lire ce soir même même si j'en connaissais déjà une grosse partie du contenu. Et c'est vrai que là-dedans, il y a des tranches d'anthologie de la BD, du véritable culte ! Ce sont les Idées Noires de Franquin, les "il ne faut pas confondre" illustrés par Gotlib, les grands titres "Le Trombone Illustré" de Franquin également,... A côté de cela, au fil des numéros, on trouve nombre de choses franchement bien, "le 6e jour" de Roba, ce cadavre exquis en strips de 3 cases réalisés par ni plus ni moins que Mézières, Tardi, Bilal, Moebius et Serge Clerc (que par contre je ne connaissais pas),... Puis d'autres planches pas mal comme Germain et nous, les histoires de Penterghast par Sirius, des planches de F'murr, de Jijé, etc... Mais il y a aussi beaucoup de BDs et planches que je trouve très passables, voire franchement bof. Ce sont, en ce qui me concerne, Zunie de Hausman, les BDs de Julos, de Bretecher, de Peter de Smet, de Comes, de Didgé, et même les planches d'un Rosinski encore débutant qui sont intéressantes sur le plan de la curiosité mais très moyennes sur le plan du scénario et même du dessin. Bref, à cause de cette bonne moitié des BDs que je n'apprécie pas, l'ensemble du Trombone Illustré ne forme pas l'exquis moment de lecture que j'aurais espéré. Mais cela ne retire en rien la formidable moment de BD qu'a représenté cet encart "indépendant" dans Spirou et le bonheur de voir tous ces très grands auteurs réunis ensemble sur une même oeuvre bon enfant. Un objet culte même si son plaisir de lecture est tout de même assez inégal.

25/06/2006 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5
Couverture de la série Tous les défauts des mecs
Tous les défauts des mecs

Cette BD est l'inverse de Tout ce qui fait râââler les nanas. Non pas qu'elle soit moins drôle, mais comme vous l'aurez compris, elle porte cette fois-ci sur les hommes et non plus sur les femmes. Jim et Fredman exploitent toujours le même filon, et c'est toujours aussi drôle. Décidément, les différences hommes-femmes (qui a dit la rivalité?) seront toujours un bon sujet pour les auteurs de BD, dont Jim est l'un meilleurs -sinon LE- en la matière. A noter tout de même que ce n'est pas son meilleur album.

24/06/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Vertige à l'Arsenal
Vertige à l'Arsenal

Note approximative : 2.5/5 Cette BD, parue en 1990, est issue d'une édition intimiste, sans doute à but touristique autour d'un lieu de la ville de Metz : l'Arsenal et l'église Saint-Pierre-aux-Nonnais. Cette édition a laissé sa chance à un jeune infographiste et auteur de Bande-Dessinée encore amateur, Martin Fennec, pour mettre en scène ces lieux grâce à un scnéario de science-fiction où le voyage dans le temps et une enquête policière permettent de découvrir l'endroit à plusieurs époques, de l'Antiquité jusqu'au 20e siècle. Le dessin a une petite touche du style de Moebius. Malgré des défauts manifestes (perspectives ratées, décors amateurs, visages presque en permanence de 3/4,...), il m'a relativement séduit. Le dessin des personnages, hormis quelques expressions de visages affreuses, n'est pas mauvais. Et surtout, les couleurs sont très sympathiques, donnant une belle ambiance au récit. Quant au scénario, même s'il n'est guère original et se termine sur une note relativement médiocre, il est raconté de manière plaisante, avec des dialogues de bon niveau. Bref, c'est une BD de SF qui sent encore un peu trop l'amateurisme mais qui aurait présagé de quelque chose de bon pour le futur de l'auteur s'il avait poursuivi dans la BD.

