Capitaine Rogers

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Un "Astérix-like" dans le nouveau monde.


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Gomme ! Hurons, Iroquois et autres Indiens des forêts de l'Est de l'Amérique du nord. Nouveau Monde

18e siècle, Amériques Après avoir aidé les colons à vaincre les français, les anglais profitent de la situation pour asseoir leur suprématie. La dissidence se fait jour au sein des colonies sous les traits du capitaine Rogers qui va devenir la bête noire de sa très gracieuse Majesté.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1987
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Capitaine Rogers © Le Lombard 1987
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
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12/09/2006 | Pierig
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette bande italienne parue en 1981 dans Il Giornalino n'est pas un véritable western, l'action se situant bien avant la période dite classique ; ici, on est en 1760 quand les Français et les Anglais s'étripaient pour la possession de leurs colonies, souvent par tribus indiennes interposées, dont ils attisaient les rivalités. J'avais découvert cette bande en 1983 par quelques épisodes en noir et blanc parus dans Gomme je crois, et je ne sais pas trop quoi en penser.. Je ne peux pas dire que j'ai été vraiment emballé par cette Bd qui m'a rappelé Oumpah-Pah pour le côté humoristique, et Blek le roc ou Cap'tain Swing pour l'aspect aventureux. Ce mélange d'humour et d'aventure n'est pas assez bien exploité, et ce dessin qui hésite entre le réalisme et le caricatural me laisse plutôt indifférent.

21/12/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne me suis pas amusé en lisant ce 'Capitaine Rogers'. Tout d'abord, le dessin me semble parfois manquer de maturité. C'est un peu dur à expliquer, mais je trouve que les décors sont généralement bien faits alors que les personnages me semblent souvent moches, particulièrement lorsqu'ils bougent. Ensuite, le scénario ressemble à du sous-Astérix. Les gags ne sont pas drôles et les deux histoires m'ont paru sans intérêt. Il y a un truc qui m'a un peu énervé c'est le côté manichéen de l'histoire avec les Américains comme bons et les Anglais comme méchants. Dans Astérix, je comprends que les Romains soient les méchants car ils sont envahisseurs, mais ici ce n'est pas le cas car si on réfléchit bien il n'y a pas grandes différences entre un Anglais et un Américain.

24/05/2011 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Cette série m’a ennuyé. Pourtant, moult bons ingrédients y sont repris : la période de la guerre d’indépendance pas trop utilisée en BD, une bande qui « résiste encore et toujours à l’envahisseur » et qui va mettre une sacrée pagaille, des personnages bien typés, de la drôlerie et de l’action. Surtout que, ne se contentant pas d’une confrontation générale entre patriotes et anglais, les auteurs font également intervenir de « méchants » indiens, des hors-la-loi de tout acabit qui –du stade d’individus recherchés- passent à celui de chasseur de primes. Alors quoi ?… c’est plutôt le côté dessin qui, petit à petit, m’a fait « zapper » les pages incriminées lors de la lecture de l’hebdo. Je ne suis pas quelqu’un de radical MAIS : le style semi-réaliste, ça passe ou ça casse. Et ici, ben, le trait ne m’a pas attiré. C’est net, lisible, MAIS j’ai ressenti comme une caricature d’un dessin comique ET, en même temps, comme celui d’un trait réaliste et/ou académique. Je ne sais vraiment pas expliquer ; un vrai blocage visuel quand la page s’ouvrait sur Rogers. Je précise quand même que cette BD est d’origine italienne et que la « texture » de la mise en page, de la mise en scène des cases est différente de la BD franco-belge comme on la connaît. Attention, je n’écris pas que cette série est mauvaise ; elle ne m’a simplement pas plu.

04/01/2009 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Trouvé fortuitement dans des bacs à occase, j’ai été attiré par le trait de Cavazzano. Cet auteur italien a surtout œuvré dans le journal de Mickey et dans Pif Gadget, ce qui explique que le trait ne m’était pas inconnu. Le dessin, spontané et très propre, s’inscrit dans le style "gros pif" et rappelle effectivement celui des histoires du journal de Mickey. Le premier tome est une bonne découverte grâce au scénario de Pezzin (autre italien aussi inconnu) qui allie humour, finesse et aventures. J’ai eu le même plaisir de lecture que lorsque j’ai un bon Astérix entre les mains. Serait-ce dû à l’atmosphère comparable ou aux situations similaires ? Par contre, j’ai été déçu par le deuxième opus. Le dessin est toujours aussi bon mais le scénario de Corteggiani est nettement moins prenant. L’humour est plus "forcé" et l’histoire est plus anodine et ne se révèle guère passionnante. Ces deux tomes étant indépendant, je vous conseille vivement de lire le premier opus si vous mettez la main dessus !

12/09/2006 (modifier)