Les derniers avis (47912 avis)

Par Chelmi
Note: 3/5
Couverture de la série Héroïc' Pizza
Héroïc' Pizza

"Héroïc’ Pizza", attention, on ne plaisante pas avec les pizzas… Augustin est l’auteur de cette BD de A à Z car il en est scénariste, le dessinateur et le coloriste. Le scénario est composé de strips. J’ai découvert pour la première fois ces gags dans les quelques LanfeustMAG qui me sont passés entre les mains, et j’en garde un bon souvenir, donc à la sortie de cet album, je n’ai pas hésité à l’acheter. Héroïc’ Pizza, c’est des aventures anecdotiques complètement barrées et loufoques. Dans un univers d’heroic fantasy et de médiéval, se côtoient princesses, chevaliers, dragons… et livreurs de pizzas. Oui oui, vous avez bien lu -li-vreurs-de-piz-zas-. Pour ces derniers la vie n’est pas toujours évidente car la concurrence est rude et surtout il faut faire gaffe où l’on met les pieds et éviter de se faire bouffer par la clientèle. L’humour qui règne joue beaucoup sur les anachronismes et les bons gros gags qui tachent. Mais pour moi, c’est surtout l’ambiance bon enfant et cocasse qui est séduisante. Ce décalage entre la HF classique et la restauration rapide moderne se retrouve aussi dans le dessin. Il est à la fois classique, tout en rondeur, très franco-belge et en même très moderne et épuré avec des couleurs informatiques très simples et criardes. J’aime beaucoup ce style car il est parfaitement adapté aux tons cette BD humoristique. D’habitude, je n’aime pas le papier extra brillant, mais avec ce type d’illustration ça passe très bien. Pour conclure, je dirai que ce n'est pas de la grande littérature mais de la pure détente.

13/09/2006 (modifier)
Par angus
Note: 3/5
Couverture de la série Les corsaires d'Alcibiade
Les corsaires d'Alcibiade

1825, Angleterre. 5 jeunes gens sont recrutés par une société secrète dans le but de chercher des trésors servant à financer des entreprises pour le moins occultes. Le premier tome m'avait enthousiasmé. J'ai pris plaisir à découvrir les 5 personnages venant d'horizons différents, tous possédant un don particulier et évoluant dans un milieu façon steampunk. Les décors de Liberge sont somptueux même si on a du mal quelques fois à différencier les visages... Le deuxième tome m'a un peu laissé sur ma faim. Je ne suis pas fan des histoires de pirates, c'est peut-être pour ça...Néanmoins, j'ai trouvé cet album un peu plus opaque autant par le scénario un peu touffu que par l'absence quasi totale de lumière sur les dessins. Pourtant, les décors de Liberge sont toujours aussi beaux. Mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait tenir le lecteur en haleine jusqu'au dénouement final.

13/09/2006 (modifier)
Par JJJ
Note: 3/5
Couverture de la série Les 110 Pilules
Les 110 Pilules

Mon avis ne porte que sur le tome de Magnus, le premier (j'ignorais que c'était une série). Si une pilule pouvait transcender un homme, briser les normes de la virilité... Cette BD érotique a le mérite d'offrir une histoire originale reposant sur une base simple, loin des niaiseries ou s'égare malheureusement trop souvent le genre se contentant juste d'offrir un joli spectacle. "Les 110 pilules" commence de façon très classique, c'est presque trop facile... Puis le conte se pervertit, les choses dégénèrent et le pouvoir échappe lentement à Hsi-men, le personnage principal. Dévoré par son étrange ambition, acculé par sa gourmandise, Hsi-men ira jusqu'au point de non retour. Ca convient bien au style de Magnus d'adapter un roman du sulfureux chinois "Jin Ping Meï" qui en plus d'être une critique acerbe du pouvoir se pare des scènes pornographiques les plus crues. Dans la BD, Magnus conserve le côté le plus récréatif de l'oeuvre, même si bien sûr personne n'est pur dans cette quête de pouvoir et de sexe effréné. Vers la fin de l'histoire, le sexe n'est plus vraiment érotique, l'être suprême perd son pouvoir et se consume littéralement. Le dessin de Magnus est très clair, même les cases chargées de détails restent très lisibles grâce à la clarté de sa ligne. Si autant de soins étaient donné à toutes les BD érotiques, cela ferait du bien au genre. Pour "les 110 pilules", je suis client sans problème. JJJ

12/09/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Petites hontes enfantines
Petites hontes enfantines