24/06/2006 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5
Couverture de la série Le Cri du Peuple
Le Cri du Peuple

A ce qu'il paraît, Tardi est un des grands noms de la bande-dessinée franco-belge. Je décide donc de me plonger dans son "cri du peuple", oeuvre historique autant que dramatique. Il apparaît tout d'abord que "le cri du peuple" est une oeuvre dense, très dense. Plusieurs histoires parallèles s'enchevêtrent tout au long des quatre albums. D'un côté cela donne du grain à mouler à l'histoire, mais d'un autre côté certains trouveront que cet imbroglio rend l'ensemble confus. Pour ma part j'ai trouvé assez adroit la façon dont l'auteur pose les pièces du puzzle, des événements et des faits qu'on croyait distincts révèlent avoir un rapport entre eux, les intrigues se recoupent en mailles de plus en plus serrées, jusqu'à nous offrir -pour ceux qui vont jusqu'au bout évidemment- un ensemble cohérent. Néanmoins, l'auteur a, au début, tellement complexifié les différentes histoires parallèles, que l'ensemble final peut paraître bien pauvre et décevant au regard des espoirs construits au fil du récit. La frustration engendrée par cette déception est préjudiciable à l'attention qu'on peut apporter aux autres points d'intérêts de l’œuvre, ce qui est dommage. Je veux bien sûr parler de l'aspect historique. Cette BD a l'immense mérite de nous éclairer sur une des périodes les plus sombres, mais aussi énigmatiques, tant les motivations qui ont poussé aux événements qui se sont déroulés à Paris en ce début de 1870 pouvaient paraître obscures et incompréhensibles. Tardi nous décortique la Commune -sa genèse, son apogée, sa fin- à partir de la rue-même, d'où le titre "le cri du peuple". J'ai été vraiment abasourdi de découvrir les différences sociales de la France de l'époque, en pleine révolution industrielle. L'apparition du prolétariat ouvrier, la naissance d'une classe bourgeoise, tout cela concourait à la propagation des idéaux de Marx, à la révolte, voire à la révolution. Il y a beaucoup de personnages, mais je pense qu'aucun ne parvient à éclipser le vrai personnage principal: Paris. La ville de Paris, révoltée, brûlante sous les décombres, jonchées de cadavres. Son peuple si prompt à se battre et à se faire massacrer. Paris est vivante, c'est en son ventre que grouillent toutes les passions humaines. Maintenant que j'ai compris que ce qui importe est le contenu, cette BD mérite une vraie relecture, et peut-être monterai-je la note. Après tout, sans doute Tardi voulait-il qu'à travers cet événement historique, retentisse pour toujours le "cri du peuple"...

24/06/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Wimbledon Green
Wimbledon Green

Wimbledon Green est un petit mais très bel album. Superbe couverture, papier épais et beau, 120 pages d'une réelle densité permettant une lecture très longue (2 heures pour tout l'album en ce qui me concerne). Cet album vaut donc largement son prix et même moi qui, après lecture, ne trouve le contenu que "pas mal", je ne suis pas mécontent de l'avoir acheté. J'étais vraiment curieux de découvrir cette BD qui gardait sa part de mystère par son originalité et son traitement particulier. Il s'agit donc d'un album traitant, par le biais d'histoires courtes, d'interviews en quelques cases ou d'anecdotes en quelques pages, d'un grand collectionneur fictif de comics : Wimbledon Green. C'est donc une vue d'ensemble à la fois affectueuse et sarcastique du monde des collectionneurs compulsifs voire tout simplement professionnels. Le dessin est à la manière de certains anciens comic strips américains : tout rond, tout simple mais efficace. Il n'y a pas de quoi crier à la splendeur mais ça colle bien avec l'ambiance, même le héros Green avec son physique de gros pacman sur pattes. Et puis les cases de chaque page sont tellement petites qu'on n'a pas de quoi s'attarder trop sur le dessin. J'ai passé un moment de lecture pas désagréable mais je dois dire que je n'ai guère été captivé par cette description du monde des collectionneurs. N'en étant pas un, je n'ai pas su m'attacher à quelque personnage que ce soit, ni ressentir ce que l'album tente de faire passer sur les merveilles des comics de l'âge d'or. J'ai juste apprécié la fluidité de la narration, l'originalité de la construction et du thème. Un album sympathique et de très belle qualité mais pas un indispensable.

24/06/2006 (modifier)