Qui n'a pas quelques souvenirs désagréables de sa jeunesse, une honte véritable qui reste gravée comme un traumatisme dans son esprit, alors qu'aux yeux d'un adulte, ce n'était qu'un petit moment comme un autre ? Eh bien, cette BD recense quelques anecdotes qui rappelleront à tous les enfants devenus adultes des souvenirs mêlant nostalgie et amertume. Le dessin de Laureline Mattiussi, noir et blanc, est doté d'un charme certain et d'un style assez original. Il ne plaira sans doute pas à tout le monde mais moi je l'apprécie bien, notamment parce qu'il me fait parfois penser au dessin de Nancy Peña dont j'aime beaucoup le style. Il manque peut-être juste un peu de clarté, certaines portions d'images étant parfois un peu ardues à "déchiffrer". Les histoires sont originales et variées. Et, indubitablement, elles m'ont rappelé des souvenirs de choses vécues ou simplement imaginées. L'émotion passe bien dans ces scènes où ces pauvres enfants voudraient se retrouver trois mètres sous terre pour échapper aux impitoyables regards des autres. On s'identifie facilement à ces garçons et ces filles, partageant avec eux les sentiments d'intense déception, de colère, de malaise et bien sûr de honte. Une BD sympathique qui remuera dans les souvenirs des uns et des autres.

12/09/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 3/5
Couverture de la série La Mémoire dans les poches
La Mémoire dans les poches

Un vieil homme se promène avec un bébé dans les bras et cherche un sein pour le nourrir. D'où vient ce bébé ? Asseyez-vous au bistrot du quartier et écoutez son histoire... Une histoire sympathique, mais qui pêche par un manque de crédibilité des personnages et par la situation croquignolesque qui ne convient pas vraiment à un sujet si grave. Je dois dire que j'ai été déçu, surtout au vu des critiques précédentes qui me laissaient espérer mieux.

12/09/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Capitaine Rogers
Capitaine Rogers

Trouvé fortuitement dans des bacs à occase, j’ai été attiré par le trait de Cavazzano. Cet auteur italien a surtout œuvré dans le journal de Mickey et dans Pif Gadget, ce qui explique que le trait ne m’était pas inconnu. Le dessin, spontané et très propre, s’inscrit dans le style "gros pif" et rappelle effectivement celui des histoires du journal de Mickey. Le premier tome est une bonne découverte grâce au scénario de Pezzin (autre italien aussi inconnu) qui allie humour, finesse et aventures. J’ai eu le même plaisir de lecture que lorsque j’ai un bon Astérix entre les mains. Serait-ce dû à l’atmosphère comparable ou aux situations similaires ? Par contre, j’ai été déçu par le deuxième opus. Le dessin est toujours aussi bon mais le scénario de Corteggiani est nettement moins prenant. L’humour est plus "forcé" et l’histoire est plus anodine et ne se révèle guère passionnante. Ces deux tomes étant indépendant, je vous conseille vivement de lire le premier opus si vous mettez la main dessus !

12/09/2006 (modifier)
Par Brotch
Note: 3/5
Couverture de la série Lapinot et les Carottes de Patagonie
Lapinot et les Carottes de Patagonie

Rien qu'au titre, on sait qu'on entre dans un univers farfelu. La Patagonie, mais qu'est-ce que c'est que ce pays ?! Pourquoi tout ce foin pour des carottes? Un héros en salopette, avec de grandes oreilles sur la tête, mais où sommes-nous tombés ? Lewis Trondheim nous livre ici, une première aventure de Lapinot, où foisonnent d’extravagantes données. C'est une bd qui annonce les futurs thèmes chers à cet auteur de talent, comme l’aventure intérieure, sujet principal de la bd. Une sorte de découverte sur soi-même. 500 pages de liberté. De plus on y trouve des personnages qui ne vont pas sans rappeler certaines de ses "futures" séries: une formidable aventure de Lapinot, déjà alternée avec des passages tout aussi intéressants, sans notre héros, le tout saupoudré de l’esprit Donjon (monstres, roi, et autres personnages inattendus…). On se laisse prendre au jeu, même si à force d’inventivité, l’histoire tourne en rond. Plus on avance plus les possibilités s’offrent à nous. On ne sait plus où donner de la tête. On est dans une bd d’introduction, mais une intro de cette taille c’est parfois indigeste. On sent que l’auteur a tellement à donner, mais essayer de tout faire passer dans une seule histoire, la rend trop compliquée. Finalement on sent un peu trop qu’il a écrit l’histoire au fur et à mesure, qu’il dessinait comme ça venait. En parlant de dessin, on prend un peu peur au début, toutes ces petites cases deviennent de plus en plus petites au fur et à mesure de la lecture, essayant peut-être de déporter notre attention sur le dialogue principalement. Mais on s’habitue. Il fallait bien ça pour qu’aujourd’hui on savoure l’agréable trait de Lewis, approximativement sûr de lui. :) Le plus important est d’aller de l’avant. Parfois, c’est si lent qu’on a l’impression qu’on n’arrivera jamais au bout. Savourez à petites doses. Et surtout ne vous arrêtez pas avant la fin. Après avoir erré pendant plus des trois quarts du bouquin à la recherche de carottes, d’aventure, de voyage, pour moi, les dernières pages sont les meilleures, la 500e : l’apogée!

12/09/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Chiquito la Muerte
Chiquito la Muerte

Le trait difforme et parfois hésitant de Micol est un mélange habile de celui de Tanquerelle et de Blain, voire même de David B. par moment. Le résultat ? Un dessin moche mais l’ensemble se révèle harmonieux, ce qui donne des planches bigrement intéressantes, dans le style auteur de "nouvelle génération". Le récit est bien barré avec cette histoire de Loup-garou et de réincarnation. Mais il s’enlise dans sa partie centrale pour aboutir sur un final convenu et un peu décevant. A noter que si la série est abandonnée, les deux tomes existants forment une histoire complète. Enfin, le choix de la collection n’est sans doute pas très judicieux comme l’a souligné ThePatrick. Bref, une série en marge des productions classiques qui m’a fait penser à Hiram Lowatt & Placido pour son côté fantastique se déroulant au far west. Avis aux amateurs !

12/09/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lucha Libre
Lucha Libre

Je dois vous avouer mon secret honteux (bien que vous soyez probablement déjà au courant) : petit, j'étais très fan de catch, et encore aujourd'hui, je garde un certain intérêt pour cette discipline spotivo-clownesque où des types en collants et masques font semblant de se bagarrer. Du coup, quand j'ai appris que les Humanoïdes Associés lançaient Lucha Libre, j'étais à la fois content de voir débarquer une BD sur le catch mexicain, et un peu soupçonneux à l'idée que le catch mexicain ne serait qu'un prétexte à lancer une BD de bagarre manga-esque à deux balles sans grand rapport avec le catch et surtout destinée à une future exploitation commerciale multi-supports (vous pouvez acheter les t-shirts sur le site internet, les jouets ont été lancés aux Etats-Unis avant même la sortie de la version comics de la série, et je ne serais pas étonné de voir cet univers décliné en série animée et jeux vidéos par la suite). Bref, j'ai quand même acheté ce petit album souple (un peu cher vu le format et le nombre de pages, c'est pourquoi je ne conseille pas tout de suite l'achat, mieux vaut attendre quelques numéros avant d'être sûr de ce que la série a dans le ventre), et je l'ai lu d'une traite. Evidemment, c'est bel et bien de la BD de bagarre commerciale au design vraisemblablement réalisé par un graphiste de pub, mais c'est chouette. Pour une fois, c'est une parodie de BD de superhéros qui ne joue pas sur l'habituel ressort comique "Super-Machin est en réalité un gros ringard prétentieux, débile et peureux" ; ici, nos héros sont juste de braves gars qui rêvent de sauver le monde mais dont tout le monde se moque malgré leur bravoure et leur bonne volonté, simplement parce que se promener masqué en voulant jouer au héros, ben, dans une BD ça passe mais dans la vraie vie ça donne l'air con. Le scénario ne casse pas des briques c'est vrai, mais les dialogues sont pas mal, les personnages et leur univers sont assez originaux, le monde de la lucha libre n'est pas un simple décor de pacotille à l'intention d'un public qui de toute façon ne s'intéresse pas à la discipline (visiblement les auteurs se sont documentés, les personnages utilisent d'authentiques prises de catch, il y a un petit article sur Santo et le catch mexicain dans l'album, des mini-histoires autour de cette discipline en fin de tome..). C'est marrant, c'est rythmé, le dessin est chouette (en plus du look réussi des personnages, ceux qui ont déjà visité L.A. dans leur vie apprécieront la qualité des décors), ça se lit vite, bref, un bon petit premier album, pas inoubliable, mais qui fait attendre la suite avec impatience. N'achetez pas forcément tout de suite mais guettez la sortie du tome 2 en novembre.

12/09/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Les Amis de Buddy Longway
Les Amis de Buddy Longway

Cet album constitue un bel hommage de la profession à Derib et sa saga novatrice (pour l’époque). Chaque contribution se compose d’une bio de l’auteur (assez humoristique) en vis-à-vis de sa planche (parfois cela se limite à un dessin). La plupart de ces contributions se limite à emprunter le personnage fétiche de Derib pour lui souhaiter un bon 10ième anniversaire en l’associant au personnage phare de l’auteur invité. Ce doit être certes touchant pour Derib mais bien peu passionnant pour le lecteur. Heureusement, certains hommages versent également dans l’humour . . . Parmi ces derniers, on peut citer Dany, Dupa (qui a aussi pastiché le trappeur suisse dans un album de Cubitus "l’ami ne fait pas le moine"- excellent par ailleurs), Mézières, Peyo, Rosinski et Tibet. Bref, cette bd n’intéressera que les "amis de Buddy Longway", ceux qui comme moi, suivent cette saga depuis longtemps . . .

12/09/2006 (modifier)